Convaincus de l’intérêt d’un média orienté journalisme de solutions depuis l’origine de la création de CDURABLE.info nous relayons l’annonce par l’Association Reporters d’Espoirs du lancement de la première revue papier du journalisme de solutions pour donner à voir le meilleur de I’information. Cette revue semestrielle inspirante est disponible depuis jeudi 6 Octobre 2022. Faites avec et pour les médias, elle réunit en 144 pages le meilleur des reportages de solutions.
- Des histoires et acteurs de solutions concrètes qui améliorent la vie, l’économie, l’écologie.
- Des récits de journalistes et grands reporters qui racontent leur métier, vous ouvrent les coulisses de la «fabrique» de l’information et des nouveaux médias.
- Une nouvelle thématique à chaque numéro, traitée sous l’angle du lien social, de l’environnement, de l’économie et de l’entreprise, de l’art et de la culture.
- Une revue qui s’ouvre aux idées qui rassemblent, aide à se projeter et aiguise curiosité, créativité, envie d’agir. Pour changer de regard sur l’actualité.
LA REVUE REPORTERS D’ESPOIRS N•1 : «ENSEMBLE ON VA PLUS LOIN»
AVEC Le Monde, Libération, Le Figaro, Le Pèlerin, Management, Marcelle, Boudu le Mag, ELLE, Sud Ouest, Radio Notre Dame, France Inter, Collecfif Solvo, L’Express, Nova, le Journal de Saône-et-Loire, Courrier Cadres, La Tribune, France Info, RTL, LCI, TF1, Les Echos, l’AFP, La Voix du Nord, Le Point, France 2, France Culture, France Bleu,La Croix, 20 minutes, RFI. Au sommaire de ce premier numéro coordonné par Malika Souyah les chroniques de François Saltlel, Sophie Jovillard, Pascal Lemaître, Philippe Starck, Gaspard Koenig. L’artiste JR, expert ès collages XXL qui donnent la parole à des gens du monde entier, ouvre ce premier numéro de la revue avec un portfolio qui interroge sur le vivre ensemble. On retrouve aussi un entretien avec Mémona Hintermann-Afféjee administratrice de Reportes d’Espoirs. L’ancienne membre du CSA revient sur la nécessité de faire ensemble pour créer du lien. On retrouve dans ce premier numéro une sélection d’articles publiés par les grands médias. Notamment le reportage de Elsa Maudet publié initialement dans Libération : « dans les Alpilles, l’Erasmus rural en terroir conquis ». La journaliste a suivi Léo Hardouin et Lola Duhamel qui se sont installés à Aureille, dans les Bouches-du-Rhône, pour y développer des projets visant à dynamiser le village. Marcelle, le média de solutions né à Marseille propose un reportage dans la cité phocéenne où la solidarité n’est pas un vain mot et la générosité n’est pas en reste. La journaliste du Point Laurence Neuer revient sur Time for the Planet, un jeune fonds d’investissement citoyen, soutenu par le climatologue Jean Jouzel, qui bouscule les codes en misant sur l’open source. Ce premier numéro de Reporters d’Espoirs est donc tel un patchwork des meilleurs papiers provenant de nombreux médias partenaires. Mais pas seulement. Au fil des pages alternent aussi des entretiens et des chroniques inédits qui donnent du relief à cette sélection. Très agréable à lire, la revue tient sa promesse. Elle inspire et donne envie d’agir ! Le numéro se conclut sur une citation de Joan Baez « l’espoir est contagieux, comme le rire ».NOUS SOMMES LES REPORTERS D’ESPOIRS I
En parcourant la France et le monde, les journalistes et citoyens que nous sommes avons rencontré partout des femmes et des hommes engagés, porteurs d’initiatives constructives pour l’environnement, l’économie, la solidarité. Conscients du levier formidable que représentent les médias lorsqu’ils portent ces initiatives à la connaissance du public, nous avons créé en 2004 l’association Reporters d’Espoirs. Reporters d’Espoirs encourage la pratique d’un ”journalisme de solutions” qui reflète la complexité du monde : problèmes et solutions, difficulté et résilience. Ainsi en 2021, nous avons rassemblé 55 médias (La France des solutions), rencontré et formé 3 000 jeunes et journalistes (Le Tour des Reporters d’Espoirs), plébiscité plus de 1 500 initiatives à impact positif auprès de 20 millions de Français. Nous n’avons pu que le constater : lorsque les médias couvrent la face constructive de l’ac0vité humaine, c’est une autre histoire qui commence. Car oui, l’information peut nous donner des raisons de croire en l’avenir et d’agir !Journalisme de solutions : de quoi parle-t-on ?
- Pourquoi est-ce nécessaire aujourd’hui ?
- Concrètement, ça donne quoi ?
- Aller plus loin avec le Lab Reporters d’Espoirs
« Le journalisme de solutions s’emploie à analyser et à diffuser la connaissance d’initiatives qui apportent des réponses concrètes, reproductibles, à des problèmes de société, économiques, sociaux, écologiques. » Définition proposée par Reporters d’EspoirsLe « journalisme de solutions » est d’abord une méthode
- Un journalisme qui analyse une situation problématique, tout en exposant des éléments de réponses concrets et concluants => problème + solution
- Un journalisme qui aborde à la fois les succès et les limites des initiatives abordées => impact, et regard critique sur l’impact.
Les difficultés, dysfonctionnements, doivent rester en évidence, dans un souci de crédibilité.
Il ne s’agit pas d’un exercice de communication : présenter des initiatives porteuses de solutions ne signifie pas en faire la promotion. On peut tout à fait exercer son esprit critique quel que soit l’angle et le sujet. - Une méthode qui n’implique pas de position idéologique, de pensée économique ou sociale, particulière.
En tant que méthode, le journalisme de solutions tel que le défini Reporters d’Espoirs implique en effet une forme de neutralité.
Libre à chaque journaliste, à chaque rédaction, de s’emparer de la méthode pour ensuite y appliquer son propre prisme.
- Explication du problème et de ses causes (mise en contexte)
- Présentation d’une réponse au problème (initiative)
- Narration du processus de résolution du problème, du « comment on a fait » (processus de résolution)
- Présentation des résultats générés par la réponse à date (impact)
- Présentation et explication des limites de la réponse (regard critique)
- une initiative concrète
- qui apporte une réponse à un problème de société, économique, et/ou social et/ou environnemental
- qui peut être locale (à l’échelle d’une organisation, un village, une ville, une région) tout en ayant un potentiel de développement, d’essaimage, de reproductibilité en d’autres lieux, à d’autres échelles
- dont l’impact est mesurable, qualitativement et quantitativement (si elle prétend créer de l’emploi ou de l’insertion, des économies de Co2, préserver des espèces, créer de la richesse… il est bon de pouvoir l’apprécier par des chiffres, connaitre le nombre de personnes concernées par l’action, et ne pas se contenter de bonnes intentions)
- qui s’inscrit dans le temps (permettant d’apprécier sa pérennité, sa viabilité)
- qui peut inspirer les gens, et leur donne envie d’agir (un critère relativement subjectif)
- des histoires de résilience
- des histoires de résolution de problèmes ou conflits
- des histoires de personnes qui font face et trouvent des issues concrètes à leurs propres problèmes ou à des problèmes identifiés dans la société.