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Rapports développement durable 2013 d’entreprises et collectivités

membres du Comité 21 : bilan, perspectives et futurs souhaitables

Parmi les adhérents du Comité 21, l’exemple pour 2013 de Aéroport de Paris, Air France KLM, AREVA, Bouygues Construction, Caisse des Dépôts, Crédit Mutuel, Eco-Emballages, EDF, Egis, EY, Française des Jeux, FEDEREC, GDF SUEZ, GSF France, La Poste, Macif, Mobivia Groupe, Monoprix, Orange, Plastic Omnium Systèmes, Réseau Ferré de France, Saint-Gobain, Sanofi, Groupe Saur, Schneider Electric, Séché environnement, SNCF, Suez Environnement, Veolia Environnement et VINCI pour les RAPPORTS D’ENTREPRISES, du Conseil régional d’Auvergne, de Basse-Normandie, du Centre, d’Ile-de-France, du Limousin, des Pays de la Loire et de Rhône-Alpes, du Conseil général de l’Ain, l’Aisne, l’Allier, l’Essonne, la Gironde, l’Isère, du Jura, de la Nièvre, l’Oise, des Pyrénées Orientales, de Seine-Saint-Denis et des Vosges, de la Communauté urbaine de Dunkerque, du Grand-Nancy, de la Métropole Nice-Côte d’Azur, de la Communauté d’agglomération de Caen la Mer, de Cergy Pontoise, de Limoges Métropole, de Pau Pyrénées, de la région Nazairienne, de la Communauté de communes Erdre et Gesvres, de la Ville de Beauvais, Bondy, Cannes, Clermont-Ferrand, Colombes, Courbevoie, Lille, Montpellier, Montreuil, Nantes, Orvault et Sceaux pour les RAPPORTS DD COLLECTIVITES. Des exemples à retrouver juste après l’édito de Catherine Decaux, directrice générale du Comité 21, sur le thème « Les rapports développement durable nouveaux sont arrivés ! »

Edito 2014

Les rapports développement durable nouveaux sont arrivés !
Catherine Decaux, directrice générale du Comité 21
Catherine Decaux, directrice générale du Comité 21
Si l’automne a tardé à se manifester, l’Infos 21 d’octobre est bien au rendez-vous et vous livre l’essentiel des rapports développement durable millésime 2013 de nos adhérents. De manière obligatoire ou volontaire, de plus en plus d’entreprises et de collectivités se livrent à l’exercice. La richesse des informations mises à disposition mérite qu’on s’y attarde et que l’on en tire certains enseignements. Sur la forme, on notera l’utilisation croissante de supports innovants et une place plus grande à l’interactivité pour une lecture facilitée. L’intégration du rapport développement durable au rapport d’activité est encore loin d’être majoritaire, puisqu’elle ne représente qu’un tiers des rapports lus des entreprises, et seulement deux rapports de collectivité (sur 52) ont adopté ce système. C’est pourtant un axe à développer car il matérialise la pénétration du développement durable à l’ensemble de la stratégie et des actions. Bonne surprise du côté des entreprises : le déploiement de projets innovants au service de la stratégie RSE et l’effort mené pour l’intégrer à l’ensemble de la stratégie sont des points qui reviennent très souvent. Qualité de vie au travail, santé, sécurité, mais aussi diversité : tels sont les enjeux majeurs du volet social 2013. Si on note un effort sur l’axe sociétal, comme le souligne l’étude OREE, il reste nécessaire de fournir des informations plus détaillées, entre autre sur les conditions du dialogue avec les parties prenantes. Côté collectivités, faisant écho à l’actualité nationale, nombre d’entre elles se sont engagées via les outils numériques au service de l’amélioration des procédures et la transparence des données publiques. L’économie sociale et solidaire devient une thématique centrale appréhendée par les trois quarts des collectivités. Autre nouveauté, la solidarité intergénérationnelle, l’égalité hommes-femmes, l’accessibilité pour les handicapés et de prévention des risques font l’objet de nombreuses mesures. De leur côté, les régions et les intercommunalités se distinguent particulièrement en intégrant de plus en plus fréquemment des clauses sociales et environnementales dans les marchés publics. Entreprises et collectivités se rejoignent sur deux chantiers majeurs qui sont largement développés dans les rapports : la transition énergétique et la gestion en amont et en aval des déchets. Deux axes qui traduisent bien des enjeux importants tant sur le plan environnemental et social qu’économique. Cet exercice annuel, encore trop souvent vécu comme une contrainte, doit pourtant être considéré comme un processus essentiel ! Le rapport développement durable est également un formidable outil d’aide à la décision et de mobilisation en interne. Je vous souhaite une excellente lecture de ces synthèses. J’espère qu’elles vous inspireront quant aux manières de s’approprier le rapport développement durable et qu’elles vous donneront des idées nouvelles pour mettre en oeuvre des actions nouvelles au sein de vos entreprises et collectivités. Catherine Decaux, directrice générale du Comité 21 – A lire aussi : rapport OREE 2ème année d’application rapport extra financier

Rapports développement durable Entreprises

Aéroports de Paris (ADP)

L’objectif 2015 d’Aéroports de Paris (ADP) est de devenir la référence européenne en matière de RSE dans le domaine aéroportuaire. L’année 2013 lui a permis de consolider ses engagements et de déployer sa politique RSE au sein du Groupe. Sur le plan environnemental, ADP a reçu en 2013 le prix Green Awards du festival international de Deauville, pour le meilleur film corporate pour l’écologie et le développement durable. Il s’agit d’un clip vidéo présentant les nouvelles poubelles des aérogares pour la collecte sélective des canettes et des bouteilles en plastique. L’entreprise a également engagé un plan de déplacement interentreprises sur les plateformes aéroportuaires de Paris Charles de Gaule, Paris Orly et depuis 2013, étendu à Paris-le-Bourget. De plus, en 2013 également, et a installé une cinquantaine de voitures électriques ainsi que des bornes de recharge. Sur le plan sociétal, ADP a signé, en juin 2013, la charte « Entreprises et Quartiers », du ministère de la ville, qui promeut l’accès à l’emploi, la création d’entreprises et le développement économique, social et culturel des quartiers. En avril 2013, le programme Planèt’AIRport s’est vu décerner le trophée des défis RSE 2013 dans la catégorie « dialogue avec les parties prenantes ». Planèt’AIRport accompagne et facilite l’accès à l’emploi aéroportuaire de 2 000 personnes par an. Enfin, sur le plan social, ADP a souhaité impliquer ses collaborateurs dans la RSE avec la création d’un forum RSE qui s’est tenu en novembre 2013. Construit autour de témoignages d’experts internes et externes, il a permis d’approfondir la notion de RSE et de partager les expériences et les bonnes pratiques des entreprises. ADP a également proposé un module de créativité à ses managers pour faire émerger des idées au sein de leurs équipes dans une démarche d’innovation continue. Suite à ce module, un challenge « Innover pour la qualité de service » a été organisé pour les salariés de Paris-Orly en mai 2013 et le jury a récompensé la création d’un fléchage lumineux d’orientation vers les passerelles d’embarquement. Ce dispositif a été déployé avec succès. – Didier Hamon – didier.hamon@adp.frTéléchargez le rapport

Air France-KLM

Air France-KLM poursuit son engagement d’entreprise responsable et agit pour concilier croissance, progrès social et respect de l’environnement. Cet engagement est les agences de notation extra-financière : le Groupe est classé leader du secteur Transports par Robeco SAM/DJSI. En 2013, le Groupe a poursuivi ses actions pour réduire les émissions de CO2 et la gêne sonore à proximité des aéroports : modernisation de la flotte, procédures de vol optimisées, réduction de la masse embarquée, kit de réduction de bruit sur les A320. Réaffirmant son soutien à la recherche et l’innovation, Air France a adopté une démarche d’éco-conception pour le renouvellement de sa vaisselle long-courrier : plus léger, le nouveau plateau-repas permet de réduire de 30% les émissions de CO2 associées. La compagnie participe au programme IAGOS dont les mesures permettront d’évaluer l’impact de l’aérien sur le changement climatique. Le Groupe a aussi opéré plusieurs vols au biocarburant et mis en oeuvre des partenariats comme Joining our Energies visant le développement d’une filière de production de biocarburant en France ou le programme KLM Biofuel destinés aux clients corporate. Le Groupe mène une politique sociale fondée sur l’égalité des chances et la prévention des discriminations. Air France a lancé une démarche d’innovation participative pour recueillir les suggestions d’amélioration et d’innovation. Enfin, le Groupe favorise l’accès à l’emploi des personnes handicapées en soutenant le secteur protégé avec 16 millions d’achats en 2013, et affirme sa volonté d’ancrage territorial en contribuant à des projets de développement local. – Sophie Virapin – sovirapin@airfrance.frTéléchargez le rapport

Bouygues Construction

Le développement durable est intégré dans les projets de Bouygues Construction, depuis la conception jusqu’à l’exploitation et est source d’innovation et de création de valeur. Ainsi, en 2013, en partenariat avec la ville de Grenoble, Bouygues Construction propose de développer le concept ABC (Autonomous Building for Citizens) : regrouper dans un seul bâtiment « démonstrateur » le maximum d’innovations (autonomie en eau, en énergies et optimisation de la gestion des déchets) qui pourront ensuite être déclinées sur des nouveaux ouvrages pour répondre aux exigences urbaines et sociales de la ville durable. Par ailleurs, Bouygues Construction diminue l’empreinte environnementale de ses chantiers, à travers notamment son label environnemental chantier Ecosite®qui comporte 11 thématiques dont les déchets, l’énergie, la pollution, la consommation d’eau et d’air. En 2013, 68% des chantiers ont ainsi obtenu ce label. De plus, Bouygues Construction a été, en 2013, un acteur majeur de la promotion de la biodiversité urbaine dans les opérations immobilières, notamment à travers le nouveau label BiodiverCity®. Ce label évalue la prise en compte de la biodiversité en fonction de quatre critères : l’engagement du maître d’ouvrage, la recherche d’une architecture écologique, le potentiel écologique de la parcelle et les bénéfices apportés aux utilisateurs et aux riverains. Deux nouveaux partenariats en matière de biodiversité urbaine ont également été signés en 2013, avec Noé Conservation et la Ligue de Protection des Oiseaux. Sur le plan social, Bouygues Construction a lancé en juin 2013, Welink, le réseau des femmes managers de Bouygues Construction. Piloté par 17 femmes issues de toutes les entités du Groupe, Welink a pour objectif de faciliter l’intégration et l’évolution des femmes. Il compte aujourd’hui plus de 500 adhérentes. Par ailleurs, en 2013, Bouygues Construction a reçu le 1er prix des entreprises de construction dans le cadre du Baromètre Novethic sur le reporting environnemental de l’immobilier ainsi que le prix «Parties prenantes» des Trophées de France GBC (Green Building Council). – Christine Grezes – c.grezes@bouygues-construction.comTéléchargez le rapport

Caisse des Dépôts

Les priorités stratégiques du groupe Caisse des Dépôts sont de répondre aux besoins en termes de logements, de financer les entreprises, d’accompagner le développement des infrastructures et de la mobilité durable, de participer à la transition énergétique et écologique. Le groupe Caisse des Dépôts répond aux besoins en logement, en finançant et produisant des logements neufs et en réhabilitant le parc existant, à destination des personnes à revenus modestes. Le fonds d’épargne a permis de financer la réhabilitation de 44 000 logements sociaux en 2013 via l’éco-prêt. Sur le plan environnemental, CDC Climat a développé des projets d’efficacité énergétique et de réduction d’émissions de gaz à effet de serre sur des sites industriels français comme le site industriel de recyclage de terres rares de Solvay à La Rochelle. Par ailleurs, CDC Infrastructure a investi 35 millions d’euros dans un projet éolien offshore en Allemagne. Le groupe Caisse des Dépôts accompagne également le développement des territoires notamment dans le secteur du transport. En effet, Transdev développe des offres innovantes en faveur de l’intermodalité et des nouveaux services à la mobilité. Par exemple, un service d’autopartage de voitures 100 % électriques rechargées par des bornes alimentées à l’énergie solaire a été lancé en octobre 2013 dans l’éco-quartier Confluence à Lyon. En tant qu’investisseur de long terme, la Caisse des Dépôts agit en investisseur responsable et rend transparents ses engagements, politiques et pratiques dans ce domaine. Sur le plan social, des partenariats ont été conduits, pour faciliter les recrutements, avec les associations Nos quartiers ont du talent (NQT), Mozaïk Rh et Diversité RH. Nicolas Blanc – nicolas.blanc@caissedesdepots.frTélécharger le rapport

Crédit Mutuel

Le Crédit Mutuel allie développement durable et solidarité en tant que banque du lien social, notamment par ses actions en faveur du financement local et des publics les plus fragiles. En 2013, le groupe a financé près de 268 millions d’euros de microcrédits accompagnés à travers trois réseaux : Adie, France Active et France Initiative. En 2013, le Crédit Mutuel, au travers de sa commission RSE, a principalement travaillé sur : la mise en place d’actions RSE dans les caisses, la communication sur les initiatives RSE mises en oeuvre sur leurs territoires, l’ouverture des travaux sur un guide des bonnes pratiques pour les administrateurs et le suivi des travaux sur le Plan de Déplacement d’Entreprise du siège. Au niveau environnemental, le Crédit Mutuel s’attache à réduire son impact direct notamment avec la réduction de la consommation de papier, la meilleure maîtrise des déplacements (co-voiturage) et la consommation d’énergie (éclairage, chauffage, mise en veille des ordinateurs…). Le groupe Crédit Mutuel soutient le développement des énergies renouvelables et a financé plusieurs investissements dans la méthanisation et la création de parcs éoliens. De plus, l’entreprise fait évoluer son parc immobilier dans une démarche de développement durable. Les nouvelles agences et bâtiments du groupe sont construits dans le respect des normes énergétiques. Pour encourager les bonnes pratiques liées au transport domicile/travail, au CIC Ile-de-France, 50 % des frais d’abonnement à Vélib et Autolib sont remboursés aux salariés. De même, les Groupes régionaux ont engagé une politique de réduction des émissions de CO2 par un renouvellement ciblé de leurs parcs automobiles. – Jacques Boy – jacques.boy@creditmutuel.frTélécharger le rapport

Eco-emballages

En 2013, grâce à la mobilisation d’Eco-emballages et de tous les acteurs du territoire (entreprises, collectivités, consommateurs) le taux de recyclage des emballages a atteint 67%, soit 3,193 millions de tonnes d’emballages recyclées, contre 3,187 en 2012. 2,1 million de tonnes de CO2 ont ainsi été évitées. Une réduction de 20% du poids moyen des emballages a été obtenue et 16 milliards d’emballages portent à ce jour des consignes de tri. En vue d’atteindre l’objectif, défini par l’Etat, de recyclage de 75% des emballages ménagers, Eco-emballages multiplie les actions de sensibilisation auprès des entreprises, collectivités et consommateurs. Eco-emballages accompagne les entreprises pour améliorer la recyclabilité des emballages afin de réduire le coût et les impacts du recyclage. Dans ce but, l’entreprise a créé TREE, une application web gratuite, permettant d’obtenir un diagnostic de recyclabilité des emballages utilisés. L’enjeu d’Eco-emballages auprès des collectivités est de faire évoluer la collecte pour augmenter le taux de recyclage tout en diminuant les coûts de traitement. Eco-emballages lance ainsi le « Kit verre » qui doit contribuer à l’atteinte de l’objectif national du plan verre 2016 : 7000 points de collecte et 30 000 tonnes recyclées supplémentaires. Afin de consolider le geste de tri responsable auprès des consommateurs, Eco-emballages cible ses actions de communication en milieux urbains denses et a lancé sa campagne « Monsieur Papillon » pour la deuxième année. Elle met l’accent sur le sens collectif que prennent tous les gestes individuels. – Johann Leconte – johann.leconte@ecoemballages.frTélécharger le rapport

EDF

Avec un rapport totalement interactif, EDF innove sur la forme de son reporting pour l’année 2013. Le climat y est présenté comme un enjeu majeur, où le secteur électrique, responsable de 40% des émissions de CO2 mondiales du secteur de l’énergie, a un rôle certain à jouer. Ce secteur électrique y est d’ailleurs présenté comme une partie du problème, puisque 60% de la production d’électricité est issue du charbon et du gaz, très émetteur de carbone ; et une partie de la solution, puisque les technologies de production décarbonées existent (hydraulique, nucléaire, autres énergies renouvelables) et que l’électricité peut se substituer aux énergies fossiles dans de nouveaux usages, comme le transport. Avec une production à 95,9 % sans CO2 en France (85,1% au niveau groupe), EDF est à ce titre le leader des énergies décarbonées. En mai 2013, les 11 engagements de responsabilité d’entreprise ont été présentés lors de l’Assemblée générale des actionnaires. Ils sont regroupés autour de trois grands axes : « industriel responsable » ; « employeur responsable » ; « partenaire responsable ». Le Groupe s’engage ainsi à maintenir ses émissions directes de CO2 dans la limite de 150g/kWh, à diviser par 2 en 5 ans le taux de fréquence des accidents avec arrêt de travail dont sont victimes ses salariés et à ne tolérer, dans toutes ses sociétés et chez ses fournisseurs, aucune violation des droits de l’homme, aucune fraude ni corruption. Huit sociétés du Groupe ont déjà inclus une clause éthique/développement durable dans les contrats d’achats. En termes sociétaux, 3 sociétés ont mis en place un dialogue formalisé avec les parties prenantes (EDF, EDF Energy et Edison) sur un objectif de 8 sociétés à 2015. Le Groupe fait également part, pour la première fois, du nombre d’emplois directs (158 467) et indirect (475 498) générés par ses activités en 2013. Il augmente par ailleurs ses actions en matière de lutte contre la précarité énergétiques (plan de paiement négocié, conseil en accompagnement énergie, aides financières) avec plus de 800 000 actions recensées en 2013 à l’échelle d’EDF en France. EDF pilote par ailleurs le développement d’un outil d’évaluation des impacts de tous les secteurs énergétiques sur l’eau et s’engage, à compter de 2015, à publier son empreinte eau à l’échelle du groupe. – Brigitte Fargevieille – brigitte.fargevieille@edf.frConsulter le rapport

Egis

L’année 2013 a vu Egis poursuivre sa stratégie d’intégration du développement durable au coeur de ses fondamentaux économiques. Utilisée comme un réel levier de création de valeur au service des collaborateurs, des projets, et, in fine des populations et territoires, cette stratégie est au service de toutes les parties prenantes impliquées et positionne Egis sur une trajectoire de croissance durable et partagée. Cette seconde édition s’en fait l’écho et témoigne des réponses concrètes développées par Egis pour ses clients et partenaires dans les domaines aussi variés que le climat, l’énergie, la mobilité, la biodiversité et la ville durable : pour chacun de ces thèmes et à partir de retours d’expérience, d’avancées méthodologiques, de projets de recherche, elle propose des exemples de leviers mobilisés pour améliorer la performance développement durable des projets. L’exemple de la nouvelle station d’épuration de Saint-Pourçain-sur-Sioule, capable de traiter et d’éliminer 93% des résidus médicamenteux présents dans les effluents, issus principalement d’établissements médicaux et hospitaliers est significatif à cet égard (à ce jour, il n’en existe que deux en France). En parallèle de ses actions métier, Egis a poursuivi ses efforts engagés sur ses modes de fonctionnement internes : politique sociale, éthique des affaires, éco-responsabilité…le Pacte pour l’emploi mis en place pour répondre aux nouveaux marchés de croissance, aux projets de plus en plus complexes porte déjà ses fruits. En dynamisant et sécurisant les parcours professionnels, Egis s’est organisé pour répondre à ces nouveaux besoin opérationnels. – Martine Jauroyon – martine.jauroyon@egis.fr – Emmanuelle Gotkovsky – Emmanuelle.Gotkovsky@egis.frTélécharger le rapport

EY

Dans le cadre d’une réflexion stratégique globale, EY s’est doté en 2013 d’une mission explicite, devenue aussi sa signature mondiale : Building a better working world. Cette mission, qui se veut l’expression de sa responsabilité d’entreprise, se décline en trois volets, au service de ses clients, de ses collaborateurs et de l’ensemble de la société. En 2014, EY en France a publié son premier rapport de responsabilité pour rendre compte des différents aspects de sa contribution économique, sociale et environnementale. Dans l’exercice quotidien de leur métier, les professionnels d’EY contribuent à construire la confiance dans l’économie et agissent pour une croissance pérenne. Evoluant dans des secteurs d’activité réglementés, dont découlent des exigences particulières de qualité et des obligations d’indépendance, l’entreprise publie chaque année un rapport de transparence pour ses activités d’audit et ses salariés se conforment à un code de conduite mondial. En matière sociale, EY s’attache à créer un environnement propice à l’épanouissement de chacun de ses collaborateurs, et ouvert à la diversité. L’entreprise agit à tous les niveaux, du recrutement au développement de carrière, pour favoriser l’égalité professionnelle entre hommes et femmes. Elle a signé des conventions avec l’AGEFIPH, s’engageant à intégrer dans ses effectifs davantage de salariés en situation de handicap et à développer le recours au secteur protégé. La responsabilité d’EY consiste à agir concrètement en faveur du développement des territoires, en soutenant notamment l’entrepreneuriat. EY est aussi engagé dans le soutien de la culture et de l’artisanat, via le mécénat de compétences et les projets accompagnés par la Fondation d’entreprise EY pour les métiers manuels. Enfin, EY cherche à minimiser son impact environnemental en réduisant ses émissions de gaz à effet de serre et en diminuant sa consommation énergétique. Les déplacements professionnels ont été considérablement limités et 257 tonnes de papier ont été recyclées en 2013. La Tour First, qui accueille les équipes d’Ile-de-France, est classée HQE (Haute Qualité Environnementale) et THPE (Très Haute Performance Energétique). Elle affiche des besoins en climatisation et en chauffage réduits de respectivement 50% et 80% par rapport à un bâtiment non équipé. – Juliette Gayraud – juliette.gayraud@fr.ey.comTélécharger le rapport

FDJ

FDJ a fait évoluer en 2013 ses engagements de RSE pour les mettre en adéquation avec les évolutions de son activité. Cinq enjeux constituent désormais le socle de la politique RSE du Groupe : Jeu Responsable et serein ; pratiques commerciales et partenariales responsables ; tissu local dynamique ; empreinte environnementale positive ; diversité et performance. Pilier de la stratégie RSE de FDJ, la politique de Jeu Responsable a été renforcée en 2013 avec la mise en place d’un complément de rémunération proposé aux détaillants et équivalant à 0,2 % des mises, en contrepartie d’un engagement de leur part en faveur de la promotion du Jeu Responsable. Sur le plan environnemental, la fabrication du papier et la gestion de la fin de vie des supports de jeu sont les postes les plus émissifs en CO2 de son activité. FDJ a mis en oeuvre plusieurs mesures comme l’utilisation du papier labellisé Forest Stewardship Council (FSC) et le recyclage de 100 % des tickets non utilisés. En 2013, l’entreprise a élargi ses mesures de collecte à une cinquantaine de points de vente qui ont testé le tri, la collecte sélective et le recyclage des supports de jeux. Sur le plan social, l’entreprise a obtenu en 2013 le label Diversité, décerné par l’Afnor pour la promotion de la parité hommes/femmes, l’intégration des jeunes générations et l’intégration du handicap dans l’entreprise. Le taux global handicap est ainsi passé de 2,9 à 6,55 %, franchissant pour la première fois en 2013 le taux légal de 6 %. Côté réseau, FDJ a engagé une action pour sensibiliser les détaillants à la nécessité de rendre leur commerce accessible aux personnes handicapées. Un guide de l’accessibilité, réalisé avec l’association ENCORE, a ainsi été diffusé dans les différents points de vente. FDJ a également mis en place « l’arrondi solidaire » en 2013 qui a mobilisé 173 collaborateurs volontaires. Chaque collaborateur peut ainsi verser jusqu’à 10 euros par mois, prélevés sur son salaire net (FDJ s’engage alors à doubler ces montants), au profit de quatre associations solidaires : l’Adie, Odyssea, Vagdespoir et ELA. – Christine Schmitte Prouin – cschmitte@lfdj.comTélécharger le rapport

FEDEREC

En 2013, et ce depuis 1945, FEDEREC a représenté les industries du recyclage et défendu l’intérêt de la profession auprès des pouvoirs publics afin que cette activité soit mieux connue et reconnue à l’échelle régionale, nationale et européenne. Le principal enjeu est de passer d’une logique de gestion des déchets à celle de la gestion des ressources. FEDEREC est favorable aux démarches d’économie circulaire dans les filières et soutient les démarches allant dans ce sens. En 2013, la Commission Prospective et Innovation a été créée. Elle a pour mission d’imaginer ce que seront les métiers du recyclage dans une vingtaine d’années. Cette Commission travaillera en particulier sur une analyse prospective de l’ « écosystème » de la filière recyclage, du gisement et des débouchés et fera un focus sur les innovations dans le recyclage. De son côté, la Commission jeunes de FEDEREC a pour rôle de favoriser les échanges interprofessionnels mais également de promouvoir les métiers du recyclage auprès de publics externes. Elle a organisé le « Printemps du recyclage » à Lille en mars 2013 pour sensibiliser les jeunes aux métiers du recyclage et favoriser la rencontre entre chefs d’entreprises et étudiants. De plus, la Commission Jeunes Sud Méditerranée a contribué à la formation d’un cercle Qualité Sécurité Environnement (QSE), dont l’objectif est de favoriser les échanges d’informations et de bonnes pratiques entre ses adhérents sur des thématiques techniques. En parallèle, FEDEREC participe aux travaux des services de l’Etat pour favoriser le développement des filières (sortie de statut de déchet, filières REP, plan industriel…). – Nora Megder nora.megder@federec.comTéléchargez le rapport

GDF Suez

La RSE est fortement intégrée à la stratégie de GDF Suez. Au niveau de ses engagements sociaux, GDF Suez veut développer une entreprise citoyenne, diverse et solidaire. Le Groupe a signé une Convention Cadre pour l’égalité professionnelle en avril 2013 avec la Ministre du droit des femmes. GDF SUEZ a également renouvelé en mars 2013 et pour une durée de 3 ans son partenariat avec le Belgian Paralympic Committee. Ce partenariat est destiné à promouvoir l’employabilité de jeunes sportifs ayant un handicap physique au sein des filiales belges du Groupe. Sur le plan environnemental, en signant en 2013 la charte pour l’efficacité énergétique des bâtiments tertiaires, GDF SUEZ confirme son engagement dans la maîtrise des consommations d’énergie des bâtiments. De plus, dans sa démarche biodiversité, le Groupe s’appuie sur ses partenariats : le Comité Français de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN France) et France Nature Environnement (FNE) pour développer différentes actions. En 2013, un premier guide a été réalisé par l’UICN pour expliquer aux gestionnaires des sites du Groupe les enjeux liés à la protection de la biodiversité. Pour lutter contre la précarité énergétique GDF SUEZ est aussi partenaire d’Emmaüs France. Un troisième accord-cadre vient d’être signé pour la période 2013-2015 afin de soutenir Emmaüs dans ses actions de lutte contre la précarité énergétique. En matière d’achats responsables, un e-learning en français a été mis en ligne en février 2013. Près de 700 acheteurs en France ont été invités à se former aux achats responsables. Le Groupe a également développé avec la Direction des Achats un site extranet dédié aux achats dans le secteur protégé et adapté : handyachats. La semaine du Handicap de novembre 2013 en a fait la promotion. – Anne Chassagnette – anne.chassagnette@gdfsuez.comConsultez le rapport en ligne

GSF

L’année 2013 a vu GSF célébrer son cinquantième anniversaire et malgré un contexte économique difficile, l’entreprise a su maintenir sa dynamique de croissance et développer sa démarche RSE. En 2013, la COP (Communication On Progress) de GSF a obtenu le niveau « Advanced » du Pacte Mondial et a réalisé pour la première fois un rapport intégré. Sur le plan environnemental, le groupe a créé une borne de collecte multi-déchets « Eco-Box » pour aider au tri des déchets de bureaux dans les entreprises (piles, cartouches d’encre, papiers, canettes…) et les intégrer dans un circuit de valorisation. Une cinquantaine d’unités a été installée en 2013. GSF a mis en place une comptabilité carbone annuelle et a déployé un calculateur environnemental auprès de tous ses établissements, afin de mesurer la quantité de CO2 émise par les véhicules de l’entreprise. Le système de management environnemental du Groupe a permis, en 2013, une certification ISO 14001 de 10 sites supplémentaires (20 au total). De plus, c’est la première entreprise du secteur à obtenir une triple certification QSE. Par ailleurs, les clients de GSF sont de plus en plus nombreux à s’installer dans des bâtiments HQE™ (Haute Qualité Environnementale), voire BBC (Bâtiment Basse Consommation). C’est pourquoi GSF a co-conçu avec un expert un outil de pilotage permettant un accompagnement efficace de chaque client sur son site afin de l’aider à évaluer les performances HQE de ses bâtiments. Sur le plan social, la politique Handicap du Groupe permet d’avoir en 2013 un taux d’emploi des personnes handicapées de 7,4 %, supérieur au taux exigé par la réglementation de 6%. Afin de déployer sa politique RSE auprès de ses fournisseurs, GSF a installé en 2013 la base de données collaborative Acesia de l’AFNOR pour évaluer la prise en compte de la dimension RSE des fournisseurs référencés par le Groupe. GSF cherche également à favoriser l’intégration des jeunes dans l’emploi. Les contrats d’apprentissage et de professionnalisation ont doublé entre 2012 et 2013 (344 contrats de professionnalisation, 118 contrats d’apprentissage). – Laurent Prulière – lpruliere@gsf.frTélécharger le rapport

La Poste

Par sa longue histoire, le groupe La Poste a développé avec les Français une véritable proximité, s’inscrivant durablement dans leurs territoires, leur quotidien et leur imaginaire. Le nouveau plan stratégique du Groupe, « La Poste 2020 : conquérir l’avenir », donne la priorité au développement d’une offre innovante et à la construction d’un service public nouvelle génération. Cette ambition repose sur une vision sociale équilibrée et généreuse. Faire de cette vision une réalité, c’est permettre à tous d’accéder aux services essentiels, c’est être moteur dans le développement des territoires, c’est faire progresser chacun pour améliorer le « vivre-ensemble ». L’année 2013, année de refondation de la stratégie du groupe a été l’occasion de réaffirmer son engagement sociétal, de consulter et de concerter avec ses différents parties prenantes et d’exprimer sa volonté de contribuer au développement des politiques d’intérêt général (contribution à la mobilité responsable, la ville durable et à l’amélioration de la qualité de vie de tous). – Pierre-Olivier Bernière – pierre-olivier.berniere@laposte.frTéléchargez le rapport

Macif

Dans le cadre de sa politique de responsabilité sociale, la Macif met en oeuvre des actions au bénéfice de ses parties prenantes, tant en termes de gouvernance que de produits/services et de pratiques internes. Engagé en faveur d’une mobilité durable, le groupe Macif souhaite inciter à des comportements plus responsables en termes de déplacements. La Macif accompagne les innovations technologiques et comportementales dans ce domaine en assurant de nombreuses structures de nouvelles formes de mobilité, en étant partenaire du réseau Citiz-France Autopartage et en proposant une assurance spécifique pour les utilisateurs de l’autopartage entre particuliers. Le groupe s’engage également en faveur d’un habitat plus sur, plus sain et plus respectueux de l’environnement notamment avec la mise en place de prêts à taux bonifiés pour financer l’installation d’équipements à économie d’énergie éligibles au crédit d’impôt (travaux d’isolation thermique, chaudière à basse température…). Par ailleurs, le groupe Macif a souscrit auprès de l’opérateur de référence Météo France un service lui permettant d’être averti en cas de prévision de phénomènes météorologiques importants. Le Groupe peut ainsi diffuser l’information dans les meilleurs délais aux sociétaires concernés, par l’envoi de SMS afin qu’ils puissent prendre les mesures de prévention et de sauvegarde nécessaires pour renforcer leur sécurité et protéger leurs biens. Ce service adapté aux particularités locales fournit des alertes ciblées commune par commune. Sur le plan sociétal, la Macif a renouvelé, en juillet 2013, son partenariat avec l’Adie (Association pour le droit à l’initiative économique), initié en 2007. Cette nouvelle convention avec l’association permet à la Macif de proposer des contrats adaptés aux micro-entreprises et de soutenir ainsi la création d’activités. – Alice Sorel – asorel@macif.frTéléchargez le rapport

Mobivia groupe

Mobivia Groupe a organisé en 2013 sa 4ème réunion de dialogue avec les parties prenantes. Cette rencontre a permis au groupe de présenter le nouvel axe de sa vision RSE : « Innover pour être acteur de la cité ». Le groupe a organisé, en mars 2013, Innov’action, un événement durant lequel trois projets innovants ont été élus sur 180 projets provenant de toutes les enseignes du groupe. Sur le plan environnemental, Midas propose à ses clients, depuis avril 2013, le Pack Dépollution Habitacle, en collaboration avec Airlife, pour améliorer la qualité de l’air intérieur des voitures. Le Groupe favorise également le développement de nouvelles mobilités en lançant, fin 2013, un Pôle Mobilité deux-roues afin de se positionner sur les marchés du vélo à assistance électrique, des scooters électriques et scooters thermiques. Afin de réduire l’impact environnemental du groupe, un nouveau concept de centre Norauto a été développé et un premier centre a été construit en 2013 en France. Celui-ci dispose de parking et façades végétalisés, d’un éclairage à base de LED, d’abris destinés à protéger la biodiversité, d’une isolation optimale des parois et d’un bassin d’infiltration des eaux pluviales. L’objectif du groupe est d’en faire un site exemplaire et d’étendre le concept aux autres sites. Sur le plan sociétal, Mobivia groupe est partenaire du World Forum Lille, le Forum Mondial de l’Economie responsable qui a eu lieu en octobre 2013. Cette même année, l’ensemble des collaborateurs des services achats du groupe ont signé une charte éthique qui définit les règles de comportement individuel vis-à-vis de la corruption et des conflits d’intérêts entre les salariés et les fournisseurs. Sur le plan social, Norauto France et Midas sont signataires chaque année, depuis 2011, de la charte « Les Elles de l’Auto » qui promeut la mixité dans le secteur automobile. – Blandine Sardou-Delahousse – bsardou@mobiviagroupe.comTéléchargez le rapport

Monoprix

La stratégie de développement durable 2013 de Monoprix poursuit ses objectifs définis en 2012 sur le plan social, sociétal et environnemental. En juin 2013, l’enseigne a signé le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire à l’initiative du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. Monoprix a également conçu un nouveau guide sur le gaspillage pour encourager une consommation plus responsable. Il a été diffusé dans tous les magasins, à plus de 660 000 exemplaires. Monoprix a créé en 2013 trois macarons : «partenariats agricoles », « pêche côtière » et « le local a du bon » pour informer ses clients sur les partenariats mis en place. Le premier illustre les relations privilégiées que Monoprix entretient avec ses fournisseurs de fruits et légumes. Le second montre que Monoprix apporte son soutien à la pèche côtière (respectueuse du renouvellement des ressources et de l’emploi dans ce secteur). Le troisième garantit aux consommateurs que le lieu de production du produit comportant ce macaron se situe à moins de 160km de leur magasin. La Samada, filiale logistique de Monoprix, optimise ses consommations énergétiques et a installé dans son nouvel entrepôt un système de génération de froid qui ne produit aucun gaz à effet de serre. Elle a également optimisé les livraisons entre les entrepôts et les magasins, ce qui a permis une réduction de 250 000 km parcourus en 2013. De plus, 44 % des déchets générés par l’activité de Monoprix ont été revalorisés en 2013. Sur le plan social, 2013 a été l’année de la signature du premier plan d’actions en faveur de l’égalité femmes/hommes. Son objectif sera de réduire les éventuels écarts de salaire et de mieux prendre en compte la parentalité dans les rythmes de travail. Enfin, afin de répondre aux attentes de ses clients, Monoprix a mis aux normes 120 magasins pour les rendre accessibles aux personnes handicapées, portant le nombre de magasins accessibles à 200 au total. – Karine Viel – kviel@monoprix.frTélécharger le rapport

Orange

Orange fonde sa politique RSE sur un dialogue structuré avec ses parties prenantes. Le Digital Society Forum, lancé en avril 2013 par Orange en partenariat avec Psychologies Magazine et la Fondation Internet Nouvelle Génération (FING), est un outil d’écoute collaboratif qui favorise la mise en place d’un dialogue ouvert sur les enjeux sociétaux liés aux nouvelles technologies. Avec 3 forums organisés en 2013, 7 ateliers collaboratifs de plus de 200 participants, plus de 600 abonnés au site internet, la publication d’une centaine d’articles et d’une soixantaine de vidéos, le Digital Society Forum constitue déjà un vecteur de dialogue privilégié. Sur le plan social, Orange a été classé au 1er rang du palmarès 2013 du ministère des Droits des femmes sur la féminisation des instances dirigeantes des entreprises. Plusieurs filiales du Groupe ont obtenu le label Top Employeur reconnaissant leur démarche d’employeur responsable. En 2013, plus de 2 600 conducteurs Orange ont expérimenté en France et en Pologne la formation à l’éco-conduite proposée par le Groupe. Ils ont ainsi pu augmenter leur sécurité au volant, réduire leur consommation de carburant de 12 % en moyenne et leurs émissions de CO2 d’au moins 10 %. Par ailleurs, du 12 au 14 septembre 2013, Orange France a organisé les journées Orange Reprise : une campagne pour inciter les clients à ramener leurs vieux mobiles qui a permis de collecter près de 50 000 téléphones. Depuis 2013, Orange adhère à l’éco-organisme Ecologic pour le traitement des DEEE professionnels en France et met en place une offre de collecte facturée pour les DEEE des entreprises. Enfin, l’entreprise a ouvert un nouvel atelier de collecte des déchets électroniques en Côte d’Ivoire en partenariat avec Emmaüs International. – Alain Liberge alain.liberge@orange.comTélécharger le rapport

Plastic Omnium

Engagé pour une croissance respectueuse de l’environnement, Plastic Omnium soutient la conception de « solutions vertes » pour les constructeurs automobiles et les collectivités. Ses dispositifs d’allègement des véhicules, de réduction des émissions de CO2 et de diminution des volumes de déchets en sont la traduction concrète. La contribution de Plastic Omnium Auto Exterior à la mobilité durable se traduit dans l’utilisation du hayon higate qui combine matériaux plastiques et composites. Cela permet un gain de masse de 30 % par rapport à une même pièce en acier et réduit donc les émissions de CO2. Plastic Omnium déploie également une démarche d’écoconception appliquée au développement des produits, des services, des process industriels et de la logistique. Aujourd’hui, 55 % de la production totale des bacs roulants est faite avec de la matière recyclée. Plastic Omnium Environnement a pour objectif d’augmenter encore cette part et propose déjà une gamme de bacs 4 roues 100 % recyclés. L’entreprise propose aussi des bandages de roue de bacs roulants réalisés dans une gomme issue de pneus usagés. Recyclables à l’infini, ces bandages sont aussi plus légers et moins bruyants. En 2013, 48 000 tonnes de matière recyclée ont été transformées dans les usines du groupe. Par ailleurs, Plastic Omnium a reçu, en avril 2013, le prix Best Innovator, dans la catégorie Industrie. Ce prix, décerné par AT Kearney, cabinet international de conseil en stratégie et management, récompense l’excellence des process mis en oeuvre par le Groupe et sa stratégie d’innovation. Enfin, neuf sites ont été récompensés en 2013 pour leurs performances Sécurité et Environnement lors de la réunion du Top 100, réunion annuelle du Top Management du Groupe. – Yves Bourquard ybourquard@plasticomnium.comTéléchargez le rapport

Réseau Ferré de France (RFF)

La politique RSE de Réseau Ferré de France (RFF) a pour objectif de contribuer à la transition écologique et énergétique et de mieux insérer le réseau dans son environnement. Pour relever le défi de la maîtrise de la végétation sur et autour des voies ferrées, RFF et SNCF Infra expérimentent l’externalisation du traitement de la végétation des « dépendances vertes » de l’infrastructure (ensemble des terrains végétalisés qui longent les voies). Ainsi, trois contrats avec des prestataires spécialistes de l’entretien de la végétation ont été signés : ils s’engagent aussi à définir un schéma directeur et des plans de gestion qui garantissent une maîtrise de la végétation respectueuse de l’environnement et compatible avec l’exploitation du réseau. RFF développe par ailleurs le dialogue et la concertation avec ses parties prenantes. En effet, RFF a mis en place un partenariat avec France Nature Environnement pour travailler sur l’intégration de la biodiversité dans le réseau, définir les impacts des lignes ferroviaires et réfléchir sur l’aménagement des territoires. Par ailleurs, 13 débats publics ont eu lieu en 2013, avec la participation de plus de 70 000 personnes dans le but, notamment, de répondre à la volonté des citoyens d’être informés et associés aux décisions relatives aux projets en cours. En 2013, sur le plan sociétal, l’entreprise a organisé le premier « Challenge Innovation Fournisseurs Réseau Ferré de France » en coopération avec l’équipe Ingénierie de la SNCF et la Direction de la Circulation Ferroviaire. Ce challenge s’articule autour de deux thèmes : les nouvelles technologies énergétiques et le traitement de l’information applicable au ferroviaire. L’objectif est de faire de l’innovation un axe clé du développement du réseau et d’aider de jeunes entreprises à créer de nouveaux produits et services pour le marché ferroviaire. Sur le plan social, RFF a fixé des objectifs à chaque direction régionale et au siège afin de favoriser le recours aux établissements adaptés et aux établissements et services d’aide par le travail principalement dans les domaines de la communication, de la restauration et de la numérisation. – Christian Dubost – christian.dubost@rff.frTélécharger le rapport

Saint-Gobain

La recherche et l’innovation sont au coeur de la stratégie de Saint-Gobain qui conçoit, produit et distribue des matériaux innovants, à l’impact environnemental réduit. Afin de diffuser la culture de l’éco-innovation dans le Groupe, celui-ci a créé la mission «habitat durable» qui apporte aux équipes outils et méthodes pour développer des solutions innovantes et durables pour le marché de l’habitat. La mission a lancé, en 2013 une formation de sensibilisation déployée au sein du groupe. L’entreprise agit également pour atteindre son objectif de long terme de réduction des impacts de ses activités sur l’environnement. Dans cette perspective, Saint-Gobain Glass et le groupe Lapeyre ont signé en février 2013 un accord de partenariat avec l’entreprise de recyclage Paprec pour créer la première filière industrielle française de valorisation des fenêtres en fin de vie. En 2013, Saint-Gobain PAM a choisi le transport fluvial pour fournir des canalisations destinées au réseau d’assainissement de la ville serbe de Novi Sad. Saint-Gobain contribue également au développement des territoires où ses sites sont implantés. Parmi les faits marquants de l’année 2013 figurent la signature d’une charte « Entreprise et Territoire » et d’une convention de partenariat entre Saint-Gobain et le ministère délégué à la Ville. Par cette convention, Saint-Gobain s’engage aux côtés des pouvoirs publics pour renforcer son action notamment dans les domaines de l’emploi et de l’insertion. La priorité au niveau social, est d’être un employeur de référence. Saint-Gobain a reçu le label « Top Employeur 2013 » en France, au Royaume-Uni et en Allemagne suite à un audit de la politique de ressources humaines mené par le CRF Institute. En outre, en 2013, des programmes de mentoring ont été mis en place dans plusieurs délégations générales et un e-learning de sensibilisation aux enjeux de la mixité, intitulé Gender Balance Awareness, a été réalisé et diffusé dans plusieurs langues. – Marie Combarieu – marie.combarieu@saint-gobain.comTéléchargez le rapport

Sanofi

L’accès aux soins au plus grand nombre de patients constitue l’axe principal de la stratégie RSE de Sanofi. Le déficit d’accès aux soins a des causes multiples et variées dans le monde : prix des médicaments et vaccins, manque de certains produits, campagnes de diagnostic ou de prévention insuffisantes, manque d’infrastructures, absence de formation des professionnels de santé, etc. Sanofi met en oeuvre des stratégies durables et adaptées aux besoins de chaque pays où le Groupe est implanté. En 2013, plus de 260 programmes d’accès aux soins ont été conduits dans plus de 70 pays. Par exemple, le programme « Sanofi Patient Connection » aux Etats-Unis, permet à plus de 210 000 patients de bénéficier d’une aide au remboursement et de médicaments gratuits. Plus de 40 000 patients diabétiques ont pu bénéficier du programme « StarBem » au Brésil : centres d’appels pour fournir des informations sur le diabète et sur l’administration de l’insuline, prix différenciés, etc. Au-delà de l’accès aux soins, le Groupe agit sur les autres enjeux ESG. Sur le plan social, la mixité est ancrée dans les valeurs de l’entreprise. En 2013, le taux de femmes dans les effectifs était de 45%. Il progresse au sein du Comité Exécutif (17% contre 11% en 2012) et du Conseil d’Administration (25% contre 20% en 2012). Concernant l’environnement, Sanofi s’engage à réduire son empreinte carbone et à optimiser les performances énergétiques de ses activités. Le Groupe a construit un gazoduc pour approvisionner en gaz naturel son site de Swiftwater aux Etats-Unis, premier émetteur de CO2 du Groupe. Depuis sa mise en production en avril 2013, ce gazoduc a permis une diminution des émissions de 7000 tonnes. Enfin, Sanofi France s’est engagé depuis 2011, avec ses parties prenantes, dans un processus de dialogue et de co-construction sur les enjeux de RSE. – Didier Terrolle – didier.terrolle@sanofi.comTélécharger le rapport

Groupe SAUR

Pour l’ensemble de ses métiers, le Groupe SAUR concrétise sa responsabilité sociétale au sein de l’entreprise ainsi que dans l’accompagnement des collectivités pour construire des territoires durables. En 2013, le Groupe a actualisé son analyse des enjeux de développement durable grâce à une analyse de matérialité et redéfini ses objectifs prioritaires : Qualité et continuité de service – Préservation de la ressource en eau – Protection des écosystèmes aquatiques – Santé et cadre de vie – Réduction et valorisation des déchets – Gestion responsable des collaborateurs de l’entreprise. Pour le bénéfice de ses clients et des territoires qu’il dessert, le Groupe a poursuivi en 2013 un programme d’adaptation de son organisation et de déploiement d’outils numériques innovants connectés à ses centres de pilotage opérationnels. Au niveau environnemental, Saur a poursuivi en 2013 le déploiement son procédé CarboPlus® qui permet d’éliminer une grande partie des micropolluants (produits phytosanitaires, résidus médicamenteux) présents dans les eaux. Des outils d’écoute active des réseaux permettant de réduire les fuites sur les réseaux et de surveillance des captages d’eau ont également été développés avec des partenaires industriels. Stereau a conçu et inauguré en 2013, la nouvelle usine de traitement des eaux usées de la Grande Motte qui intègre la réutilisation des eaux traitées pour les besoins d’arrosage de la collectivité. Coved, impliqué dans la mise en place de nouveaux modèles de gestion des déchets et partenaire d’éco organismes, est membre depuis 2013 de l’institut de l’économie circulaire. Coved a poursuivi en 2013 ses efforts de valorisation énergétique des déchets et de développement de nouvelles filières de valorisation (méthanisation, combustibles solides de récupération). Sur le plan social, Le Groupe a renouvelé en 2013 son accord relatif à l’égalité des chances, la diversité et la prévention des discriminations et signé un nouvel accord portant sur le contrat de génération assorti d’actions concrètes telles que le tutorat et la prévention des situations de pénibilité. Coved a quant à lui remporté le trophée des défis RSE 2013 pour sa politique sociale envers ses salariés. – Estelle Reungoat – ereungoat@saur.fr – Véronique Lamour – vlamour@saur.frTéléchargez le rapport

Schneider Electric

Schneider Electric figure à la 10e place du classement des 100 entreprises les plus performantes au monde en matière de développement durable selon Corporate Knights Magazine. L’entreprise, qui voit sa stratégie de développement durable récompensée pour la troisième année consécutive, arrive en tête de son secteur. Sur le plan environnemental, Schneider Electric propose des produits labellisés Green Premium. Au moyen de l’outil en ligne « Check-a-product », les éco-consommateurs ont accès, en un clin d’oeil, aux informations environnementales de ces produits telles que : les analyses de cycle de vie, les instructions de fin de vie et la liste des substances dangereuses. À travers le programme BipBop (Business, Innovation, People at the Base of the Pyramid), visant à favoriser l’accès à l’énergie dans les régions isolées du globe au moyen d’offres, de formation et de financement ad hoc, Schneider Electric a commercialisé la lampe solaire Mobiya TS 120S. C’est une solution d’éclairage fiable et propre. Portable, elle s’adapte à tous les besoins du quotidien et améliore les conditions de vie des communautés hors réseau. Elle a été distinguée par le Comité de Labellisation de l’Observeur du Design. Par ailleurs, grâce aux formations BipBop, 50 000 personnes ont été formées aux métiers de l’énergie. Sur le plan social, en 2013, Schneider Electric fait de la sensibilisation de ses collaborateurs au développement durable une priorité. En 2013, une communauté d’intérêt sur le sujet a été lancée : les Sustainability Fellows. Basé sur le réseau social interne, elle permet de faire mieux comprendre à ses membres les enjeux RSE et les pratiques de l’entreprise en matière de développement durable et d’échanger sur les bonnes pratiques individuelles ou collectives. En 2013, l’entreprise comptait plus de 5 600 « Sustainability Fellows » sur les 150 000 collaborateurs que compte le groupe. Gilles Vermot-Desroches – gilles.vermot-desroches@schneider-electric.comTélécharger le rapport

Séché Environnement

Séché Environnement poursuit en 2013 ses objectifs de RSE, afin de protéger l’environnement et la biodiversité, dynamiser les territoires au travers de l’écologie industrielle et être une entreprise citoyenne et responsable grâce à une gouvernance exemplaire. Le Groupe contribue activement à la politique d’aménagement du territoire en apportant des solutions pour la valorisation, le traitement et le stockage des déchets. En 2013, il a développé de nouveaux outils de valorisation comme le réseau de chaleur strasbourgeois ou le centre de tri Tri’Sac à Nantes. Par ailleurs, Séché Environnement s’est engagé dans la Stratégie Nationale pour la Biodiversité (SNB). Le Groupe a établi un classement de ses sites et les zones « écologiquement sensibles » bénéficient à présent de protection particulière. Elles font ainsi l’objet de programmes de suivi des espèces qui peuvent être bio-indicatrices y compris de la qualité de l’air et des eaux de ruissellement. Séché Environnement participe également au développement économique dans ses zones d’implantation par le recrutement local et la création d’emplois. 90% de ses salariés résident à moins de 50km de leur lieu de travail. Sur le plan social, le Groupe s’est engagé en faveur de l’intégration des travailleurs handicapés notamment au travers de la signature d’une convention avec l’AGEFIPH. Une première campagne d’affichage sensibilise les salariés sur les déficiences de la reconnaissance de handicap. Par ailleurs, le site de Trédi Strasbourg a reçu le premier prix de la 4ème édition du challenge « Au boulot à vélo » organisé par les associations cyclistes d’Alsace, en collaboration avec la CCI, les Conseils Généraux et l’ADEME. Pendant deux semaines, 13 participants ont ainsi parcouru 1 033km lors de leur trajet quotidien domicile – travail. – Daniel Baumgarten – d.baumgarten@groupe-seche.comTélécharger le rapport

SNCF

La stratégie RSE de la SNCF s’articule autour de quatre enjeux : permettre à tous une mobilité durable, réduire les impacts environnementaux, conforter une politique sociale responsable et contribuer au développement des territoires. En matière de mobilité durable, SNCF a lancé Mytripset, un site qui permet aux utilisateurs d’organiser leur voyage de leur domicile à leur destination finale. Un train de 4 200 tonnes et de 740 mètres de long, qui vise à augmenter les gains de productivité, a circulé avec succès lors d’une phase de test en novembre 2013. Enfin, SNCF et RFF ont lancé le programme Vigirail, qui consacre 410 millions d’euros sur la période 2014-2017 au renforcement de la surveillance des voies et de la maintenance du réseau ferroviaire. Sur le plan environnemental, 36 % des établissements de l’Épic étaient dotés d’un système de management environnemental en 2013. En matière d’éco-conception des gares, des partenariats ont été signés entre SNCF et Cofely, filiale de GDF Suez, pour expérimenter des solutions de réduction des consommations d’énergie dans 5 gares de l’Est de la France. Sur le plan social, SNCF oeuvre en faveur de la lutte contre les discriminations et de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes. En novembre 2013 a eu lieu la troisième édition du Girls’day SNCF, une journée porte ouverte sur toute la France qui a permis aux établissements peu féminisés de faire découvrir leurs métiers à 3000 jeunes filles. Au niveau sociétal, SNCF s’est associé aux acteurs associatifs et publics de Bordeaux pour créer le système Tapaj (Travail adapté payé à la journée), qui permet de confier à des personnes en situation précaire l’entretien des espaces extérieurs des gares. – Florence Cousin – florence.cousin@sncf.frTélécharger le rapport

SUEZ ENVIRONNEMENT

En 2013, SUEZ ENVIRONNEMENT a consolidé sa nouvelle feuille de route 2012-2016 dont les objectifs sont d’aider ses clients à être des leaders de la performance économique et environnementale, d’impliquer ses salariés dans le développement durable et de développer une démarche de co-construction avec ses parties prenantes. L’entreprise prône l’innovation pour préserver les ressources en eau et générer des énergies alternatives à partir des déchets. En janvier 2013 a ainsi été inaugurée, au Maroc, la première station d’épuration permettant la réutilisation des eaux usées pour l’irrigation. L’entreprise a également inauguré en septembre 2013 un centre de tri régional en Pays-de-la-Loire, dédié aux nouvelles technologies de valorisation des déchets. Sur le plan social, Suez Environnement mise sur une implication forte de ses salariés grâce à des formations aux nouveaux métiers du développement durable et à la possibilité de s’engager dans des actions citoyennes comme la collecte nationale des banques alimentaires qui a eu lieu dans plus de 30 villes et 35 magasins en France en 2013. L’entreprise développe également le dialogue avec ses parties prenantes ce qui a permis la co-création de solutions innovantes au niveau sociétal, notamment avec la démarche de Design Thinking, élaborée entre Lyonnaise des Eaux et les collectivités locales de la région Rhône-Alpes Auvergne. – Hélène Valade – helene.valade@suez-env.comTéléchargez le rapport

Veolia

L’accès aux services essentiels, la répartition équitable des ressources et leur préservation pour les générations futures sont les enjeux auxquels Veolia s’efforce de répondre au quotidien. Pour cela, l’entreprise s’appuie sur une politique RSE intégrée et sur la mise en oeuvre de solutions durables pour le compte de ses clients. Veolia s’engage par exemple à améliorer le rendement du réseau du Grand Lyon afin de réduire l’impact sur le prélèvement de la ressource en eau et contribuer à réaliser des économies d’énergie. À terme, le programme fixe une économie de 33 000 m3 d’eau par jour, soit l’équivalent de la consommation des communes de Villeurbanne, Vaulx-en-Velin et Caluire-et-Cuire. Veolia s’engage dans une nouvelle filière de valorisation en France : les déchets d’ameublement. Pour le compte d’Éco-mobilier, Veolia va collecter et valoriser le mobilier usagé dans 53 départements. D’ici à fin 2015, ce sont près de 260 000 tonnes de mobilier qui seront valorisées par le Groupe. Par ailleurs, Sydney a confié à Veolia la mission de valoriser les déchets de la ville. L’entreprise s’engage à réduire de 60 % les volumes mis en centres de stockage d’ici à la fin 2014. Les déchets biodégradables produiront du compost ; les déchets recyclables seront transformés, tandis que les déchets non recyclables serviront à produire de l’énergie. Au niveau interne, Veolia s’engage à réduire son empreinte environnementale. En 2013, le pourcentage de la consommation énergétique du Groupe provenant d’énergies renouvelables ou alternatives était de 23%. 24 millions de tonnes de CO2 ont été évitées grâce à la réduction globale des émissions de GES et à la valorisation matière et énergétique des déchets. Début 2013, Veolia et le CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives) ont, par ailleurs, conclu un accord global de collaboration dans le domaine de l’assainissement et du démantèlement d’installations nucléaires. – developpement.durable@veolia.comTéléchargez le rapport

VINCI

La démarche de développement durable de VINCI s’inscrit dans la politique générale de développement de la performance globale du Groupe. VINCI s’engage à accompagner ses clients dans la recherche d’une meilleure efficacité énergétique et à les inciter à adopter un comportement éco responsable. Sur le plan environnemental, VINCI Autoroutes a achevé en 2013 le Paquet vert autoroutier, programme de rénovation environnementale de ses réseaux. Toutes ses aires de repos sont désormais équipées pour la collecte et le tri sélectif des déchets. Eurovia a poursuivi son partenariat avec le Muséum national d’histoire naturelle, en mettant à disposition ses carrières pour y réaliser des études destinées à enrichir les connaissances sur la biodiversité. Dans le cadre du chantier de la LGV SEA Tours-Bordeaux, VINCI Concessions a créé, en 2013, la Fondation LISEA Carbone. Celle-ci soutient des projets d’économie d’énergie et de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les territoires traversés par la ligne dans le domaine du patrimoine bâti, de la mobilité et de l’agriculture. Sur le plan sociétal, VINCI favorise l’écoute et la concertation dans la conduite de ses projets, pour mieux y associer ses parties prenantes. VINCI a finalisé en 2013 la mise au point de l’application Reflex, qui permet de cartographier les attentes des parties prenantes d’un projet et d’aider les managers à y répondre. VINCI Concessions a développé deux formations qui favorisent la compréhension et la gestion des parties prenantes sur ses projets : « Dialogue avec les autorités » et « Communication de crise et dialogue avec les parties prenantes ». Le Groupe a déployé en 2013 sa Charte relations sous-traitants dans le but de construire et pérenniser des relations de travail équitables avec les fournisseurs et sous-traitants à l’international. Enfin sur le plan social, la part des femmes dans les effectifs des managers est passée de 16 à 18% entre 2012 et 2013. – Christian Caye – christian.caye@vinci.comConsultez le rapport

Rapports développement durable des Collectivités territoriales

Conseil régional d’Auvergne

Le rapport annuel de développement humain et durable 2012-2013 du Conseil régional d’Auvergne débute avec les mots du Président et du vice-président en charge du développement durable et de la prospective : ceux-ci mettent en avant le résultat de la notation extrafinancière conduite en 2013. La Région s’est vue attribuer un A+ et a pu se fixer de nouveaux objectifs et un plan d’actions de l’amélioration continue. Le rapport présente donc des objectifs et des résultats chiffrés, avec des zooms sur les actions et des pistes d’amélioration. Le développement du numérique traverse toutes les politiques régionales. Après la mise en place d’un comité stratégique, un schéma de cohérence du numérique éducatif pour l’équité territoriale en Auvergne est créé en 2014. Dans le domaine de la santé, une convention de partenariat signée en 2013 entre la Région et l’Agence Régionale de Santé contient des dispositions sur la télémédecine. Enfin, une démarche de gouvernance économique numérique associe l’Etat et la Région depuis le 6 juin 2013 pour réunir les acteurs de l’écosystème économie et numérique, avec notamment un guichet unique du numérique pour les entreprises. La collectivité souhaite également impliquer les jeunes dans l’aide au développement et la solidarité internationale. 340 lycéens ont ainsi participé aux actions du Réseau Education au Développement Auvergne tandis que le projet « Action d’échange international avec Benebnooma » permet aux lycéens de travailler à la mise en place d’un enseignement professionnel avec les élèves du centre Benebnooma au Burkina Faso. – Sandrine Theillard – s.theillard@cr-auvergne.frTélécharger le rapport

Conseil régional de Basse-Normandie

Les partenaires du Conseil régional de Basse-Normandie en matière de développement durable sont à l’honneur dans le rapport de développement durable. Sa première partie est en effet consacrée à la présentation, aux réalisations et aux projets des huit têtes de réseau normandes. La deuxième partie du rapport présente l’état d’avancement du plan d’actions de l’Agenda 21 régional. Les partenariats locaux, notamment en matière de développement économique, sont nombreux en Basse-Normandie. Ainsi, dans le cadre du projet européen BRIDGE, la collectivité soutient l’émergence de projets de recherche et développement entre industriels et laboratoires par la création d’un écocluster franco-britannique sur les écotechnologies et par la mise en réseau du cluster sur une plateforme technologique collaborative. Le Conseil régional décerne également un label « zones numériques multiservices » aux zones d’activités proposant des services numériques innovants, mutualisés et respectueux de l’environnement. La première zone labellisée a été inaugurée fin mai 2013. Dans l’exercice de ses compétences en développement économique, la Région cofinance également le programme Zest’ qui relie des personnes en insertion professionnelle avec les secteurs touristique, de l’hébergement et de la restauration. De même, elle finance le projet « Expansion 2+1 », qui crée des binômes cadre/étudiant pour réaliser des missions en entreprise. Enfin, couvrant 65% des coûts d’ingénierie, elle soutient le projet « Culture dans les fermes » qui organise une saison culturelle en milieu rural avec des artistes et des exploitants agricoles. – Nadine TOURNAILLE – n.tournaille@crbn.frTélécharger le rapport

Conseil régional du Centre

Le rapport annuel de développement durable de la Région Centre comporte deux volets : le premier est un document de sélection d’initiatives transversales aux cinq finalités et répondant à trois priorités régionales : agir sur les modes de vie, de production et de consommation, agir pour l’égalité et la solidarité, et stimuler les innovations. Le second est un tableau de bord des indicateurs régionaux de développement durable qui permet de suivre l’évolution annuelle du contexte régional au travers une soixantaine d’indicateurs portant sur les thèmes prioritaires de l’Agenda 21 régional. La Région anime son territoire à travers de nombreux contrats et appels à projets. Un appel à projets pour l’innovation dans les TPE et les PME, doté de 8 millions d’euros, a permis d’identifier 65 projets avec un potentiel de 360 nouveaux emplois et s’inscrivant majoritairement dans la transition écologique, par exemple avec un capteur de résidus médicamenteux dans les eaux. En 2013, la région a lancé la démarche « ambitions 2020 » pour définir les axes en termes d’aménagement du territoire avec la participation des acteurs du territoire. 11 bassins ont été concernés cette année et 22 comités de pilotage ont eu lieu ainsi que 11 forums participatifs qui ont réuni entre 80 et 180 participants chacun. Les conclusions retenues de cette démarche doivent servir de base pour les Contrats Régionaux de Solidarité Territoriale. A l’attention des territoires ruraux, la Région a initié le dispositif de mise en réseau « ID en Campagne » : avec conditionnalités, il finance 80 initiatives fédérant 300 projets comme des circuits courts, des services de proximité pour personnes âgées ou des projets sur la biodiversité locale. – Marie-Laure Fort – marie-laure.fort@regioncentre.frTélécharger le rapport (tableau de bord des indicateurs)

Conseil régional d’Ile-de-France

Le rapport d’activité et de développement durable de 2013 du Conseil régional d’Ile-de-France est structuré en deux parties : la première « Anticiper » présente « les grands projets régionaux transversaux pour construire l’avenir », tandis que la seconde « Agir » expose les idées et les dispositifs pour le quotidien. L’ensemble des actions présentées dans le rapport font l’objet d’un tableau récapitulatif en fin de rapport indiquant le nombre de finalités du développement durable impactées par chacune. Le rapport est ponctué d’interviews des différents acteurs du territoire et valorise les dispositifs de participation des acteurs franciliens, qu’il s’agisse de la concertation préalable au schéma directeur régional « Ile-de-France 2030 », résultat d’une large concertation ou des budgets participatifs dans les lycées. Parmi les faits marquants en 2013, la Région s’est engagée dans une démarche de transparence avec la création d’une plateforme open data et sa participation à DatAct, programme de recherche-action. Elle a adopté un Agenda 22 en faveur de l’égalité entre les personnes handicapées et les personnes valides. La collectivité vise également à resserrer ses liens avec les citoyens et a pour cela instauré un médiateur, à savoir Jean-Pierre Hoss, conseiller d’État honoraire, qui propose une voie de recours à l’amiable et indépendante en cas de litige. L’AFNOR lui a attribué le niveau confirmé dans sa démarche ISO 26000. Outre ce travail sur sa propre responsabilité sociétale, la Région apporte son soutien à la responsabilité sociétale des entreprises franciliennes. Elle a investi dans des fonds qui soutiennent les démarches RSE des PME/PMI. En parallèle, l’Agence régionale de développement a mis en place un service d’accompagnement à la transition écologique et sociale pour les PME avec six ateliers thématiques, qui ont rassemblé 96 entreprises. – Danielle Sauterel – danielle.sauterel@iledefrance.frTélécharger le rapport

Conseil régional du Limousin

Dans son rapport d’activités et de développement durable de 2013, le Conseil régional du Limousin expose d’emblée ses enjeux et ses actions en matière de développement durable. Depuis de nombreuses années, la région Limousin oeuvre pour placer le développement durable au coeur de ses politiques. Inhérent aux politiques régionales tant sur le territoire que dans le cadre de l’institution, la fusion du rapport d’activité et de rapport de développement durable est apparue dès lors comme une évidence et positionne ainsi le développement durable comme perspective et fil conducteur des actions de la collectivité. Sur ce territoire rural, la Région agit sur ses secteurs de croissance identifiés, et notamment les énergies renouvelables et la Silver economy. La Région a notamment organisé une journée de sensibilisation à la géothermie avec plus de 100 participants, en partenariat avec l’ADEME et l’Etat, et à destination notamment des maîtres d’ouvrage et des bureaux d’études. Par ailleurs, le Limousin est chef de file du projet européen Silver SUDOE sur « l’économie du bien vieillir ». Le projet consiste à accompagner les entreprises du sud-ouest européen afin qu’elles soient mieux préparées à l’opportunité que représentent les besoins des seniors. La collectivité entreprend en outre un partenariat public privé dans le domaine de la RSE. Modèle unique en France, le Consortium Limousin entreprises durables permet le partage d’expériences et de bonnes pratiques entre les membres. 35 organisations de ce consortium sont membres actifs. Le rapport se conclut sur les perspectives d’amélioration, qui portent sur les projets futurs de dématérialisation, de SRCAE, de notation extra-financière et de construction des indicateurs de développement durable et de mesure de cohérence des politiques publiques régionales. – Nadège Dubernard-Nègre – n-dubernard-negre@cr-limousin.frTélécharger le rapport

Conseil Régional des Pays-de-la-Loire

Le Conseil Régional des Pays-de-la-Loire a organisé son rapport 2013 autour de six objectifs régionaux de développement durable, qui seront partagés avec tous les acteurs régionaux dans le cadre de la Charte régionale de Développement durable. La région met ainsi en cohérence son rapport de développement durable avec la dynamique de mobilisation et d’évaluation collective qu’elle a enclenchée. Dans le domaine de la RSE, les Pays-de-la-Loire impliquent les entreprises par un référentiel régional partagé depuis octobre 2013 et par la création d’un fonds d’investissement « Pays de la Loire RSE » en partenariat avec France Active. La Région a aussi co-organisé, début 2014, la 1ère journée régionale Développement Durable/ Responsabilité Sociétale des Entreprises. En 2013, la Région a réuni les Troisièmes Assises régionales et les Etats régionaux de l’énergie, grâce auxquels environ 5000 personnes ont contribué à construire un scénario de transition énergétique partagé pour le territoire régional à horizon 2050. Une stratégie régionale de transition énergétique 2014-2020 a depuis été adoptée. Sa mise en oeuvre repose sur une ambitieuse action multi-partenariale visant à la fois la maîtrise de l’énergie, la production d’énergies renouvelables et le développement du territoire par la transition. Enfin, labellisée Territoire de commerce équitable et très engagée en matière d’achats publics responsables, la Région anime la dynamique régionale à travers le Conseil ligérien du commerce équitable qui fédère 200 acteurs. – Laetitia Piedvache – laetitia.piedvache@paysdelaloire.frTélécharger le rapport

Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur

Le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur présente son troisième rapport de développement durable construit autour des actions menées en interne et des politiques publiques. A l’aide de points budgets, de faits marquants et de résultats chiffrés, la Région répond à des questions explicitement formulées sur la prise en compte des finalités dans ses politiques. Comment la Région améliore-t-elle la cohésion sociale et la solidarité ? En assurant le droit au logement performant pour tous, à travers le soutien à l’auto-promotion pour la réhabilitation du logement. Ces projets d’auto-réhabilitation accompagnée et de médiation entre locataires et bailleurs sont gérés en partenariat avec les Compagnons Bâtisseurs, la Fondation Abbé Pierre, les Conseils généraux et la Fondation de France. Ainsi, plus de 200 familles (bénéficiaires à plus de 80% du RSA) ont participé à des chantiers sur leur habitat, accompagnés par des professionnels. Par ailleurs, la Région promeut les modes de productions durables en développant la RSE. Le Conseil régional a instauré le Contrat d’Expérimentation pour le Développement Responsable de l’Emploi, avec un budget de 1,4 million d’euros en 2012 et 2013. Via ce contrat, les TPE, PME et associations sont accompagnées dans leur développement à condition de réduire leur empreinte écologique et améliorer la situation des salariés. 13 entreprises ont été aidées, permettant la création de 121 ETP sur trois ans. Le Pôle Services à la Personne accompagne également des entreprises sur la RSE tandis que le Pôle Européen d’Innovation Fruits et Légumes a démarré une action collective « Destination Développement Durable » pour faire progresser la filière dans cette thématique. Enfin, la Région promeut la RSE dès la formation professionnelle à travers le soutien aux Agenda 21 de CFA et la promotion de la RSE dans les organismes de formation. – Jacques Bonnabel – jbonnabel@regionpaca.frTélécharger le rapport

Conseil régional de Rhône-Alpes

Le rapport d’activités et de développement durable du Conseil régional de Rhône-Alpes est organisé autour des trois priorités politiques de la Région en 2013. Elles sont exposées en préambule par le président Jean-Jack Queyranne : la région crée des richesses et un avenir durable, la Région se saisit des enjeux climatiques, la Région se distingue par ses pratiques écoresponsables. Elle favorise la création et la reprise d’entreprises, et elle a accompagné près de 3 500 nouveaux entrepreneurs en 2013. En termes de soutien à la formation des salariés en insertion, une forte progression a été enregistrée en 2013 avec plus de 140 000 heures cofinancées et un apport régional de 1,3 million d’euros, soit une hausse de 17%. Afin d’accompagner la transition économique et énergétique des montagnes, un label des bonnes pratiques « Montagne 2040 » sera créé en 2014. Sept territoires pilotes se sont par ailleurs mobilisés en 2013 pour expérimenter la valorisation innovante et ambitieuse des services éco-systémiques des forêts, dans le cadre de la politique régionale forêt bois. En 2014, l’objectif consiste à financer les premières opérations sylvicoles en faveur d’une gestion durable des forêts, intégrant leur multifonctionnalité. Sur le Rhône médian (au carrefour de cinq départements), la Région préfigure un système d’écologie industrielle autour du report modal vers le rail et le fleuve des transports de marchandises. Dans le même temps, l’appel à manifestation d’intérêt pour l’écologie industrielle, initié avec l’Ademe, a été lancé en mars 2013, et deux territoires ont été retenus. Enfin, le Conseil Régional a officiellement lancé l’Observatoire régional des effets du réchauffement climatique en 2013 qui vise à améliorer et diffuser les connaissances sur le climat. – Hervé Saulignac – hsaulignac@rhonealpes.frTélécharger le rapport

Conseil général de l’Ain

Dans son troisième rapport annuel de développement durable, le Conseil général de l’Ain dresse le bilan des actions menées dans le cadre de son Agenda 21. L’exemplarité de la collectivité s’illustre notamment avec un programme de sensibilisation et de formation à l’éco-conduite pour tous les agents, mais aussi l’expérimentation du télétravail par 23 agents volontaires de mai à décembre 2013. Le Conseil général a signé avec l’Etat une convention sur les droits des femmes et l’égalité pour former sur ces thèmes et assurer une meilleure prise en charge des femmes victimes de violence, et de leurs enfants. Grâce aux permanences d’accueil individuel des personnes en situation de handicap sur les territoires des Maisons Départementales de la Solidarité, 251 rendez-vous ont été réalisés dans 24 communes. Afin de rendre plus responsables les modes de production et de consommation, le Conseil général promeut la réparation dans son plan départemental de prévention des déchets. Il facilite la mise en relation entre les habitants et les artisans-réparateurs et informe les usagers sur les moyens de prolonger la durée de vie des objets. Le département souhaite enfin renforcer l’intégration du développement durable par les opérateurs économiques, notamment par un soutien à l’économie sociale et solidaire ou par la promotion de l’agriculture biologique. – Marie Teissier – marie.teissier@cg01.frTélécharger le rapport

Conseil général de l’Aisne

Pour chaque action présentée dans son rapport 2013, le Conseil général de l’Aisne expose les objectifs, les résultats chiffrés et les montants engagés. En commençant par la cohésion sociale et l’épanouissement de tous les êtres humains, le rapport organise la présentation de ses politiques selon la finalité principale à laquelle elles contribuent. Dans l’exercice de sa compétence d’aide sociale, le Conseil Général a créé en mars 2013 un fonds pour le développement de Maisons de Santé Pluriprofessionnelles, incitant les professionnels de santé à s’installer dans les déserts médicaux. Le Département apporte de l’ingénierie aux acteurs locaux avec la création en 2013 de l’Agence Départementale d’Ingénierie pour les Collectivités de l’Aisne (ADICA) rassemblant aujourd’hui 500 adhérents : elle aide les collectivités pour leurs projets dans le bâtiment et la voirie. Dans le cadre du Plan Départemental d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés de 2011-2016, la collectivité a enregistré un succès avec 44% de la population axonaise couverte par un dispositif de prévention des déchets en 2013. Dans la deuxième partie de son rapport, le Conseil général évoque ses finances, la gestion RH, la commande publique et son patrimoine. Ainsi près de 90% des sites administratifs utilisent des produits éco-labellisés. Enfin, le rapport ne se limite pas à aborder la gouvernance de l’Agenda 21, il illustre les bonnes pratiques mises en oeuvre, notamment dans le domaine social. – Marie-Jeanne Vougny – mjvougny@cg02.frTélécharger le rapport

Conseil général de l’Allier

Dans son rapport annuel de développement durable, le Conseil général de l’Allier analyse les priorités départementales sous l’angle du développement durable et présente le projet « Allier 2030 ». Ce dernier inclut un Agenda 21 en cours d’élaboration. La collectivité entreprend diverses mesures en faveur des citoyens et des entreprises afin de dynamiser le territoire. Le Conseil Général donne ainsi la priorité à l’accessibilité du territoire notamment par le développement du covoiturage avec 19 aires locales, mais il privilégie aussi la jeunesse et l’éducation, par exemple avec plus de 2000 jeunes bénéficiant d’une aide au permis de conduire ou à la conduite accompagnée. Les faiblesses constatées en termes de développement économique sur le territoire ont conduit le département à vouloir encourager la création d’entreprises et la création de valeur ajoutée locale. Il agit donc en faveur de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) avec l’élaboration d’une charte entreprise et territoire et d’un guide départemental de l’ESS. Le Comité d’expansion économique a de son côté réalisé une étude avec des entreprises du bassin de Montluçon pour identifier des synergies et préfigurer une démarche d’économie circulaire. Pour agir sur l’épanouissement de ses seniors, l’Allier a déployé un outil de liaison numérique « entour@ge », expérimenté auprès de quinze personnes âgées de plus de 60 ans et dont le maintien à domicile occasionne l’intervention d’au moins deux professionnels. Enfin, un observatoire pour les violences faites aux femmes a été mis en place en mai 2013, le deuxième de ce type au niveau national, et des groupes de travail se sont formés pour répondre aux besoins des femmes victimes de violence. – Dominique Bidet – bidet.dominique@wanadoo.frTélécharger le rapport

Conseil général de l’Essonne

Le dernier rapport de développement durable du Conseil général de l’Essonne présente les avancées obtenues en 2013. A la suite du Pacte Citoyen adopté en octobre 2012, il a créé des conseils cantonaux pour des échanges entre conseillers généraux et citoyens ainsi que le Conseil Economique, Social et Environnemental de l’Essonne, réuni le 4 juillet 2013 pour une première avec 67 membres bénévoles. Le Conseil général a déployé la comptabilité carbone avec 16 postes d’émissions suivis sur quatre sites tests en 2013, et 14 correspondants Carbone et personnes ressources formés. En termes d’éco-mobilité, la centrale de mobilité MobilEssonne est en cours de conception sur Internet. Ce projet est soutenu financièrement par la Région Ile-de-France et récompensé par les Trophées de l’Innovation du Transport Public en 2012. Le site regroupera de manière dynamique l’ensemble des données sur le transport en Essonne et permettra de définir un profil personnalisé et de faire remonter des informations locales. Le Conseil général consacre la dernière partie de son rapport aux perspectives et axes de progrès, qui s’incarnent en quatre projets phares. Le premier est un projet managérial partagé et participatif au bénéfice de l’engagement, de la performance et de l’innovation en faveur du service public. Le Conseil général veut également définir une Charte des Temps et entreprendre une notation extra financière ainsi que s’engager vers la troisième étape de l’Agenda 21. – Claire Robillard – crobillard@cg91.frTélécharger le rapport

Conseil général du Finistère

Le rapport du Conseil général du Finistère 2013 rend compte du bilan du Projet stratégique départemental, qui tient lieu d’Agenda 21. Les indicateurs, actualisés chaque année depuis 2011 et commentés, permettent à tous – élus, agents, citoyens et partenaires – de s’assurer de la bonne mise en oeuvre des ambitions affichées pour l’ensemble des politiques départementales. Le Conseil général illustre également les sept principes incontournables de son projet stratégique avec des actions réalisées en 2013 et des axes de progrès. Par exemple l’incontournable relatif à l’égalité Femmes / Hommes dans les politiques et les interventions du Conseil général est illustré par le soutien de la collectivité au projet B-NEW (Business and Network of Enterprising Women). Ce dernier a pour principaux objectifs de soutenir les femmes créant et développant des entreprises à l’international et créer un réseau franco-britannique de femmes entrepreneures. Par ailleurs, pour améliorer l’observation des territoires et l’évaluation des politiques publiques, le département s’inscrit dans le projet de construction d’un index régional de développement durable aux côtés des autres collectivités bretonnes et de l’INSEE. Dans le cadre de la contractualisation des politiques départementales, l’index sera une base pour compléter le portrait des territoires au regard du développement durable. – contact@cg29.frTélécharger le rapport

Conseil général de la Gironde

En 20 pages, le troisième rapport annuel de développement durable du Conseil général de la Gironde est axé sur l’innovation jusque dans la forme du rapport qui reprend celle des fils d’actualités des réseaux sociaux. Le rapport se concentre également sur la coresponsabilité sociétale, définie comme la responsabilité commune des acteurs du territoire au regard de la société et de l’environnement. Ainsi, le département a accueilli le chantier national d’ « Agenda 21 de demain » en 2013 avec trois journées d’ateliers de co-conception sur la coresponsabilité sociétale en Gironde en 2033. En septembre 2013, le séminaire annuel du réseau des Agenda 21 de Gironde a été l’occasion de tester Spiral, méthode du Conseil de l’Europe pour co-concevoir des programmes d’actions locaux de coresponsabilité sociétale. Afin de soutenir une économie locale à valeur sociétale ajoutée, le département a également initié, en partenariat avec la communauté urbaine de Bordeaux et Bordeaux Gironde Investissements, le premier forum en Europe consacré à l’économie collaborative qui a accueilli 400 participants sur deux journées. Le syndicat intercommunal SMICVAL a en outre organisé fin août le premier « Forum de l’économie circulaire et déchets » en présence du Ministre du Développement Durable Philippe Martin. Le Conseil général innove aussi dans la valorisation et le partage des savoir-faire avec la création d’une Bourse aux compétences développement durable en Gironde, co-conçu sur 3 ans pour repérer et partager les compétences utiles aux projets de développement durable local. Il a travaillé avec les autres collectivités d’Aquitaine au sein du comité régional des agendas 21 locaux, sur la « Caravane Rio 21 » qui est un dispositif itinérant de sensibilisation et de débat sur le développement durable à l’échelle locale. – Mission Agenda 21 – agenda21gironde@cg33.frTélécharger le rapport

Conseil général de l’Isère

Le Conseil général de l’Isère présente une analyse de la mise en oeuvre des huit objectifs de son Agenda 21 dans un rapport de 76 pages. Il a progressé dans son objectif d’exemplarité, notamment par le développement de la restauration responsable dans les collèges avec 15% du budget des cuisines pour des produits bio locaux en 2013. Le département souhaite inciter les partenaires et les territoires à adopter des comportements plus responsables. Une action d’accompagnement des Agenda 21 des collèges a donc été poursuivie notamment en avril 2013 par une journée de rencontre des collèges en démarche d’Agenda 21. Lors de cette journée, des ateliers ont rassemblé les acteurs de la communauté éducative et les techniciens du Conseil général sur des thèmes variés comme le gaspillage alimentaire. Un autre succès remporté par la collectivité concerne l’aide aux organisateurs de manifestations culturelles et sportives à adopter une éco-attitude avec 300 demandes de packs éco-évènement comptabilisées fin septembre 2013. Ces packs comportent notamment des gobelets réutilisables et des poubelles de tri. Dans son objectif de promotion d’un habitat durable pour tous, elle enregistre une augmentation du nombre de Prêts Locatifs Aidés d’Intégration pour des Bâtiments à Basse Consommation agréés à 90% en 2012. Pour encourager les mobilités douces et alternatives, l’Isère a continué à mettre en place des couloirs de bus sur les autoroutes. Ces voies ne sont ouvertes que lorsque l’autoroute est congestionnée et permettent une régularité de temps de transport en commun. – Benoît Gouin – b.gouin@cg38.frTélécharger le rapport

Conseil général du Jura

Le Conseil général du Jura recense les actions menées en 2013 dans son rapport annuel de développement durable. Le rapport se structure sous forme de tableau reprenant l’enjeu, l’objectif opérationnel et le descriptif des actions. La collectivité agit tous azimuts (avec la préparation de son agenda 21) sur l’intégration des finalités et éléments de méthode du développement durable dans ses politiques et dans son fonctionnement. Un focus peut être fait sur les thématiques de la lutte contre la précarité énergétique dans le logement, de l’agriculture, de la coopération décentralisée et d’une information spatiale mutualisée. Ainsi, une convention « Energie logis » passée avec EDF Solidarités permet aux personnes bénéficiaires du Fonds Solidarité Logement d’être accompagnées et de recevoir un kit Energie Solidarité. 250 foyers ont bénéficié de ce dispositif. Par ailleurs, deux logements pédagogiques devraient être instaurés dans le département afin de sensibiliser le grand public aux économies d’énergies permises par des éco-gestes. Un dispositif SLIME (Service Local d’Intervention pour la Maitrise de l’Energie) s’est également déployé en 2013. En termes d’agriculture, le Pacte Agriculture Jura 2013-2015 a pour objectif l’organisation de synergies entre les organismes agricoles du territoire sur des thématiques répondant à une agriculture durable. Concernant l’ouverture au monde, le Jura a en particulier signé un accord de coopération avec le département de San José en Uruguay en février 2013. Les collectivités et leurs partenaires développent des échanges de savoirs et de savoirs-faires dans des domaines tels que le tourisme ou la viticulture. La collectivité développe en outre un observatoire des territoires en ligne depuis fin 2013 pour les agents et les principaux partenaires institutionnels. Cet observatoire est un outil d’aide à la décision et d’aide à l’évaluation des politiques publiques. – Anne Lacroix – anne.lacroix@cg39.frTélécharger le rapport

Conseil général de la Nièvre

Avec son rapport 2013, le Conseil général de la Nièvre se livre à un exercice de sincérité budgétaire et stratégique sur la prise en compte des finalités du développement durable dans ses politiques. Il fournit un réel outil d’aide à la décision pour les élus. Pour chacune des cinq finalités, il présente les enjeux territoriaux de la finalité à travers des indicateurs de développement durable territoriaux repris du CGDD et de l’INSEE ; puis des indicateurs d’impact du budget sur chaque finalité en 2012 et 2013 ; quelques exemples de déclinaison de la finalité dans l’action territoriale, un avancement des objectifs 2013 et enfin un questionnement de fond autour de questions stratégiques, destinées à être réfléchies en Assemblée départementale. Le Conseil général s’attache dans ce rapport à évaluer la transversalité des approches et conclut que près de la moitié de ses politiques pour le budget voté en 2012 respectent deux des cinq finalités à la fois. A travers son agenda 21 le département cherche notamment à renverser la vapeur contre le changement climatique à la fois par une étude prospective de stratégie énergétique départementale en partenariat avec le SIEEEN et en accompagnant le public en situation de précarité énergétique vers les économies d’énergie dans un partenariat entre les travailleurs sociaux, l’Agence Locale de l’Energie, les bailleurs etc… . La Nièvre concrétise également ses efforts sur le numérique, avec plusieurs actions conduites en 2013 dans un partenariat entre Nièvre numérique, Nièvre tourisme et le Conseil Général. Le projet de Canal Numérique a permis d’équiper de Wi-Fi tout le linéaire du Canal du Nivernais, le projet de village du futur est lancé à Lormes pour expérimenter de nouveaux usages du numérique avec 1000 prises raccordées à la fibre optique, le tout avec un accompagnement permanent des animateurs et conseillers numériques du territoire. – Nathalie Pinault – nathalie.pinault@cg58.frTélécharger le rapport

Conseil général de l’Oise

Le Conseil général de l’Oise présente son rapport de développement durable de 2013 structuré autour du concept d’éco-citoyenneté dans le cadre du débat d’orientation budgétaire. Il entreprend des actions pour la gestion des déchets, la sauvegarde et l’ouverture des espaces naturels sensibles du département, la diminution des émissions de gaz à effet de serre et la lutte contre la précarité énergétique. Ce rapport présente en outre les mesures de l’Oise en matière de numérique pour améliorer le service public départemental et le rapprocher des citoyens et des usagers. Divers projets de dématérialisation ont été lancés au sein des services départementaux, tels que la gestion des frais de déplacement des agents et les courriers du Président (des circuits de validation ont été créés et en tous lieux, le Président peut consulter les courriers, les annoter et les retourner vers son secrétariat à partir d’une tablette numérique). De même, le processus délibératif est dématérialisé, de l’élaboration des rapports du Président à l’Assemblée et à la Commission Permanente jusqu’à l’adoption des délibérations CG et décisions CP qui en découlent, avec pour objectif en 2014 la chaine complète jusqu’au contrôle de légalité. Le portail de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH), opérationnel depuis mai 2012, permet quant à lui aux usagers de suivre les décisions et les paiements des prestations. Deux bornes « experts » ont été installées à la MDPH et 14 bornes « Visio-public » dans les maisons du Conseil général permettant le traitement des dossiers à distance avec un gain de temps pour tous. Par ailleurs, le Conseil général a donné accès aux archives départementales sur son site www.oise.fr. Dans une volonté de transparence, de démocratie et d’innovation, il a également ouvert ses données via une plateforme en ligne : opendata. Afin de rapprocher les citoyens du service public en milieu rural, il a en outre inauguré la première maison du Conseil général mobile. Ce service itinérant est ainsi accessible aux usagers pour les accompagner dans leurs démarches administratives, répondre à leurs questions sur les politiques départementales et les informer sur les aides auxquelles ils peuvent avoir accès. Le réseau des Maisons Départementales de la Solidarité permet quant à lui de lutter contre l’isolement et de prévenir l’apparition de « déserts médicaux ». – Isabella Teulières – isabella.teulieres@cg60.frTélécharger le rapport

Conseil général des Pyrénées Orientales

Le rapport de développement durable de 2013 du Conseil général des Pyrénées Orientales se décompose en deux parties autour du rôle d’exemplarité et du rôle de partenaire de la collectivité. Le rapport rappelle les principales actions menées en 2013 et les illustre de chiffres clés. Les Pyrénées Orientales sont une réussite en termes d’agriculture biologique, occupant le 3ème rang au niveau national avec 517 exploitations en 2013 sur 12 000 hectares, pour un budget moyen départemental alloué de 250 000 €. Le Département encourage les entreprises locales à mettre en oeuvre la RSE, avec la mise en place d’un Club Responsabilité Sociétale des Entreprises et des premiers « Trophées RSE » lancés en octobre 2013 pour valoriser les pratiques RSE et sensibiliser de nouvelles entreprises. Le Département soutient l’ESS notamment à travers la formation, avec un diplôme d’université « Conduite de projets en ESS » qui a bénéficié à 30 personnes depuis 2012 et un cycle de sensibilisation « 6 jours pour entreprendre en ESS » qui a permis de sensibiliser 40 personnes. Parmi le panel d’actions en faveur des collectivités, le Département met en oeuvre des dispositifs expérimentaux, tels que la mise en place en 2013 (en partenariat avec le CNFPT) d’une offre de formations territorialisées sur le développement durable ouverte aux agents et élus territoriaux. Plus de 200 personnes ont participé à l’une des 7 formations proposées. Enfin, le Conseil général, en partenariat avec la Generalitat de Catalogne tourne son action vers l’Espace Catalan Transfrontalier, à travers la création d’un fonds commun de soutien aux micro-projets mis en place sur les deux territoires. Près de 620 000€ ont été versés par le Département depuis 2008, en direction de 113 projets en lien avec la culture, la jeunesse et le sport ou encore le développement économique. – Marjorie Boyer – marjorie.boyer@cg66.frTélécharger le rapport

Conseil général de Seine-Saint-Denis

Le rapport du Conseil général de Seine-Saint-Denis s’organise autour des quatre orientations stratégiques de son Agenda 21 : l’égalité et la promotion sociale, un modèle urbain métropolitain, une gouvernance partagée et le développement de l’éco-responsabilité de l’institution départementale. Entre 2010 et 2013, l’élaboration de six grands projets stratégiques a permis d’approfondir ces orientations. Ils sont donc présentés de façon spécifique dans le rapport. Celui-ci présente par ailleurs la contribution de chacune des politiques du Département aux objectifs du développement durable, à travers un chiffre clé, un descriptif des activités réalisées dans l’année, le nombre de postes concernés au sein de la collectivité et, parfois, un focus sur une action en particulier. La collectivité met notamment en avant ses actions en termes de lutte pour l’égalité des chances. Ainsi, en mai 2013, le Département a adopté des « Engagements pour l’égalité et contre les discriminations » ciblés sur les questions d’emplois. Parmi leurs déclinaisons concrètes, citons la création d’une plateforme numérique de stages pour les élèves de troisième ou encore la signature de conventions « Seine-Saint-Denis Egalité » avec les grandes entreprises du territoire pour favoriser le recrutement local et valoriser la diversité. Par ailleurs, le Département a adopté en juillet 2013 un projet social départemental destiné à se décliner en projets sociaux de territoire, pour assurer la cohérence de l’action sociale à l’échelle de chaque commune entre tous les partenaires concernés. – Jeanne Chaboche jchaboche@cg93.frTélécharger le rapport

Conseil général des Vosges

Le rapport annuel de développement durable 2013 du Conseil général des Vosges analyse une sélection de 42 actions, choisies par les services et la mission Développement durable. Chaque action fait l’objet d’une fiche de notation et d’analyse sur la prise en compte des finalités et éléments de démarche, avec des indicateurs de suivi. Acteur clé des solidarités et de l’insertion, le département a développé 24 chantiers d’insertion avec un budget de 3 millions d’euros dont la moitié est utilisée pour l’aide à l’encadrement technique et l’autre moitié pour la prise en charge des contrats aidés.. 500 salariés sont en contrat aidé en 2013 et face à un objectif en début d’année de 30% de retour à l’emploi, 25% des salariés ont effectivement retrouvé un emploi. Afin d’expliquer les actions départementales en termes de solidarité, l’évènement « Les solidarités en action » a rassemblé près de 600 habitants à l’automne 2013 autour de rencontres, conférences, expositions, spectacles et autres évènements. De même, le festival intergénérationnel colport’âge s’est déroulé en juin 2013 sur quatre territoires du département avec des randonnées et des spectacles. Enfin le Conseil général agit avec les acteurs locaux. Il entreprend ainsi des mesures comme le plan départemental « abeilles et insectes pollinisateurs », l’aide financière aux propriétaires forestiers privés pour augmenter la taille des unités de gestion mais aussi le soutien aux économies d’énergie, au bois construction et au bois énergie auprès des collectivités locales. Il travaille également à la mise à jour des aides aux collectivités, validée en juin 2013 avec une intégration progressive de critères de développement durable dans toutes les aides. De nouvelles aides ont été créées pour les projets expérimentaux et exemplaires en matière de développement durable. – Catherine Grandjean – cgrandjean@cg88.frTélécharger le rapport

Métropole de Nice Côte d’Azur

Le rapport de développement durable 2013 de la Métropole de Nice Côte d’Azur (06) dresse le bilan de toutes les actions de la Métropole et de ses communes au regard du développement durable et intègre également le bilan de l’Agenda 21 métropolitain. Dans chaque partie, figurent les objectifs chiffrés et un tableau d’indicateurs avec leur évolution sur les trois dernières années. Labellisée Ecocité, Nice Côté d’Azur est spécialement innovante en matière de réseaux intelligents (« smart grids ») afin d’améliorer la gestion de l’énergie sur son territoire enclavé. Le projet Nice Grid est un démonstrateur de quartier solaire intelligent, piloté par ERDF et touchant 1500 clients résidentiels, professionnels et collectifs. Financé par la Commission Européenne et piloté par l’Autorité portuaire de Gênes, le programme « MoS 24 » est un projet d’autoroute de la mer consistant en la création d’un portail informatique unique qui propose des solutions multimodales pour les transporteurs. Un partenariat avec la société CISCO a permis de faire du boulevard Victor Hugo le premier « boulevard connecté », avec l’installation de capteurs électroniques mesurant en temps réel la qualité de l’air, le bruit ou le taux de remplissage des poubelles. Ces informations sont ensuite mises en ligne et ont été téléchargées plus de 11 000 fois par les citoyens ou entreprises de la métropole. Enfin, la Métropole agit fortement en faveur de l’insertion professionnelle par l’activité économique, avec 200 marchés intégrant des clauses d’insertion en 2013 pour un total de 160 000 heures. Le patrimoine naturel et la biodiversité font partie des plus grandes richesses de la Métropole, reconnus à l’échelle européenne au titre du réseau Natura 2000 pour 34% de la superficie du territoire de la Métropole. Aussi la Métropole s’est engagée à gérer de façon active notamment 7 sites Natura 2000, avec le souci de la recherche d’un équilibre entre la préservation de la biodiversité et le développement local du territoire, et en veillant à associer les acteurs concernés. – Valérie Le Bras – valerie.lebras@nicecotedazur.orgTélécharger le rapport

Communauté urbaine de Dunkerque Grand Littoral

Alors qu’elle est en train de renouveler le projet d’agglomération (labellisé Agenda 21), la Communauté urbaine de Dunkerque Grand Littoral (CUD) a choisi d’organiser son rapport 2013 selon les dix engagements d’Aalborg, qu’elle a ratifiés en 2009. Pour chacun de ces engagements sont présentés sa traduction dans le projet communautaire, un ou deux indicateurs d’évolution, et la présentation d’actions conduites dans les politiques intercommunales et envers les Dunkerquois. La CUD valorise spécialement l’engagement des acteurs locaux et ses partenariats pour co-construire et co-financer des projets. La Communauté urbaine a édité en 2013 un mémento à l’usage des organisateurs d’événements, qui énonce des actions concrètes à mener pour mieux prendre en compte le développement durable. Il devrait déboucher en 2014 sur une charte de labellisation des manifestations. Par ailleurs, 300 citoyens ont déjà signé la Charte Plan climat et se sont engagés à agir dans leur vie quotidienne. La CUD et le Pays des Moulins de Flandre ont développé un répertoire des producteurs en circuits courts et de proximité. Enfin, la CUD travaille avec ses partenaires transfrontaliers, notamment via un accord cadre visant l’optimisation de l’offre en matière de santé publique dans la région transfrontalière et via un annuaire transfrontalier de l’eau permettant une meilleure connaissance de l’organisation de la gestion de l’eau côtés belge et français afin de prévenir les risques d’inondation et de pollution. – Pierre Roger – pierre.roger@cud.frTélécharger le rapport

Communauté urbaine du Grand Nancy

Le Rapport annuel de développement durable de la Communauté urbaine du Grand Nancy (54) est construit autour des sept grands axes du projet d’agglomération, dont il présente et analyse les actions phares à l’aide d’indicateurs clés et de pictogrammes indiquant les finalités prises en compte. Parmi ces actions, côté mobilité, la collectivité a optimisé son réseau de transport en commun articulé autour de quatre lignes structurantes Stanway équipées notamment de bus à haut niveau de service, concomitamment au lancement de l’application numérique et du site internet G-Ny, du concept @llo Voirie et du dispositif Agglo 360. Le Grand Nancy a créé le Technopôle Renaissance, un pôle d’excellence dédié au génie urbain et à la ville créative qui fédère les institutions, les organismes de recherche et les entreprises concernées à l’échelle du bassin de vie mais aussi du Sillon Lorrain. Cet espace a accueilli les ateliers participatifs « Les (re)sources de la rivière » qui ont permis à 3 500 visiteurs de redécouvrir les Rives de Meurthe. La collectivité a également rejoint la chaire partenariale « Renaissance écologique des villes », un espace collaboratif créé par l’Université de Lorraine, le Grand Nancy et ERDF. Parmi l’un des plus importants projets universitaires de France, le campus Artem, associant les écoles d’art, d’ingénieurs et de management, s’est engagé dans les Cordées de la Réussite qui visent à ouvrir les filières d’excellence au-delà des seules élites. Les étudiants du campus sont ainsi tuteurs de 450 collégiens et 300 lycéens, provenant principalement des quartiers pris en charge par la Politique de la ville. Enfin, la poursuite de l’aménagement de l’ÉcoQuartier Nancy Coeur, le développement de Grand Nancy Thermal ou encore de la fibre optique sont également au coeur des actions du Grand Nancy. – Laure Mauny – laure.mauny@grand-nancy.orgTélécharger le rapport

Communauté d’agglomération de Caen la Mer

Dans un document de 32 pages, la Communauté d’agglomération de Caen la Mer (14) présente toutes ses actions conduites dans le domaine de ses compétences et indique, à l’aide de pictogrammes, quelles finalités et quels éléments de démarche de développement durable chaque action prend en compte. Parmi toutes ses actions en matière de développement durable, la collectivité a entrepris diverses mesures en termes de foncier et de lien entre monde urbain et monde rural. Ainsi, elle compte donner suite à l’Etude Astym qui avait repéré les « dents creuses » dans 11 communes, pouvant faire l’objet d’opérations de logements sociaux, afin de lutter contre l’étalement urbain. De même, elle a signé une convention avec l’Etablissement public foncier (EPF) de Normandie et la région Basse-Normandie. Cette convention permet la mise en oeuvre du Fonds de minoration foncière qui permet d’abaisser le coût de cession du foncier et donc de favoriser les opérations de logements sociaux dans des secteurs où les bailleurs sociaux n’auraient pas pu acquérir des terrains. Dans le cadre de cette convention, l’EPF est maître d’ouvrage d’opérations de résorption de friches. Ce fonds friche permet de mettre en place de nouveaux projets sur d’anciennes friches. Caen la Mer agit avec la chambre d’agriculture dans le cadre d’une charte du monde rural et périurbain, afin de développer l’agriculture périurbaine. Enfin, la Communauté d’agglomération participe au projet EGOVBAT de mise en oeuvre d’une plateforme régionale sécurisée permettant de dématérialiser les échanges entre les acteurs publics et du secteur BTP. – Peggy Moricet – p.moricet@agglo-caen.fr. – Télécharger le rapport

Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise

Dans son rapport annuel de développement durable de 2013, la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise (CACP – 95) rend compte de l »évaluation et de la concertation menées au premier semestre 2013 sur l’Agenda 21 et le PCET, mis en place en 2010. 182 participants se sont mobilisés dans neuf ateliers publics, des ateliers internes, des interviews et des visites de site ayant également été organisés. Cette phase s’est achevée par la rédaction d’un Livre blanc de la participation contenant 408 propositions formulées par le public autour de trois priorités : l’énergie, la biodiversité et l’environnement, et le développement responsable du territoire. La CACP a mis en place un observatoire avec des indicateurs de suivi adaptés, répartis en 20 indicateurs stratégiques et 35 indicateurs d’actions. Le bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES) a montré une baisse significative des émissions essentiellement grâce à l’augmentation des quantités de bois et de gaz dans le mix énergétique pour le chauffage urbain au détriment du fioul. En juillet 2013, la CACP a obtenu le renouvellement de sa labellisation « Rubans du Développement Durable », le jury saluant les avancées de la communauté d’agglomération ainsi que l’organisation du pilotage interne. Le second semestre 2013 a été l’occasion d’un travail du Conseil consultatif du développement durable d’agglomération et des futurs partenaires sur de nouveaux programmes Agenda 21 et PCET. – Guillaume Quevarec – guillaume.quevarec@cergypontoise.fr

Communauté d’agglomération de Limoges Métropole

Dans son rapport 2013, la Communauté d’agglomération de Limoges Métropole (87) dresse le bilan de la mise en oeuvre de l’Agenda 21 avant une refonte globale en 2014. Elle y met en évidence les résultats chiffrés des actions qu’elle conduit pour contribuer aux cinq finalités du développement durable. La collectivité s’appuie sur l’économie circulaire pour assurer sa transition énergétique, avec une chaufferie biomasse qui a assuré la production de 45 500 mWh d’électricité en 2013 et le chauffage de 5000 nouveaux équivalents-logements. La Centrale énergie déchets a quant à elle assuré la production en 2013 de plus de 93% des besoins du réseau de chaleur. Enfin, une étude de faisabilité a été réalisée en 2013 pour un projet de méthanisation territoriale sur 2 hectares de lotissement d’activités. Afin de rendre plus responsables les modes de production et de consommation, la communauté d’agglomération a organisé des sessions de formation au compostage pour 1025 participants, et elle a lancé le Défi 7/7 Missions Ecogestes d’octobre à décembre 2013 avec 7 familles, qui ont été suivies par France 3. Limoges Métropole a également organisé quatre journées « réemploi » avec des associations pour que les usagers puissent donner leurs objets. Elles ont permis d’éviter 2900 kg de déchets en 2013. Enfin, la collectivité s’investit dans la sensibilisation intergénérationnelle au développement durable. En effet, un travail de concert entre de jeunes écoliers et des résidents de l’EHPAD de la Chênaie a été organisé par les ambassadeurs du tri, avec notamment des temps d’échange et de réponse par groupe à des questionnaires. Les participants se sont montrés enthousiastes et l’opération sera réorganisée en 2014. – Sylvie Perez – sylvie_perez@agglo-limoges.frTélécharger le rapport

Communauté d’agglomération de Pau Pyrénées

Le rapport annuel de développement durable de 2013 de la Communauté d’agglomération de Pau Pyrénées (64) est organisé en trois parties : la première expose les actions réalisées dans le cadre des cinq défis de l’Agenda 21 ; la seconde évoque les actions de l’administration exemplaire, la troisième analyse la prise en compte des éléments de démarche dans les politiques publiques. Pau Pyrénées développe un certain nombre d’actions en direction de la jeunesse. Elle favorise la participation de près de 400 jeunes à des projets d’utilité sociale, dans le cadre du Contrat urbain de cohésion sociale, et soutient le service civique : sur son territoire, 37 jeunes ont été recrutés. La collectivité s’implique également dans le numérique avec trois projets pour les entreprises et les habitants. Ainsi, une pépinière d’entreprises dédié au numérique a été créée à Hélioparc et vise l’accompagnement de 11 porteurs de projets par an. Pau Pyrénées s’est aussi engagée dans une démarche d’open-data qui met à disposition des données publiques pour tous les citoyens. Enfin, un laboratoire de fabrication (Fablab) a été ouvert avec l’association PAULA pour la fabrication d’objets à partir de données numériques notamment avec une imprimante 3D. Il est ouvert à l’ensemble des acteurs du territoire. La Collectivité entreprend en outre des démarches en faveur de l’Economie Sociale et Solidaire. Un Comité mixte de l’ESS réunit régulièrement une vingtaine d’entreprises tandis que le mois de l’ESS a valorisé une quarantaine d’initiatives sur le territoire, avec environ 1200 participants. De même, l’organisation d’une braderie du réemploi a accueilli 300 personnes et le troisième forum des acteurs de l’ESS, 250 acteurs. L’agglomération participe au financement d’une mesure d’appui aux microprojets associatifs du Fonds social européen ainsi qu’au financement d’un conseiller en insertion professionnelle mutualisé par sept entreprises d’insertion. – Aurélie Delbigot – a.delbigot@agglo-pau.frTélécharger le rapport

Communauté d’agglomération de la Région Nazairienne

Le rapport de développement durable de la Communauté d’agglomération de la Région Nazairienne (CARENE ; 44) illustre ses actions à l’aide d’indicateurs de suivi mesurés depuis 2009. La collectivité a adopté un Plan climat énergie territorial en mars 2013 qui a pour objectifs une réduction de 3% pour les émissions de CO² du territoire et de 11% pour les émissions relevant des activités de la CARENE d’ici à 2017. Pour atteindre ces objectifs, la CARENE porte une attention particulière à la précarité énergétique. La lutte contre la précarité énergétique s’inscrit dans un plan d’actions pour 2012-2014 et deux ambassadeurs de l’efficacité énergétique ont ainsi chargés d’aller à la rencontre des publics les plus fragiles. La CARENE agit pour la préservation des ressources notamment avec le Contrat-nature pour lequel elle s’associe au Parc naturel régional de Brière et à d’autres acteurs publics locaux. Elle a par ailleurs participé à l’appel à concepteurs « Eau et paysages » lancé par le pôle métropolitain Nantes/Saint-Nazaire en juillet 2013, en sélectionnant le site de la réserve naturelle Pierre-Constant. Par ailleurs, la CARENE cherche à diversifier son activité économique (historiquement structurée autour des filières industrielles) en soutenant les filières innovantes des énergies marines renouvelables, des bio-ressources marines, et en mobilisant les acteurs économiques autour de son PCET. Une démarche de management environnemental, à terme menée sur tous les parcs d’activités, a été initiée sur le parc d’activités de Brais-Pédras et implique les entreprises autour de trois thématiques : les déchets, l’énergie et la mobilité. Egalement, une étude a été lancée en partenariat avec le Grand Port maritime de Nantes-Saint-Nazaire pour identifier les flux de matières et d’énergies des entreprises dans l’optique de mettre en place un système d’écologie industrielle. De son côté, le Conseil de développement de la CARENE a mené cette année deux réflexions prospectives sur les énergies marines renouvelables et sur les opportunités économiques du vieillissement démographique. – Sandrine Laisne – laisnes@agglo-carene.frTélécharger le rapport

Communauté de communes Erdre et Gesvres

Le rapport de développement durable de la Communauté de communes Erdre et Gesvres (44) retrace l’élaboration et le contenu du plan d’actions 2013-2017 de l’Agenda 21 communautaire. Adopté en 2013, cet Agenda 21 est construit autour de quatre enjeux : maîtriser l’aménagement du territoire, construire, produire et consommer localement et de manière responsable, favoriser le bien vivre ensemble dans un territoire qui répond aux besoins des habitants et promouvoir une citoyenneté responsable et participative. Parmi les actions menées en 2013, le Programme d’intérêt général de lutte contre la précarité énergétique, permettra d’améliorer plus de100 logements. La collectivité a en outre mis en place un service d’assistance à la mise en place de clauses sociales, qui a permis depuis le 1er avril 2013 à 27 bénéficiaires de réaliser au total plus 8500 heures d’insertion. Enfin, la mise ne place effective de la redevance incitative en 2013 a déjà permis de réduire les tonnages de déchets ménagers résiduels de 33%. – Marion Richarté – marion.richarte@cceg.frTélécharger le rapport.

Ville de Beauvais

Le troisième rapport de développement durable de la ville de Beauvais (60) est commun avec celui de la Communauté d’agglomération et du Centre communal d’action sociale (CCAS). Ce rapport débute par des tableaux récapitulatifs de la prise en compte des finalités du développement durable dans les huit documents stratégiques de ces collectivités (projet de territoire Beauvaisis 2030, Agenda 21, SCOT, PLH, PLU, PCET, CUCS, Plan harmonie sociale). Pour chaque finalité du développement durable, il expose ensuite successivement le portrait du territoire, le rappel des objectifs chiffrés inscrits dans les documents stratégiques, les actions en cours, nouvelles et en progrès. La réduction des consommations d’eau fait l’objet de plusieurs actions avec Veolia : généralisation de la télé-relève et mise en place d’un système d’information en direct vers les usagers (des alertes SMS leur sont envoyées en cas de surconsommation d’eau et permettent ainsi de détecter rapidement des fuites). En 2013, le CCAS de Beauvais a animé avec Veolia anime trois atelier « écoconso » pour une vingtaine de Beauvaisiens. La Ville soutient également l’adoption de modes de consommation responsable par ses habitants à travers une série de quatre ateliers sur les méthodes d’éco-construction pour une cinquantaine de personnes (en lien avec les Ateliers de la Bergerette) et la publication d’un guide des marchés afin d’inciter les habitants à consommer localement. – Guillaume Sergeant – gsergeant@beauvais.frTélécharger le rapport

Ville de Bondy

La troisième édition du rapport de développement durable de la ville de Bondy (93) propose un suivi des actions présentées l’année dernière. Chaque action est décrite avec parfois des indicateurs et des perspectives. La collectivité souhaite renforcer l’implication des citoyens et des agents territoriaux tout en soutenant le dynamisme des entreprises. Elle a ainsi instauré un fonds pour financer les projets des habitants en faveur de l’animation du quartier et du « bien vivre ensemble ». Des associations et des centres socio-culturels donnent des aides pour la conception de projet tandis qu’un comité de sélection composé de responsables associatifs locaux et d’habitants prend connaissance des projets et décide de l’attribution d’une somme comprise entre 300 et 500 euros. Enfin, Bond’innov est le premier incubateur de France créé dans un quartier en rénovation urbain, avec neuf projets innovants en cours d’incubation. Il lance son quatrième appel à candidatures qui donne une priorité aux projets ayant un lien économique ou scientifique avec les pays du Sud. Après la réalisation en 2013 de son bilan carbone, exposés dans le rapport, la Ville compte poursuivre la concertation et la réflexion en 2014 avec la Communauté d’agglomération Est ensemble sur leur PCET commun. Premier pas encourageant, la convention Display passée en 2012 avec l’agence locale de l’énergie de l’est parisien Maitrisez Votre Energie pour plusieurs établissements primaires a généré 3 000 euros d’économie. – Marion Demarquet – m.demarquet@ville-bondy.frTélécharger le rapport

Ville de Cannes

La ville de Cannes (06) a organisé son rapport annuel de développement durable autour des cinq finalités du développement durable, qu’elle illustre avec les résultats de son premier Agenda 21 (2008-2012), la description de ses politiques et des zooms sur des actions phares illustrant chacune des cinq finalités. Cannes a développé de nombreuses actions en termes de solidarité et d’innovations. La Ville aménage une plaine agricole sur son territoire avec l’installation de quatre nouveaux agriculteurs, un jardin partagé, des jardins familiaux, un verger et bientôt une ferme pédagogique. Elle mène une expérimentation « Mieux vivre dans mon quartier » qui vise à accompagner pendant deux ans 300 foyers et 25 commerces vers des comportements éco-responsables. Le Salon du développement durable 2013 a été lieu de participation, d’échanges et de rencontres autour du nouveau concept « Fête le vous-même » notamment avec une Trocante pour un échange d’objets et un Troc’Astuces sur la fabrication de produits écologiques. Enfin, la Ville a créé un référentiel « manifestation sportive cannoise écoresponsable » déployé à l’occasion de plusieurs événements sportifs. Cannes s’attelle maintenant à la mise en oeuvre de son deuxième Agenda 21 qui intègre un volet « Plan Climat ». – Benoît Agassant – benoit.agassant@ville-cannes.frTélécharger le rapport

Ville de Clermont-Ferrand

Le rapport de développement durable 2013 de Clermont-Ferrand (63) présente les avancées significatives et chiffrées de la Ville dans les cinq finalités du développement durable. Dans son introduction, le Maire Olivier Bianchi valorise notamment la construction de l’école Daniel-Fousson, labellisée Qualité environnementale bâtie (QEB), raccordée au nouveau réseau de chaleur bois et équipée d’une membrane photovoltaïque intégrée en toiture et d’un toit végétalisé. Avec Clermont Communauté, la ville de Clermont-Ferrand s’engage dans la lutte contre le changement climatique avec le club énergie climat, fédérant les actions locales portées par de nombreux partenaires. Dans le cadre du Plan Local d’Urbanisme, les diagnostics urbains et environnementaux ont fait l’objet d’une concertation avec les habitants. Ces travaux serviront de base pour l’élaboration du Projet d’aménagement et de développement durable en 2014. En lien avec le PCET, la Ville a signé un Contrat local d’engagement pour les aides financières du programme « Habiter mieux » et mobiliser les acteurs de l’action sociale : collectivités, services sociaux, caisses d’allocations familiales, caisses d’assurance retraite et de la santé au travail, fournisseurs d’énergie, Mutualité Sociale Agricole… Par ailleurs, la récupération solidaire s’organise sur le territoire ! En partenariat avec Emmaüs, 10 conteneurs de récupération de textiles ont été répartis depuis février 2013 et ont permis d’économiser le rejet de 90 tonnes de textiles dans les ordures ménagères. En interne, les instruments d’écriture usagés sont valorisés avec l’association Terracycle qui les recycle gratuitement en banc, arrosoir, poubelle… ou en matière première. Cette valorisation permet d’obtenir des points qui sont transformés en euros et donnés à une association caritative. Clermont-Ferrand redistribue son matériel usagé : les ordinateurs professionnels sont réaffectés dans les écoles de la Ville ou expédiés au Gabon par l’intermédiaire de la MRI, ou envoyés pour recyclage fin de vie à l’association Mains ouvertes Envie, une entreprise d’insertion. Les téléphones mobiles usagés sont donnés à la Fédération nationale des accidentés du travail et des handicapés, tandis que les cartouches d’encre usagées sont récupérées par la Ligue contre le cancer. – Martine Jacquet mjacquet@ville-clermont-ferrand.frTélécharger le rapport

Ville de Colombes

Dans son rapport de développement durable de 2013, la ville de Colombes (92) présente les actions de son Agenda 21 local, de son Agenda 21 interne et de ses Agendas 21 scolaires qui ont avancé en 2013. L’écoconstruction est un axe prioritaire de son Agenda 21 local, avec l’approbation d’un PLU avec des objectifs « développement durable », la poursuite de la construction de l’écoquartier de 500 logements et 20 000 m² d’activités économiques, la rédaction de la Charte du développement durable pour la ZAC Charles de Gaulle Est, ou encore le conseil aux particuliers avec des permanences d’un architecte conseil et la diffusion du guide de l’éco-rénovation et de l’éco-construction. L’Agenda 21 du territoire incite aussi à une économie durable et impulse de nouveaux modèles de consommation, notamment à travers le projet R-Urban qui développe agriculture urbaine et favorise la récupération et la seconde vie des objets. Dans le cadre du plan de déplacements de son administration (axe de son Agenda 21 interne), la Ville a mis en place trois pools vélos dont l’entretien a, dans un premier temps, été confié à une association d’insertion puis dans un second temps à un gestionnaire embauché en contrat avenir. Enfin, la ville de Colombes décline sa démarche d’Agendas 21 scolaires sur les 10 crèches du territoire avec un projet d’éco-crèches. – Pauline Le Guern – pauline.leguern@mairie-colombes.frTélécharger le rapport

Ville de Courbevoie

Dans son rapport de développement durable de 2013, la ville de Courbevoie (92) rappelle ses objectifs, fournit des exemples d’actions, des indicateurs de résultat et des perspectives. Depuis 2013, la Mairie accueille un système de permanence pour l’accompagnement des jeunes entreprises : des spécialistes communaux consacrent ainsi plusieurs heures d’audit et de conseils à ces entreprises, afin de favoriser un commerce de proximité et diversifié. Courbevoie travaille également à la solidarité intergénérationnelle avec la « journée de l’intergénérationnel en entreprise » en mai 2013 et la création d’un conseil des seniors pour une période test de deux ans. Avec 53 membres, il travaille à la solidarité entre les habitants, notamment avec des conférences sur la santé et des ateliers mémoires. La Ville souhaite en outre inciter les citoyens à opter pour les circuits agroalimentaires courts et a donc installé un service de paniers fraicheur devant la gare de Bécon-les-Bruyères, en fréquentation croissante. Dans les écoles, s’appuyant sur le modèle de l’économie circulaire, la valorisation des déchets alimentaires s’est concrétisée en 2013. L’achat d’un nouvel équipement a permis de transformer les aliments en compost, lui-même utilisé dans le jardin pédagogique pour l’une des écoles et par le Service Espaces Verts de la ville. Enfin, Courbevoie a lancé en 2013 un Contrat de performance énergétique, concernant presque tous les bâtiments de la collectivité, et posant l’objectif d’une réduction de la consommation d’énergie de 21% sur sept ans. – Sylvie Faivre – s.faivre@ville-courbevoie.fr

Ville de Lille

En 19 pages, la ville de Lille présente ses actions en tant que ville exemplaire et ses actions de partenariat conduites en 2013 dans les six axes de son Agenda 21 : santé durable, énergie, habitat durable, mieux produire et sensibiliser, culture et EDD, eau et biodiversité. Ainsi, en termes de santé durable, le projet de Biocabas, géré par le groupement d’agriculteurs Gabnor et co-financé par le Conseil général du Nord, assure aux personnes en difficulté la fourniture de paniers bio à moindre coût et organise des ateliers cuisines en centres sociaux. La Ville a aussi diffusé 720 biocabas. En sus d’un Plan Climat Energie Territorial adopté en mai 2013, la ville s’est engagée dans la démarche Cit’ergie et a initié un Fonds de solidarité climat territorial. Ce fonds a été ouvert par la Fondation de Lille, avec le concours de la région Nord-Pas de Calais. Cette démarche de compensation carbone est ouverte aux acteurs du territoire qui peuvent adresser des dons à la Fondation pour soutenir les associations retenues dans le cadre d’appels à projet. En 2013, Lille a lancé un deuxième appel à projets en faveur de l’habitat participatif et propose l’achat par des groupes d’habitants de terrains dans certains quartiers. Enfin, la Ville a été élue capitale française de la biodiversité. Elle entreprend des mesures comme l’attribution de primes pour favoriser l’implantation de toitures végétalisées ou encore la mise en pâturage des animaux sur des sites aménagés. – Sophie Beckary – sbeckary@mairie-lille.frTélécharger le rapport

Ville de Montpellier

« La ville comme ressource renouvelable » est le fil conducteur du rapport annuel de développement durable 2013 de la ville de Montpellier (34). Cette image ressort de la démarche prospective Montpellier 2040 visant à définir le projet urbain, en concertation avec tous les Montpelliérains. Parmi les succès de l’année 2013, Montpellier a obtenu deux labellisations nationales « Eco Quartiers », l’une pour la ZAC des Grisettes, lauréate dans la catégorie « Nature en ville », l’autre pour la ZAC Parc-Marianne, lauréate dans la catégorie « Approche écologique globale ». Le démonstrateur de gestion d’énergie et production d’énergie renouvelable à l’échelle de l’îlot « La Mantila » comprenant des bureaux, des commerces, 364 logements et un parking, a remporté la Pyramide d’argent. Un référentiel d’aménagement AURA a été rédigé par la Ville et est entré en application. Outil d’aide à la décision novateur en Europe, il sert de support pour les améliorations à porter dans les projets d’urbanisme et garantit une approche globale des projets. Par ailleurs, la collectivité a mis en place le dispositif « Garantie de Risques Locatifs » avec ses partenaires, comme assurance couvrant les loyers impayés, l’indemnisation des frais de remise en état du logement en cas de dégradation par le locataire et la prise en charge des frais de recouvrement en cas de contentieux. Enfin, l’exposition d’une maison avec quatre pièces à taille humaine, appelée « La Maison Econome » a permis à près de 5141 personnes de découvrir comment économiser jusqu’à 40% d’énergie. Le rapport valorise enfin les actions de développement durable conduites dans les Maisons pour tous, espaces de détente, loisirs et culture, « pépinières citoyennes », où ont été mis en place des jardins partagés, des composteurs ou encore des ateliers de récupération. – Christophe Court – christophe.cour@ville-montpellier.frTélécharger le rapport

Ville de Montreuil

Dans son rapport de développement durable de 2013, la ville de Montreuil (93) présente les actions et projets à venir associés à son Agenda 21, adopté en juin 2012. De nombreuses actions sont menées en termes de participation citoyenne, de logement, de coopération décentralisée et d’évaluation. Ainsi, le PCET comporte un volet « externe » de démarche participative qui a permis l’adoption d’un « Agenda de transition 2013-2030 » co-construit par un groupe d’habitants et signé par la Mairie et les citoyens en juin 2013. Cette démarche s’inscrit dans le cadre du projet européen Music (Mitigation in Urban areas and Solutions for Innovation Cities). En termes de solidarité, la Ville et la Communauté d’agglomération ont ouvert une boutique solidaire liée à « la Collecterie » qui travaille à relancer les déchets réemployables dans le cycle d’un usage quotidien. En 2012 et 2013, la Ville a demandé la construction de deux opérations de « logements passerelles » pour les populations roms et pour les familles en grande précarité. Ces logements sont des lieux de passage entre les terrains d’accueil et le logement de droit commun. Montreuil s’engage avec la ville de Beit Sira en Palestine, dans le cadre de la coopération décentralisée. En 2013, elle a entamé des travaux dans cette ville pour rénover le réseau d’eau potable et étendre le réseau d’éclairage public. Enfin, la collectivité s’attache à mener une évaluation de son Agenda 21 avec la mise en place d’un « comité des référents développement durable » et le travail de la mission d’évaluation du service Organisation, Evaluation et Conseil de gestion. Cette mission a notamment réalisé un « benchmark » interne sur les démarches participatives. – Ghislaine Bocquet – ghislaine.bocquet@montreuil.frTélécharger le rapport

Ville de Nantes

Le rapport de développement durable 2013 de la ville de Nantes (44) s’articule en cinq chapitres : qualité de vie urbaine, solidarité, défi climatique, nature en ville et service public responsable. Le rapport est synthétique et propose des liens vers le rapport de Nantes métropole et le site internet de la Ville. Nantes a agi en particulier sur la précarité énergétique, la santé environnementale et l’association des habitants. En 2013, Nantes a été à la fois Capitale verte européenne, première sur le « baromètre accessibilité » réalisé par l’Express et l’Association des Paralysés de France, et deuxième pour l’Access City Award 2013. Par ailleurs, en 2012, la Mission santé publique a innové en intégrant une approche santé à la Charte d’aménagement et de gestion de l’espace public de Nantes Métropole. Une grille « Santé » est disponible pour prendre en compte cet aspect dans les projets d’aménagement urbain. La ville a aussi participé en 2012 à un travail d’amélioration du repérage de situations nécessitant une intervention publique et de mise en relation des acteurs institutionnels pour apporter des solutions. De même, la Mission Vie Quotidienne permet de répondre aux nouvelles formes de précarité. Des entretiens individuels sont réalisés par deux conseillers pour faire face au phénomène de non-recours aux aides, et des actions collectives ont été mises en place sur les thématiques de consommation responsable et de précarité énergétique. Un guide « bons plans » sur la consommation responsable a été créé par 15 habitants du quartier Nord. Enfin, un Atelier citoyen composé de représentants des conseils de quartier travaille à la déclinaison par quartier du kit pratique de développement durable créé en 2012 par le Conseil de quartier du Breil. Le projet « Médiaterre », animé depuis deux ans, avec huit jeunes en service civique encadrés par l’association Unis-Cité, touche 202 familles. – Nicolas Boespflug – nicolas.boespflug@mairie-nantes.frTélécharger le rapport

Ville d’Orvault

Avec ses 24 000 habitants, la Commune d’Orvault (44) n’est pas soumise à l’obligation légale. Toutefois, elle a tenu à élaborer son rapport de développement durable 2012 – 2013 pour présenter l’avancée de son programme d’actions Agenda 21 au regard des cinq finalités à l’aide de nombreux indicateurs. Elle rapporte également les résultats de l’évaluation de son Agenda 21 par le Comité 21 au regard du référentiel national d’évaluation des Agenda 21. La Commune agit fortement pour l’éducation au développement durable, avec le Projet Educatif Local Orvaltais adopté en avril 2012. Des « parcours de l’élève » permettent aux écoliers du premier degré de bénéficier d’une sensibilisation aux principaux enjeux de développement durable. 19 classes, soit 484 élèves, s’y sont inscrites pour l’année 2012-2013. Orvault s’est engagée dans la démarche Cit’ergie aux côtés de Nantes métropole. Signé en juin 2013, le plan de mobilité pour les agents de la collectivité entre dans le cadre d’une convention avec Nantes Métropole et la Semitan et s’appuie sur des référents mobilité chargés d’animer et de suivre l’évolution des comportements au regard des objectifs. En septembre 2013, une journée sur la mobilité a permis de tester des véhicules électriques pour faire évoluer le parc municipal. A l’échelle de l’ensemble de la population, le Plan vélo a été adopté en janvier 2013 en concertation avec les sept conseils de quartier. 264 appui-vélos ou consignes individualisées ont donc été installés sur le territoire. La Commune s’inscrit aussi dans la dynamique régionale de commerce équitable avec son engagement dans une démarche de labellisation Territoire de Commerce Equitable. En termes de coopération décentralisée, une opération pluriannuelle est notamment en cours à Kindia en Guinée pour l’assainissement de sept quartiers au bord de trois rivières. – Florence de Vasson – f.devasson@mairie-orvault.frTélécharger le rapport

Ville de Sceaux

La ville de Sceaux (92) présente son rapport annuel de développement durable 2014, élaboré dans une démarche volontaire. Il est structuré autour des quatre finalités du Plan local d’urbanisme, auxquelles s’ajoute une volonté d’exemplarité en termes de développement durable. L’urbanisme durable est une priorité de la Ville, qui a entrepris de bâtir un quartier durable et promeut une approche durable dans ses différents projets et ceux de son office de l’habitat, ainsi que cela a été le cas pour la résidence étudiants qui sera livrée à la fin de l’année 2014. La ville de Sceaux s’attache particulièrement au développement de la mobilité durable (avec l’octroi de subventions pour des vélos à assistance électrique pour un montant total de près de 4000 euros et la mise à disposition de vélos aux étudiants des établissements d’enseignement supérieur de la Ville, notamment), au développement des circuits courts (avec la mise en place de l’AMAP « Sceaux et brouettes » en 2012) et à soutenir différentes initiatives citoyennes telles que le jardin partagé de trente parcelles et les actions au sein des écoles (tri des déchets). Sceaux se distingue par plusieurs actions innovantes. Elle est ainsi la première ville française à avoir mis en place un service de commandes dans la boutique virtuelle de ses commerçants avec un système de livraison s’adaptant aux rythmes des habitants. Elle anime depuis plusieurs années un conseil local de développement durable (CL3d) qui est une instance participative de sensibilisation, de réflexion, de consultation et de proposition et qui tient trois séances plénières par an, complétées de groupes de travail qui rendent des propositions pouvant pour certaines donner lieu à publications voire à des décisions du conseil municipal. Enfin, un Conseil local de santé mentale, plateforme rassemblant 47 membres, est chargé d’assurer la concertation et la coordination entre les élus locaux, la psychiatrie publique, les usagers et les aidants ; cette instance vient compléter l’ensemble des conseils consultatifs constitués avec différents partenaires (commerçants et artisans, professionnels de santé, conseil des Familles, conseil de la vie scolaire et périscolaire,…). – Florence Presson – florence.presson@sceaux.frTélécharger le rapport

Edito 2013

Rapports de développement durable : bilan, perspectives et futurs souhaitables
Catherine Decaux, directrice générale du Comité 21
Catherine Decaux, directrice générale du Comité 21
Chaque année, le Comité 21 se livre à l’exercice très intéressant de lecture et d’analyse des rapports de développement durable de ses entreprises et collectivités adhérentes. Une étude qui permet de dégager les tendances, de suivre l’évolution des démarches et stratégies année après année, mais aussi de repérer des formats innovants qui invitent à la lecture et mettent en avant l’essentiel. Il est notamment intéressant de noter les efforts menés en matière de pédagogie avec des sites interactifs dédiés au reporting, ou encore la mise en ligne de vidéos d’élus ou de parties prenantes, pour « rendre vivant » un exercice qui paraît parfois fastidieux à faire … ou à lire ! Pour autant, 2012 reste une année très marquée par le ralentissement de l’économie globale, et l’absence de signaux forts en matière de développement durable, légitimement attendus après la tenue de la Conférence mondiale Rio+20. A titre de repères concernant les thèmes « montants », on notera cette année la prise en compte croissante des parties prenantes, de l’économie circulaire, de la lutte contre les discriminations et de l’ancrage territorial pour les entreprises. Ce point fait le lien avec les collectivités qui ont fortement développé, de leur côté, les thèmes de l’approvisionnement local et des circuits courts, de la mobilisation des agents, de la rénovation des bâtiments ou encore du déploiement de solutions numériques au service du territoire et de ses habitants. On observe également l’introduction de l’éco-conditionnalité dans la commande publique, dont les critères sont de nature à favoriser le mieux-disant, et donc à soutenir l’amélioration des pratiques des entreprises. Par ailleurs, comme l’analyse le Rapport bilan de la loi Grenelle 2 d’Orée (lire le rapport), l’utilisation par les entreprises du « comply or explain » reste encore très relative. La tendance à compiler, parfois scolairement, des listes d’indicateurs devrait pourtant évoluer vers une logique de hiérarchisation des indicateurs les plus pertinents et les plus importants au regard de l’activité et des parties prenantes de l’entreprise. C’est en tout cas la philosophie apportée par la nouvelle version de la GRI4 (voir interview ci-après) et le projet de Directive européenne adopté en avril 2013 (lire le projet de directive). Les résumés réalisés par le Comité 21 donnent un aperçu des informations présentes dans les rapports et constituent des photographies des stratégies des entreprises et collectivités. La capitalisation de ces données constituera, je l’espère, une source d’inspiration. Si le rapport de développement durable répond à l’objectif de « rendre compte », et peut être perçu comme une contrainte imposée par les textes, il devrait être considéré avant tout comme un outil de pilotage et un vecteur de dialogue avec les parties prenantes. Cet exercice a beaucoup évolué avec le temps et plusieurs macro-tendances seront décisives dans l’avenir du reporting : le rapport intégré, le rapport digital et l’émergence de l’open data. Les questions de comparabilité, de pertinence et de fiabilité des données sont également très prégnantes. C’est pourquoi le Comité 21 a souhaité réunir ses adhérents autour de cette question, le 24 octobre à l’ESCP Europe, en travaillant de manière prospective sur le thème : « Du rapport de développement durable au rapport intégré… vers un rapport de territoire ? ». L’enjeu est de dresser le bilan, les perspectives et les futurs souhaitables de l’évaluation des stratégies de développement durable. Et si demain, tous les acteurs d’un territoire mettaient leurs données en commun pour produire un rapport non plus par organisation mais par territoire ? Catherine Decaux, directrice générale du Comité 21 decaux@comite21.org

Rapports développement durable Entreprises

Aéroport de Paris (ADP)

L’année 2012 a été caractérisée par la reconnaissance, à plusieurs niveaux, de l’engagement et des efforts d’Aéroport de Paris (ADP) en matière de développement durable. Le groupe a obtenu la 39ème place dans le classement Global 100 des entreprises leaders du développement durable dans le monde. Il a en outre obtenu le prix du meilleur rapport annuel RSE du Conseil supérieur de l’ordre des experts comptables. L’entreprise a également fait son entrée, en tant que seule entreprise aéroportuaire, dans le nouvel indice ISR Euronext Vigeo Europe qui regroupe les 120 entreprises européennes les mieux notées pour leur performance RSE. Sur le plan environnemental, Aéroports de Paris a été récompensé par le niveau 3 de l’Airport Carbon Accreditation (ACA) pour les plateformes de Paris-Orly et de Paris-Charles de Gaulle, et le niveau 2 pour Paris-Le Bourget. Cette labellisation reconnaît et évalue la démarche entreprise pour alléger ses émissions de CO2. Sur le plan social, le groupe a par ailleurs mené plusieurs autres actions parmi lesquelles on peut citer, l’application de mesures de rattrapage salarial, la mise en place d’un site intranet pour aider les salariés dans leur recherche de logement, la contribution à des nouveaux projets concernant la lutte contre le décrochage scolaire dans les collèges situés à proximité des aéroports. ADP a aussi renforcé son dispositif de prévention de la fraude en invitant ses managers à s’engager par écrit à diffuser les règles de déontologie auprès des personnels placés sous leur responsabilité et à s’assurer de leur bonne compréhension. Enfin, l’entreprise a formalisé sa politique d’achats axée, entre autres, sur les achats durables et signé le « Pacte PME ». – Didier Hamon – didier.hamon@adp.frTélécharger le rapport

Air France-KLM

Dans un contexte économique difficile, Air France-KLM poursuit son engagement d’entreprise responsable et agit pour concilier croissance, progrès social et respect de l’environnement. Air France-KLM a identifié ses enjeux majeurs liés à l’environnement, aux clients et fournisseurs, aux salariés et aux territoires. En 2012, le groupe poursuit ses actions pour réduire ses émissions de CO2 et la gêne sonore à proximité des aéroports : modernisation de la flotte, procédures de vol optimisées et réduction de la masse embarquée. Le groupe contribue à la création d’un marché pour les carburants alternatifs durables avec le lancement du programme BioFuel et la réalisation de vols au biocarburant comme le vol Amsterdam-Rio lors de la Conférence Rio+20. Pour mettre en oeuvre des partenariats innovants permettant un bénéfice environnemental, social et sociétal, le groupe mobilise tous les acteurs de la chaîne de valeur et développe une démarche d’éco-conception. En 2012, Air France a proposé un nouveau modèle de casque audio re-conditionnable : un projet réalisé en partenariat avec le secteur adapté, qui permet une réduction de 400 tonnes de déchets par an. Côté social, le groupe poursuit une politique de ressources humaines fondée sur l’égalité des chances, la prévention des discriminations et la promotion de la diversité. Air France-KLM favorise l’accès à l’emploi des personnes handicapées et soutient le secteur protégé avec 15 millions d’achats en 2012. Premier employeur privé en Île-de-France, le groupe affirme sa volonté d’ancrage territorial en investissant dans de nouveaux projets. Il a aussi consacré 12 millions d’euros à des projets sociaux et environnementaux dans ses destinations. – Sophie Virapin – sovirapin@airfrance.frTélécharger le rapport

AREVA

L’expertise du groupe AREVA repose sur l’élaboration de solutions de haute technologie pour produire de l’électricité faiblement carbonée. Pour AREVA, inventer le nucléaire de demain en l’associant pleinement aux énergies renouvelables, c’est construire un nouveau modèle énergétique capable de répondre aux enjeux à venir. Numéro un mondial du nucléaire, AREVA couvre toutes les étapes du cycle du combustible, la conception, la construction de réacteurs et les services pour leur exploitation. Devenu la référence du secteur nucléaire, AREVA développe aussi ses activités dans les énergies renouvelables pour devenir un leader européen, principalement dans l’éolien en mer et la biomasse. En matière de responsabilité sociétale, AREVA considère ses engagements comme les piliers de son développement. La sûreté nucléaire reste le préalable absolu à toute activité. En 2012, elle a fait l’objet d’un programme d’animation interne spécifique à destination de l’ensemble des collaborateurs du groupe, à travers un dispositif appelé « Safe Together ». Plus globalement, pour chacun des 46 000 collaborateurs la transparence reste un pré-requis indispensable pour gagner la confiance des parties prenantes externes et permettre au nucléaire de prospérer. Quant à la réduction de son empreinte environnementale, entamée en 2004, elle aboutit en 2012 (à chiffre d’affaires constant) à une diminution de sa consommation d’eau de 91 %, d’énergie de 84 %, de ses émissions de gaz à effet de serre de 65 % et de sa production de déchets conventionnels non valorisés de 49 %. Ces résultats sont confortés par un bilan carbone neutre. Enfin, sur le plan social, AREVA maintient les axes prioritaires de sa politique ressources humaines : le handicap, la mixité, la diversité des âges, la diversité sociale, ethnique et culturelle. Mais aussi le développement des talents avec 1,5 million d’heures de formation dispensées en 2012, soit l’équivalent d’une semaine par salarié. – Thérèse Prudhomme – therese.prudhomme@areva.comTélécharger le rapport

Bouygues Construction

L’année 2012 a été caractérisée par le remaniement de la démarche de développement durable de Bouygues Construction afin de donner un caractère plus central à la construction durable. L’entreprise a consacré 50 % de ses investissements en recherche et développement sur cet enjeu. De nombreux programmes, issus de la R&D, ont vu ainsi le jour. C’est le cas d’Hypervision®, un outil de monitoring de la performance énergétique des bâtiments, et de EnergyPass® qui permet aux occupants de suivre en temps réel leurs consommations de chauffage, d’électricité etc., et de maîtriser ainsi leurs charges. Cette innovation a reçu le prix spécial « Éco-responsable » des Trophées du cadre de vie 2013. Par ailleurs, le siège social du groupe, rénové par l’entreprise elle-même, est devenu en 2012, le premier bâtiment au monde à obtenir la triple certification BREEAM®, LEED® et HQE®*. En matière de biodiversité, le groupe a mis en place une charte de la biodiversité et créé Biositiv, une structure de conseil qui permet de faire des bilans de biodiversité de projets. Cette initiative a été reconnue par le Ministère de l’Ecologie comme participant à la Stratégie nationale pour la biodiversité. En tant qu’acteur local au service du territoire, l’entreprise a participé à « Issygrid », le premier projet de réseau énergétique intelligent à l’échelle du quartier, qui vise à mieux consommer, intégrer la production locale d’énergie renouvelable et optimiser la gestion d’énergie. Sur le plan social, le groupe a recruté près de 3 000 nouveaux salariés en France et a réalisé notamment une formation spécifique sur la mixité ainsi que la mise à disposition d’un numéro vert pour ses employés sur la prévention des risques psychosociaux. Sur le plan sociétal, l’entreprise a porté des projets de solidarité auprès des communautés locales sur l’éducation, le tutorat, le handicap ou encore l’aide au logement. *LEED, BREEAM et HQE sont trois certifications d’origines respectivement américaine, britannique et française, qui récompensent la performance environnementale des bâtiments – Christine Grezes – c.grezes@bouygues-construction.com – Matthieu Gauvin – m.gauvin@bouygues-construction.comTélécharger le rapport

Caisse des Dépôts

La Caisse des Dépôts a publié le premier rapport de responsabilité sociétale du Groupe répondant aux exigences renforcées de la loi Grenelle II, pour l’année 2012. Cet exercice de transparence mené de façon volontaire tend à renforcer la qualité et l’exhaustivité du reporting extra-financier du Groupe auprès de ses parties prenantes internes et externes. Il se découpe en trois parties. La première partie présente la gouvernance, l’organisation et le pilotage développement durable du Groupe. La deuxième partie explicite les enjeux et les impacts extra-financiers des interventions du Groupe. Le rapport rend compte de la contribution du Groupe, de la compétitivité économique des territoires, de la cohésion sociale et de la transition énergétique. Fortement impliqué dans la rénovation du parc immobilier français, le Groupe a accentué en 2012, sa mobilisation en faveur de l’efficacité énergétique. Il a également contribué à étendre la couverture territoriale de production en énergies renouvelables grâce à de nouvelles prises de participation dans des projets d’énergies renouvelables et plus spécifiquement de biomasse. S’agissant de la biodiversité, la Caisse des Dépôts a été le premier signataire français de la « Déclaration sur le capital naturel ». Elle a également créé la « Mission Economie de la Biodiversité » dont l’objectif est de développer des outils innovants permettant de concilier développement économique et préservation de la biodiversité. La deuxième partie du rapport, dédiée à la responsabilité interne du Groupe, décline les politiques des ressources humaines, la démarche interne menée en faveur du développement durable et la loyauté dans les pratiques. – Nicolas blanc – nicolas.blanc@caissedesdepots.frTélécharger le rapport

COPACEL

L’année 2012 a été caractérisée par la préparation de la fusion de six organisations professionnelles papetières. Celle-ci a abouti à la création de « l’Union Française des Industries des Cartons, Papiers et Celluloses » en avril 2013. L’objectif de cette nouvelle structure, qui a conservé l’appellation COPACEL (CartOns, PApiers et CELluloses), est de travailler à l’amélioration de la compétitivité et des performances (en matière de sécurité, de préservation de l’environnement…) de l’industrie papetière et au développement de son capital humain. Impliquée dans la promotion de la gestion durable des forêts, l’industrie papetière a déployé des efforts de communication visant à faire comprendre que les arbres sont une ressource renouvelable dès lors qu’ils sont issus de forêts gérées durablement. COPACEL promeut le développement des deux principaux systèmes PEFC et FSC* en matière de gestion durable des forêts. Par ailleurs, COPACEL s’est exprimée pour la promotion du recyclage des papiers et des cartons et la notion de « boucle matière », qui permet à un bien à base de matière première fibreuse d’être collecté, trié, puis recyclé en papiers et cartons. COPACEL a participé au débat national sur la transition énergétique au cours duquel elle a plaidé pour le maintien à un niveau compétitif de l’électricité vendue par les installations électronucléaires existantes. Les partenaires sociaux ont signé un accord portant sur l’application du principe d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans les industries des papiers et cartons. COPACEL a mis en place d’autres actions en 2012, que vous retrouverez dans le rapport annuel 2012 (en version papier sur demande). *Program for the Endorsement of Forest Certification (PEFC) et Forest Stewardship Council (FSC) sont des systèmes visant à certifier qu’une forêt est gérée de manière durable, et à en apporter la garantie au consommateur lorsqu’il achète un produit en bois ou dérivé du bois (papier…). – Anaïs Robert – anais.robert@copacel.frTélécharger le rapport

Crédit Mutuel

Le Crédit Mutuel a su rester solide en 2012 malgré le contexte économique et social difficile. Le Groupe a ainsi été classé au premier rang des banques françaises les plus sûres par la Global Finance Magazine, référence internationale en matière d’actualité financière. Il a également été classé première banque française par le Baromètre Posternak-Ifop et en tête du classement général du baromètre Argus de l’assurance/OpinionWay. Outre le financement des projets environnementaux de ses clients, le Crédit Mutuel s’attache à réduire son impact direct. Il a développé de nombreux projets tels que le covoiturage, le renforcement de la dématérialisation des envois de documents à ses clients, l’utilisation de papier écolabélisé, l’utilisation de véhicules hybrides, les plans de déplacements entreprises, etc. Fortement ancré dans les territoires et assumant sa volonté d’être utile à la société, le Crédit Mutuel propose des solutions pour soutenir l’insertion économique et sociale des personnes en difficulté et il apporte son soutien à la création d’emploi sur le territoire. Il organise également un dialogue social régulier avec ses partenaires sociaux. Dans ce cadre, il a signé une convention portant sur le droit syndical et le dialogue social avec des organisations syndicales représentatives en son sein. En interne, la proportion des femmes cadres est en progression (34 % en 2012 contre 26 % en 2007) et le rattrapage salarial femmes/hommes se poursuit. Le groupe a également entrepris d’autres actions telles que la création d’une charte de diversité, la signature d’accord sur la prévention des risques psychosociaux. Il a en outre signé un 4ème accord triennal sur l’emploi des handicapés. Par ailleurs, son offre d’investissement socialement responsable s’étoffe et a progressé de façon significative (41%) en 2012. – Jacques Boy – jacques.boy@creditmutuel.frTélécharger le rapport

Eco-Emballages

En 2012, Eco-Emballages a fêté les 20 ans du tri et du recyclage des emballages ménagers. Grâce à l’investissement des entreprises dans le Point Vert – 4 milliards d’euros en 20 ans – et grâce au geste de tri des consommateurs, devenu pour 93% des Français le premier geste concret pour le développement durable, 40 millions de tonnes d’emballages ménagers ont été recyclés et le taux de recyclage atteint aujourd’hui 67%. Pour atteindre demain l’objectif de 75% fixé par la loi Grenelle, de nouveaux enjeux de taille sont à relever : développer le tri dans les grandes agglomérations, optimiser la collecte pour réduire les coûts tout en augmentant les performances, développer le recyclage des emballages en plastique et accélérer la réduction à la source. Eco-Emballages a également invité les acteurs du dispositif à s’engager concrètement et publiquement au travers du Pacte Point Vert pour renforcer leurs actions pour plus de tri, plus de recyclage et moins d’emballages. L’initiative a reçu un accueil favorable avec plus de 160 Pactes signés. Côté réduction, Eco-Emballages a lancé en juin 2012 l’indicateur de réduction à la source pour mesurer la progression vers l’atteinte de l’objectif de – 100 000 tonnes entre 2007 et 2012 fixé par la loi Grenelle. L’objectif de 100 000 tonnes a été atteint en 2013. Cet indicateur est associé à un catalogue de bonnes pratiques, base de données publique des emballages réduits. Cet indicateur, qui applique pour la première fois à l’emballage les standards reconnus de reporting de développement durable est conforme aux normes européennes, aux indicateurs de prévention du Conseil national de l’Emballage et a été validé par l’ADEME. Côté recyclage, l’expérimentation pilotée à l’échelle nationale par Eco-Emballages pour définir les conditions de recyclage de tous les emballages en plastique est en cours. Elle devrait s’achever fin 2013 pour une publication d’un premier rapport en 2014. Trois volets ont été engagés sur la recyclabilité du gisement des emballages en plastique, l’impact de l’extension sur la collecte et le tri et les débouchés des nouvelles matières premières. – Johann Leconte- johann.leconte@ecoemballages.frTélécharger le rapport

Ecofolio

Depuis sa création, Ecofolio a réussi à mobiliser l’ensemble de la filière papiers autour du tri et du recyclage des papiers en France. Grâce à l’action conjuguée de l’éco-organisme et de tous les acteurs du secteur, le taux de recyclage des papiers a atteint aujourd’hui 47 %, soit une progression de 14 % entre 2006 et 2012. Dans le cadre de son nouvel agrément 2013-2016, un nouvel objectif a été fixé à Ecofolio : atteindre d’ici 2016, un taux de recyclage de 55%. Pour y parvenir, l’éco-organisme, conscient qu’il lui reste beaucoup à faire, souhaite que la filière papiers entre de plain-pied dans l’économie circulaire. Il s’agit d’une « boucle » dans laquelle, le déchet devient un flux de matière à réutiliser. L’éco-organisme a par ailleurs identifié trois leviers d’actions : éco-concevoir les papiers en amont, recycler plus et mieux l’ensemble des papiers et sensibiliser les Français à la cause du recyclage. La société accompagne les metteurs sur le marché de papiers avec entre autres, des outils opérationnels tels que le guide d’aide à l’éco-conception, et un nouveau barème éco-différencié. Ce dernier comporte un bonus-malus incitant à l’éco-conception en fonction de la composition plus où moins écologique du papier émis. L’éco-organisme accompagne également les collectivités, vers la rationalisation du recyclage, sur les plans techniques, opérationnels et financiers. Dans ce cadre, il a publié un livre blanc sur le tri en mars 2013 destiné aux collectivités. Enfin, Ecofolio sensibilise au recyclage des papiers au niveau national, local et sur le terrain. Afin de récompenser les opérations les plus performantes des collectivités en termes de collecte, de tri, et sensibilisation, l’éco-organisme organisera les « prix Ecofolio » dont le premier prix sera attribué en 2014. – Mickaël Martin – mmartin@ecofolio.frTélécharger le rapport

EDF

Avec pour ambition de devenir un industriel, un employeur et un partenaire responsable, EDF s’est investi dans plusieurs actions en 2012. En termes sociaux, distinguée par le Trophée du management de la diversité en France pour la prise en compte du fait religieux, le groupe a adopté un second accord sur l’égalité professionnelle hommes/femmes avec pour objectif entre autres, d’accroître l’effectif des femmes (20% en 2015 contre 15 % en 2012) et de promouvoir l’égalité salariale. Conscient de l’importance de son capital humain, l’entreprise a poursuivi ses efforts de formation avec environ 3 000 personnes formées de plus en 2013 par rapport à 2012. EDF a par ailleurs adopté sa Charte éthique au niveau du Groupe qui porte des engagements simples visant à inciter le personnel à se conformer aux valeurs de l’entreprise. En tant que partenaire responsable impliqué dans le développement des territoires où elle est implantée, l’entreprise a accompagné la réalisation d’un éco-quartier sur la Riveria française. Elle a également apporté son expertise technique pour que les calories des effluents sortant de la station d’épuration de cet éco-quartier servent au chauffage et à l’eau chaude des logements via des pompes à chaleur. Sur le plan environnemental, le groupe a mis en service des centrales solaires, et développe d’autres énergies renouvelables, historiquement l’hydraulique mais aussi l’éolien terrestre et off shore. Il participe également à la recherche et développement sur les solutions décarbonées telles que les énergies marines, le photovoltaïque de nouvelle génération etc. L’ensemble de ces actions sont réalisées grâce au dialogue et aux partenariats avec de nombreuses parties prenantes. Par ailleurs, en matière de biodiversité, le groupe EDF a obtenu la 12ème place au classement Vigeo des 127 entreprises performantes dans la protection de la biodiversité. – Brigitte Fargevieille – brigitte.fargevieille@edf.frTélécharger le rapport

Egis

Pour la première fois cette année, et dans une logique d’information et de transparence en direction de ses parties prenantes, Egis vient de publier un rapport RSE : une publication qui illustre comment Egis inscrit le développement durable (DD) dans sa stratégie de développement. Socle d’une dynamique de progrès, innovante et ancrée dans les réalités économiques, sociétales et culturelles liées à ses domaines et terrains d’intervention, le développement durable constitue pour le groupe Egis un outil de pilotage au service de la qualité et de l’exemplarité de son action. Au-delà de la description des progrès réalisés dans la mise en oeuvre du plan d’action RSE, des nouveaux outils d’analyse et de dialogue tels que le guide d’interactions Energie Climat et du prix remporté des pionniers de la RSE en Afrique, on peut découvrir dans ce rapport, les bases d’un nouveau reporting extra-financier ; exercice qui a associé toutes les directions et filiales du groupe tant dans le choix des indicateurs que dans les processus de remontée d’informations associés. Miroir des performances DD du groupe, mais également de ses marges de progrès et des nouvelles responsabilités à assumer, ce rapport RSE offre au groupe et à ses parties prenantes une photo à l’instant T de sa maturité en matière de DD mais également du chemin qu’il reste à parcourir. – Martine Jauroyon – martine.jauroyon@egis.fr – Emmanuelle Gotkovsky – Emmanuelle.Gotkovsky@egis.frTélécharger le rapport

Française des Jeux

La Française des Jeux poursuit sa progression d’initiatives responsables. Le modèle de jeu serein et responsable (le jeu pour le plus grand nombre et pour des mises raisonnables) de l’entreprise place la prévention en première priorité (mise à disposition dans les points de vente d’une brochure d’auto-évaluation, messages de prévention, …). Le dialogue avec la société civile reste aussi un des points clés et de nouveaux partenariats ont été mis en place avec le Secours Populaire Français et la Croix Rouge Française, afin que leurs bénévoles puissent mieux détecter et accompagner les joueurs excessifs. Sur le plan social, la FDJ a obtenu le label Diversité notamment par la mise en place d’un budget spécifique consacré à la réduction des écarts de salaire entre les femmes et les hommes. Sur le plan environnemental, la FDJ travaille toujours à la réduction de son impact environnemental en mettant en place des nouveaux projets : tests de collecte des tickets usagés dans certains points de vente afin de les recycler, l’utilisation de papier labellisé FSC (Forest Stewardship Council) pour l’ensemble de ses supports de jeux. Engagée fortement en faveur de l’ancrage territorial, la fondation FDJ a participé au financement de nombreuses actions solidaires et sportives. – Christine Schmitte Prouin – cschmitte@lfdj.com – Télécharger le rapport

GDF SUEZ

GDF SUEZ a poursuivi en 2012 sa dynamique de croissance responsable placée au coeur de ses différents métiers (électricité, gaz naturel, services à l’énergie …). Le groupe a été classé cinquième de Vigeo France 20 qui comprend les meilleures entreprises françaises en matière de responsabilité sociale tous secteurs confondus. Il figure également parmi les indices Vigeo Europe et World 120. Dans chacun des trois indices, GDF SUEZ occupe la première place parmi les énergéticiens intégrés. En matière environnementale, la société a lancé en 2012 un groupe de travail qui vise à identifier et partager les bonnes pratiques déjà mises en place dans ses métiers pour faire face ou tirer parti des changements climatiques à venir. L’entreprise met en oeuvre des solutions d’efficacité énergétique au travers de prestations multi-techniques et mène des actions d’économies d’énergies chez ses clients. Reconnu au titre de la Stratégie nationale pour la Biodiversité, l’engagement du groupe en la matière s’est renforcé avec le renouvellement de son partenariat avec France Nature Environnement et avec le Comité Français de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) autour de la préservation de la biodiversité. Sur le plan sociétal, grâce à son ancrage territorial, GDF SUEZ lutte contre la précarité en participant aux tarifs sociaux d’électricité pour les clients les plus démunis. De même, le Groupe avec son initiative GDF SUEZ Rassembleurs d’Energies participe activement à l’accès à l’énergie durable pour les populations pauvres en soutenant des entrepreneurs sociaux investis dans ce domaine. Le groupe prévoit, par ailleurs, de mettre en ligne un e-learning « Achats Responsables » afin de former tous ses acheteurs au niveau mondial. En termes sociaux, l’entreprise a mené une campagne de sensibilisation accompagnée d’un module d’apprentissage en ligne afin d’aider ses managers et ses ressources humaines dans la lutte contre les discriminations. Par ailleurs, GDF SUEZ a obtenu le trophée Entreprises/APF (Association des Paralysés de France) dans la catégorie Emplois Privés pour avoir confié des prestations développant des emplois en nombre au sein de l’APF. – Malia Belkacem – malia.belkacem@gdfsuez.comTélécharger le rapport

GSF France

2012 a été une année de croissance pour GSF France, un essor qui s’inscrit dans la responsabilité sociale du groupe. L’entreprise a traduit sa démarche de RSE à travers plusieurs engagements. Sur le plan social, avec un taux d’emploi de personnel handicapé de 7,12% en 2012, le groupe accentue sa politique en faveur de leur emploi en engageant une démarche de désignation d’un référent « Handicap » dans chaque filiale. Par ailleurs, GSF consacre 2.59 % de sa masse salariale à des actions de formation. Une Charte éthique qui annonce les valeurs du groupe a été rédigée et diffusée auprès des managers et mise à disposition auprès des autres parties prenantes du groupe (employés, clients …). L’entreprise exprime son engagement environnemental, en proposant à ses clients un calculateur qui permet de mesurer l’impact environnemental des prestations sur site (bilan carbone, quantité d’eau consommée …) mais également en encourageant l’utilisation de produits éco-labélisés, et en engageant le maximum de ses sites dans des démarches de certification environnementale (12 sites sont certifiés ISO 14001 en 2012 contre un site en 2011). GSF renforce son engagement sociétal en organisant les « tremplins GSF », un concours qui vise à développer les compétences des élèves de BTS via la réalisation d’un projet en équipe sur l’hygiène, la propreté et l’environnement. GSF a conduit en outre une analyse de matérialité afin de classer ses enjeux de RSE en fonction de leur importance vis-à-vis des parties prenantes externes du groupe, ce qui a permis de valider ses indicateurs RSE de pilotage. Reconnue d’utilité publique en 2012, la Fondation GSF a soutenu des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Par ailleurs, les salariés de GSF ont participé au Téléthon 2012 afin de soutenir la recherche médicale. – Laurent Pruliere – rse@gsf.frTélécharger le rapport

IKEA

Permettre aux clients d’IKEA d’avoir un mode de vie plus durable à la maison ; assurer l’indépendance de l’entreprise en termes d’énergie et de ressources, et contribuer à une vie meilleure pour les populations et les communautés près desquelles l’entreprise est implantée. Pour atteindre ces objectifs, IKEA France a mené plusieurs actions en 2012. A l’occasion de la Semaine du développement durable, elle a organisé l’opération de visite « A la découverte de l’appartement durable » qui a permis de montrer qu’aménager son intérieur de façon durable est une opportunité pour réaliser des économies et de réduire son empreinte écologique. Côté transport, grâce à une plus grande utilisation de la voie maritime, ses émissions du transport de marchandises ont chuté de 21,8% par rapport à 2011. Son parc composé de 29 éoliennes, a permis de couvrir près de 86% de sa demande d’électricité, contre 76,5% en 2011. IKEA a également été sélectionné parmi les lauréats d’un appel d’offres lancé par le ministère de l’Ecologie pour la construction d’installations solaires photovoltaïques et thermodynamiques. IKEA encourage toujours l’éco-mobilité à travers la mise en place d’une application de calcul d’itinéraire sur son site internet et l’installation d’un écran indiquant l’horaire de passage des prochains bus dans l’un de ses magasins. Sur le plan social, l’entreprise favorise la parité hommes/femmes et promeut la mixité dans les postes majoritairement unisexe. Elle a également mis en œuvre une charte de dialogue social porteuse des valeurs de l’entreprise. Par ailleurs, 79 % des collaborateurs se disent fiers de la vision et de la marque IKEA. – Carole Brozyna-Diagne carole.brozyna.diagne@ikea.comTélécharger le rapport

Keolis

Keolis a enregistré, en 2012, de belles réussites avec une croissance annuelle d’environ 12%. Engagé dans la RSE, le Groupe veille à développer des réseaux de transport, accessibles à tous, et à promouvoir des solutions plus respectueuses de l’environnement. Il a accompagné l’essor de tramways et autres bus à haut niveau de service qui favorisent l’usage des transports en commun. Conscient de sa responsabilité environnementale, Keolis promeut fortement l’utilisation de véhicules électriques ou hybrides. Avec la mise en service de plus de 200 nouveaux véhicules, Keolis est aujourd’hui le premier opérateur de bus hybrides en France. Précurseur dans l’utilisation d’énergies alternatives, Keolis continue de déployer ces carburants. Sa filiale suédoise, Keolis – Sverige, compte 61 % de bus roulants désormais au biogaz, à l’éthanol ou au biodiesel contre 50 % en 2011. Cela permet à la filiale de réduire de 40 % ses émissions de gaz à effet de serre. Le Groupe a également développé un module de formation spécifique à l’éco-conduite et installé dans les bus un outil (Konfort) qui signale au conducteur le dépassement des seuils d’acceptabilité fixés par le Groupe. Cet outil permet des réductions de 3 à 4 % des consommations de carburant et sera déployé sur l’ensemble des réseaux gérés par Keolis. Sur le plan social, à Bordeaux, Keolis a reçu le prix de la Charte de la diversité pour son dispositif de recrutement favorisant l’embauche de personnes peu ou pas qualifiées. Par ailleurs, avec 31% de femmes cadres et 19 % de conducteurs femmes en France (chiffres bien supérieurs aux moyennes observées dans le secteur), Keolis encourage l’égalité des chances dans le recrutement avec l’implantation de référents Egalités en régions. – Lucille Chevallard – lchevallard@keolis.comTélécharger le rapport

La Poste

En 2012, le Groupe La Poste a confirmé son engagement pour la RSE en définissant une ambition claire : « faire du groupe La Poste un créateur de valeur et de lien social à long terme pour la société et chacune de ses parties prenantes ». C’est par le développement du lien entre les individus, les territoires, les entreprises, que se développent les actions du Groupe La Poste en matière de RSE. Parmi elles, l’accès de tous à des produits et services responsables notamment aux personnes vulnérables ; le soutien aux PME l’insertion, le secteur adapté et protégé par une politique d’achat responsable ; le renforcement de l’engagement solidaire de La Poste et des postiers et la réduction des émissions de CO², par l’activation de plusieurs leviers (véhicules électriques, optimisation des tournées et chargements, formation à l’éco conduite, compensation carbone volontaire…). Le Groupe a par ailleurs mis en place un Grand Dialogue sur la vie et le bien-être au travail de ses personnels qui a abouti à la Poste à la signature d’un accord-cadre. Elle poursuit sa politique en faveur de la diversité avec un accent particulier sur la promotion des femmes et l’intégration des personnes handicapées. – Didier Ancelin – didier.ancelin@laposte.frTélécharger le rapport

Macif

La Macif traduit sa responsabilité sociétale dans la relation qu’elle entretient avec ses sociétaires, dans ses produits et ses offres. Conscient que sa première sphère de responsabilité est interne, le groupe Macif a mené plusieurs actions sur le plan social. Elle a signé son premier accord groupe sur la mobilité professionnelle afin de favoriser le développement personnel de ses collaborateurs. Elle a également mis en place une cellule « Allodiscrim » réunissant des avocats à l’écoute des salariés sur les discriminations et/ou les inégalités. Dans le cadre de son offre de produits et services, le Groupe Macif soutient l’essor de la mobilité durable dans toutes ses composantes. Elle a, en effet, été le premier assureur à prendre en compte des critères environnementaux et de sécurité dans la tarification de son assurance automobile. L’entreprise met également en place des actions de sensibilisation sur les enjeux de la mobilité durable, via entre autres un site internet dédié et de nombreuses actions de prévention. Engagée pour un habitat plus sain et plus respectueux de l’environnement, la Macif propose un « crédit travaux développement durable » à taux bonifié pour financer l’installation d’équipements à économie d’énergie. Elle a en outre organisé un concours de film portant sur le thème de l’habitat solidaire en 2012. L’objectif est de montrer au public qu’il est possible de mener des projets collectifs pour faire face aux grands défis sociétaux et environnementaux. Le groupe a par ailleurs signé un partenariat avec Habitat et Humanisme, une association qui travaille en faveur du logement et de l’insertion des personnes en difficulté. En tant qu’assureur et investisseur institutionnel, la Macif s’engage à investir de façon responsable et à proposer des produits financiers qui accompagnent ses sociétaires vers des comportements responsables. Entre autres, l’entreprise comptabilise des investissements socialement responsables qui se sont élevés à 3,5 milliards d’euros en 2012. Afin de mieux accompagner et d’anticiper les mutations sociologiques, économiques et environnementales au coeur des territoires, la Macif soutient de nombreux projets à travers sa fondation d’entreprise. – Emmanuel Soulias – esoulias@macif.fr – Alice SOREL – asorel@macif.frTélécharger le rapport

McDonald’s France

L’organisation de plusieurs ateliers thématiques (nutrition, environnement, social et gouvernance) avec ses parties prenantes a permis de définir une première série d’indicateurs extra-financiers innovants. L’entreprise a par ailleurs choisi de publier les indicateurs utilisés pour son reporting sur son site internet « Données Corporate ». Sur le plan social, McDonald’s France a signé un accord cadre national avec Pôle emploi afin de renforcer leur coopération en faveur de l’emploi reposant notamment sur le recrutement par simulation. L’entreprise renforce son ancrage territorial en faisant venir 73 % de ses approvisionnements de produits alimentaires de la France et en contribuant à l’activité de près de 40 000 agriculteurs et éleveurs nationaux. Consciente de l’importance d’une politique agricole plus respectueuse de l’environnement, McDonald’s a adopté une stratégie agroécologique avec ses fournisseurs et teste toujours de nouvelles pratiques agricoles à faible empreinte environnementale. En matière énergétique, grâce à l’achat « Garanties d’Origine », l’entreprise continue de couvrir 100% des consommations électriques de ses restaurants avec de l’électricité renouvelable. Le restaurant McDonald’s de Revel (31) a reçu la certification NF Bâtiments Tertiaires, démarche HQE. Cette enseigne consomme moitié moins d’eau par rapport à un bâtiment standard grâce à des urinoirs secs et la récupération de l’eau de pluie. Ses besoins en éclairage sont couverts à hauteur de 60% grâce à des panneaux photovoltaïques installés sur le toit. Afin de réduire les nuisances sonores de ses transports, l’entreprise a en outre expérimenté la livraison nocturne avec de nouveaux camions silencieux équipés d’un groupe frigorifique « super silent ». – Orane Faivre De Condé – orane.faivredeconde@fr.mcd.comTélécharger le rapport

Monoprix

autour de quatre grands objectifs pour 2020 : réaliser 10% du chiffre d’affaires à partir de produits biologiques, équitables et éco-labellisés, réduire de 20% ses émissions de gaz à effet de serre par euro de chiffre d’affaires par rapport à 2008, avoir 80 % des salariés qui recommandent Monoprix en tant qu’employeur. Enfin, l’entreprise souhaite distribuer deux millions d’équivalent repas à des associations partenaires. Pour mettre en oeuvre sa politique, Monoprix, implique fortement ses collaborateurs et ses autres parties prenantes. L’entreprise propose 90% de CDI et a accueilli 6% de personnes handicapées de plus par rapport à 2011. Sur le plan environnemental, elle a développé « Green Mag », une démarche d’éco-conception de ses sites dont l’objectif est de réduire de 38 % ses consommations d’énergie. Elle a également installé des fluides dits « naturels » dans six de ses magasins en vue d’anticiper la réglementation sur les fluides frigorigènes HFC [1]. Dans le domaine des déchets, deux sites du groupe ont expérimenté le tri de biodéchets pour une valorisation par la méthanisation. En matière de transport, Monoprix expérimente la livraison à pied de petits paniers à Paris et l’utilisation du transport multimodal a permis de réduire 50% de ses émissions de gaz à effet de serre. – Karine Viel – kviel@monoprix.frTélécharger le rapport

Plastic Omnium

2012 a été une année de croissance rentable pour Plastic Omnium. En matière de développement durable, hormis la contribution de l’entreprise à la réduction des émissions polluantes et des déchets, l’objectif de l’entreprise est de favoriser l’éco-conception et de réduire ses consommations d’énergie. En 2012, Plastic Omnium a lancé une gamme de bacs et de corbeilles roulants à ordures ménagères 100% Green Made. Fabriqués à partir de polyéthylène d’origine végétale issu d’éthanol de canne à sucre non alimentaire, ces contenants constituent une alternative aux bacs d’origines fossiles et permettent de réduire de l’ordre de 85 % les émissions de gaz à effet de serre. Par ailleurs, le Groupe accroît progressivement la part du polyéthylène recyclé dans sa production globale de bacs roulants : de près de 20 % en 2007, elle est passée à 55 % en 2012. Plastic Omnium poursuit également son programme Top Planet de réduction des consommations d’énergie. Les solutions techniques ont permis de réduire les ratios « énergies consommées/matière transformée » de 1,5 % pour l’électricité et de 2 % pour le gaz. Sur le plan social, l’entreprise a lancé de nouvelles initiatives pour améliorer les conditions de travail telles que des mesures acoustiques afin d’évaluer l’exposition du personnel aux nuisances sonores. En outre, le groupe favorise le management local. La part des femmes cadres représentait 20% de l’effectif de Plastic Omnium en 2012. – Yves Bourquard – ybourquard@plasticomnium.comTélécharger le rapport

PSA Peugeot Citroën

Malgré les difficultés que le groupe affronte, PSA Peugeot Citroën a consolidé en 2012, ses points forts dans les différents axes qui structurent sa politique RSE. En matière de mobilité durable, le Groupe est à nouveau leader en Europe sur les émissions moyennes de CO2 et enrichit son offre de véhicules hybrides et électriques. L’entreprise s’est vu décerner le prix « ECOBEST 2012 » pour sa commercialisation d’une large gamme de technologies destinées à améliorer la performance environnementale de ses véhicules. En outre, toutes les usines automobiles du Groupe sont certifiées ISO 14001. En ce qui concerne sa politique sociale responsable, l’entreprise s’appuie sur un dialogue continu avec ses différentes parties prenantes (clients, fournisseurs, législateur, etc.) pour construire dans la durée ses réponses aux différents enjeux de RSE. Sur le plan social, le groupe a mis en place le dispositif « Mobilité 2012 » qui vise à permettre l’évolution interne ou externe des salariés positionnés sur des métiers « sensibles »*. Par ailleurs, le groupe développe le bien être au travail en proposant plusieurs possibilités à ses salariés telles que le télétravail et le travail à temps partiel. En 2012, le Groupe a obtenu le maintien de son label diversité et poursuit sa dynamique de féminisation tout en favorisant l’emploi du personnel handicapé. Enfin, en tant qu’acteur de la vie de ses territoires d’implantation l’entreprise demeure fortement impliquée au niveau local. Ses sites et sa Fondation ont soutenu de nombreux projets qui contribuent notamment à mettre en place les bonnes pratiques de la mobilité solidaire. * Métier en déclin selon l’Observatoire National des Métiers du Groupe PSA Peugeot Citroën – Patrice Henry Duchêne – patricehenry.duchene@mpsa.comTélécharger le rapport

Orange

Avec pour ambition de devenir l’acteur de référence du secteur des télécommunications en matière de RSE, Orange a réalisé de nombreuses actions en 2012 : mobilisation dans le domaine des droits humains en contribuant à la définition des principes directeurs communs en faveur de la liberté d’expression et du respect de la vie privée ; engagement très concret dans la protection des enfants sur internet en participant à des initiatives mondiales sur le sujet, notamment la CEO coalition to make the internet a better place for kids*… En interne, Orange a signé un nouvel accord sur l’emploi des seniors pour la période 2013-2015, et avec pour objectif d’atteindre 35% de femmes dans ses instances dirigeantes en 2015, le groupe promeut la mixité : mise en place d’un réseau de femmes salariées, détection et accompagnement des talents féminins, mise en place du programme Women intercultural leadership development pour aider les femmes à affirmer leur talent dans un environnement multiculturel. Il a également élaboré un kit de communication « recruter en toute égalité » destiné aux managers et RH. Pour réduire son empreinte énergétique et carbone, Orange, déploie des solutions utilisant des sources d’énergies renouvelables et éco-conçoit des services et des produits tels que des LiveBox et des décodeurs TV dont la performance énergétique est améliorée. Par ailleurs, le groupe a lancé un Datacenter de nouvelle génération certifié HQE (Haute qualité environnementale) et offrant de meilleures performances énergétiques grâce à une conception innovante et un recours à la climatisation naturelle. Celui-ci a permis de réaliser des économies d’énergies correspondant à la consommation électrique annuelle d’une ville de 15 000 habitants. Cette action concrète parmi d’autres contribuant à réduire les émissions de carbone a permis à Orange d’être sélectionné, cette année, dans le Carbon Performance Leadership Index**. * Initiative prise par la Commission Européenne. ** Classement annuel mondial qui recense les 33 entreprises (parmi les 500 plus grandes par leur chiffre d’affaires) ayant fait preuve des engagements les plus solides en termes de stratégies climatiques et de diminution des émissions de carbone – Alain Liberge – alain.liberge@orange.comTélécharger le rapport

Saint-Gobain

Dans un environnement économique incertain, Saint Gobain a plus que jamais la volonté d’agir en acteur responsable. L’entreprise a articulé sa politique de développement durable autour de cinq axes : inventer l’habitat durable, limiter les impacts environnementaux, permettre l’épanouissement professionnel, contribuer au développement des communautés et enfin agir sur l’ensemble de la chaîne de valeur. Saint Gobain conçoit et distribue des matériaux de construction afin de construire des bâtiments énergétiquement efficaces tout en préservant les ressources naturelles. Afin de réduire les impacts de ses activités sur l’environnement, l’entreprise progresse dans l’efficacité énergétique (amélioration des procédés de combustion, récupération de chaleur sur les fours etc.) et développe le recyclage et le recours aux énergies renouvelables (biomasse). Elle repense également ses modes de transport avec l’utilisation du transport fluvial pour ses livraisons. En tant qu’acteur multilocal qui sert des marchés locaux, le Groupe est solidaire avec les territoires via sa fondation qui a soutenu de nombreux projets de solidarité en 2012. Saint-Gobain Développement a également soutenu la création de 340 emplois hors du Groupe en finançant des projets d’entreprises engagées dans le développement durable. Sur le plan social, l’entreprise a lancé sa politique RH – OPEN, qui s’adresse à tous ses collaborateurs et qui accompagne le développement du Groupe. Elle a également élaboré une politique santé et un plan d’actions qui vise à promouvoir la mixité : égalité salariale, équilibre entre la vie professionnelle et personnel, etc. Par ailleurs, 1 371 accords (rémunération, organisation du temps de travail…) ont été signés au sein du Groupe en 2012, témoins de la richesse de son dialogue social. En outre, l’entreprise a lancé une démarche d’analyse de risques sur les achats responsables sur la base du référentiel EcoVadis et un module de formation dont l’objectif est de faire connaître aux salariés l’économie sociale et solidaire. – Marie Combarieu – marie.combarieu@saint-gobain.comTélécharger le rapport

Sanofi

Sanofi travaille au quotidien pour atteindre ses objectifs en matière de Responsabilité sociale d’Entreprise (RSE). En 2012, la direction RSE a organisé les Trophées RSE afin de récompenser les projets les plus innovants mis en oeuvre à tous les niveaux de l’entreprise et qui démontre comment la RSE est traduite dans le travail des équipes. Présent dans les nouveaux indices extra-financiers Vigeo France 20 et Vigeo Europe 120, Sanofi s’est également vu attribuer 25 prix RSE par des organisations locales dans 15 pays. Par ailleurs, l’entreprise a été lauréate 2012 du Prix scientifique et technologique Pierre Potier, dans la catégorie développement durable. Ce prix récompense un procédé innovant de production d’artémisinine (principe actif d’un antipaludéen de Sanofi) qui contribue à préserver la biodiversité. Sur le plan social, le groupe a mis en place le programme « Bien-être et prévention chez les collaborateurs » qui vise à promouvoir un mode de vie sain chez les salariés en leur donnant des conseils sur l’alimentation ou sur une activité physique régulière etc. Sanofi a par ailleurs élaboré, pour l’ensemble de ses sites en France, un guide dédié à la « Démarche de prévention des risques psychosociaux pour le bien-être au travail ». Le groupe a, en outre, reconduit son accord sur l’insertion et le maintien dans l’emploi des handicapés pour la période de 2013-2016 et conclut un accord sur le télétravail. Sanofi France a également constitué avec l’aide du Comité 21 en 2012 un Comité de parties prenantes afin de répondre et d’agir dans la mesure du possible pour améliorer sa démarche RSE sur des enjeux spécifiques à ses activités sur le territoire français. Sur le plan environnemental, Sanofi s’est investi dans plusieurs actions afin d’optimiser ses consommations d’énergie, de surveiller le devenir de ses résidus médicamenteux dans l’environnement, de réduire l’empreinte carbone dans toutes ses activités et de gérer durablement l’eau. Dans ce cadre, elle a réussi à réduire de 14% sa consommation d’eau entre 2010 et 2012. – Agnès Gougeon-Chamyou agnes.gougeon-chamayou@sanofi.com – Didier Terrolle – didier.terrolle@sanofi.comTélécharger le rapport

Saur

En tant qu’acteur de la protection de l’environnement, Saur a poursuivi en 2012 son engagement en matière de développement durable. Sur le plan social, le Groupe a mené une enquête sur le thème « égalité femmes-hommes » qui a abouti à des actions telles que le travail à distance et le congé paternité pris en charge par l’entreprise. Coved, filiale propreté du Groupe, a signé un accord d’entreprise renforçant les efforts en matière de santé et de sécurité au travail et apporte un accompagnement personnalisé aux collaborateurs fragilisés via un réseau d’assistantes sociales. En outre, l’entreprise favorise le dialogue avec ses parties prenantes et crée des partenariats de proximité. Elle développe des outils de service aux plus démunis comme un fonds d’aide sociale pour prévenir les situations d’impayés ou encore un site dédié aux personnes sourdes ou malentendantes afin de faciliter leurs démarches liées aux services de l’eau. Sur le plan environnemental, le Groupe s’attache à réduire ses consommations énergétiques par une meilleure efficacité de ses outils industriels. Il s’implique dans des projets locaux innovants, comme celui de Liger (Locminé-Morbihan) qui associe deux énergies renouvelables d’origine biomasse en circuit court. Coved valorise le biogaz de ses centres de stockage des déchets pour produire de l’énergie renouvelable. Pour le traitement des polluants aquatiques émergents (pesticides, résidus médicamenteux,…), Saur diffuse le procédé Carboplus® comme solution applicable aux collectivités et aux industriels. Coved participe à la réduction des déchets à la source via la mise en place de la redevance incitative. Enfin, le Groupe multiplie ses actions en faveur de la protection de la biodiversité sur ses sites en lien avec des experts naturalistes. – Anne Gresle – agresle@saur.frTélécharger le rapport

Schneider Electric

Dans un environnement international difficile, 2012 a été une année de consolidation pour Schneider Electric. C’est également l’année du renforcement de l’engagement RSE du groupe au travers de plusieurs actions qui ont été récompensées. Le groupe a été classé au 2ème rang des 100 meilleures entreprises de services d’efficacité énergétique au monde* et à la 13ème place dans le palmarès 2013 des 100 entreprises mondiales les plus performantes en matière de développement durable (progression de 13 places par rapport à 2012). En outre, il figure parmi les 110 entreprises les plus éthiques au monde selon Ethisphere et parmi les entreprises qui composent le Dow Jones Sustainability Index**. Sur le plan environnemental, le groupe donne l’exemple d’une gestion efficace de l’énergie en réalisant des économies grâce à ses propres solutions. Grâce à un recours accru au transport maritime, à une rationalisation des flux logistiques et au choix de transporteurs plus respectueux de l’environnement, l’entreprise a réduit de 14,8 % ses émissions de carbone liées aux transports de longue distance. Sur le plan social, le groupe promeut la diversité à travers l’initiative Women@Schneider Electric qui vise à accompagner les collaboratrices dans le développement de leur carrière. Son concours « Go Green in the City » a permis cette année, à des équipes d’étudiants, dont au moins l’un des membres doit être une femme, de concevoir des solutions innovantes dédiées à la gestion de l’énergie en milieu urbain. Les lauréats se sont vu attribuer, entre autres, un poste au sein du groupe. L’entreprise a en outre formé des jeunes issus de milieux défavorisés via sa nouvelle initiative Schneider Electric Teachers qui mobilise des collaborateurs et des retraités dans des actions de formation dans le domaine de l’énergie. * Selon la China Industrial Energy Conservation and Clean Production Association ** Indice consacré à l’investissement éthique de la société américaine Dow Jones. Il sélectionne les entreprises ayant les meilleures performances en matière de développement durable parmi les 2 000 plus grosses capitalisations boursières mondiales (Source : Novethic) – Gilles Vermot-Desroches – gilles.vermot-desroches@schneider-electric.comTélécharger le rapport

Séché Environnement

Malgré un contexte économique peu porteur, l’activité 2012 de Séché Environnement s’est montrée résiliente grâce à son dynamisme commercial. Le Groupe revendique pour priorités l’innovation, l’exigence environnementale et la proximité entre les Hommes. Sur le plan social, le Groupe met l’accent sur les équilibres hommes/femmes et générationnels tout en insistant sur le développement des compétences et la formation du personnel. Toujours en baisse, le taux de fréquence des accidents avec arrêt de travail tend vers l’objectif que s’est fixé le Groupe. Celui-ci contribue au développement territorial via le recrutement de 90 % de ses salariés au niveau local. En matière environnementale, Séché Environnement est un acteur de l’économie circulaire en donnant une seconde vie aux matières et en produisant de l’énergie (électrique/thermique) pour partie renouvelable, à partir de déchets. Le Groupe est largement autosuffisant sur le plan énergétique produisant l’équivalent de la consommation en électricité d’une ville comme Marseille. L’entreprise poursuit toujours ses efforts de réduction d’émissions de CO2 en initiant une solution alternative pour le transport de certains déchets via du transport multimodal (ferroviaire/fluvial). Avec une forte culture de l’innovation en vue de préparer l’avenir, le groupe est associé à plusieurs plateformes de recherche sur les énergies renouvelables et sur la production de bioplastiques à partir de déchets non valorisés de l’industrie agro-alimentaire. – Daniel Baumgarten – d.baumgarten@groupe-seche.comTélécharger le rapport

SNCF

SNCF a poursuivi en 2012 la mise en oeuvre de ses engagements et initiatives en tant qu’entreprise responsable. Distinguée « Top employeurs 2013 », SNCF continue ses efforts sur le plan social en signant, avec les syndicats, un nouvel accord en faveur de la mixité et de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes. L’entreprise a également créé un « Comité Ethique Groupe » et mis en place un dispositif d’alerte (courrier, téléphone, mail) pour signaler les comportements discriminatoires. Elle s’est par ailleurs vue attribuer un trophée européen du développement durable pour sa politique d’achats responsables. SNCF va mettre en place prochainement un logiciel permettant d’automatiser son reporting extra-financier. Ce logiciel servira à l’élaboration du rapport unique de gestion prévu par la loi et comme instrument de mesure pour les managers opérationnels. Le groupe poursuit son engagement dans la mobilité durable, en développant des offres de porte-à-porte pour les voyageurs, avec Keolis, combinant les modes les moins polluants (trains, transports urbains, vélos, co-voiturage…). Parmi les initiatives environnementales menées, on peut noter la création en interne d’une plateforme « Energie CO2 ». Celle-ci est destinée à accueillir les projets de réduction de GES (Gaz à effet de serre) et à servir de lieu d’échanges des bonnes pratiques pour les salariés. Afin de réduire ses impacts, un premier référentiel pour l’économie circulaire a été élaboré. En tant que Groupe ayant pour projet d’agir pour une société plus mobile, plus écologique et plus solidaire, elle mobilise ses salariés autour de plusieurs actions. La démarche « Blue attitude » de SNCF Géodis récompense les initiatives des collaborateurs les plus abouties avec des clients ou partenaires. Par exemple, la mise en place, pour un client, d’une offre de transport combiné fer et mer qui a permis à la fois de réduire les émissions de CO2 et les coûts de transport de 14%, a été primée. – Florence Cousin – florence.cousin@sncf.frTélécharger le rapport

Suez environnement

En 2012, Suez environnement a défini sa nouvelle feuille de route de développement durable 2012-2016. Elaborée en concertation avec un large panel de parties prenantes, ce nouveau plan d’action acte l’importance du dialogue, de la co-construction et de la contribution de chacun (entreprise, clients, collaborateurs) à l’ambition du développement durable du groupe. Par ailleurs, l’entreprise a réussi à atteindre les objectifs de sa précédente feuille de route et dépassé certains. Sur le plan environnemental, la production d’énergies renouvelables du groupe a augmenté de plus de 26 % entre 2008 et 2012 (contre un objectif de 10%). Il a en outre inauguré la plus grande centrale de dessalement de l’eau de mer en Australie qui fonctionne uniquement à partir des énergies renouvelables. La filiale SITA France a développé une nouvelle génération de camions électriques de collecte de déchets qui permettent entre autres, de réduire de 94% les émissions de gaz à effet de serre. En matière de biodiversité, l’entreprise a adhéré à la Stratégie Nationale pour la Biodiversité. Le Groupe a en outre participé au Sommet de Rio+20, au cours duquel, il a publié un livre blanc présentant sa vision de l’économie verte. Sur le plan social, 2012 a marqué la conclusion, très encourageante, de la première étape du programme Diversity pour l’égalité des chances, le progrès social et l’engagement des collaborateurs. Le nombre de femmes dans le management a atteint 27 %,dépassant l’objectif fixé à 26%. Le Groupe a également poursuivi ses efforts pour l’emploi des seniors. – Thomas Perianu – thomas.perianu@suez-env.comTélécharger le rapport

Total

Conscient de ses responsabilités, proportionnelles à son envergure internationale et corrélées à son métier d’énergéticien, Total a expérimenté cette année le rapport intégré. Salué globalement par ses parties prenantes, ce rapport présente à la fois les activités et la RSE du groupe. Sur le plan environnemental, Total a réussi à réduire de 10% ses émissions de GES (gaz à effet de serre) entre 2010 et 2012 et prévoit une réduction de 15% à l’horizon 2015 par rapport à 2008. Numéro 3 dans le Top mondial du solaire et acteur de la transition énergétique, le groupe poursuit son engagement dans les énergies renouvelables. Il a lancé en 2013 en Californie, « Antelope Valley Solar Projects », un projet d’une centrale photovoltaique qui permettra entre autres, d’éviter 775 000 t CO2 eq* par an, soit l’équivalent des émissions de 150 000 véhicules par an.Il investit également dans le développement des biocarburants dits de deuxième génération à partir de la biomasse. Par ailleurs, pour faire face à la précarité énergétique, Total finance le programme national « Habiter Mieux » qui vise à réaliser des rénovations thermiques qui permettront à 300 000 ménages de réduire leur consommation d’énergie de chauffage. Enfin, Total propose à ses clients des produits et services écoperformants labellisés qui permettent une réduction significative des impacts environnementaux qui leur sont associés. Sur le plan social, l’entreprise promeut la diversité avec plus de 130 nationalités représentées dans le groupe et 72 % de cadres non-français recrutés en 2012 et favorise le maintien dans l’emploi des handicapés. Par ailleurs, grâce au dispositif « Total Emploi Local » qui a permis la création de 1138 emplois en région havraise, le groupe confirme son implication dans le développement territorial. * Tonne de dioxyde de carbone équivalent – Sandra Dante – sandra.dante@total.comTélécharger le rapport

Veolia Environnement

En 2012, Veolia environnement a poursuivi son plan de désendettement initié en 2011. Parallèlement, le Groupe a traduit sa responsabilité sociétale à travers quatre engagements : être un employeur responsable, être un groupe solidaire et engagé, être un groupe qui réduit l’empreinte environnementale des territoires et enfin limiter les impacts de ses activités. Le groupe promeut la mobilité interne et poursuit sa politique de diversité, d’égalité des chances et de lutte contre les discriminations à travers un nouveau plan d’actions mondial « Diversité Égalité des chances 2012-2015 ». Engagé dans la féminisation de son management, l’entreprise a mis en place, en 2012, le réseau interne Envoila qui vise à faire avancer le sujet de la mixité. Par ailleurs, une formation « Leadership au féminin » est en cours de déploiement pour encourager l’accès des femmes aux postes de dirigeants. Le groupe contribue au développement des territoires via sa participation au développement des emplois verts et à l’employabilité des citoyens grâce aux services publics qu’il propose. L’entreprise travaille également à la préservation des ressources en faisant du déchet une ressource à travers le déploiement de techniques permettant d’augmenter les taux de valorisation. Elle gère, par ailleurs, l’énergie durablement via le développement de la cogénération et la mise en oeuvre, dans toutes ses activités, des énergies renouvelables et alternatives qui fournissent actuellement 20,5% de l’électricité consommée. Grâce à l’amélioration de l’efficacité énergétique de ses installations, le Groupe contribue à réduire son empreinte carbone. Veolia environnement travaille, en outre, à favoriser la biodiversité. Dans ce cadre, sa filiale Veolia Propreté prévoit, d’ici 2014, d’inclure une évaluation d’impact biodiversité dans 100 % de ses projets de développement. – Pierre Victoria – pierre.victoria@veolia.comTélécharger le rapport

Vinci

L’année 2012 a été marquée par la progression de l’activité de Vinci malgré un environnement économique difficile. Le Groupe a exercé sa responsabilité sociétale au travers de différentes actions. Dans le cadre de sa politique environnementale « Ensemble pour la croissance verte! », Vinci s’est engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 30 % à l’horizon 2020, à accompagner ses clients dans la recherche d’une meilleure efficacité énergétique et à les inciter à adopter un comportement éco-responsable. L’outil d’autodiagnostic de développement durable permet aux entreprises du Groupe de faire le point et valider son plan d’actions. En 2012, Advance a été déployé largement, notamment dans les pôles routiers et énergies. Les achats d’électricité d’origine renouvelable de Vinci ont progressé en 2012. Le groupe s’est également engagé auprès des pouvoirs publics pour favoriser l’émergence d’une offre industrielle massive en véhicules décarbonés. Par ailleurs, l’engagement volontaire de l’entreprise en faveur de la biodiversité a été officiellement reconnu fin 2012 par le comité de suivi de la SNB (Stratégie nationale pour la biodiversité). Partenaire du développement local, Vinci a recruté près de 1 000 personnes localement dont les deux tiers en insertion professionnelle lors des travaux de la ligne à grande vitesse SEA (Sud Europe Atlantique). Proactif dans le dialogue avec ses parties prenantes, le groupe a développé un outil de cartographie permettant à ses managers d’intégrer en amont les attentes de ces dernières dans leurs projets. Sur le plan social, Vinci a mené des actions de formation sur la diversité à l’endroit de ses managers et organisé une journée Diversité destinée aux partages des bonnes pratiques en la matière. Par ailleurs, avec pour objectif d’atteindre en 2015 une proportion de 20% de femmes managers, le groupe développe son attractivité auprès des étudiantes via le réseau des « ambassadrices » chargées de promouvoir leurs métiers auprès d’élèves ingénieurs. – Christian Caye – christian.caye@vinci.comTélécharger le rapport

Rapports développement durable des Collectivités territoriales

Conseil régional d’Auvergne

Le rapport de développement humain et durable du Conseil régional d´Auvergne propose une vision des politiques régionales au travers du prisme des cinq finalités du développement durable. Pour chaque finalité, il a été décidé de mettre l´accent sur les politiques et les dispositifs ayant un lien direct et évident avec la thématique concernée. Ainsi, pour la lutte contre le changement climatique et la protection de l´atmosphère, des actions de réduction de consommation énergétique, la promotion des énergies renouvelables ou de développement des transports collectifs ont été mis en avant suivis par des thématiques secondaires mais tout aussi influentes sur la finalité abordée. Chaque grande partie du rapport est complétée par une page récapitulative des pistes d´amélioration et des points de vigilance pour l´année 2013. Ainsi, cet outil de communication se veut également un outil d´aide à la prise de décision afin de mieux cibler les problématiques clés et les priorités de la Région. En 2011 comme en 2012, les dépenses principales de la Région concernent les transports, les enseignements, les lycées, la formation professionnelle et l´apprentissage. En effet, d´ici 2015, la Région prévoit la rénovation de la totalité des lycées avec un budget de 68 millions d´euros. Aujourd´hui, un tiers du patrimoine à d´ores et déjà fait l´objet d´une restructuration complète. L´Auvergne est engagée dans un Agenda 21 depuis 2007, qui a été complété par différents dispositifs régionaux tels que le Schéma régional d´aménagement et du développement durable du Territoire, le Schéma régional des infrastructures et des transports, le Schéma régional climat air énergie ou bien encore les Contrats régionaux du développement durable. – Sandrine Theillard – s.theillard@cr-auvergne.frTélécharger le rapport

Conseil régional de Basse-Normandie

Le rapport sur la situation de la région Basse-Normandie en matière de développement durable 2011-2012 rend compte des actions menées par la Région en deux parties. La première dresse le bilan de la situation au regard des cinq finalités du développement durable et d’indicateurs conçus en partenariat avec l’Insee et la DREAL Basse-Normandie. Dans une seconde partie, plus concrète, le rapport fait foi de l’état d’avancement de l’Agenda 21 régional. Signé en 2008, l’Agenda 21 se décline en un plan de cent actions portant sur l’énergie, le climat, l’environnement, l’économie, le social, la mobilisation des acteurs du territoire, l’éducation et la formation des jeunes. Les indicateurs choisis dans ce rapport permettent de situer la Région dans son contexte et la comparer avec le reste de la France métropolitaine. Ainsi, une des priorités aujourd’hui se porte sur la lutte contre le changement climatique. Région fortement émettrice de gaz à effet de serre, le défi d’envergure sera de réduire la consommation d’énergie en privilégiant des transports plus doux pour les personnes et les marchandises, la rénovation des logements ou encore le développement des énergies renouvelables (éoliennes et hydroliennes) puisqu’aujourd’hui, deux tiers de l’énergie consommée provient de sources fossiles. En interne, la Région mobilise ses forces vives afin de devenir une administration performante et écoresponsable. Ainsi, les formations métiers intègrent aujourd’hui des modules spécifiques « développement durable » et le fonctionnement interne se dématérialise afin de permettre une réduction du nombre d’impressions de l’ordre du million de pages par an. La Région ambitionnait de réviser son Agenda 21 régional en 2012. – Olivier Lemaître o.lemaitre@crbn.frTélécharger le rapport

Conseil régional Centre

La région Centre adapte son document de communication sur ses démarches d’Agenda 21 régional afin de publier son premier rapport de développement durable. Structuré en deux parties, le document se consacre en premier lieu à un travail d’adaptation de l’Agenda 21 voté en juin 2008, illustré en deuxième partie par des actions très concrètes mises en oeuvre sur le territoire. Ce rapport analyse avec précision le contexte régional à travers une soixantaine d’indicateurs, répertoriés en annexe. Quatre objectifs ont dès lors été retenus : des habitants bien formés et ouverts à la société de la connaissance, une économie dynamique et innovante, un environnement préservé afin de disposer d’un territoire attractif et équilibré et enfin, des politiques régionales équitables et maîtrisées. La Région a choisi dix thèmes prioritaires, eux-mêmes déclinés en plusieurs objectifs concrets. Pour chaque thème prioritaire, le rapport contextualise les enjeux, approfondit et explicite les objectifs concrets pour enfin dresser un rapide bilan de ce qui a été mis en place depuis 2008 ainsi qu’un aperçu des chantiers d’avenir. La région Centre souhaite s’ouvrir d’avantage à l’Europe, préparer un dialogue plus approfondi avec ses parties prenantes et se voit servir de référent en matière de développement durable. Ce rapport a servi d’outil pour les délibérations en juin 2013 sur l’actualisation de l’Agenda 21 régional. – Amanda Miche – amanda.miche@regioncentre.frTélécharger le rapport

Conseil régional d’Ile-de-France

Avec un format interactif et illustré, le Conseil régional d’Ile-de-France rend compte de ses actions en développement durable pour l’année 2012 dans un rapport d’activité intégré. Le domaine de l’aménagement du territoire est tout particulièrement mis en valeur avec le prolongement de trois lignes de tramway, deux lignes de métro et le lancement du Grand Paris. D’un point de vue environnemental, la maîtrise de l’énergie est au centre des préoccupations avec la création de Energies Posit’if, un nouvel outil régional conçu pour accompagner les particuliers et les collectivités dans l’isolation thermique et le développement des énergies renouvelables. Des dispositifs de concertation sont mis également en place et sont le point de départ d’une stratégie territoriale basée sur le dialogue à l’horizon 2030. De plus, la Région soutient et accompagne 700 entreprises franciliennes locales et innovantes à travers le dispositif PM’UP qui subventionne des actions pour accélérer le développement des PME / TPE. En 2012, 162 structures ont été sélectionnées sur concours afin de bénéficier de ce dispositif, soit une enveloppe de 135 000 euros chacun en moyenne. – Guillaume Cantillon

Conseil régional du Limousin

Dans son rapport, le Conseil régional du Limousin rend compte de ses avancées au regard des cinq finalités du développement durable du cadre de référence. Afin de limiter les émissions des gaz à effet de serre liées à l’agriculture à dominance élevage et conforter l’économie des exploitations, la Région s’est engagée dans le développement de la méthanisation, grâce entres autres à un partenariat d’échanges de bonnes pratiques avec la Suède. Le bio est mis à l’honneur avec le contrat de progrès 2011-2013 qui a pour objectif de doubler le nombre d’exploitations certifiées et soutenir les agriculteurs financièrement. La coopération entre les acteurs est une priorité pour cette collectivité qui encourage par exemple le rapprochement des universités et des entreprises, les Agenda 21 de son territoire, ou en participant au programme de coopération interrégional européen « Robinwood Plus » sur la contribution des forêts au développement durable. La croissance verte est un chantier en cours puisque la Région prévoit de financer les initiatives limousines à hauteur de deux millions d’euros pour quelques 18 filières concernées (biomasse, éolien, captage stockage et valorisation du CO2, logistique et gestion de flux, la chimie verte ou encore la valorisation des déchets). Enfin, la Région a lancé la marque partagée « Limousin, osez la différence » très attendue par les acteurs économiques et culturels visant à renforcer l’attractivité du territoire et amplifier le rebond démographique engagé depuis une dizaine d’années. Cette démarche est l’occasion de mettre en avant de nouvelles offres qui peuvent être à la source d’opportunités d’installation, d’investissement, de vies nouvelles et de partenariats avec des acteurs extérieurs au Limousin. – Blandine Froute Toulemonde – b-froute-toulemonde@cr-limousin.frTélécharger le rapport

Conseil régional Rhône Alpes

Le Conseil régional Rhône Alpes a fait le choix d’un rapport intégré pour cette publication complétant les actions mises en place par des données chiffrées complètes. Quatre priorités budgétaires ont été définies pour l’année 2012 : préparer l’avenir des jeunes rhônalpins, accompagner l’économie et l’emploi, promouvoir un développement solidaire des territoires et mettre les enjeux écologiques au coeur de toutes les politiques régionales. Le premier poste d’investissement régional a été consacré à la rénovation des lycées. Une enquête réalisée pour les années 2010-2011 confirme l’efficacité cette politique en révélant des baisses de 6% des consommations de chauffage, 7% des consommations d’eau et 1% des consommations d’énergie. En décembre 2012, 171 opérations ont été mises en oeuvre afin d’améliorer les performances énergétiques des établissements de la Région grâce au développement des énergies renouvelables et à l’accompagnement des lycées dans l’analyse et l’optimisation de leur consommation. Sur le plan économique, la Région a également mis en place une Stratégie régionale de développement économique et d’innovation pour les années 2011-2015. Le plan d’action se décline en onze leviers opérationnels visant à soutenir les projets et acteurs du territoire, accompagner les créations d’entreprise et les internationalisations ou encore mettre en place des actions de formation tout au long de la vie des Rhônalpins. La Région oeuvre également pour son ouverture internationale en tissant une dense toile de relations conventionnelles dans le but de renforcer l’attractivité du territoire et faire de la région un acteur engagé et solidaire dans la coopération internationale. Le rapport s’achève sur les résultats d’une enquête menée en 2012 par le Conseil régional auprès d’un panel représentatif de citoyens, afin de répondre à la question « Vivre bien en Rhône-Alpes, comment définiriez-vous cette notion ? ». L’enquête révèle que les Rhônalpins aspirent à vivre dans environnement qui leur permet d’être acteur, qui facilite une participation citoyenne réelle et qui développe une économie plus solidaire. – Hervé Solignac – hsaulignac@rhonealpes.frTélécharger le rapport

Conseil général de l’Ain

Pour cette deuxième édition, le Conseil général de l’Ain expose les actions mises en oeuvre pendant la période 2011-2012. Le rapport de développement durable a été rédigé pendant la phase d’élaboration du programme d’actions de l’Agenda 21 départemental, adopté en décembre 2012. Une première partie vise à présenter la méthodologie retenue tandis qu’une deuxième partie expose les actions mises en place par l’Ain au regard des cinq finalités du développement durable. Présentées de manière synthétique, les actions sont accompagnées d’une contextualisation rappelant les enjeux propres au département. En 2012, une attention toute particulière a, par exemple, été apportée au transport scolaire. Un appel d’offres a été lancé par le Département en janvier 2012 pour le renouvellement de 650 circuits scolaires permettant de transporter 25 000 élèves par jour. Des éléments relatifs aux performances environnementales ont été introduits dans les critères de jugement des offres à hauteur de 10% de la note globale et 25% de la note technique. Ils concernent essentiellement la gestion des déchets des matériels roulants, la formation des conducteurs à l’éco-conduite et la performance environnementale générale de l’entreprise. Autre exemple : sur le plan économique, l’Ain a été le premier département de la région Rhône-Alpes à se doter d’une politique économique sociale et solidaire en 2010. Dans ce cadre, la collectivité a lancé un appel à projet visant à soutenir financièrement initiatives retenues à hauteur de 55 000 euros en 2011 et 65 000 euros en 2012. – Marie Teissier – marie.teissier@cg01.frTélécharger le rapport

Conseil général de l’Aisne

Le rapport 2012 du Conseil général de l’Aisne suit la méthodologie du cadre de référence du ministère de l’Ecologie en abordant les actions menées par le Département dans une première partie pour ensuite aborder les problématiques d’exemplarité et de gouvernance. L’Aisne met la solidarité au coeur des priorités du territoire en mettant notamment en place des actions de prévention et de protection de l’enfance, des personnes âgées et des personnes en situation de handicap. Un plan de lutte contre l’habitat indigne et la précarité énergétique a été déployé avec pour objectif de rénover 842 logements sociaux en trois ans afin d’améliorer les performances énergétiques et d’isolation d’au moins 25%. Afin d’offrir la même qualité de services sur l’ensemble du territoire, le département a engagé des actions pour l’amélioration numérique des milieux ruraux, indispensables pour le télétravail, la télésanté et le téléenseignement. Ainsi ce sont 100 millions d’euros qui seront investis pour la construction d’un réseau très haut débit et 34 millions d’euros pour la montée en débit du réseau existant. Le Département s’est également doté d’un observatoire statistique qui a pour vocation de recenser les données du territoire dans les domaines du handicap, de l’habitat et de la gérontologie. Dans la gestion interne, le Conseil général oeuvre notamment pour la dématérialisation de ses services, pour l’insertion de critères sociaux et environnementaux dans les marchés publics, déjà présents dans les marchés relatifs à la voierie, et réduire l’empreinte environnementale de sa flotte de véhicule. – Marie-Jeanne Vougny – mjvougny@cg02.frTélécharger le rapport

Conseil général de Charente

Le Conseil général de Charente informe dans son rapport le public comme ses agents de l’état d’avancement des actions de l’Agenda 21. Ainsi, pour chaque grand axe, les actions mises en place sont présentées, avec mention de leur évolution depuis l’année 2011, et des perspectives pour les années 2012 et 2013, ainsi que de pictogrammes symbolisant leur état d’avancement et le niveau de difficulté éventuellement rencontré dans leur réalisation. Une cinquantaine d’indicateurs sont également représentés graphiquement à la fin de chaque grande partie. Concernant la lutte contre le changement climatique, le département encourage l’utilisation des cars départementaux par une tarification unique de 1 euro, la valorisation énergétique des déchets d’élagage des abords routiers, mais aussi la rénovation thermique de 1 000 logements de propriétaires aux ressources modestes. La gestion du réseau routier a été revue afin de préserver la biodiversité, de même que celle du fleuve pour faciliter les remontées de poissons migrateurs. Le Département lutte également contre les espèces indésirables comme le frelon asiatique. Afin de promouvoir une production et une consommation responsable, le Conseil général aide les collectivités à s’équiper de broyeurs de végétaux, accompagne les entreprises vers l’écoconception, et remplace ses imprimantes individuelles par des copieurs multifonctions. En faveur de la cohésion sociale, il donne leurs chances à de nombreux jeunes à travers le service civique et l’apprentissage dans ses services ; grâce aux Pass’Charente, beaucoup d’enfants issus de milieux défavorisés peuvent apprendre la musique ou la natation. Citons encore l’aménagement d’une voie douce le long du fleuve, entre Angoulême et Cognac. – Jean Luc Tanguide – jltanguide@cg16.frTélécharger le rapport

Conseil général des Deux-Sèvres

En 2012, le Conseil général des Deux-Sèvres met en lumière ses actions en faveur du développement durable dans son rapport présenté sous la forme d’une plaquette PDF. Ce document s’articule autour de cinq axes prioritaires engageant le Conseil général à être solidaire avec les personnes, acteurs des infrastructures et des équipements, acteur des mobilités, oeuvrer pour préserver l’environnement et placer l’éducation au coeur des politiques. Dans le domaine environnemental, près de 20% du territoire deux-sévrien bénéficie de mesures d’inventaire ou de protection grâce à de nombreuses actions en faveur de la biodiversité, une version revisitée du Plan départemental de prévention et gestion des déchets non-dangereux ou encore un Plan climat énergie territorial. Deux-Sèvres soutient également des projets de logements sociaux à très haute efficacité énergétique pour la troisième année consécutive. En 2012, 456 000 euros ont été alloués à 57 logements autonomes. Des efforts sont faits en termes d’équipement numérique et d’accès à la connaissance. De plus, quatre collèges ont d’ores et déjà entreprit une démarche Agenda 21 scolaires permettant aux élèves d’être acteurs de développement durable dès leur plus jeune âge, encadrés par le corps académique et leurs éco-délégués. Enfin, le projet RéALIS (Réseau pour une alimentation locale, innovante et solidaire) a pour ambition de mettre en place un modèle économique alternatif vertueux pour organiser l’approvisionnement de proximité de la restauration collective. Grâce à une plateforme collaborative et de coordination, ce projet transversal, bel exemple de partenariat public-privé, a un impact positif sur la nutrition dans le milieu scolaire, et permet l’optimisation de flux logistiques et un approvisionnement local permettant de relancer l’activité agricole du territoire. – Jean Worms – jean.worms@cg79.frTélécharger le rapport

Conseil général de l’Essonne

Le Conseil général de l’Essonne a publié son premier rapport l’année dernière afin de dresser un « état zéro » complet de la situation du département en matière de développement durable. Cette année, ce deuxième rapport 2012 se veut plus synthétique et plus appropriable. Le rapport rappelle les enjeux principaux pour le Département, expose les politiques adoptées tout en faisant un zoom sur une action prioritaire pour enfin exposer les perspectives de chaque finalité du cadre de référence du ministère de l’Ecologie. Le rapport se conclue par des préconisations et un tableau de bord, répertoriant les indicateurs utilisés par le Département. L’Essonne mène une lutte globale contre le changement climatique avec un Plan climat énergie territorial prenant en compte le bâti, la mobilité, les achats et la consommation, les activités économiques, la biodiversité et l’agriculture, l’urbanisme et l’animation territoriale. Il incite fortement les acteurs du territoire à prendre en compte des critères sociaux et environnementaux dans leurs opérations de construction (logements privés, sociaux ou bâtiments publics). Pour la préservation de la biodiversité, un schéma départemental des espaces naturels sensibles 2012-2021 a été bâti en cohérence avec les différentes politiques départementales ainsi qu’avec des entités supra-départementales, en mettant la transversalité au coeur du projet. La politique éducative territoriale contribue à l’éducation du développement durable à travers son soutien aux projets éducatifs et aux « Clubs DD » désormais opérationnels dans les collèges. Le Conseil général s’est également engagé dans une réflexion pour un transport de marchandises durable, le développement des achats responsables ou encore l’impact écologique des chantiers de voierie. – Claire Robillard – crobillard@cg91.frTélécharger le rapport

Conseil général de Gironde

Cette année, le Conseil général de Gironde publie son deuxième rapport de développement durable. Plus synthétique et plus stratégique que son prédécesseur, ce nouveau document est complété par un portail en ligne donnant accès à des détails opérationnels et des interviews filmés de leurs parties prenantes. L’originalité et l’exemplarité de la démarche du Conseil général de la Gironde réside dans la qualité de la méthodologie utilisée. Ce rapport s’articule autour de cinq critères liés aux pratiques et cinq autres liés aux résultats qui se déclinent en 68 sous critères analysés et évalués. Ce rapport fait foi de l’engagement et du niveau de maturité du Département en faveur du développement durable. Engagement qui aujourd’hui, est évalué, pour la première fois en France, par AFNOR Certification selon le modèle AFAQ 26000 Collectivité et dont les résultats figurent en deuxième partie du rapport. Le Département a ainsi obtenu le score de 642/1000, lui conférant ainsi le niveau « confirmé » et le situant dans les 12% des organisations les plus matures du territoire français. La première partie met l’accent sur la dimension stratégique du projet territorial, évaluée à travers six indicateurs permettant de mesurer l’évolution de la démarche. En 2012, un travail tout particulier a été mené pour améliorer l’indicateur de gouvernance, colonne vertébrale de ce rapport. En effet, la Gironde a mobilisé 230 parties prenantes sur 20 chantiers collectifs. – Julie Chabaud – j.chabaud@cg33.frTélécharger le rapport

Conseil général des Hauts de Seine

Le rapport de développement durable du Conseil général des Hauts de Seine s’organise en trois parties : le bilan des actions conduites par le Département afin d’optimiser la gestion de son patrimoine et son fonctionnement interne, l’analyse des politiques territoriales et une synthèse des modes de gouvernance et d’évaluation. En 2012, l’évaluation s’est essentiellement portée sur les résultats du Bilan des émissions des gaz à effet de serre portant sur les activités sous la responsabilité du Conseil général, qui ont permis de définir le Plan climat énergie territorial 2013-2018. Ce rapport présente treize actions phares, menées par la collectivité, en interne comme sur le territoire. Ainsi nous pouvons retenir la signature d’un Plan Climat Energie Territorial, la mise en place de contrats de performance énergétique dans les collèges, la labellisation des espaces verts départementaux ou encore l’acquisition de deux étangs et leur mise en relation avec d’autres espaces de nature du Département. Sur le plan économique, les Hauts-de-Seine innovent avec le dispositif « Tuteurs Agir pour l’Emploi » qui consiste en un accompagnement individualisé des bénéficiaires du RSA par des cadres altoséquanais, eux même en recherche d’emploi. Sur le volet social, le Département a mis en place une plateforme électronique Alzheimer hotline, un foyer d’hébergement pour les étudiants en situation de handicap à Nanterre ou encore un Schéma départemental de protection et prévention de l’enfance et la jeunesse. – Christian Polo – cpolo@cg92.frTélécharger le rapport

Conseil général de l’Isère

Le rapport de développement durable du Conseil général de l’Isère est structuré selon les huit objectifs de l’Agenda 21 départemental qui se déclinent dans l’ensemble des politiques publiques et dans l’activité quotidienne de l’administration du Département. Ainsi le rapport rend compte des actions dans les domaines suivants : l’exemplarité du Conseil général ; l’incitation des partenaires et territoires à adopter des comportements responsables ; la prévention de la précarisation sociale et des discriminations ; la promotion d’une dynamique collective pour un habitat durable ; la promotion des mobilités douces et alternatives, le soutien aux évolutions des pratiques économiques ; la gestion des espaces verts et, enfin la thématique du climat et de l’énergie avec une approche transversale. Plusieurs actions menées par la collectivité peuvent être citées pour leur exemplarité. En effet, l’Isère s’engage dans la gestion d’un cadre naturel d’exception prisé par les touristes en encourageant les événements isérois à devenir éco-responsable : l’objectif de 250 éco-événements a d’ailleurs été largement atteint. Une politique de circuits-courts est également déployée pour l’approvisionnement des cantines des collèges et des établissements médico-sociaux en nourriture bio et locale. Ainsi 47 collèges sur 95 bénéficient déjà d’une alimentation différente, tout en sensibilisant leurs élèves au gaspillage alimentaire. Les indicateurs de résultats développés par l’Isère sont répertoriés à la fin du rapport. – Benoit Gouin – b.gouin@cg38.frTélécharger le rapport

Conseil général de la Nièvre

Le Conseil général de la Nièvre a mis en place le dispositif Nièvre 2021, qui a été reconnu Agenda 21 local en 2012, et a mobilisé 317 structures représentées au sein des groupes de travail par 597 personnes. Le rapport rappelle les réalisations 2011-2012, l’avancement des objectifs en 2012 et les actions à mettre en place en 2013 ainsi que les pistes d’amélioration. Afin de lutter contre le réchauffement climatique, la Nièvre a établi un Plan Climat Energie Territorial et a mis en place un « Kit solidarité énergie » afin de permettre aux foyers les plus démunis de réaliser des économies et être accompagnés dans leur transition énergétique. Le Département mène également des actions afin de préserver la biodiversité et les ressources naturelles, en sensibilisant notamment les collèges dans le cadre du projet « Ecosffère » et conduit une politique de gestion différenciée des forêts. Le Conseil général s’engage aussi dans les achats responsables et affirme aujourd’hui que 100% des objets promotionnels émis par la collectivité répondent à des critères d’achats intégrant la responsabilité sociale et environnementale. Une politique d’ancrage territoriale se déploie avec l’accompagnement du Département dans les PCET des communes et souhaite inclure les collectivités dans une stratégie de marketing territorial avec pour objectifs de générer une nouvelle image du Département, créer la différence, séduire les acteurs exterieur au territoire et fédérer les nievrais. – Nathalie Pinault – nathalie.pinault@cg58.fr Télécharger le rapport

Conseil général de l’Oise

Le Conseil général de l’Oise a lancé son Agenda 21 en 2005 et s’est vu distingué Agenda 21 France local en février 2012. Elaboré en concertation interne par pôle de compétence et en concertation externe avec le Conseil du développement durable de l’Oise, ce rapport de développement durable dresse un état des lieux cohérent et partagé de la situation pour guider la collectivité vers l’élaboration d’un second programme d’actions de l’Agenda 21 en 2014. La gestion interne de l’administration se veut écoresponsable avec, jusqu’à présent, le remplacement de 6% de la flotte de véhicules, la mise en place de modules de formation pour l’éco conduite ou encore une politique d’optimisation en fonction des besoins permettant de réduire, à terme, le nombre de voitures de 20%. Une logique de dématérialisation a également vu le jour avec l’ouverture d’une base de données recensant plus de 1 500 documents institutionnels ou encore avec la mise en place d’une plateforme de communication responsable à l’attention des associations du territoire. Sur le plan environnemental, l’Oise oeuvre pour préserver son patrimoine naturel. En effet, grâce à une gestion différenciée des espaces verts, la mise en réseau des espaces naturels sensibles et des actions pour préserver la qualité de l’eau, près de 98% des Isariens sont aujourd’hui desservis en eau de qualité, 13 milieux forestiers sont soutenus à hauteur de 300 000 euros et 369 hectares d’espaces protégés ont été acquis en 2011. Les établissements scolaires sont au centre des actions en 2012 puisque 100% des collèges sont équipés d’espaces numériques de travail et l’efficacité énergétique des bâtiments a été optimisée. Le rapport s’achève sur la méthodologie utilisée en termes de concertation, qui a mobilisé 170 personnes. – Sandra Vanbesien – Sandra.vanbesien@cg60.fr Télécharger le rapport.

Conseil général du Puy de Dôme

Le Conseil général Puy-de-Dôme fait le bilan de sa politique de développement durable. Afin de diminuer les émissions des gaz à effet de serre, la collectivité incite ses habitants à l’utilisation des transports en commun, notamment grâce à une tarification unique de 2 euros, et à l’utilisation du covoiturage : 89 aires seront prochainement labélisées dans le Département, en partenariat avec les communes gestionnaires des sites. Le Conseil général se donne les moyens de favoriser les achats de proximité et de développer les productions agricoles locales avec la plateforme Agrilocal63, un outil novateur qui permet une mise en relation directe entre producteurs locaux et acheteurs publics, en offrant une photographie instantanée des produits disponibles. En matière de solidarité entre les hommes et les territoires, la collectivité développe des aides à la scolarité avec la quasi gratuité des repas et de la pension des collégiens issus de milieux modestes et s’efforce d’avoir une offre d’équipements scolaires mieux répartis sur le territoire en participant, par exemple, au financement d’un centre d’action médico-sociales pour offrir une réponse de proximité au sud du département en termes de dépistage et de prise en charge du handicap pour les enfants. Enfin, le Département oeuvre pour réduire les trois fossés numériques (générationnel, territorial et social) et développe l’utilisation des nouvelles technologies en proposant aux communes d’adhérer au site Web63 : un site simple d’utilisation qui leur permet de communiquer avec leur citoyens, de présenter leurs atouts et de développer les e-procédures administratives. A ce jour, 80 collectivités du Département sont adhérentes. – Marie-Cécile Bard – marie-cecile.bard@cg63.frTélécharger le rapport.

Conseil général de Seine-et-Marne

Engagée depuis 2005 dans une démarche Agenda 21, le Conseil général de Seine et Marne publie cette année son 4ème rapport de développement durable, accompagné d’une vidéo d’une dizaine de minutes pour une communication plus directe avec les habitants. Pour enrayer le réchauffement climatique, la collectivité s’est engagée dans un PCET. Parmi les actions mises en place, la construction d’un collège certifié Haute qualité environnementale avec toiture végétalisée et chauffage par géothermie et d’un deuxième établissement scolaire à énergie positive. L’étalement urbain et l’eau sont de véritables enjeux pour le Département qui agit à deux niveaux : une politique d’espaces naturels sensibles qui comprend 20 sites ouverts aux publics et la réalisation d’un atlas de la biodiversité ainsi qu’une politique départementale de l’eau. Aujourd’hui, 71% des communes sont engagés dans une démarche de réduction de l’utilisation de pesticides. Le Département souhaite en priorité accompagner la réussite des collégiens seine et marnais en construisant des collèges innovants, en favorisant les expériences innovantes dans le domaine de l’éducation, en proposant aux jeunes des activités culturelles et sportives de qualité et en leur donnant accès à une restauration collective locale et bio. Pour favoriser la cohésion sociale, les cinq musées et archives départementaux sont labélisés « tourisme et handicap » ; une clause d’insertion sociale a été mise en place au niveau des marchés publics et prévoit de créer un nouveau service départemental de téléassistance moins cher et plus efficace pour les personnes âgées et en situation de handicap. La Seine et Marne oeuvre également pour mettre en place une politique économique sociale et solidaire en développant des filières économiques durables, grâce à un appel à projets, en soutenant les modes de consommation responsables, en privilégiant les produits issus de l’agriculture locale, et en soutenant les modes de production responsable en accompagnant les entreprises dans leur démarche de développement durable.
Magali Vuillaume – magali.vuillaume@cg77.frTélécharger le rapport.Regarder la vidéo.

Conseil général de la Somme

Pour ce deuxième rapport de développement durable, le Conseil général de la Somme rend compte des actions déployées sur son territoire pour l’année 2012. Le Département mène une politique de lutte contre les précarités avec le développement du micro-crédit personnel, ou la mise en place d’un fonds de restauration scolaire en faveur des personnes ayant des difficultés à gérer leur budget. Des dispositifs ont été mis en place en faveur du logement avec un soutien financier pour les rénovations du bâti ou encore la sensibilisation des travailleurs sociaux à la consommation responsable autour des thèmes : « je fais mes courses », « je cuisine », « j’entretiens et j’équipe mon logement », « je prends soin de moi » et « je m’occupe de mon enfant ». Le Conseil général oeuvre également, depuis 2010, à l’expérimentation de solutions innovantes pour favoriser la mobilité des personnes en difficulté : sur cinq territoires concernés, quatre sont aujourd’hui opérationnels. Depuis 2008, la mise en place d’un Conseil général Junior offre aux collégiens l’occasion d’une participation active à la vie du Département et un espace de dialogue. L’année scolaire 2013-2014 sera celle de la concrétisation des projets votés par les jeunes et financés par la collectivité. Le Conseil général mène également une politique d’aménagement concerté du territoire, en concert avec les communes ; elle a pour objectifs de favoriser l’intégration des finalités du développement durable dans les projets portées par les collectivités et d’améliorer la qualité de la contractualisation entre les territoires et le département notamment grâce au principe de la DD-conditionnalité des aides pour les projets d’éclairage publics, de logements sociaux et de construction ou réhabilitation des bâtiments. – Annick Delannoy – a.delannoy@somme.frTélécharger le rapport.

Conseil général du Var

Parmi les actions mises en oeuvre sur le territoire en 2012, le Conseil général du Var oeuvre pour mettre l’innovation territoriale au service de l’action publique grâce à une logique de circuits courts. En termes de gouvernance territoriale, la collectivité associe les habitants aux réflexions menées par les élus et incite les communes à intégrer les cinq finalités du développement durable dans leurs politiques locales en mettant en place une éco-conditionnalité des aides. Afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et diminuer l’utilisation de la voiture individuelle, le Var a mis en place des aires de covoiturage et un Plan de déplacement entreprise pour ses agents mais aussi rénove et améliore les logements des personnes défavorisées, notamment d’un point de vue énergétique. En vue de développer l’économie sociale et solidaire, la collectivité a ouvert des espaces naturels sensibles aux activités agricoles permettant une politique de circuits courts et développe une ressource varoise : le bois. Afin de préserver la biodiversité et les ressources naturelles, le Département oeuvre pour trier et valoriser les déchets issus des activités BTP et a mis en place un cahier des clauses environnementales instaurant une politique d’achats responsables pour les chantiers de route exemplaires. Les collégiens contribuent à l’action territoriale avec le dispositif Agenda 21 des collèges. – Annabelle Audibert – aaudibert@cg83.fr Télécharger le rapport.

Conseil général des Vosges

Comme le témoigne le rapport de développement durable du Conseil général des Vosges, l’année 2012 a été marquée par le lancement en interne d’un Bilan carbone « patrimoine et services ». Cette démarche participative constitue la première étape vers l’intégration de la problématique « climat » dans les politiques départementales. Parmi les actions mises en place, on retrouve l’expérimentation de l’Agenda 21 des collèges qui devrait permettre de faire émerger une démarche collective et concertée pour que les collégiens deviennent acteurs à part entière du développement durable. La collectivité soutien également les projets bois-construction et d’économie d’énergie afin de diminuer les émissions de gaz à effet de serre en faisant la promotion de ces techniques auprès des collectivités locales à travers des opérations exemplaires faisant office de vitrine sur le territoire vosgiens. Le Département oeuvre pour la réinsertion des abeilles et insectes polinisateurs sur le territoire en s’appuyant sur les acteurs concernés (apiculteurs, collectivités, experts…) et en créant une dynamique autour du thème. Enfin, le Conseil général sensibilise ses agents aux enjeux du développement durable afin de les rendre ambassadeurs et leur donner envie de contribuer aux changements des comportements en leur proposant des ressources nécessaires pour le traduire dans leurs pratiques professionnelles. – Catherine Grandjean – cgrandjean@cg88.fr Télécharger le rapport.

Communauté urbaine de Dunkerque Grand Littoral

Ce deuxième rapport de la Communauté urbaine de Dunkerque Grand Littoral s’attache à décrire les avancées et les réalisations depuis le début de l’année 2011 jusqu’à mi-2012, tout en identifiant les projets à venir. La collectivité s’est engagée à concilier les activités industrialo-portuaires et la qualité de vie de ses habitants, et considère le développement durable comme fil conducteur de son action. La Communauté urbaine s’est vue récompensée par de nouveaux labels en 2011 et 2012 : elle a ainsi été la première intercommunalité labellisée Capitale française de la biodiversité en 2012 et la première Communauté urbaine à recevoir le label Cit’ergie. Ses engagements vis-à-vis de sa population se poursuivent avec, par exemple, la mise en place d’un dispositif de collecte sélective du verre. Cent points d’apport volontaire enterrés ont été installés, permettant notamment de réduire les nuisances sonores et sensibiliser les habitants à une gestion toujours plus optimale des déchets. La Communauté urbaine expérimente également un dispositif de tarification sociale de l’eau, faisant écho à la proposition d’une loi sur la tarification progressive de l’énergie et de l’eau à l’échelle nationale. La période 2011-2012 a été marquée par le lancement de la révision du Schéma de cohérence territoriale (ScoT), impliquant 56 communes, vers une plus grande soutenabilité du territoire. Une évaluation du ScoT a été produite sous le pilotage de l’Agence d’urbanisme et de développement de la région Flandre Dunkerque, avec la réalisation de fiches « trajectoires » qui décrivent l’évolution des grands enjeux pour le territoire. En 2013, la Communauté urbaine de Dunkerque adopte un nouveau format pour son rapport de développement durable, pour tendre davantage vers un outil de suivi de ses politiques, moins descriptif, et plus facilement appropriable par tous. – Violayne Schoch – violayne.schoch@cud.fr Télécharger le rapport.

Communauté urbaine du Grand Nancy

La Communauté urbaine du Grand Nancy rend compte de sa situation en développement durable. En matière de mobilité, plusieurs réponses concrètes ont déjà été adoptées : la création d’une nouvelle ligne de transports en commun, le développement de l’auto partage, le renforcement des pistes cyclables, la restructuration des parkings en centre-ville, l’amélioration de l’accessibilité des stations ou encore la refonte de la politique tarifaire du réseau de transports en commun. En matière d’aménagement du territoire, le Grand Nancy dispose d’outils opérationnels d’ingénierie et de maitrise foncière. Plusieurs chantiers d’envergure témoignent déjà de l’engagement de la collectivité. Ainsi, plusieurs quartiers ont obtenu au niveau national le label EcoQuartier. En parallèle, le Grand Nancy s’est également vu décerner le 1er prix de l’aménagement urbain. Les services urbains assurés par la collectivité se veulent également plus responsables. Ainsi ce sont 1 100 000 kWh d’énergie économisés par an grâce au PCET. La collectivité a également rénové une déchetterie et réalise un réseau de chaleur sur le Plateau de Haye et Nancy Grand Coeur. En matière de cohésion sociale, la politique du Grand Nancy s’exprime à travers le Plan local de l’habitat durable qui accompagne les bailleurs sociaux, les promoteurs et propriétaires privés dans leurs projets de construction et rénovation, une politique tarifaire permet au plus grand nombre de bénéficier de loisirs, activités culturelles et sportives sur le territoire. Enfin, le Grand Nancy favorise une nouvelle manière de conduire l’action publique avec l’introduction de la participation citoyenne au sein des politiques publiques permettant de mieux les articuler mais également d’évaluer leur pertinence au regard des besoins réels des citoyens. – Ludovic Entemeyer – ludovic.entemeyer@grand-nancy.orgTélécharger le rapport.

Communauté urbaine de Nice Côte d’Azur

L’année 2012 a été caractérisée pour Nice Côte d’Azur par la création de la Métropole le 31 décembre 2011 et donc par la mise en place d’une nouvelle gouvernance. En 2012, Nice Côte d’Azur a initié des démarches pour palier son retard en matière de développement des énergies renouvelables dans le secteur du bâtiment avec, entre autres, la démarche Cit’ergie ou encore le déploiement d’ingénierie autour de la récupération de chaleur des eaux usées. Par ailleurs, les gisements d’énergies renouvelables permettent à la Métropole de viser un objectif ambitieux de couvrir ainsi 33% des besoins en électricité. La collectivité a été très innovante dans certains domaines en développant certains outils dont le concept de la « ville sans contact » permettant aux citoyens de payer, utiliser les transports en commun ou encore louer un vélo avec un téléphone portable. Nice Côte d’Azur a également pour objectif de développer un nouveau modèle économique basé sur la croissante verte. La santé et l’innovation numérique constituent des thèmes forts. A ce jour 8 actions ont été sélectionnées par l’Etat dans le cadre du fonds « Ville de demain », qui intervient pour soutenir les démarches de collectivités labélisées EcoCité : bornes de recharge électrique, convergence Smart-Grid, espace public intermodal, auto-partage ou encore Monitoring Urbain. Par ailleurs, face à la déprise des terres agricoles et à une demande croissante de produits locaux et de qualité, la Métropole s’est engagée dans une politique agricole territoriale. La collectivité se distingue également par sa participation unique en France au projet européen « Instant Mobility ». Ce partenariat public-privé vise à développer les nouvelles technologies internet pour construire au niveau européen, une vision multimodale du transport des hommes et des marchandises. Enfin, l’Eco-vallée dans le Var a été reconnue laboratoire du développement durable au niveau national. – Valerie Le Bras – valerie.lebras@nicecotedazur.orgTélécharger le rapport

Communauté d’agglomération de Caen la Mer

Dans son rapport, la Communauté d’agglomération de Caen la Mer fait le bilan des actions menées en 2012 présentées sous forme de tableau. Ainsi, la collectivité lutte contre le réchauffement climatique avec le Programme local de prévention des déchets qui a pour objectif une réduction de 7% des ordures ménagères assimilées d’ici 2015 grâce, entres autres, à l’opération composteur. En 2012, 2 215 composteurs individuels ont été distribués, des installations de compostage collectif ont été mises en place au pied des immeubles et dans une cantine scolaire. Le développement économique du territoire est assuré par le lancement d’un appel à projet « Cap sur l’ESS » visant à soutenir huit projets à hauteur de 5 000 à 10 000 euros par dossier ou encore par l’ouverture d’une antenne Sciences Po Rennes à Caen dédiée aux industries et aux énergies renouvelables. En interne, Caen la Mer veille a intégré des clauses sociales et environnementales dans les marchés de la collecte de déchets et a mis en place une politique générale de mutualisation des services des finances avec d’autres organismes comme le syndicat mixte de lutte contre les inondations ou le DEA. – Peggy Moricet – p.moricet@agglo-caen.frTélécharger le rapport

Communauté d’agglomération de Limoges Métropole

Le rapport de la Communauté d’agglomération de Limoges Métropole fait l’état de sa situation en matière de développement durable pour l’année 2012. Dans une première partie, nous retrouvons les actions menées sur le territoire au regard des cinq finalités du développement durable, suivie en deuxième partie, d’un rapport sur la gestion de l’administration puis d’un tableau de synthèse des indicateurs. Pour lutter contre le changement climatique, la Communauté d’agglomération met en place un Plan climat d’agglomération, diversifie les modes de déplacement doux, encourage les circuits courts de transformation et de commercialisation de produits agricoles de qualité, et s’efforce de donner l’exemple en matière d’écoconstruction. Notamment, le Pôle écoconstruction de Limousin vise à mutualiser les informations, les ressources, les compétences et les initiatives du secteur sur le territoire. De nombreuses actions d’éducation au développement durable sont également déployées dans les établissements scolaires, auprès des familles avec le Concours famille à énergie positive, des dirigeants avec les « Mercredis du développement durable », des élus avec l’organisation de voyages d’études thématiques et de la population au sens large, sur la thématique des déchets par exemple. Enfin, la collectivité a instauré des clauses sociales dans les marchés publics de travaux et services et des éco conditionnalité sur les aides financières pour l’immobilier industriel et tertiaire. – Sylvie Perez – sylvie_perez@agglo-limoges.frTéléchargez le rapport

Communauté d’agglomération de Niort

Structuré en deux parties, ce document atteste de l’engagement de la Communauté d’agglomération de Niort en première partie, et des actions mises en place relatives au fonctionnement de la collectivité en deuxième partie. En 2012, Niort se distingue par l’obtention du prix de la capitale française de la biodiversité dans sa catégorie (villes de 20 à 100 000 habitants) ainsi que par le prix Cap Com 2012 pour la qualité de sa communication interne qui vise à favoriser la coopération et le décloisonnement des services. Aujourd’hui cet engagement se dote d’un Agenda 21 composé de 261 actions confiées à 92 pilotes au sein des services municipaux de la Communauté d’agglomération et dans les organismes partenaires. Ainsi « Etre solidaire à Niort » place l’homme au coeur de la démarche pour une société plus équitable ; « cultiver la qualité du cadre de vie » affirme cet atout indéniable du territoire et le renforce ; « Vivre éco-responsable » questionne sur les impacts des actions de la Communauté d’agglomération, notamment en matière de gaz à effet de serre. « Rendre Niort rayonnante et épanouissante » prône des actions en faveur de l’attractivité du territoire et de l’épanouissement des Niortais. Enfin « favoriser l’ouverture et la coopération » met l’accent sur les liens à développer au sein de la société locale pour co-produire un territoire durable. – Clémence Diot – clemence.diot@agglo-niort.frTélécharger le rapport

Communauté d’agglomération de Saumur

En 2012, la Communauté d’agglomération de Saumur Agglo a recensé plus de 70 actions dont 83% d’entre elles relèvent d’au moins trois des cinq finalités du développement durable et 14% d’entre elles répondent à l’ensemble des finalités. La dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables est la finalité la plus bénéficiaire et la plus constante, suivie de la lutte contre le changement climatique. Ce document se veut le plus complet possible sans pour autant être exhaustif et permet d’avoir un regard global sur l’ensemble des actions menées par la collectivité. A titre d’exemples, Saumur Agglo a lancé une politique économique agricole dont l’un des axes prioritaires porte sur la constitution de circuits courts alimentaire. Pour sa lutte contre le changement climatique, la collectivité étudie le potentiel de la filière bois, développe la méthanisation ou encore a valorisé 15 000 tonnes de déchets en électricité. Enfin, Saumur Agglo participe au Pays Saumurois, lequel porte, avec le Pays Loire en Layon, un programme européen LEADER d’aides financières au initiatives locales en matière d’énergie renouvelables et d’efficacité énergétique, aux produits locaux et circuits courts, et de services à la population. – Emmi Leclerc – e.leclerc@agglo-saumur.frTélécharger le rapport

Communauté d’agglomération de Vannes

La Communauté d’agglomération de Vannes a publié un rapport de développement durable rendant compte, dans une première partie, des actions menées en matière de développement durable pour aborder, dans une deuxième partie, les efforts fournis en termes d’exemplarité dans la gestion du fonctionnement et des activités internes. Vannes agglo exerce ainsi ses compétences dans le domaine de l’énergie, notamment dans la gestion de son patrimoine. En effet, 19 des 24 communes adhèrent au service de « conseil en énergie partagé » proposé gracieusement par la Communauté d’agglomération et qui a pour but l’évaluation et la maitrise des énergies sur le patrimoine bâti, l’éclairage public et l’eau. Les transports publics sont également une priorité pour Vannes agglo qui souhaite augmenter de 80% la fréquentation quotidienne du réseau à l’horizon 2020. Un Plan de déplacement urbain (PDU), l’aménagement des voieries ou encore le développement du réseau de transport collectif « Kicéo » ont été d’ores et déjà mis en place. Les citoyens sont au coeur de la démarche de développement durable avec la création d’un Comité citoyen, composé de 45 habitants volontaires du territoire, engagé à accompagner la collectivité dans sa démarche. Cette année, le Comité citoyen a travaillé à l’élaboration du plan d’actions de l’Agenda 21. Les 75 actions proposées ont été approuvées au mois de juillet. Une revue trimestrielle « 360° » informe également les habitants des projets et actions menées au sein des 24 communes du territoire. – Nicolas Briant – nbriant@vannesagglo.fr

Mairie d’Angers

Engagée depuis 1999 avec son projet « Angers – Ville durable », la ville d’Angers adopte un plan d’actions Agenda 21 en 2001. En 2012, la Ville oeuvre pour lutter contre le réchauffement climatique avec par exemple, l’investissement de 10 millions d’euros dans une chaufferie bois en remplacement d’une usine d’incinération et permettant d’alimenter 6 000 foyers sur le territoire. Un service de voiture en auto partage met 15 véhicules à disposition des habitants en centre-ville, répartis sur 6 stations. Angers souhaite remettre la culture au coeur des de la vie des citoyens avec son Agenda 21 des cultures du territoire d’Angers. Il a donné naissance à une charte d’engagement d’où découle un plan d’actions répondant à six enjeux : la considération de la diversité des cultures comme richesse commune, l’articulation des démarches culturelles avec d’autres projets politiques du territoire, le développement des échanges culturels et artistiques, le développement de la coopération et de la co-construction des initiatives culturelles et politiques, la contribution à une économie plurielle et responsable et le lien entre la culture et l’environnement. Sur le plan interne, Angers oeuvre pour une forte mobilisation de ses agents qui participent activement à la création de valeur sur le territoire avec par exemple un « concours des innovations internes », une boite à idée dématérialisée, un concours des « bonnes idées durables » ou la mise en place de temps inédits d’échange entre les agents.
Gilles Mahe – Gilles.Mahe@ville.angers.frTélécharger le rapport

Ville de Besançon

Le rapport 2012 de la ville de Besançon présente les actions mises en place sur le territoire et au sein de l’administration de la collectivité pour une mise en application des principes du développement durable. Besançon est la première ville française à s’être vu attribuer le label Cit’ergie Gold pour l’ensemble de ses actions menées en faveur de l’énergie : diminution des consommations, développement des énergies renouvelables et adaptation au changement climatique. La Ville a mis en place un dispositif de financement innovant en souscrivant des emprunts dont les annuités sont remboursées par les économies d’énergie générées. Située dans la boucle du Doubs et entourée de collines verdoyantes, Besançon est un des territoires pionniers dans la gestion de ses espaces verts. La totalité du cycle de l’eau, géré en régie, est certifiée Iso 9001, 14001 et OHSAS 18001. La Commune est également reconnue pour ses actions en matière de cohésion sociale et de lutte contre la précarité. L’insertion fait l’objet de dispositifs financiers adaptés avec une politique forte d’accompagnement du vieillissement et du grand âge. Différents réseaux tels que Les Familles actives pour le climat et Les commerces éco citoyens permettent de mobiliser et sensibiliser tous les publics aux changements de comportement dans le cadre de l’Agenda 21. – Rokaya Toubale – rokaya.toubale@besancon.frTélécharger le rapport

Mairie de Cannes

Le rapport DD de la ville de Cannes expose pour chaque finalité du développement durable les actions mises en place avec un focus sur une action phare, des graphiques faisant l’état de leur avancement ainsi qu’un petit encadré « et demain ? » annonçant la couleur pour l’année 2013. Quatre ans après le lancement de Cannes 21, stratégie de la collectivité pour un développement durable sur les 174 actions engagées, 76 ont été finalisées, 92 sont en cours de réalisation et 6 nouvelles ont été mises en place soit un taux d’avancement global de 77% en constante progression. L’année 2012 a été particulièrement riche avec le lancement de grands projets emblématiques tels que le Bus à haut niveau de service, l’installation d’agriculteurs dans la basse vallée de la Siagne ou encore la mise en place de la démarche Plan climat énergie territorial. La Ville tente une expérience unique en son genre avec un site de vente aux enchères pour le matériel municipal inutilisé. Afin de proposer des activités sportives et culturelles aux jeunes de 12-25 ans qui n’ont pas la possibilité de partir en vacances, Cannes a mis en place un dispositif « Ville-Vie-Vacances » qui propose à ces jeunes des activités gratuites (vélo, danse, DJ, équitation, karting…) en échange d’actions éco-citoyennes. Le très célèbre Palais des festivals et des congrès de Cannes a été récompensé par la triple certification ISO « Qualité – Sécurité – Environnement » et a entrepris la mise en place de la norme ISO 26 000. Ce haut niveau d’excellence a placé le palais des festivals et des congrès en position de leader des centres de congrès internationaux. Son engagement pour la préservation des ressources naturelles s’illustre par des économies de 11.6% d’électricité, 10% d’eau et 35% de papier entre 2008 et 2012. – Gérard Josse – gerard.josse@ville-cannes.frTélécharger le rapport

Mairie de Clermont-Ferrand

Le rapport de développement durable traduit les engagements stratégiques de la ville de Clermont-Ferrand au regard des cinq finalités du développement durable du ministère de l’Ecologie. La collectivité propose à tous les Clermontois, petits ou grands, de bénéficier de programmes de sensibilisation à l’éducation au développement durable. Ainsi, le grand public est informé sur les enjeux de qualité de l’air, des transports, de l’alimentation ou encore de l’eau avec la visite des installations de production d’eau potable. Clermont-Ferrand s’est également engagée à réduire la production des déchets ménagers : le tri à la source s’inscrit dans cette démarche. Avec Clermont Communauté, la Ville généralise une démarche de compostage à l’ensemble de la restauration scolaire et municipale qui servira ensuite d’engrais naturel sans l’agriculture. En mars 2012, l’association Vélo-Cité 63 a décerné la Sonnette d’or 2011 à la Ville pour son programme d’actions concrètes en faveur du développement du vélo urbain et saluer notamment le rafraîchissement du marquage des bandes cyclables, l’édition du premier guide du vélo à Clermont, la qualité des relations entre la Ville et l’association ou encore la mise en oeuvre systématique de double sens cyclables dans certaines parties de la Ville. – Martine Jacquet – mjacquet@ville-clermont-ferrand.frTélécharger le rapport

Mairie de Colombes

Pour cette première édition, la ville de Colombes publie un rapport pour rendre compte de ses actions en faveur d’un développement durable pour la période 2011-2012 avec notamment un bilan 2011 et les perspectives 2012 de l’Agenda 21 local. Colombes a mis en place un Plan de déplacement de Colombes ainsi qu’un Plan de déplacement de l’administration dans le cadre de l’Agenda 21 interne. Le système de véhicule électrique partagé en libre-service « Autolib’ » vient compléter les actions concernant le transport. Pour répondre aux problématiques liées au bâti, la Ville oeuvre également pour mettre en place un conseil en écoconstruction pour les particuliers et achève le diagnostic des 80 bâtiments municipaux les plus énergivores en vue d’un plan pluriannuel d’investissement d’économie d’énergie. Le compostage collectif fait son entrée dans la ville avec une expérience réussie dans un immeuble signataire d’une « Charte du compostage » engageant les locataires, la Ville et Colombes Habitat Public. Au niveau de la municipalité, la Ville a entreprit l’élaboration d’un Agenda 21 interne, en concertation avec les agents. Ainsi, elle s’engage à promouvoir les transports doux auprès de ses agents, améliorer les conditions physiques et psychologiques de travail, améliorer la gestion des déchets municipaux grâce notamment à la formation des agents aux éco gestes ou encore installer un système de management des achats durables. – Pauline le Guern – pauline.leguern@mairie-colombes.frTélécharger le rapport

Mairie du Havre

Le rapport de développement durable 2012 de la ville du Havre poursuit un objectif pédagogique : favoriser l’appropriation de chacun des enjeux du développement durable à sa propre échelle. Pour lutter contre le changement climatique, le Havre collabore avec les acteurs de son territoire afin d’atteindre l’objectif de -3.2% de réduction des émissions de gaz à effet de serre par an. Afin d’y parvenir, la Ville met en place de grands projets tels que la construction d’une ligne de tramway ou la transformation de l’entrée de la ville qui permettront de réduire l’impact lié à la circulation automobile. L’Hôtel de ville a également été équipé de 120 capteurs solaires photovoltaïques produisant chaque année, l’équivalent de la consommation électrique de 10 foyers. En 2011, près de 100 tonnes de CO2 ont été économisées grâce aux actions mises en place. Pour protéger la biodiversité et les ressources naturelles, la Ville a mis en place un projet d’apiculture, des jardins suspendus arpentés par 110 023 personnes par an, ou encore des actions de sensibilisation à la population. Pour la troisième année consécutive, Le Havre s’est vue récompensé par le label « Energies d’avenir » qui salue la gestion écologique des espaces verts. La collectivité place la mobilité au coeur de l’insertion professionnelle : un service de location de scooter à tarif réduit pour les déplacements professionnels, le développement de la zone industrielle portuaire ou encore la mise à disposition de tickets de bus gratuits pour les demandeurs d’emploi. Enfin, la ville du Havre a mis en place un plan d’action stratégique visant à augmenter la part des produits biologiques et locaux dans la restauration collective municipale. – Olivier Jougla – olivier.jougla@lehavre.frTélécharger le rapport

Mairie de Lille

Chaque partie du rapport de développement durable de la ville de Lille reprend les six axes de l’Agenda 21 local : la santé, l’énergie, la ville et l’habitat, la production et la consommation responsables, la culture et l’éducation et enfin, l’eau et la biodiversité. Pour chaque grand chapitre, le rapport rappelle les enjeux, les objectifs et certaines actions mises en place par la Ville accompagnées d’indicateurs simples permettant de mesurer le chemin parcouru. Sur le plan de la santé, Lille s’engage pour une alimentation saine et durable dans les écoles. En 2012, ce sont 13% de produits bio distribués dans les écoles et 20% dans les crèches. Lille s’est également dotée d’un arsenal complet pour favoriser l’évolution des modes de transports de ses 4 000 agents grâce à des formations à l’éco conduite ou encore une participation financière aux abonnements de transports collectifs : 758 agents sont bénéficiaires de cette aide financière fin 2011. Dans le cadre de sa politique de lutte contre l’habitat indigne et la précarité énergétique, Lille a mis en place un ensemble de primes pour rénover l’habitat de son territoire : en 2011, 211 primes ont été attribuées pour un montant total de 816 890 euros et compte 53% de logements neufs à haute performance énergétique. Le rapport 2013 de Lille sera disponible sur le site de la ville fin novembre, on pourra y découvrir l’évolution des indicateurs illustrée de manière originale.
Sophie Beckary- sbeckary@mairie-lille.frTélécharger le rapport

Mairie de Montpellier

La ville de Montpellier a publié un rapport « Montpellier à énergie positive » dans lequel elle rend compte des actions déployées en 2012. Ce document exhaustif et pédagogique se veut être un outil de communication et de dialogue entre la ville, ses habitants et ses partenaires. Le projet de nouvel Hôtel de Ville vient conforter l’ambition de la ville à entreprendre une mutation transversale du territoire en affichant sur écran géant la production photovoltaïque du bâtiment ou avec la construction de 4 écoles neuves « Bepos ». En décembre 2012, la Ville a engagé une démarche de prospective urbaine pour renouveler sa stratégie et son projet à l’horizon 2040 dans un objectif participatif et humaniste du développement de la ville, imbriquée dans le projet de l’agglomération. Pour l’accompagner dans ce travail, elle a sélectionné une équipe pluridisciplinaire conduite par un duo d’architectes-urbanistes et consulte ses citoyens lors de séances de concertation. L’alimentation dans le système scolaire est revue avec la volonté d’inclure d’avantage de nourriture bio ou de redistribuer les repas non consommés aux associations locales. La Ville mène également une politique de réduction et recyclage des déchets et vise une réduction de 7% des déchets ménagers sur une durée de 5 ans tout en stabilisant les dépôts en déchetterie. – Jacques Touchon – jacques.touchon@ville-montpellier.frTélécharger le rapport

Mairie d’Orléans

La ville d’Orléans prend un temps d’avance en publiant son rapport 2013 « Développement durable, où en est-on ? ». Orléans fait foi de l’engagement de la ville avec des données précises et chiffrées permettant de suivre les progrès et difficultés rencontrées. Dans le domaine de la lutte contre le changement climatique, la collectivité a adopté en 2012 un Plan climat énergie territorial apportant des solutions concrètes : tarification renégociée, économies d’énergie, énergies renouvelables et compétitive avec la création d’une chaudière biomasse et le développement d’une filière bois. La Ville s’est également engagée dans un politique de protection de la biodiversité avec la charte de l’arbre en ville, le verdissement systématiques des espaces publics ou encore l’opération « embellissons nos murs » qui comptabilise aujourd’hui 43 murs végétalisés. Par ailleurs, Orléans oeuvre pour une responsabilisation de la politique d’achats municipaux et pour l’insertion de clauses sociales et environnementales dans les marchés publics. Ainsi, 300 000 euros ont pu être économisés dans le cadre de la démarche de « performance des achats mutualisés ». Enfin, l’exemple de la mise en place d’épiceries sociales témoigne de la volonté d’inscrire la Ville dans une démarche de solidarité active permettant aux personnes rencontrant des difficultés financières d’acheter des produits d’alimentation et d’hygiène à moindre couts. – Béatrice Barruel – b.barruel@ville-orleans.frTéléchargez le rapport

Mairie de Rezé

La ville de Rezé se distingue par la publication d’un rapport de développement durable 2013 mais également par l’aspect volontaire de sa démarche de reporting. La collectivité rend compte de son engagement au regard des cinq finalités du développement durable. Pour lutter contre le changement climatique la Ville mène une politique de réduction de consommation d’énergie des équipements municipaux, réfléchit à l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toitures des bâtiments et forme ses agents et ses habitants aux éco gestes. Rezé encourage l’utilisation du vélo grâce à l’installation de deux stations bicloo et incite à la pratique de l’auto partage avec l’installation d’une station « Marguerite ». Pour préserver ses richesses naturelles, la Ville diminue de plus en plus l’utilisation de produits phytosanitaires avec une diminution de 93% de leur utilisation depuis 2005. Afin d’intégrer la participation citoyenne aux démarches municipales de développement durable, la collectivité vient d’ouvrir une Maison du développement durable pour les rezéens : un lieu d’échange, d’animations et un centre de ressources sur le développement durable. – Laurene Stordeur – Laurene.STORDEUR@mairie-reze.frTélécharger le rapport

Edito 2012

Spécial Reporting entreprises et collectivités : de l’information à l’aide à la décision Les démarches de responsabilité sociétale sont facteurs de progrès et de performance des entreprises comme des collectivités. En juillet dernier, le Comité 21 s’est associé à d’autres organisations qui oeuvrent pour le développement de la responsabilité sociétale, et a co-signé une lettre au Premier ministre pour la création d’une plateforme nationale sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises. Cet instrument de concertation verra le jour car il est une des mesures figurant dans la feuille de route du gouvernement pour une transition écologique suite à la Conférence environnementale. L’objet de cette plateforme reste à préciser, mais elle devra aider à maintenir le déploiement de la RSE à l’agenda politique, national et international. Le reporting, qui consiste à la fois à évaluer et à rendre compte, est un exercice qui s’intègre dans les démarches de responsabilité sociétale. Depuis plus de dix ans, le Comité 21 lit et réalise les synthèses des rapports développement durable d’entreprises, et depuis l’année dernière ceux de collectivités, pour décrypter les tendances et analyser les pistes de progrès. Si le cadre s’est renforcé pour les entreprises (ISO 26000, principes directeurs de l’OCDE, GRI, décrets d’application de l’article 225 de la loi Grenelle 2 ), il ne fournit pas d’indicateurs suffisamment précis et opérationnels. Pour les collectivités de plus de 50 000 habitants, 2011 est le premier exercice obligatoire en application de l’article 255 de la loi Grenelle 2. Elles s’en sont donc saisies à leur manière, en s’appuyant sur les éléments méthodologiques proposés par le ministère pour réussir à le réaliser dans des délais contraints. Collectivités et entreprises se trouvent face à des questions communes dans ce travail délicat : Comment évaluer, et selon quels indicateurs ? A qui et pourquoi rendre compte ? A la fois outil d’information, de pilotage et d’aide à la décision, il est aussi un moyen indispensable pour progresser et crédibiliser la démarche, mais il n’est encore que trop rarement support de dialogue avec les parties prenantes. L’équipe du Comité 21 s’est efforcée cette année encore de synthétiser 36 rapports d’entreprises et 21 rapports de collectivités et en livre dans cette lettre la substantifique moelle. 2011 a été marquée par le drame nucléaire de Fukushima et l’installation de la crise économique mondiale, les difficultés de la zone euro et la chute des marchés boursiers. Pour les entreprises, cela se traduit par la montée de références relatives à l’éthique renvoyant aux fondamentaux, nécessaires lorsque l’horizon est bouché et que les incertitudes dominent. D’autres tendances de fond se distinguent : en matière environnementale, l’innovation est un moteur important de progrès, il est beaucoup question d’éco-conception et d’énergies renouvelables ; en matière sociale, compte tenu du contexte économique difficile, l’ascenseur social interne est privilégié aux recrutements extérieurs. La formation et la mobilité interne sont favorisées ; en matière sociétale, le dialogue parties prenantes tient également une bonne place. Pour les collectivités, le rapport est souvent un outil d’information plus que de dialogue ; il s’articule autour des démarches existantes comme l’Agenda 21. On y retrouve deux volets, le premier se rapporte aux démarches internes, le second est relatif aux politiques territoriales. Parmi les nombreux sujets abordés, l’éco-mobilité et l’efficacité énergétique des bâtiments occupent une place particulièrement importante. Les actions d’éducation au développement durable sont aussi très présentes dans les rapports. Les collectivités sont naturellement ouvertes vers les acteurs qui animent et habitent leur territoire. Collectivités et entreprises entretiennent d’ailleurs des liens qui transparaissent dans les rapports de développement durable. Le reporting ne peut être une fin en soi. Pour en tirer les enseignements utiles, il est indispensable de ne pas perdre de vue le sens de ces démarches qui doivent aider et non brider l’action. Lier dialogue avec ses parties prenantes et évaluation, c’est comprendre que le développement durable est une démarche concertée depuis la construction des priorités stratégiques de l’entreprise ou de la collectivité, jusqu’au suivi de ses actions. Afin de vous accompagner, le Comité 21 vous propose des rendez-vous, guides et Notes 21, pour faire en sorte que ces démarches ne soient plus perçues comme fastidieuses et coûteuses mais opportunes et utiles. Nous espérons que la lecture des exemples développés dans cette lettre sera source d’inspiration pour l’avenir. Catherine Decaux, directrice générale – Note 21 du Comité 21 (2011) Evaluer et rendre compte de sa stratégie développement durable : Enjeux, réglementations et pratiques des entreprises et des collectivités

RAPPORTS DD ENTREPRISES

Aéroport de Paris

L’année 2011 a marqué un tournant important pour Aéroports de Paris qui a établi son nouveau plan stratégique pour les cinq années à venir et qui a réaffirmé sa volonté de devenir la référence européenne en matière de développement durable. Sur le plan social, Aéroports de Paris a favorisé cette année la mobilité professionnelle en créant notamment un site intranet où les salariés peuvent consulter les postes à pourvoir au sein du groupe et trouver des informations sur les formations, le bilan de compétences et les ateliers existants. L’entreprise a continué ses actions en faveur de l’égalité hommes-femmes : la direction des ressources humaines est assurée depuis 2011 par une femme qui siège au comité exécutif. En termes de projets environnementaux, Aéroports de Paris a renforcé sa lutte contre les émissions de gaz à effet de serre en ouvrant la centrale géothermique de Paris-Orly et en lançant la construction d’une centrale biomasse qui fournira 25% de la chaleur nécessaire à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle. Le groupe a également mené une réflexion sur la gestion des eaux pluviales polluées à cause de produits utilisés sur les avions et les pistes lors des périodes de froid, et a mis en place un réseau de collecte de ces eaux pluviales : bassins d’isolement des pollutions et bassins de rétention.
– A télécharger. – Didier Hamon – didier.hamon@adp.fr

Air France KLM

Après trois années de crise et dans un contexte concurrentiel de plus en plus fort, Air France-KLM poursuit son engagement d’entreprise responsable et se mobilise sur quatre enjeux principaux : maîtriser ses impacts environnementaux, proposer à ses clients des produits innovants et un service de qualité, mettre en oeuvre une politique sociale responsable et apporter une contribution aux territoires où le groupe est implanté. Pour réduire son empreinte environnementale, Air France-KLM s’engage à maîtriser ses émissions de CO2 et la gêne sonore à proximité des aéroports, grâce à la modernisation de la flotte, à la mise en oeuvre de procédures de vol optimisées et la réduction de la masse embarquée. En octobre 2011, Air France a réalisé, en première mondiale, le vol commercial le plus économe en CO2, en alliant l’utilisation de biocarburant, des procédures d’éco-pilotage et l’allègement de l’avion : opéré sur un A321 récent, ce vol Paris-Toulouse a permis de réduire de 50% les émissions de CO2 par rapport à un vol traditionnel. Afin d’offrir un meilleur service à bord tout en réduisant l’impact environnemental de ses activités, Air France-KLM développe également une démarche d’éco-conception : installation de sièges plus confortables et plus légers, offre de casques audio réutilisables, collecte des journaux ou encore recyclage du coffret-repas moyen-courrier. Côté social, la compagnie poursuit une politique de ressources humaines fondée sur le respect de l’égalité des chances, la prévention des discriminations et la promotion de la diversité. Air France-KLM continue d’agir pour favoriser l’accès à l’emploi des personnes handicapées avec 30 nouveaux collaborateurs embauchés en 2011 (ce qui porte à 1634 le nombre de salariés handicapés employés par la compagnie) et plus de 13 millions d’achat ont été effectués auprès du secteur protégé. En 2011, la Fondation Air France a soutenu 116 projets dans le monde entier. – A télécharger. – Sophie Virapin – sovirapin@airfrance.fr

Alstom

Alstom est présent dans plus de cent pays et propose une offre de produits et de services dans les infrastructures de génération et de transmission d’électricité ainsi que de transport ferroviaire. Les énergies renouvelables sont une source de croissance pour le groupe dont la stratégie s’articule autour de trois points : rester leader dans l’hydroélectricité en adaptant l’offre à la demande spécifique de chaque marché, étendre l’offre vers l’éolien et viser une position de leader dans l’offshore, et développer les nouvelles énergies marines, géothermie et solaire thermique. La production d’électricité issue des énergies renouvelables représente ainsi 1 320 GW soit 25 % de la totalité de la base installée pour le groupe au niveau mondial. L’entreprise contribue également à la performance environnementale des systèmes ferroviaires en s’attachant à maîtriser la consommation énergétique de ses produits (réduction du poids, moteurs plus efficaces, freinage à récupération d’énergie), mais aussi en optimisant la disponibilité du matériel roulant comme le permet le système de maintenance préventive Traintracer. Sur le plan social, le groupe encourage la formation via l’Université Alstom où près de 630 sessions de formation ont été dispensées cette année, et favorise la mobilité interne via des forums mensuels et l’e-recrutement sur son site interne JobsOnline. Alstom aide également les femmes à intégrer des postes à responsabilité en améliorant l’équilibre entre vie professionnelle et privée et en menant en place des actions de sensibilisation. Quatre accords conclus en France prévoient, entre autres, des horaires de travail adaptés pour les femmes enceintes ou revenant de congé de maternité, un salaire maintenu en cas de congé paternel, et un appui aux parents isolés. – A télécharger. – Jean-Michel Geffriaud – myriam.cheraiet@chq.alstom.com

AREVA

Dans un contexte marqué par l’accident de Fukushima, AREVA a dû faire face à un décalage dans le lancement de projets de construction de nouvelles centrales. Le groupe a investi près de 2 milliards d’euros en faveur de la sureté nucléaire et a adopté en 2011 un code de conduite reflétant les meilleures pratiques d’exportation pour les futures centrales. L’entreprise a lancé cette année un nouveau plan stratégique « Action 2016 » qui lui permettra de conforter sa place sur le marché du nucléaire et de devenir un acteur de référence dans les énergies renouvelables, en particulier dans le solaire thermique à concentration et l’éolien en mer. AREVA a notamment remporté un projet en 2011 de 400 MW pour un parc éolien offshore en Allemagne qui a d’ailleurs été désigné « projet éolien de l’année » par le magazine Project Finance International. L’entreprise a également obtenu un contrat pour l’installation d’une unité solaire thermique à concentration couplée à une centrale à charbon en Australie : 35 600 tonnes de gaz à effet de serre  seront  ainsi évités par an. Sur le plan social, le groupe place l’accompagnement des talents et la gestion de carrières au c½ur de sa politique de ressources humaines : 1,5 millions d’heures de formation dispensées en 2011, soit cinq jours en moyenne par personne. – A Télécharger. – Agnès Huguet – agnes.huguet-moustaine@areva.com

Bouygues Construction

Bouygues Construction a placé depuis plusieurs années la construction durable au c½ur de sa stratégie, notamment à travers un renforcement de la R&D consacrée à ces enjeux, le développement d’outils pour mesurer les impacts de ses activités (Elodie® pour l’ACV des bâtiments avec le CSTB, CarbonEco® pour les GES, etc.), ou encore des travaux sur les bâtiments autonomes sur le plan de l’énergie, de l’eau et des déchets. En forte augmentation depuis trois ans, les bâtiments sous labellisation ou certification environnementale représentent 55% de la prise de commande mondiale en 2011 et s’élèvent à 74% quand Bouygues Construction est prescripteur (conception-construction). En phase construction, 76% des chantiers labellisables ont obtenu le label environnemental du groupe Ecosite, et 65% des chantiers ont fait l’objet d’actions de concertation, de communication ou d’évaluation de la satisfaction des riverains. Sur le plan social, Bouygues Construction a travaillé à l’amélioration de l’ergonomie sur les chantiers et au renforcement de la sécurité, avec un taux de fréquence des accidents du travail divisé par plus de deux entre 2005 et 2011. Enfin, diverses actions ont été menées en faveur de la diversité : formation à « l’égalité des chances » pour les RH et managers, accords sur l’égalité professionnelle H/F et l’emploi des seniors, féminisation des équipes, accords sur l’intégration de personnes handicapées, recours au secteur protégé. Le groupe a également mené une réflexion en partenariat avec l’Observatoire de la Parentalité sur la mise en place du télétravail et de crèches d’entreprise. – A télécharger. – Christine Grezes – c.grezes@bouygues-construction.com et Matthieu Gauvin – m.gauvin@bouygues-construction.com

Groupe BPCE

BPCE est un groupe bancaire basé sur un socle de banques coopératives issues de deux réseaux distincts, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne. Dans un modèle de banque universel, BPCE intègre en renfort de l’activité des banques locales, le métier de banque de marché avec Natixis et l’action philanthropique avec les fédérations des deux réseaux coopératifs. BPCE a un engagement sociétal par le concours de l’ensemble de ses entités qu’il a porté à travers son développement. Par exemple, en interne, BPCE a souhaité augmenter la part des femmes cadres à 40% d’ici 2013 (contre 36,8% en 2011) et continuer à acheter auprès du secteur adpaté et protégé (5,9 millions d’euros d’achats cette année). Des actions emblématiques ont été inscrites spécifiquement dans son métier de banquier sur trois objectifs : engager ses entités dans une démarche de réduction de leur empreinte carbone, se positionner comme l’acteur de référence du micro-crédit personnel et professionnel, et identifier et susciter de nouveaux courants d’activité à travers la croissance verte et responsable. Sur le champ de la croissance verte l’action de la banque s’est faite sur le soutien des acteurs locaux des filières d’énergies renouvelables en coopération avec les collectivités. Ainsi tous les appels d’offres réalisés par les régions sur le financement des énergies renouvelables ont été remportés par les banques coopératives du groupe en 2011. Sur le champ solidaire, BPCE est encore en 2011 le premier groupe bancaire français impliqué dans la distribution des microcrédits et de l’épargne solidaire labellisée par Finansol. En appui des microcrédits distribués, Finance & Pédagogie, association liée à la fédération nationale des Caisses d’Epargne, a réalisé 2 760 interventions de sensibilisation et de formation aux questions budgétaires auprès du public et a rencontré 40 266 personnes en 2011. – A télécharger. – Arnaud Berger – arnaud.berger@bpce.fr

Caisse des Dépôts

Dans le contexte d’une économie fortement ébranlée par la crise des dettes souveraines, les difficultés de la zone euro et la chute des marchés boursiers, la Caisse des Dépôts a été fortement mobilisée au cours de l’année 2011. Le groupe a réaffirmé la pertinence de son modèle d’investisseur de long terme et a confirmé ses actions au bénéfice du logement et de la ville, du financement des PME, des universités et de l’économie de la connaissance, ainsi que du développement durable. Une Charte d’investisseur responsable énonçant les principes qui guident le groupe en tant qu’acteur financier intégrant les enjeux environnementaux, sociaux, sociétaux de gouvernance et de management a été adoptée en 2011. Le groupe est entré au capital de la Société d’économie mixte Energies Posit’if qui financera en Ile-de-France des opérations de rénovation énergétique de copropriétés. La Caisse des Dépôts s’engage à accompagner le vieillissement de la population en investissant dans des établissements d’hébergements pour les personnes âgées dépendantes (EHPAD). Le groupe aide également les étudiants en investissant en fonds propres dans des logements basse consommation dans le quartier du Mistral à Grenoble où 18 logements étudiants ont été financés. En interne, la Caisse des Dépôts a approfondi son engagement en matière de diversité en 2011 : le taux d’emploi des travailleurs handicapés a atteint 5,5%, le recours au secteur adapté a progressé, et un premier forum de recrutement d’apprentis issus de la diversité a été organisé. – A télécharger. – Nicolas Blanc – nicolas.blanc@caissedesdepots.fr

Capgemini

La stratégie RSE de Capgemini solidement enracinée dans les valeurs du groupe, repose sur quatre priorités : l’éducation et l’emploi ; la diversité et l’égalité des chances ;  l’environnement et l’efficacité énergétique ; l’implication auprès de la « communauté ». Dans cette perspective, Capgemini a conclu différents partenariats dont l’un avec la Fondation Naandi qui soutient des jeunes filles indiennes dans leur scolarité. Ainsi en 2011, plus de 13 000 filles ont été parrainées en Inde et l’initiative a été adoptée par 11 pays du groupe. L’entreprise a également engagé en 2011 un partenariat avec MicroWorld afin de promouvoir le microcrédit dans les pays qui en ont le plus besoin. Sur le plan social, Capgemini s’est engagé en faveur de l’égalité professionnelle notamment en adoptant en 2011 le Women’s Empowerment Principles. Coté environnement, le groupe Capgemini s’efforce de réduire sa consommation d’énergie et de développer des solutions de technologies vertes. A titre d’exemple, le centre Merlin situé en Angleterre intègre de multiples innovations comme un système de refroidissement de l’air de dernière génération faisant appel à un système d’alimentation continue à volant d’inertie, qui assure ainsi une efficacité énergétique optimale. Il a d’ailleurs reçu le premier prix lors de la cérémonie 2011 des Green Enterprise IT organisée par Uptime Institute (centre de compétence mondial en matière de data centers). – A télécharger. – Géraldine Plenier – geraldine.plenier@capgemini.com

Copacel

L’activité papetière a été marquée cette année par une dégradation de l’environnement économique, qui s’est traduit par la baisse de la consommation apparente de papiers et cartons (-2,6%) et la diminution de la production française (-3,4%). Dans ce contexte économique difficile, COPACEL, le syndicat professionnel des entreprises papetières françaises, a participé à la réflexion initiée par les pouvoirs publics sur la restauration de la compétitivité de l’industrie française au sein de la Conférence nationale de l’Industrie (CNI). Les facteurs essentiels de la compétitivité de l’industrie papetière reposent sur la sécurisation de l’approvisionnement en matières premières (bois et papiers et cartons récupérés) ainsi que sur la maitrise des coûts de production. L’engagement de l’industrie papetière dans un nouveau modèle de croissance basé sur la chimie du végétal pousse ce secteur à renforcer sa politique de recherche et développement afin de relever les défis de l’évolution technologique et répondre aux nouvelles attentes des consommateurs. – A télécharger. – Anaïs Robert – anais.robert@copacel.fr  

Crédit Mutuel

L’année 2011 a été dominée par des incertitudes sur l’endettement des Etats de la zone euro et des marchés financiers. Basé sur un modèle mutualiste, le Crédit Mutuel a maintenu le cap et a été élu pour la deuxième année consécutive « Banque de l’année en France » par le magazine The Banker et meilleur groupe bancaire français par le magazine World finance. Le groupe soutient, seul ou par des conventions partenariales, l’insertion économique et sociale des personnes en difficulté en proposant des microcrédits professionnels ou personnels (en progression de 19,3% par rapport à 2010). Le Crédit Mutuel finance également des projets environnementaux à travers des prêts « verts » pour les particuliers : l’éco-prêt à taux zéro pour financer la rénovation énergétique des logements et le prêt économie d’énergie pour financer les travaux liés aux économies d’énergie. En 2011, le groupe a financé la première unité de méthanisation en Haute-Loire dont la production de biogaz permet d’alimenter en électricité les installations de chauffage de près de 1200 maisons. En interne, la proportion des femmes progresse parmi les cadres et dirigeants : elles sont désormais majoritaires parmi les cadres de 25 à 44 ans, et fin 2011, les femmes représentaient 54% de l’effectif. Le Crédit Mutuel mène également une politique active de mécénat et intervient sur trois axes principaux : l’indépendance financière des populations dans les pays émergents par la création de coopératives d’épargne et de crédit, la promotion de la lecture et la lutte contre l’illettrisme, et l’économie sociale avec le soutien de think-tanks, d’établissements et d’organismes spécialisés. – A télécharger. – Gérard Leseul – gerard.leseul@creditmutuel3d.com

Eco-Emballages

Eco-Emballages a fêté ses 20 ans d’engagement en 2011, l’occasion pour le groupe de revenir sur les progrès observés depuis 1992 : 40 millions de tonnes d’emballages recyclés, un accès au tri partout sur le territoire, plus de 100 000 emplois créés et un geste de tri qui est devenu le premier geste de développement durable des Français. Eco-Emballages s’est fixé comme objectif cette année de réduire les emballages à la source ; pour cela l’éco-organisme a augmenté de 20% la contribution des entreprises qui commercialisent des produits avec la signalétique Point Vert. En parallèle, Eco-Emballages les aide à communiquer en mettant en place des indicateurs mesurant la quantité d’emballage évitée par entreprise depuis 2007. L’autre action phare d’Eco-Emballages en 2011 est d’aider les consommateurs à bien trier. Ainsi, l’éco-organisme agit en amont en aidant les marques à faire de leurs emballages des outils pédagogiques : des consignes de tri figurent sur chaque produit sous la forme d’une signalétique Info-tri Point Vert ou sous la forme de messages créés sur mesure. En 2011, les Actions Eco-Emballages ont été lancé c’est à dire des études et des expérimentations terrain pour optimiser et développer le dispositif de collecte et de tri. Des partenariats avec les festivals Solidays et Rock-en-Seine ont permis de sensibiliser les consommateurs en dehors de leur domicile. Eco-Emballage propose également à ses salariés de rencontrer les citoyens afin de les familiariser avec le tri : 18 opérations ont déjà eu lieu dans 15 villes et 60% des collaborateurs ont sensibilisé plus de 2500 foyers en 2011. – A télécharger. – Marie Rappenne – marie.rappenne@ecoemballages.fr

EDF

L’année 2011 restera une année performante pour EDF tant sur le plan industriel, économique que financier. Le groupe souhaite renforcer sa capacité d’investissement, d’innovation et de création d’emploi pour 2012. Sur le plan environnemental, EDF diversifie son offre énergétique grâce à la modernisation de son parc thermique, au renforcement des énergies renouvelables via le rachat d’EDF Energies Nouvelles en 2011, et à l’amélioration de la performance et de la sureté de son parc nucléaire. Après la catastrophe de Fukushima, un travail de fond a d’ailleurs été engagé sous l’égide de l’ASN*. Face à la précarité énergétique, le groupe propose aux clients relevant de la couverture maladie universelle de leur appliquer un Tarif de Première Nécessité (TPN) pour l’électricité et un Tarif Spécial de Solidarité (TSS) pour le gaz naturel. EDF a également mis en place le programme Accompagnement énergie, qui a permis à plus de 220 000 foyers français en 2011 de bénéficier de conseil tarifaire, de maîtriser leurs dépenses d’énergie et de planifier leurs paiements. En termes sociaux, l’entreprise a mis en place cette année une politique de recrutement ambitieuse avec plus de 6 000 postes créés en France et autant dans le monde. EDF a également relancé l’ascenseur social interne en privilégiant deux axes : les formations promotionnelles via son programme Cap Initiative Cadre et Maîtrise où près d’un cadre sur deux est issu de la promotion interne, et la formation en alternance qui permet de recruter des collaborateurs à tous niveaux de formation initiale. *Autorité de Sureté Nucléaire. – A télécharger. – Jean-Christophe Mollaret – jean-christophe.mollaret@edf.fr

Egis

L’année 2011 a constitué une étape de croissance importante pour Egis qui a acquis la société brésilienne Vega (spécialisée en ingénierie du fret ferroviaire), et la société indienne GSI (spécialisée dans l’aménagement urbain). Le groupe a renforcé sa politique de développement durable en adhérant au Pacte Mondial des Nations Unies et en devenant partenaire du Premier Forum international des pionniers de la RSE en Afrique. Egis a contribué également très activement aux travaux préparatoires pour le Sommet de la Terre Rio+ 20.  Pour accompagner son développement, Egis  a créé son université d’entreprise Egis Campus qui sera ouvert également aux parties prenantes externes pour échanger sur les grands enjeux sociétaux et environnementaux des territoires. Parce que la diversification énergétique est une nécessité absolue, Egis intensifie ses prestations dans le domaine de l’efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables. Ainsi, à titre d’exemple, Egis a assisté la communauté d’agglomération de Martinique, dans la conception de l’équipement de traitement de déchets et de production d’énergie renouvelable via l’installation d’un four biomasse, d’un sécheur thermique des boues de station d’épuration, et d’une centrale photovoltaïque. Egis s’est également allié avec la DSNA* pour développer Maestro, un outil de séquencement qui aide à optimiser les phases de descente et d’approche des avions, de roulage au sol, et de décollage : en 2011, Maestro a été mis en place pour la gestion des départs à Roissy et a obtenu la certification A-CDM d’Eurocontrol (12 tonnes de carburant sont ainsi économisées chaque jour).Egis s’est par ailleurs distingué en recevant le 1er prix développement durable du comité français de l’Association mondiale de la route pour ses innovations en matière d’adaptation des infrastructures au changement climatique. * Direction des services de la navigation aérienne. – A télécharger. – Martine Jauroyon – martine.jauroyon@egis.fr

Eiffage

L’année 2011 a été marquée par un contexte difficile où le secteur du bâtiment, des travaux publics et de l’énergie ont été affaiblis par la catastrophe de Fukushima ainsi que les conséquences budgétaires de la crise de la dette. Pour autant, Eiffage a continué l’intégration opérationnelle du développement durable dans le c½ur de ses différents métiers. Eiffage considère que le développement durable est une source d’innovation bénéfique. Sur le plan environnemental, l’entreprise s’engage à préserver la biodiversité en mobilisant ses collaborateurs à travers une Charte Biodiversité puis une Charte Eau et milieux aquatiques signée en 2011, mais aussi par la prise en compte globale de la biodiversité en phase de conception-construction et lors de l’exploitation des infrastructures. Le groupe a également mis en place cette année une « politique bois » qui encourage l’éco-conception des bâtiments via des structures mixtes béton-bois, et garantit ainsi une performance en termes d’isolation thermique, une réduction du Bilan carbone® des projets, ainsi qu’une valorisation des déchets. Sur le plan social, l’insertion des personnes handicapées reste une priorité pour Eiffage : en 2011, 90 personnes en situation de handicap ont été recrutées et le recours au secteur protégé et adapté a été développé. La lutte contre l’illettrisme est un autre axe important pour le groupe qui propose depuis le début de l’année une démarche appelée Passerelles permettant l’accompagnement des salariés vers une meilleure maîtrise du calcul, de l’expression orale, de la lecture et de l’écriture : 118 collaborateurs ont ainsi bénéficié de ces formations en 2011. – A télécharger. – Valérie David – developpement.durable@eiffage.com

Federec

2011 a été une année dynamique pour l’industrie du recyclage et de la valorisation avec une hausse de 16% du chiffre d’affaires. Federec, le porte parole de cette industrie, a été consulté sur plusieurs projets de décrets et notamment sur la « sortie du statut de déchets » des ferrailles, acier et aluminium qui sont désormais considérés comme des produits et non comme des déchets. Federec est déjà mobilisé sur la mise en oeuvre de cette règlementation car il s’agit d’une réflexion stratégique pour l’avenir du recyclage. En 2011, la Fédération a également créé un groupe de travail sur les caoutchoucs et pneumatiques afin de faire se rencontrer les acteurs du secteur et étudier les dossiers sur lesquels ils souhaitent mener une action collective. Sur le plan social, Federec a signé avec le ministère du Travail et le ministère de l’Ecologie un accord cadre ADEC (Actions pour le développement de l’emploi et des compétences) pour la période 2011-2013. Il permet de professionnaliser les RH dans les entreprises, de faire monter en compétences les salariés, et de valoriser l’image de marque de la profession. La Fédération a également signé une convention de partenariat avec le Pôle Emploi qui vise à promouvoir et le potentiel de création d’emplois du secteur : croissance de 2,5% avec plus de 33 000 personnes recrutées entre 2010 et 2011. – A Télécharger. – Clémence Musa – clemence.musa@federec.com

Française des Jeux

En 2011, la Française des Jeux continue sa démarche de progrès initiée depuis plusieurs années selon ses sept engagements développement durable : gouvernance, jeu responsable, satisfaction clients, relations partenaires, engagement sociétal, engagement environnemental et engagement RH. Notamment, dans le cadre de sa politique de développement durable, FDJ s’engage à promouvoir un « Jeu Responsable » qui vise à préserver le plaisir du jeu tout en réduisant ses conséquences négatives. Pour cela, l’entreprise forme ses collaborateurs et les détaillants (1200 personnes formées en 2011), sensibilise le grand public via sa brochure Quel joueur êtes-vous? diffusée à plus de 10 millions d’exemplaires, et développe des partenariats avec des professionnels de la santé. La redistribution des gains est également un engagement fort de l’entreprise qui mène des actions de mécénat en faveur du sport et de la solidarité à travers notamment sa Fondation et son programme Challenge qui soutient des jeunes athlètes à fort potentiel issus de disciplines peu médiatisées. FDJ a également versé en 2011 plus de 212 millions d’euros au Centre national pour le développement du sport et a ainsi permis la rénovation d’équipements sportifs et le financement de manifestations sportives. En interne, FDJ mise sur le bien-être au travail et la prévention du stress en proposant des modules de formation à « l’écoute active » afin de détecter en amont des situations de mal-être. Enfin, FDJ s’engage à réduire l’impact environnemental de son activité. Entre 2007 et 2011, le Bilan Carbone®, des sites FDJ®  jusqu’aux points de vente, a été réduit de 17 % en tenant compte de l’évolution des mises joueurs sur la même période. En particulier, la tournée «L’été FDJ® NRJ12» a réduit ses émissions de gaz à effet de serre de 38 %. – A télécharger. – Christine Schmitte Prouin – cschmitte@lfdj.com

France Télécom

Le nouveau projet d’entreprise, Conquêtes 2015, lancé en 2010 par France Télécom-Orange vise à : reconnaître et accompagner les collaborateurs ; assurer transparence, qualité et sécurité aux clients ; rendre accessible les bénéfices du monde numérique au plus grand nombre et innover au service d’une nouvelle éco-citoyenneté. L’ambition du groupe est d’être reconnu d’ici 2015 comme l’un des employeurs préférés dans ses pays d’implantation. 900 millions ont été investis sur la période 2010-2012 pour financer la mise en oeuvre d’un nouveau contrat social comprenant 158 mesures dont un baromètre social et la création d’Orange Campus pour les managers. Concernant l’égalité hommes/femmes, l’entreprise vise 35% de femmes dans le réseau des cadres dirigeants à 2015 et a obtenu le Gender Equality European Standard, premier standard européen pour l’égalité professionnelle. En termes environnementaux, Mobo a été lancé afin d’expérimenter un dispositif innovant de collecte éco-citoyenne de mobiles usagés. En s’associant avec Total, PSA et la SNCF, l’entreprise a par ailleurs créé la première société d’investissement en Europe dédiée à la mobilité durable. Avec un capital de 30 millions d’euros, Ecomobilité Venture est ainsi destinée aux jeunes entreprises innovantes. De plus, Orange a été le premier opérateur de télecom à réaliser une évaluation des émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre de ses activités sur un périmètre international. Enfin, au Kenya, Orange a lancé un service d’authentification des médicaments dans ce pays où la contrefaçon peut atteindre 50% des ventes. – A télécharger. – Alain Liberge – alain.liberge@orange-ftgroup.com

GDF SUEZ

GDF SUEZ place la croissance responsable au coeur de ses activités et s’appuie sur ses atouts et ses métiers pour affirmer sa position de référence au plan international en matière de développement durable. Cette ambition se décline au travers de multiple actions du Groupe pour aider ses clients à répondre aux nouveaux défis énergétiques et assurer ses engagements environnementaux, sociétaux et sociaux. GDF SUEZ a mis en place une organisation dédiée et a établi une politique développement durable afin d’atteindre les objectifs de ses engagements. Le premier axe de cette politique se concentre sur le développement de l’innovation afin d’anticiper les attentes des marchés de l’énergie, de l’eau et de la propreté. Ainsi, le groupe propose aux entreprises AlpEnergie 100, offre d’électricité d’origine 100% renouvelable commercialisée avec un premium dont les deux tiers contribuent aux fonds d’investissement «Nature Option Énergie». Pour les particuliers, GDF SUEZ a créé le Clips’air, une solution innovante basée sur un chauffe-eau solaire individuel qui permet une réduction d’énergie de l’ordre de 30%, cette innovation a d’ailleurs été primée au Salon des Energies Renouvelables en 2011. Le deuxième axe porte sur la prise en compte des attentes des parties prenantes dans ses activités. A cet effet, GDF SUEZ développe des partenariats avec des associations locales et internationales : Emmaüs France dans le domaine de la solidarité et France Nature Environnement pour permettre une meilleure gestion de la prévention des impacts environnementaux de ses activités. Le troisième axe porte sur l’attractivité, l’efficacité et la cohésion sociale du groupe. En 2011, les actions se sont notamment concentrées sur la non discrimination, la diversité et l’écoute. GDF SUEZ a d’ailleurs reçu le Label Diversité décerné par l’AFNOR. – A télécharger. – Malia Belkacem – malia.belkacem@gdfsuez.com

IKEA

IKEA oriente sa politique de développement durable autour de cinq grandes priorités : proposer des produits plus durables, être exemplaire et pionnier pour créer une société moins émettrice de CO2, transformer les déchets en ressources, réduire sa consommation d’eau et s’engager en matière de responsabilité sociale. En France, sur le plan environnemental, le transport étant l’un des premiers postes d’émissions de CO2, l’entreprise a voulu sensibiliser ses clients au covoiturage et au transport en commun : pendant la semaine du développement durable, le magasin de Villiers a mis à disposition de ses clients une navette Cyclobulle depuis la gare de RER et le record du monde de covoiturage à bord d’une Fiat 500 a été battu avec un total de 14 passagers. Le transport de marchandises ayant également un impact important sur l’environnement, IKEA France s’efforce de développer le transport multimodal en couplant le rail ou le fleuve à la route : 8% des flux entrepôts/magasins s’effectuent en rail/route (contre 6% au niveau national) et les départs de marchandises depuis le port du Havre s’effectuent en fleuve/route. Sur le plan social, l’entreprise poursuit l’intégration des personnes handicapées qui représentent désormais 5,44% des effectifs, et mise sur l’évolution professionnelle en interne : création en 2011 du passeport développement des compétences qui recense les formations reçues par salarié, du programme Vis ma vie qui permet d’expérimenter une autre fonction pendant une journée, et du programme Backpacker qui donne la possibilité aux salariés de travailler à l’étranger. – A télécharger. – Caroline Gastaud – caroline.gastaud@ikea.com

Keolis

Malgré un contexte de crise et une pression concurrentielle accrue dans le secteur du transport public, le Groupe Keolis a, en 2011, poursuivi son développement rentable en cherchant à proposer des offres de transport qui s’adaptent aux contextes locaux.  Seul acteur à être présent sur l’ensemble de la chaîne de la mobilité, depuis le stationnement et le vélo jusqu’aux modes lourds (tramways, métros et trains), Keolis s’appuie sur les enseignements de ses études Keoscopie, qui décryptent les habitudes de vie et de déplacement des voyageurs, pour personnaliser ses offres de mobilité. Il accompagne les collectivités locales dans les phases de concertation publique préalables à la réorganisation des réseaux, comme ce fut le cas notamment à Orléans en 2011. Et pour anticiper sur les demandes sociétales nouvelles et co-construire sa stratégie de développement, le Groupe a engagé un dialogue avec ses parties prenantes. Conscient que l’accessibilité aux réseaux de transport tient autant à l’accès physique au réseau qu’à sa bonne appréhension, Keolis multiplie les sources d’information envers les voyageurs, combinant présence physique sur le terrain, support papiers, et utilisation des nouvelles technologies (smartphones, site mobiles…). En termes environnementaux, Keolis promeut les énergies alternatives : le groupe qui, via ses implantations dans les pays du Nord de l’Europe, est en pointe sur l’usage des biocarburants, utilise en France le B30 (biodiesel à 30%) sur 250 véhicules. Il expérimente également depuis 2011 six bus à énergie hydride au Danemark, et prévoit la mise en circulation de deux autobus hydrides à Orléans en 2012. – A télécharger. – Lucille Chevallard – lchevallard@keolis.com

La Poste

En 2011, La Poste a lancé sa nouvelle politique RSE dont l’objectif est de faire du groupe un créateur de valeur et de lien social à long terme. Cette nouvelle politique s’inscrit dans le plan stratégique « Ambition 2015 » du Groupe. Elle s’articule autour de deux engagements : être toujours plus responsable dans l’exercice de ses activités et être un acteur investi avec ses parties prenantes. Pour mettre en oeuvre son premier engagement, le groupe veut agir à la fois sur les hommes et les femmes qui composent le Groupe, en étant un employeur responsable, mais aussi en intégrant la RSE dans l’ensemble des process de l’entreprise : développement de l’offre responsable (lettre verte lancée en 2011), des achats responsables, réduction de son empreinte environnementale dont les impacts proviennent essentiellement des transports et de son parc immobilier. L’ancrage de la RSE au coeur des pratiques managériales fait également partie des leviers utilisés par le Groupe pour déployer sa politique RSE. Pour cela, La Poste intègre progressivement des critères RSE dans les objectifs des managers et forme ses collaborateurs (60% d’entre eux se disaient bien informés en matière de RSE en 2011, 83% chez les cadres). Pour mettre en oeuvre son second engagement, l’entreprise veut jouer un rôle dans l’émergence de projets contribuant au développement durable de la société. Pour cela, la Poste a lancé cette année Recy’go, un nouveau service de collecte des papiers de bureau à recycler pour les TPE/PME et les collectivités locales, et renforce le recours au secteur adapté et protégé (plus de 6 993 145¤ dépensés en 2011 soit 40% de plus qu’en 2009). L’association systématique de ses parties prenantes est une dernière condition indispensable à la réalisation de son ambition. – A télécharger. – Pierre-Olivier Bernière – pierre-olivier.berniere@laposte.fr

LEEM

Pour les entreprises du médicament, l’année 2011 a été marquée par la crise de la dette et l’affaire du Mediator qui ont entrainé une transformation des procédures d’évaluation et de mise sur le marché du médicament. Le LEEM, qui représente les entreprises du médicament en France, décline sa politique RSE autour de dix engagements concrets en matière d’éthique et de transparence, de performance sociale, sociétale et environnementale. L’organisation professionnelle a notamment participé cette année à la création du comité de déontovigilance des entreprises du médicament (Codeem) afin d’assurer de façon indépendante le respect des dispositions déontologiques du secteur. Les Entreprises du Médicament ont également poursuivi leurs actions en faveur de l’accès au médicament de qualité dans les pays en développement en participant notamment à la table ronde sur les faux médicaments en Afrique initiée par le Ministère des affaires étrangères et européennes. Sur le plan social, le LEEM encourage une politique de diversité en favorisant l’emploi des femmes et l’insertion des seniors avec la signature en 2011 d’un accord destiné à l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes et la mise en place de formations pour les seniors telles que « favoriser l’emploi des seniors » et « un temps pour moi ». Sur le plan environnemental, l’outil Carbon EM a continué à être déployé afin de mesurer et d’encourager la réduction des émissions carbones du secteur pharmaceutique. En 2011, le LEEM a poursuivi les discussions avec les pouvoirs publics et les syndicats de producteurs afin de mettre en place un éco-organisme chargé de collecter et détruire les déchets d’activité de soins à risques infectieux des patients en auto-traitement. – A télécharger. – Delphine Caroff – dcaroff@leem.org

McDonald’s France

En 2011, McDonald’s France a poursuivi son engagement en termes de développement durable. Depuis 2010, l’enseigne participe à un projet de recherche sur la construction d’indicateurs de développement durable dépassant les indicateurs existants. Pour cela, McDonald’s France a ouvert le dialogue avec ses parties prenantes en participant cette année à des journées de travail qui permettront, à termes, la construction concertée de ces indicateurs. Sur le plan environnemental, le troisième Bilan Carbone® de l’enseigne a été finalisé en juin 2011 : les émissions des Gaz à Effet de Serre de l’enseigne ont été réduites de 35% par repas servi depuis 2005 et les émissions relatives à la consommation d’énergie ont reculé de la première à la troisième place depuis le premier bilan en 2005. Cette évolution est due à trois engagements de l’enseigne : la sensibilisation des équipes aux bonnes pratiques environnementales via le programme EcoProgressTM  qui permet le pilotage des consommations dans les restaurants, l’installation de pompes à chaleur, et l’achat de Certificats Verts qui lui permettent depuis 2010 de couvrir à 100% ses consommations électriques par de l’électricité d’origine renouvelable. McDonald’s France est très actif aussi pour faire évoluer les pratiques agricoles de ses filières amont. En 2011, les 30 fermes de référence de l’enseigne expérimentent des pratiques agricoles et d’élevage innovantes permettant de concilier rendement, qualité et faible empreinte environnementale. Sur le plan social, McDonald’s veut renforcer l’emploi des seniors notamment dans des régions où le chômage est élevé et propose des arrangements de plannings ou une nouvelle répartition des tâches. La reconnaissance des compétences des collaborateurs sous enseigne McDonald’s est par ailleurs un axe fort qui se concrétise, depuis plusieurs années par la Validation des Acquis d’Expérience (VAE) pour les directeurs de restaurant mais aussi plus récemment par une Validation des Acquis d’Expérience à destination des équipiers. McDonald’s mise également sur la qualité de l’environnement de travail pour ses employés : en 2011, l’enseigne figure parmi les lauréats de palmarès récompensant les entreprises où il fait bon travailler : Great Place to Work et Top employeurs. – A télécharger. – Orane Faivre De Condé – orane.faivredeconde@fr.mcd.com

Monoprix

Déjà présent dans plus de 200 villes, Monoprix a accéléré son développement en 2011, avec l’ouverture de 35 magasins toutes enseignes confondues et la création d’une nouvelle enseigne conçue pour les voyageurs, monop’station. Pour accompagner ce développement, Monoprix a créé en 2011 près de 700 emplois et recruté 4 000 nouveaux collaborateurs en CDI. Après avoir célébré en 2010 les 20 ans de sa démarche de développement durable, Monoprix poursuit son engagement en multipliant les initiatives visant à développer des solutions respectueuses de l’environnement et de l’équité sociale. Cela se traduit par une forte présence des produits biologiques dans ses rayons (5,5% des références alimentaires et parfumerie), un accompagnement de certains fournisseurs à la conversion au bio ou la préservation de la biodiversité avec l’installation de 18 ruches sur les toits de 2 magasins. L’éco-conception des magasins, la gestion des déchets ou l’optimisation de sa chaîne logistique sont d’autant de préoccupations pour le Groupe. En 2011, la part du transport maritime a augmenté de 12% par rapport à 2010. Enfin, Monoprix conduit une politique d’employeur responsable en donnant la priorité à la promotion interne (70% des cadres en sont d’ailleurs issus) et à la formation via notamment l’Académie Monoprix qui permet aux collaborateurs de se former aux meilleures pratiques de leur métier. Coté solidarité, les collaborateurs de l’enseigne ont été interrogés pour définir la nature des actions de la Fondation Monoprix et ont voté pour trois axes prioritaires : l’insertion des jeunes, l’accessibilité des personnes à mobilité réduite et la rupture d’isolement. – A télécharger. – Karine Viel – kviel@monoprix.fr

Plastic Omnium Systèmes Urbains

Avec 2 000 nouveaux collaborateurs et l’acquisition de Rotherm, société allemande spécialisée dans les conteneurs enterrés, Plastic Omnium a consolidé sa croissance en 2011. L’entreprise mise sur l’innovation afin de réduire ses impacts environnementaux. Pour cela, Plastic Omnium favorise l’allègement des véhicules en y intégrant des pièces en composite (plancher, hayon, pièce de carrosserie pour les camions), et en thermoplastique (parechoc, ailes et système à carburant). Le groupe a également lancé en 2011 le module DINOx Premium, qui permet de supprimer 95% des émissions de NOx d’un véhicule diesel et jusqu’à 8% de ses émissions de CO2 : ce système a été retenu par General Motors, Chrysler et Audi afin d’équiper leurs futurs véhicules diesel. De plus, Plastic Omnium propose aux collectivités locales une cuve entérée, Skinny, qui permet de réduire l’encombrement sur la voie publique et d’optimiser la fréquence des circuits de collecte des déchets. L’utilisation de matières recyclées ou biosourcées est également une priorité pour l’entreprise : 53% de la production des bacs de l’usine de Langres est à base de matières recyclées ou biosourcées. En termes sociaux, le groupe poursuit son plan HSE (Hygiène Sécurité Environnement) avec, cette année, un nouveau plan visant à réduire la pénibilité et le stress au travail qui intègre des actions de prévention et de formation déjà engagées pour réduire les troubles musculo-squelettiques (TMS). – A télécharger. – Yves Bourquard – ybourquard@plasticomnium.com

PSA Peugeot Citroën

Dans un contexte économique difficile, PSA Peugeot Citroën réaffirme ses engagements en matière de développement durable et les intègre dans sa stratégie globale. Cette volonté passe par trois axes principaux : ouvrir la route de la mobilité durable, agir en employeur responsable et s’impliquer sur ses territoires d’implantation. Pour cela, le groupe développe de nouvelles technologies afin de mieux maîtriser les impacts environnementaux : construction de voitures hybrides et électriques, augmentation de la part de matériaux verts. En 2011, PSA a créé une fondation qui soutient des projets s’inscrivant dans le champ de la mobilité et qui s’articule autour de quatre thèmes : mobilité et solidarité (actions au bénéfice de publics en grande précarité), mobilité et handicap, mobilité et actions éducatives et culturelles (pour rapprocher la culture des publics pour qui elle est difficile d’accès), mobilité et environnement. Sur le plan social, l’entreprise a orienté ses priorités vers la santé et la sécurité ainsi que la diversité et l’égalité. PSA s’est vu décerner le Gender Equality European Standard, premier label européen sur l’égalité hommes-femmes. Sur ses territoires d’implantation, le groupe a renforcé les règles de conduite éthiques sur toutes ses entités (plus de 20 pays concernés en 2011). Le déploiement de la démarche à l’ensemble des salariés est prévu d’ici 2012-2013 y compris en Chine et en Russie. Son implication locale passe également par des partenariats et une plus forte intégration territoriale (achats au plus près de ses bases industrielles). – A télécharger. – Patrice Henry Duchêne – patricehenry.duchene@mpsa.com

Sanofi

2011 est une année riche en changement pour Sanofi puisque le groupe a effectué deux opération importantes : l’acquisition de la société Genzyme, leader dans le domaine des maladies rares et l’intégration à 100% de Merial, société spécialisée dans la santé animale. La démarche RSE de Sanofi s’articule autour de quatre axes principaux : répondre aux besoins des patients, garantir l’éthique des affaires et de la recherche, promouvoir les engagements sociaux auprès de ses collaborateurs et des communautés locales, et respecter l’environnement. Afin de soutenir l’accès à la santé pour tous, le groupe collabore avec de nombreux partenaires : en 2011, Sanofi a signé un accord de partenariat avec la Fondation Bill et Melinda Gates pour soutenir le programme mondial de l’OMS qui lutte contre les maladies tropicales négligées. La Fondation Sanofi Espoir a fêté sa première année d’existence en 2011. Elle a comme priorité de réduire les inégalités de santé auprès des populations les plus démunies en luttant contre les maladies négligées et contre la mortalité maternelle et infantile. Elle a soutenu en 2011 le projet « un appel à la vie » piloté par l’ONG Care qui lutte contre la mortalité maternelle et néonatale dans 35 villages au Bénin. Sur le plan social, Sanofi a renforcé son engagement en faveur de l’égalité hommes-femmes : pour la deuxième année consécutive, le groupe a été l’un des principaux sponsors du Women’s Forum qui promeut la vision des femmes sur les questions économiques et sociales. Sur le plan environnemental, Sanofi agit en priorité sur son empreinte carbone et a réussi à diminuer de 15% ses émissions de CO2 (par rapport à 2005). Pour aller plus loin dans sa lutte contre les émissions de CO2, Sanofi a mis en place cette année un programme comprenant deux mesures phares : le choix d’énergies plus performantes (remplacement du fuel par le gaz) et le développement d’énergies renouvelables comme l’énergie solaire avec l’installation sur cinq sites français de panneaux photovoltaïques. – A télécharger. – Agnès Gougeon-Chamvou – agnes.gougeon-chamavou@sanofi.com – Didier Terrolle – didier.terrolle@sanofi.com

Saur

En 2011, Saur a su se différencier et faire face à la crise grâce à l’innovation. L’entreprise s’inscrit dans une dynamique de réduction de l’impact environnemental de ses activités et la réduction de son empreinte en eau fait notamment partie de ses priorités : démarche globale de réduction des pertes sur les réseaux de distribution et réponse à l’appel à projet lancé par le ministère de l’Industrie visant à mettre au point une filière de réutilisation des eaux usées. Saur a également commercialisé son procédé Carboplus®, dédié à l’élimination des micropolluants dans l’eau, tout en poursuivant ses programmes de R&D autour de cette problématique émergente. A travers sa filiale Coved, le Groupe s’est également engagé auprès des collectivités pour la mise en oeuvre de la redevance incitative sur les ordures ménagères et leur propose un service sur mesure, Modul’OM®, qui les aide à responsabiliser les habitants et à réduire leur production de déchets. L’entreprise a continué cette année sa démarche en faveur de la biodiversité sur les golfs de son réseau Blue Green en partenariat avec la LPO* et a soutenu le développement d’un projet de reforestation au Pérou (2 226 arbres ont été plantés sur des parcelles de production de cacao bio et équitable) dans le cadre d’actions de compensation carbone. Dans le domaine social, Saur a poursuivi son programme centré sur le bien-être et la sécurité des collaborateurs et a mis en place des cellules d’écoute et d’accompagnement psychologique. Saur a également déployé de nouveaux outils pour renforcer sa relation client grâce notamment à ces centres de pilotage opérationnels.* Ligue pour la Protection des Oiseaux. – A télécharger. – Anne  Gresle – agresle@saur.fr

Schneider Electric

Pour Schneider Electric, 2011 a été une année caractérisée par une croissance solide et une réactivité forte de ses équipes face à de nombreux événements inattendus tels que l’inflation des matières premières et des perturbations sur la supply chain suite au tsunami au Japon. Cette année, le groupe a poursuivi ses progrès en matière de développement durable : les objectifs du Baromètre Planète et Société ont été dépassés et le programme d’accès à l’énergie BipBop a permis d’apporter l’électricité à un million de foyers, de former 12 000 jeunes et de développer des fonds d’investissement solidaire. L’année 2011 a été marquée par la clôture du programme One qui a permis au groupe de renforcer notamment sa présence en Chine et en Inde, et la vente de solutions complètes à ses clients. Il a été remplacé par le programme Connect qui a pour but de faire de Schneider Electric une entreprise plus équilibrée du point de vue géographique et du business model. Ce programme renforce la volonté du groupe de réduire ses émissions de gaz à effet de serre: en trois ans, le groupe a diminué ses émissions de 162 000 tonnes équivalent CO2 en grande partie grâce à la diminution des rejets de SF6 lors des process de fabrication. Schneider Electric souhaite également réduire les émissions de CO2 de ses clients et propose des produits éco-conçu Green Premium : cette offre représentait 64% du chiffre d’affaires produits fin 2011. Sur le plan social, Connect permet à l’entreprise de concevoir un environnement professionnel motivant pour ses salariés via une offre de formation large et adaptée : plus de 68 000 collaborateurs ont déjà suivi des formations en ligne sur une plateforme dédiée. – A télécharger. – Alban Jacquin – alban2.jacquin@schneider-electric.com

Séché environnement

La stratégie de responsabilité sociétale de Séché Environnement repose sur trois axes : la concentration des efforts sur la valorisation et le traitement des déchets, l’économie des moyens (optimisation et préservation des ressources naturelles) et la liberté d’action. En termes de formation, 220 formations spécifiques au développement durable ont été dispensées en 2011 aux employés et quatre interventions dédiées aux fonds ISR ont été proposées aux investisseurs. L’entreprise a reçu en 2011 les Trophées du développement durable Pays de la Loire, qui récompensent les entreprises ayant mis en oeuvre une démarche innovante, pertinente et dont la durabilité impacte la stratégie. Parmi les initiatives en matière de technologies de rupture, Séché travaille sur la production décentralisée d’énergies renouvelables et assure déjà deux fois son autonomie énergétique, sur le captage du CO2 des fumées d’incinération et contribue d’ores et déjà à l’évitement d’émission de gaz à effet de serre par la valorisation énergétique, ou encore sur la sécurisation de l’incinération des nano-déchets. Le groupe a soutenu la rénovation des grandes serres parisiennes du Muséum National d’Histoire Naturelle et le Centenaire de la Ligue pour la Protection des Oiseaux en contribuant à la production d’un film retraçant les progrès réalisés depuis un siècle en matière de protection de la nature et de la biodiversité en particulier. – A télécharger. – Daniel Baumgarten – d.baumgarten@groupe-seche.com

SFR

SFR, qui fait parti du groupe Vivendi depuis juin 2011, poursuit son engagement pour un monde plus vert, plus sûr et plus solidaire. A l’heure où la préservation de l’environnement est en passe de devenir un axe structurant de l’économie numérique, l’entreprise veut réduire ses impacts environnementaux en stabilisant les consommations d’énergie et en contribuant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre : diffusion des TIC et création d’une Neufbox éco-conçue. Côté grand public, SFR désire être à l’écoute de ses consommateurs et protéger les plus jeunes : il est le premier opérateur français à lancer en 2011 une nouvelle génération de contrôle parental mobile. Le groupe désire mieux informer ses clients sur la téléphonie mobile et ses risques sur la santé, tout particulièrement les risques liés aux radiofréquences des téléphones portables. L’entreprise a également souhaité cette année favoriser l’accès des personnes handicapées aux technologies du numérique via la commercialisation d’un GPS vocal dédié aux déficients visuels. SFR poursuivit son engagement auprès d’associations d’élèves handicapés et issus de zones urbaines sensibles. Son partenariat avec l’Education Nationale a permis aux élèves de six collèges en zone d’éducation prioritaire de découvrir le monde de l’entreprise via le programme Mobi3, et d’accompagner des étudiants issus de milieux modestes jusqu’aux études supérieures grâce au programme Passeport Avenir. Plus de 120 collaborateurs SFR se sont d’ailleurs engagés en tant que tuteurs sur ce programme à la rentrée 2011-2012. – A télécharger. – Catherine MOULIN – catherine.moulin@sfr.com

SNCF

En 2011, SNCF a renforcé ses initiatives en faveur du développement durable à travers quatre enjeux et douze engagements. 1er enjeu vis-à vis de ses clients, la mobilité durable pour tous : le groupe propose notamment de rendre les gares et les trains plus accessibles aux personnes handicapées en investissant 500 millions d’euros sur 10 ans et en offrant un service gratuit d’aide à la mobilité : Accès Plus. L’entreprise poursuit aussi le développement du transport de marchandises : lancement du premier train fret commercial entre Perpignan et le Luxembourg, combinaison des voies fluviales et ferroviaires, et livraison du dernier kilomètre en véhicule écologique. 2ème enjeu, l’impact environnemental de ses activités : le groupe porte ses efforts sur l’éco-conception de ses gares nouvelle génération : installation d’éclairages naturels et de modules photovoltaïques, respect de la biodiversité, et signature d’une charte pour « construire ensemble la gare durable de demain ». 3ème enjeu vis-à-vis de ses salariés,  SNCF place la diversité au c½ur de son approche en signant cette année un nouvel accord avec l’ensemble des organisations syndicales dont l’objectif est de recruter 500 agents en situation de handicap sur la période 2012-2015. L’entreprise a également lancé un nouveau réseau « SNCF au féminin » qui vise à intégrer les femmes dans les métiers majoritairement occupés par des hommes, à trouver un équilibre entre la vie professionnelle et familiale, et à sensibiliser les managers. Enfin, 4ème enjeu : l’aide au développement des territoires. SNCF oriente ses achats vers des entreprises employant des personnes en situation de handicap ou en réinsertion professionnelle et a créé pour cela une direction spécifique avec 25 coordinateurs sur le terrain. – A télécharger. – Florence Cousin – florence.cousin@sncf.fr

Suez Environnement

Suez Environnement donne priorité à la préservation des ressources et à l’économie circulaire : en 2011, le groupe a amélioré son taux de valorisation des déchets ménagers et industriels en le portant à 40,7%. L’entreprise mise également sur l’innovation pour répondre aux défis environnementaux : le pourcentage de déchets stockés dans des centres équipés d’un système de captage et de traitement du biogaz a atteint 94,6% en 2011. Suez Environnement s’est également associé à la Stratégie Nationale pour la Biodiversité 2011-2020 initiée par le Ministère de l’écologie et du développement durable. Sur le plan social, le groupe a mis en ½uvre son programme Diversity créé l’année dernière en faveur de la diversité et du développement social. Ainsi, 2011 a vu le lancement de la première Maison pour rebondir à Bordeaux qui est connectée aux instances locales intervenant sur le sujet de l’accès à l’emploi et à l’insertion. Concernant le travail des femmes, le programme a également permis d’atteindre dès cette année les objectifs fixés pour 2012: la part des femmes travaillant au sein du groupe en France est de 21,9% (objectif de 22 % fixés pour 2012). Coté dialogue parties prenantes, Suez Environnement a mis à disposition de ses filiales un outil innovant, le stakeholder toolkit, qui permet d’objectiver la gestion des relations avec ses parties prenantes au niveau local. En France, suite au cycle de concertation entamé en 2010 avec ses parties prenantes, Lyonnaise des Eaux a également lancé cette année le Contrat pour la Santé de l’Eau, mis en oeuvre dans les villes de Dijon, Tarbes et Laon. Ce contrat repose sur trois piliers : mieux gouverner l’eau pour bien la protéger, innover pour la santé de l’eau et en mesurer l’efficacité, promouvoir une économie vertueuse et concertée de l’eau. – A télécharger. – Thomas Perianu – thomas.perianu@suez-env.com

Total

Total renouvelle cette année encore sa volonté de donner la parole à ses parties prenantes et de répondre directement à leurs interrogations. Dans un contexte où l’énergie est de plus en plus chère et complexe à produire, Total encourage l’innovation afin de maîtriser au mieux ses impacts sur l’environnement et  accompagne le développement des énergies renouvelables, comme le solaire et la biomasse. En 2011, cet engagement se traduit par une prise de participation de 60% dans SunPower (société américaine présente sur la chaîne du solaire photovoltaïque). Le Groupe poursuit son engagement en faveur de l’accès aux énergies pour les populations les plus démunies via son programme Total Access to Solar qui vise à favoriser l’usage du solaire photovoltaïque. Ce dispositif a été expérimenté cette année au Cameroun, au Kenya et en Indonésie où 50 000 produits solaires destinés à l’éclairage et à l’alimentation d’appareils électriques de faible puissance ont déjà été vendus. Le déploiement de cette démarche est prévu d’ici 2015 dans une quinzaine de pays. Total veut également agir en faveur du développement économique des pays dans lesquels il opère en privilégiant les entreprises locales : en Afrique, 90% des biens et services achetés par le Raffinage-Marketing le sont localement. Sur le plan social, l’insertion des jeunes et le maintien des seniors dans la vie professionnelle restent des priorités pour Total. 2 500 stagiaires ont été accueillis en 2011, 6% des effectifs du Groupe ont moins de 25 ans et 12% ont 55 ans et plus. – A télécharger. – Natalie Doat – natalie.doat@total.com

Veolia

L’année 2011 a été pour Veolia environnement une année de transition face à la crise économique et financière. C’est dans ce contexte que le groupe a dévoilé son nouveau plan de transformation Convergence qui a pour objectif de réduire sa dette par un recentrage géographique et un recentrage de ses activités sur les métiers de l’eau, de la gestion des déchets, et de l’énergie. Le groupe prévoit de céder son activité de transport, ses filiales d’eau régulée au Royaume-Uni et ses activités de déchets solides aux Etats-Unis. Cette nouvelle donne lui permet de traiter plus en profondeur les pollutions les plus complexes en transformant la pollution-nuisance en pollution-ressource. En 2011, Veolia Eau a réalisé la production à échelle semi-indistrielle de bioplastiques à partir de boues d’épuration, Veolia Propreté a inauguré deux centres de valorisation des huiles moteur usagées et Veolia Energie a mis en service plusieurs centrales biomasse. En termes sociaux, Veolia environnement a favorisé cette année le développement des compétences de ses salariés grâce à des sessions de formation : plus de 660 000 formations ont été dispensées en 2011. Le groupe a également continué d’impliquer ses collaborateurs sur des projets de mécénat de compétences via sa fondation : des salariés sont intervenus au Cameroun sur un programme d’accès à l’eau et à l’assainissement ainsi qu’au Congo sur un projet de lutte contre le choléra. – A télécharger. – Hélène Lebedeff – helene.lebedeff@veolia.com

VINCI

A l’issue de l’année 2011, Vinci reste solide grâce à un déploiement de ses activités à l’international et à l’intégration réussie de Cegelec au sein de Vinci Energies. En 2011, Vinci a fait de la question climatique un axe majeur de sa politique environnementale en développant notamment l’éco-conception et l’éco-construction afin d’améliorer les performances énergétiques et climatiques des bâtiments et des infrastructures : cette année, les émissions du groupe ont représenté 2,3 millions de tonnes équivalent CO2 soit une baisse de l’intensité carbone de 12,5% en 2 ans. La préservation de la biodiversité est un autre axe important pour l’entreprise qui a adhéré en 2011 à la nouvelle phase de la Stratégie Nationale pour la Biodiversité mise en place à l’initiative du gouvernement français. En partenariat avec le collectif Pur Projet, Vinci a également financé la plantation de 180 000 arbres (un pour chaque collaborateur) au Pérou, en Indonésie, en Thailande et au Maroc. Sur le plan social, la promotion de la diversité des profils et l’égalité des chances restent une priorité. Pour cela, le groupe a créé au sein de sa stucture une direction de la diversité et de l’innovation sociale, un réseau d’animateurs diversité et des formations au management de l’égalité des chances. L’entreprise contribue également à l’insertion de personnes en difficulté via la création en 2011 du programme ViE : ce dispositif assure l’interface entre les structures de l’économie sociale qui recrutent et forment les personnes en insertion, et les entreprises de Vinci qui les acceillent sur leurs chantiers et poursuivent leur formation. – A télécharger. – Christian Caye – christian.caye@vinci.com

RAPPORTS DD COLLECTIVITES


Conseil régional d’Aquitaine

Le Conseil régional d’Aquitaine a publié son rapport développement durable 2012 il y a quelques jours. C’est le deuxième exercice obligatoire mais déjà le quatrième rapport pour la région. Ce document de 103 pages met en avant les progrès accomplis cette année, selon une forme qui a évolué depuis les précédentes éditions : « Sur la forme, l’objectif a été de rendre sa lecture plus agréable et plus aisée, avec un plan simplifié, un contenu allégé, une maquette rénovée et une plaquette de communication ajoutée. ». Il s’organise ainsi en deux grandes parties, l’une portant sur les cinq finalités du développement durable et l’autre sur les éléments de méthode. La présence d’une synthèse et d’une note méthodologique facilite la lecture du document. Pour chaque chapitre, un court paragraphe introductif permet de redéfinir l’objectif, les enjeux et le contexte des actions régionales engagées. Puis celles-ci sont décrites, accompagnées des principaux éléments d’analyse budgétaire. Les indicateurs retenus et une analyse de leur évolution sur trois ans sont ensuite proposés. Enfin, les axes d’amélioration sont mis en avant. Un encart final fait le bilan de l’action régionale interne selon le même plan. La mise en place du Plan Aquitaine Climat, ou bien encore l’aide au déploiement des réseaux numériques constituent les faits marquants de 2011 et du premier semestre 2012. Du point de vue de la méthode, le rapport insiste sur la dimension participative de sa rédaction ainsi que sur l’importance de l’évaluation. Ainsi un comité de pilotage, un réseau de référents et une équipe projet composée, de la direction du développement durable et du cabinet Ernst&Young, ont été mis en place pour rédiger le document. – Pascale Combes – pascale.combes@aquitaine.fr

Conseil régional de Basse-Normandie

En 66 pages, le premier rapport du Conseil régional de Basse-Normandie illustre « l’engagement de la Région en faveur du développement durable » et identifie des « actions à partager avec d’autres acteurs publics ». Ce document 2010-2011 complète le rapport d’état d’avancement de l’Agenda 21 réalisé chaque année depuis 2008. L’analyse est organisée en deux parties. La première dresse le bilan de la situation en Basse-Normandie au regard de ces indicateurs. La seconde, plus longue, rend compte des actions du Conseil régional et fait le point sur l’avancement des cinq axes de l’Agenda 21. Une grande importance est accordée au contexte et au diagnostic de la situation régionale. Pour cela la région s‘appuie sur les indicateurs élaborés par le groupe de travail « indicateurs de développement durable » de l’Association des régions de France en commun avec l’INSEE. Des zooms sont faits sur des initiatives réussies, comme la mise en place d’une offre de formation aux métiers du développement durable ou encore le développement du covoiturage à l’échelle régionale. Selon le rapport, le bilan de l’application de l’Agenda 21 est plutôt positif mais la nécessité d’une mise à jour du plan d’action se dessine. – A télécharger. – Olivier Lemaitre – o.lemaitre@crbn.fr 

Conseil régional de Franche-Comté

Ce rapport de 39 pages est construit selon la trame en trois parties proposée par le ministère : politique régionale, application aux pratiques de la collectivité et conduite des politiques. Le Conseil régional de Franche Comté qui a lancé son Agenda 21 en 2009 a choisi de faire de ce rapport une analyse de son bilan au 31/12/2010 et d’en tirer des perspectives pour la 2eme génération en préparation. Chaque thématique abordée, tout au long du rapport, est ainsi liée à un point de l’Agenda 21. De plus, le document commence par un bilan par mesure des 96 actions prévues dans cet Agenda. On peut voir que si certaines sont terminées (2) ou en « vitesse de croisière » (41), d’autres ont juste démarré (26), ont encore peu de résultats (16) ou restent en attente (11). Le document est très clair sur ce qui a été fait et ce qui reste à faire, sur les progrès acquis et sur le chemin qui reste à parcourir. Certains chantiers ouverts dans le cadre de l’Agenda 21 du 2eme génération vont être approfondis. C’est par exemple le cas de la conditionnalité des aides, des travaux sur les nouveaux indicateurs de richesse, de la redéfinition des programmes de soutien à l’agriculture et du soutien aux circuits agricoles courts, du développement de la démocratie participative avec notamment la mise en place de budgets participatifs dans les lycées, ainsi que de la révision de la SRDE et du SRADDT intégrant les enjeux de développement durable. Des échéances chiffrées sont fixées pour la fin 2011 afin de rendre possible une meilleure évaluation dans le rapport 2012. – A télécharger. – Sylvie Delorme – sylvie.delorme@cr-franche-comte.fr

Conseil régional du Limousin

Le Conseil régional du Limousin saisit avec ce rapport de 148 pages « l’opportunité de délivrer une information régulière sur l’avancée des actions régionales en matière de développement durable ». Il s’agit pour la Région d’une « version 0 » dressant le bilan des politiques de développement durable depuis la reconnaissance de l’Agenda 21 en 2009. Suivant la trame proposée par le Ministère, les stratégies et actions de la collectivité sont examinées en première partie, la collectivité exemplaire en deuxième partie. La première partie s’appuie donc sur l’Agenda 21 régional et le Schéma régional d’aménagement et de développement durable du territoire (SRADDT). La seconde partie s’articule, quant à elle, autour de l’Agenda 21 interne lancé en 2007. Trois défis principaux sont posés : amplifier le regain démographique, affronter le défi énergétique et climatique et faire de la région un « Limousin ouvert, connu et reconnu, l’inscrire dans la mondialisation ». Les indicateurs qui seront utilisés dans les années à venir sont introduits faisant ainsi de 2011 l’année référence de cet exercice. En conclusion le Conseil régional insiste sur les points clés de l’année que sont notamment le Plan régional de développement des formations professionnelles et le Schéma régional de développement économique. L’année 2012 verra également l’aboutissement des schémas prévues par la loi du Grenelle II (Schéma régional climat air énergie, Schéma de cohérence écologique, Plan Climat Energie) ainsi que la mise à jour du Schéma des Usages des TIC. – A télécharger. – Nadège Dubenard-Negre – n-dubernard-negre@cr-limousin.fr

Conseil régional du Nord-Pas de Calais

En novembre prochain, à l’occasion du débat d’orientation budgétaire, sera présenté en Assemblée plénière le 3ème Rapport de situation et d’orientation en matière de développement durable de la région Nord-Pas de Calais. Il a été choisi de structurer le rapport 2011 non plus en fonction du cadre de référence des projets territoriaux de développement durable mais en fonction des enjeux du SRADDT (Schéma régional d’aménagement et de développement durable du territoire) afin d’assurer une meilleure lisibilité des actions menées. Celles-ci relèvent de deux parties, soit de « Région animatrice et incitatrice » ou de « Région responsable ». A chacune d’elle sont associés  un objectif stratégique et des objectifs opérationnels de développement durable qui ont été retravaillés avec les directions concernées ainsi que des indicateurs de résultats renseignés pour la 3ème année consécutive. La production du rapport a été coordonnée par la direction du développement durable, de la prospective et de l’évaluation et placée sous la responsabilité des directions générales adjointes. La version 2011 est plus synthétique et analytique et met en visibilité les priorités régionales en matière de développement durable et le chemin parcouru depuis la production du premier rapport il y a 3 ans. – Nathalie Holec – nathalie.holec@nordpasdecalais.fr

Conseil régional des Pays de la Loire

  La région des Pays de la Loire a publié son premier rapport de développement durable en juin 2012. Présenté sous la forme d’un document de 70 pages, le rapport a été élaboré par la direction de la prospective, des schémas et de l’Agenda 21 au moment de l’évaluation de l’Agenda 21. Il fournit une « occasion de prendre le temps de faire le bilan de l’action menée et de dresser des perspectives d’avenir ». Il cherche à s’inscrire dans les dynamiques globales et nationales du développement durable et à illustrer l’action publique régionale initiée en 2008 lors des deuxièmes Assises régionales. Le rapport s’appuie sur les mêmes six axes que l’Agenda 21 : quatre axes de politiques publiques, un axe concernant le fonctionnement interne de la collectivité et un axe méthodologique. Pour chaque thématique abordée, le contexte est présenté, suivi des objectifs, des actions régionales en 2011 et des pistes de progrès. Par ailleurs, un document de quelques pages résume pour le grand public sous forme d’infographie les principaux chiffres et enjeux du développement durable sur le territoire. Les travaux en cours, comme la démarche prospective « Pays de la Loire 2040 » qui doit contribuer à actualiser la stratégie territoriale de développement durable, les nouveaux indicateurs de richesse, le schéma de cohérence écologique et le schéma régional climat air énergie doivent constituer une base pour établir un tableau de bord du développement durable et permettre de hisser en 2012 ce rapport à la hauteur d’un véritable outil d’aide à la décision. A télécharger. Guillaume Julien – Guillaume.JULIEN@paysdelaloire.fr

Conseil régional de Rhône-Alpes

Alors qu’elle présentait déjà l’ensemble de ses actions pour le développement durable depuis 2005, la région Rhône-Alpes a choisi pour la deuxième année consécutive, d’intégrer directement le bilan développement durable à son rapport d’activités. Le rapport proposé est un document de communication de 104 pages, illustré et s’ouvrant sur un édito du Président du Conseil régional. L’analyse se veut pédagogique avec un rappel du rôle de la collectivité en début de rapport et une mise en avant des mots clés. L’objectif clairement poursuivi est de présenter au mieux l’intégration du développement durable dans l’ensemble des politiques publiques régionales. Le rapport est organisé en cinq grands chapitres portant sur la formation tout au long de la vie, l’emploi pour tous, l’aménagement durable du territoire, l’engagement solidaire et citoyen et l’exigence de développement durable dans les services de la Région. Au sein de ces chapitres on peut retrouver les actions les plus exemplaires pour chaque finalité du développement durables, identifiées grâce à un système de pastilles. Les cinq finalités sont alors intégrées au bilan global des actions régionales. Le soutien à l’économie de proximité ou le tourisme durable sont par exemples présents dans la partie consacrée à l’emploi. Les transports, le logement ou encore la lutte contre le changement climatique prennent toute leur place dans le chapitre dédié à l’aménagement du territoire. Pour chaque partie une courte introduction présente le contexte et les enjeux au regard du développement durable puis les mesures sont déclinées. – A télécharger. – Lydiane Bonnet – lbonnet@rhonealpes.fr

Conseil général de Charente

Depuis le lancement en 2007 de son Agenda 21 un rapport annuel sur l’état d’avancement des actions qui le constituent était présenté au Conseil général de Charente. Ainsi fin 2011, sur 86 actions, 10 étaient réalisées, 42 avancées et  25 engagées. Ce premier rapport global de 30 pages reprend le contenu de cet état d’avancement et le complète par  les contributions des services et directions, concernant l’ensemble des actions qu’ils gèrent, au-delà de l’Agenda 21. Ce document est présenté comme un « prototype » auquel toutes les directions ont été invitées à contribuer. Pour chacune des 5 finalités du développement durable ainsi que pour les modalités d’élaboration, les actions entreprises sont donc recensées au sein de l’Agenda 21 et au-delà, en interne et dans les politiques publiques. Cet état des lieux sous l’angle du développement durable est systématiquement complété par des pistes de progrès thématiques. Le rapport 2011 intègre également les résultats de l’enquête conduite auprès des agents sur les pratiques d’éco-responsabilité dans l’institution et sur leur perception du développement durable. Pour le Conseil général « au-delà de la réponse formelle à une obligation réglementaire, l’élaboration de ce rapport  et son examen par l’assemblée en lien avec la programmation budgétaire, constituent  l’opportunité d’interroger et de faire évoluer les pratiques et actions de notre institution,  et par suite de réviser et relancer notre projet de développement durable en tant que  démarche stratégique irrigant l’ensemble de nos politiques et activités. En cela résident le potentiel mobilisateur et l’intérêt opérationnel de ce rapport. »  Le rapport 2012 sera également constitué de l’état d’avancement des actions de l’Agenda 21 (partiellement enrichi à la suite du Bilan carbone) et illustré d’une cinquantaine d’indicateurs sous forme de graphiques ou cartes. – A télécharger. – Jean-François Louineau – j.louineau@cr-poitou-charentes.fr

Conseil général des Deux Sèvres

La rédaction du premier rapport de développement durable du Conseil général des Deux-Sèvres s’est appuyée sur les contributions de l’ensemble des services. Ce document de 12 pages dresse un bilan des avancées en matière de développement durable entre 2008 et 2011 notamment dans le cadre de la mise en oeuvre du projet départemental « Deux-Sèvres autrement » qui affiche trois ambitions : Développer la solidarité et le lien social, Mettre les services publics au c½ur de la justice sociale et Agir pour les générations futures. Le document est construit autour des cinq orientations stratégiques qui structurent le projet : le Conseil général solidaire avec les personnes ; acteur des infrastructures et des équipements ; acteur des mobilités ; acteur de l’excellence environnementale ; au coeur de l’éducation. Les actions visant à modifier le fonctionnement de la collectivité et réorientations des politiques publiques sont traitées en parallèle. Au delà des éléments chiffrés, le rapport montre en quoi les actions mises en oeuvre dans le cadre des politiques publiques et celles menées au titre de son fonctionnement interne contribuent à un développement local plus durable. Il s’attache également à mettre en évidence les vecteurs de transversalité propices à l’évolution des pratiques de travail et qui encourageant élus et agents à penser et à agir autrement. – A télécharger. – Jean Worms – Jean.WORMS@cg79.fr

Conseil général de l’Essonne

Pour ce premier exercice le département a pris le parti de délivrer en 98 pages une analyse stratégique plutôt qu’un compte-rendu exhaustif des mesures prises. L’Agenda 21 de l’Essonne a été lancé en 2002 ; en 2007 une nouvelle phase a démarré autour des enjeux du territoire durable, du vivre ensemble,  des innovations économiques et sociales, et de l’animation territoriale. Ce document en rend compte selon trois parties montrant en quoi l’Agenda 21 est « moteur du développement durable et solidaire au Conseil général », présentant ensuite une revue des politiques du département au regard des cinq finalités du développement durable et proposant enfin une synthèse et des recommandations. Le rapport insiste sur la culture de concertation et de mobilisation des partenaires qu’a su développer le département lors des dix dernières. Tout au long du texte le Conseil général cherche à dégager la cohérence des initiatives, dans le cadre de l’Agenda 21, du plan climat territorial mais aussi de l’ensemble des politiques départementales en matière d’éducation, de culture ou d’action sociale. Des actions phares comme l’élaboration d’une charte « Construire et subventionner durable » sont mises en avant. L’un des projets principaux présenté pour la période 2012-14 est celui de la conditionnalité des aides du Conseil général en fonction d’objectifs de développement durable. Les questions de l’évaluation et d’articulation entre les rôles d’animateur et d’acteur exemplaire du conseil général sont aussi clairement posées. – A télécharger. – Claire Robillard – crobillard@cg91.fr 

Conseil général des Hauts-de-Seine

Le rapport de développement durable des Hauts-de-Seine cherche à rendre compte en 74 pages des actions phares du département en matière de développement durable ainsi que de leur niveau d’intégration dans les politiques publiques. Parmi ces actions clés, rappelées en page 8 du rapport, on peut citer le Conseil de développement durable des Hauts-de-Seine, les Trophées IDEES 92, le forum des agents, l’appel à projets pour l’économie sociale et solidaire, l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments ou encore la publication de l’atlas de la flore et de la faune. L’objectif affiché par le département est de tendre vers une politique « pragmatique et concrète, exemplaire et évaluée, innovante et attractive ». Ce premier rapport présente les éléments de suivi nécessaires pour avancer vers cet objectif. Chaque action fait l’objet d’un paragraphe et des focus sur certaines initiatives sont proposés. La première moitié du rapport concerne « L’institution départementale et le développement durable » : elle met l’accent sur le patrimoine, la commande publique, la gestion des finances et des ressources humaines. La seconde moitié intitulée « Les politiques territoriales et le développement durable », aborde les différentes politiques publiques du département sur son territoire au regard des cinq finalités du développement durable. La question de la valorisation des espaces verts et celle des transports en commun (avec le développement de trois lignes de tram ou encore le prolongement de 16.5km d’ici 2013 des lignes de métro) sont mises en avant dans cette partie. – Celine Lacouture – clacouture@cg92.fr 

Conseil général de la Somme

Le Conseil général de la Somme présente ce premier rapport de 86 pages comme un prototype : il a été élaboré avec les directions et les responsables de projets Agenda 21, mais  le temps a manqué pour faire participer les élus et les cadres départementaux. Il s’inscrit dans la logique des orientations définies comme une valorisation des actions engagées  et des progrès accomplis et trace les pistes d’amélioration. Il est organisé autour d’une analyse stratégique de la politique de développement durable départementale et d’une analyse opérationnelle de la mise en ½uvre de cette politique. L’analyse stratégique retrace  la genèse de la politique jusqu’à l’élaboration de l’Agenda 21 initié en 2008, « 80 projets durables en Somme » et l’exercice de prospective « Somme 2030 ». Cette partie est aussi l’occasion de souligner des points de vigilance particuliers. Le premier concerne l’ancrage territorial d’une politique certes conforme au cadre de référence national mais qui doit veiller à répondre aux urgences et spécificités territoriales. Le second met en garde contre la tentation de mettre le projecteur sur les projets de l’Agenda21 et d’occulter des politiques publiques qui iraient à l’encontre des principes ou des enjeux du développement durable. L’analyse opérationnelle présente les projets conduits par le département au regard des finalités du développement durable. Les processus de décision, de gouvernance, la mobilisation des acteurs du territoire, l’animation des partenaires  et la déclinaison locale des politiques et des démarches sont des leviers d’actions privilégiés. De meilleurs processus d’évaluation des politiques publiques, la dd-conditionnalité des aides, l’émergence de contrats territoriaux de développement durable à l’échelle des EPCI, et l’installation d’un Club Climat départemental figurent parmi les chantiers prioritaires. – A télécharger. – Annick Delannoy – a.delannoy@somme.fr  

Conseil général du Var

Dans un document de communication de 55 pages, le premier rapport du Conseil général du Var vise à rendre compte de la stratégie globale de développement durable de la collectivité. Il est organisé en quatre parties, chacune portant sur un périmètre distinct : la première sur le territoire départemental, la deuxième sur les politiques départementales et les finalités du développement durable, la troisième sur l’exemplarité du Conseil général, la quatrième sur le pilotage du développement durable au sein de l’institution. Dans chaque partie sont présentées les perspectives d’actions pour 2012. Au-delà de l’obligation réglementaire sur les politiques et le fonctionnement du Conseil général, ce rapport rend donc compte du diagnostic partagé et prospectif de l’Agenda 21 départemental en cours d’élaboration. Il contient la présentation de la démarche Agenda 21, la description du contexte varois, les résultats de l’exercice de prospective Var 2030 et la vision proposée par le Conseil général (« encourager le développement d’une économie productive et résidentielle et permettre aux Varois de se loger dignement, tout en maîtrisant l’urbanisation et en préservant nos paysages et notre patrimoine naturel »). Le rapport illustre l’accent mis par le département sur la territorialisation et la proximité en évoquant l’organisation de conférences de territoires, la mise en place d’un conseil des territoires, l’éco-conditionnalité des aides départementales, la charte de l’habitat durable (signée avec les bailleurs sociaux) et la signature de contrats territoriaux pluriannuels. Le Conseil général présentera dans son deuxième rapport une évaluation plus fine de ses actions, réalisée dans le cadre de l’Agenda 21. – A télécharger – Annabelle Audibert – aaudibert@cg83.fr.

Communauté d’agglomération de Blois

La communauté d’agglomération de Blois (Agglopolys) a publié son premier rapport développement durable 2011 sous la forme d’un document grand public de 15 pages intitulé « le développement durable, un enjeu majeur pour notre territoire ». Il a été présenté en même temps que le rapport technique, d’« état initial » de son Agenda 21. En effet, la communauté d’agglomération de Blois a initié sa démarche Agenda 21 en 2009 et vient d’achever la phase de consultation et de diagnostic. Le rapport se compose de quatre grands chapitres exposant la vision du développement durable de la collectivité, les enjeux du changement climatique et de la protection du patrimoine. La dernière partie insiste sur l’importance de mettre « l’humain  au coeur » des politiques de la collectivité. Richement illustré, le rapport propose des zooms sur les premières actions de l’agglomération en matière de développement durable comme l’ « opération tous à vélo électrique», l’ « objectif zéro pesticides » ou la revalorisation des friches urbaines et industriels. Des encarts « témoignage d’une famille durable » mettent en scène une famille imaginaire qui cherche à agir pour le développement durable. En 2013, Agglopolys publiera son premier plan d’actions Agenda 21 et aura élaboré ses indicateurs de développement durable, qui seront directement dans son rapport annuel d’activités et ne nécessiteront plus de publication d’un rapport de développement durable à part. – A télécharger.  – Delphine Tachet – d.tachet@agglo-blois.fr

Communauté urbaine du Grand Nancy

Le premier rapport de développement durable du Grand Nancy est un document de 69 pages qui refuse de s’afficher comme un simple document d’information. Pour ses rédacteurs «il s’agit bien de prendre le temps  du partage et de l’évaluation avec ce nouvel  outil » auprès des élus, des agents, mais aussi « de l’ensemble des partenaires et acteurs de l’agglomération » . Le rapport entend affirmer « les valeurs humanistes » et « l’ambition de l’agglomération en faveur de l’écologie urbaine ». Une note méthodologique ouvre le rapport et explicite le système de pictogrammes par finalité. Le document détaille ensuite les fondements et l’historique (avec une frise chronologique) du projet d’agglomération et de l’état d’esprit de ses promoteurs. Les thématiques sont introduites et les actions décrites sous forme de petits paragraphes richement illustrés de photos, de graphiques et de cartes. Il s’agit de grands projets comme les Ecoquartiers Nancy Grand Coeur et Plateau de Haye mais aussi d’opérations quotidiennes comme la gestion raisonnée des espaces verts. L’expérimentation par la collectivité du cadre de référence Villes Européennes Durables, aux côtés d’une soixantaine de villes européennes,, est mise en valeur comme nouvelle étape dans une démarche volontariste engagée très tôt et toujours renouvelée (Charte de l’Environnement en 1997, Conseil du développement durable en 2002, Agenda 21 en 2008).» -A télécharger. – Ludovic Entemeyer – ludovic.entemeyer@grand-nancy.org

Métropole Nice-Côte d’Azur

Le premier rapport de Nice Côte d’Azur est un document de 102 pages, rédigé par la direction de l’environnement et de l’énergie. Nice Côte d’Azur y  rend compte de son ambition de devenir la « Métropole Verte de la Méditerranée ». Pour y parvenir, la collectivité s’appuie sur sa démarche Agenda 21 de 2ème génération. Forte de son expérience et des récompenses reçues dans le cadre de son premier Agenda 21 (la liste apparaît en début du rapport), Nice Côte d’Azur propose un plan d’action resserré qui embrasse toutes les politiques publiques. Dans sa première partie, sous titrée « impact et bilan », le rapport revient pour chaque finalité du développement durable sur les enjeux, les objectifs stratégiques et chiffrés, la structure de l’action et le bilan par domaine de ce qui a été fait en 2011. Des chiffres clés, des graphiques et des photos enrichissent le texte. Une place importante est donnée aux indicateurs à chaque fin de chapitre. Le Plan Local d’Insertion par l’Emploi (PLIE), les transports avec notamment le projet autobleues ou encore le développement des énergies renouvelables sont mis en avant. Parmi les perspectives on retiendra les thèmes de la santé et de l’innovation numérique, le développement du projet Ecocité-Plaine du Var, la création de l’institut méditerranéen du développement durable (IMREDD), ainsi que l’établissement d’un premier plan local d’urbanisme. Fin 2012, la Métropole devrait aussi s’être dotée d’un schéma directeur de développement durable et du plan d’action associé. – A télécharger. – Yves Pruffer – yves.prufer@nicecotedazur.org

Communauté d’agglomération de Marne et Chantereine

Le rapport développement durable de la Communauté d’agglomération Marne et Chantereine a été rédigé par la direction de la communication, en partenariat avec la mission développement durable. Il s’agit d’un document de 16 pages richement illustré. Le rapport est publié alors qu’un second cycle d’évaluation de l’Agenda 21 de la collectivité s’achève. Le document suit les cinq finalités du développement durable pour présenter des exemples d’actions, illustrées de chiffres précis. A la fin du rapport, un point d’étape de l’Agenda 21 de l’intercommunalité est proposé. On peut notamment y découvrir les démarches de promotion menées dans les communes. Le rapport fait de l’évaluation un sujet central. Un rapide bilan revient sur les fiches actions, souligne leur transversalité et dénombre les mesures évaluées, non-évaluées, nouvelles, programmées et en cours. Ce sont ainsi 149 fiches sur 179 dont l’action est effectivement engagée. Une partie perspective pour 2012 et 2013 complète le rapport. Pour les années à venir les actions principales vont-être l’initialisation des 20 indicateurs de développement durable en prévision du 3e cycle d’évaluation, l’élaboration du Plan climat énergie territorial ainsi que l’ouverture d’une maison carbone (moteur, relais et observatoire des initiatives et des comportements bas-carbone). Une nouvelle publication, actualisée, de l’Agenda 21 est aussi prévue. Tout au long du document, l’accent est mis sur la volonté de mettre « l’humain au coeur » des actions de la collectivité. – A télécharger. – Vincent Gastaud – v.gastaud@marne-chantereine.fr

Communauté d’agglomération de St Etienne Métropole

Le rapport de la Communauté d’agglomération de St Etienne Métropole, long de 56 pages, à été réalisé à partir du Cadre de référence pour les projets territoriaux de développement durable et Agendas 21 locaux, et au regard des axes du projet d’Agglomération réalisé en 2009. L’objectif du rapport est de fournir une vision « consolidée mais non exhaustive » des projets de développement durable portés par l’Agglomération. Le document est organisé suivant les trois parties suggérées par la circulaire ministérielle du 3 août 2011. La première partie revient donc sur les démarches concernant le fonctionnement interne de la collectivité qui ont été lancées en 2008. La deuxième partie présente les actions visant à faire de Saint-Etienne Métropole une « agglomération innovante, verte et solidaire ». Les modalités d’élaboration, de mise en oeuvre et d’évaluation des politiques de développement durable concluent le rapport. Pour chaque thématique abordée le contexte et les chiffres clés sont d’abord rappelés, suivis des indicateurs, de la stratégie d’action et finalement de quelques exemples d’actions.  Dans le contexte de la lutte contre le changement climatique par exemple, ce sont 70 actions qui ont été engagées, 21M euros d’investissement qui sont prévus de 2010 à 2014 dont 1.2M euros consacrés à la performance énergétique des bâtiments communaux. Ce document est une base de travail qui sera mise à jour chaque année. – A télécharger. – Jean-Baptiste Calvi – jb.calvi@agglo-st-etienne.fr

Mairie de Besançon

Dans ce premier rapport sur la situation en matière de développement durable, Besançon illustre en 42 pages « la contribution de la Ville aux défis nationaux, européens et internationaux ». L’analyse est structurée en trois parties rendant compte de la stratégie du territoire, de l’exemplarité de la collectivité et de la mise en application des politiques de développement durable. La politique de Besançon en matière de développement durable a été amplifiée avec le premier plan d’action de l’Agenda 21 de la Ville initié en 2001. Le rapport rappelle quels ont été les enjeux principaux identifiés dès le début et présente, initiative par initiative, les progrès accomplis. Le premier plan d’action était majoritairement tourné vers des changements dans le fonctionnement interne de la collectivité. Le plan d’action en cours vise quant à lui à mobiliser l’ensemble du territoire autour de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, de la préservation et de la valorisation des ressources naturelles locales et de la cohésion sociale. En parallèle de ce second plan, s’élabore la prospective stratégique Besançon 2030  élaborée conjointement avec le Grand Besançon. Cette étude, socle pour le prochain programme d’actions de l’Agenda 21 en 2014, permet d’actualiser les politiques pour les années à venir et d’assurer leur cohérence territoriale. Le rapport développement durable intervient donc comme un point étape évaluatif des actions réalisées et engagées dans différents domaines. – A télécharger. – Rokaya Toubale – rokaya.toubale@besancon.fr

Mairie d’Orléans

La ville d’Orléans a publié en juillet son second rapport de développement durable intitulé « le développement durable à Orléans, où en est-on ? ». Cette communication de 37 pages a la forme d’un fichier pdf interactif, richement illustré par de nombreuses infographies. L’objectif est de faire le point sur les avancées depuis le rapport 2011 en s’appuyant sur l’évolution des indicateurs présentés l’an dernier. Le premier rapport a fait l’objet de deux discussions au sein d’un « forum citoyen » dont la synthèse est présentée à la fin du document. « Ces échanges ont permis de  sélectionner les informations les plus  pertinentes, de mieux hiérarchiser les enjeux et de construire une évaluation participative des progrès réalisés, ainsi que des efforts qu’il reste à accomplir ». Le rapport 2012 est construit selon six chapitres thématiques suivant en partie les finalités du développement durable. On retrouve ainsi la lutte contre le changement climatique, la préservation de la nature, la consommation responsable, l’épanouissement de tous les êtres humains mais aussi « Orléans territoire solidaire » et « Orléans prépare l’avenir ». Pour chacune des thématiques, les actions sur le territoire et en interne sont traitées au sein d’un même chapitre. La collectivité cherche explicitement à « agir dans tous les domaines clés ». 94% des actions de l’Agenda 21 d’Orléans, initié en 2003, sont engagées. Les progrès accomplis dans l’année sont mis en avant ; ce sont ainsi par exemple 20% de trajets en vélo supplémentaires ou encore 7.5% de participants en plus lors des rencontres intergénérationnelles organisées par la Ville. – A  télécharger. – Jonathan Morice – jmorice@ville-orleans.fr

Mairie de Rueil-Malmaison

Le premier rapport de développement durable de la ville de Rueil-Malmaison est un document de 42 pages qui saisit l’occasion de faire « un point sur l’engagement déjà ancien dans une démarche de développement durable ». La Ville a en effet été ville pilote pour le département des Hauts-de-Seine et a adopté son Agenda 21 en 2007. Ce rapport se veut la synthèse de la situation sur les 34 projets prioritaires qui constituent son plan d’actions. Il a été élaboré à partir des documents et bilans produits par la Ville, de l’évaluation de son Agenda 21 ou encore de son bilan carbone. L’analyse est organisée en deux parties : « Rueil Mairie exemplaire » et « Rueil Ville exemplaire » ; la deuxième partie suit les 5 grands axes de l’Agenda 21 de Rueil. Pour chaque axe le contexte et les enjeux sont présentés, suivis des actions et des perspectives. Des tableaux récapitulatifs de l’état d’un certain nombre d’indicateurs de développement durables sont proposés à la fin. L’évolution des comportements et des usages est un thème fort pour la Ville. En interne, un réseau de 46 référents développement durable a été créé afin de faire le lien entre tous les services et d’aider à la mise en place concrète des mesures. La Ville, qui s’est lancée dans l’élaboration de son 2ème Agenda 21, a des projets d’importance en perspective tels que l’élaboration de son Plan Climat en lien avec la Communauté d’agglomération du Mont Valérien, la construction d’une gare multimodale ou encore d’un éco-quartier. – Isabelle Ruffaux – isabelle.ruffaux@mairie-rueilmalmaison.fr

Mairie de la Roche-sur-Yon

La ville de La Roche-sur-Yon publie en 2011 son premier rapport développement durable. Celui-ci s’appuie sur le diagnostic des pratiques municipales réalisé en 2011 dans le cadre de la révision de l’Agenda 21 communal. Le document de 51 pages fait donc partie de l’Agenda 21 de la Ville. Il dresse le bilan de ce qui a été accompli jusque là et se projette dans les actions à venir. L’Agenda 21 est en cours d’élargissement et, au moment de la publication de ce rapport, la Ville est prête à entrer dans la phase de rédaction de son nouveau plan d’action. Le rapport lui-même se construit en deux parties, la première concernant les politiques territoriales et la seconde portant sur l’exemplarité des services de la Ville. Les étapes précédentes de la démarche globale de développement durable sont d’abord retracées (diagnostic, concertation), les actions sont ensuite présentées de manière thématique et accompagnées de leur impact au regard des finalités et des grands principes du développement durable. Parmi les thèmes mis en avant on retrouve ceux de la mobilité, du logement, de la limitation des consommations de ressources, des relations à la santé ou à l’éthique ou encore de l’éducation, des solidarités et de la citoyenneté. – A télécharger. – Nathalie Dautricourt – DAUTRICOURTN@ville-larochesuryon.fr

Mairie de Valenciennes

Collectivité de moins de 50 000 habitants, la ville de Valenciennes n’est pas soumise à l’obligation de rédaction d’un rapport de développement durable. Elle a cependant souhaité rendre compte des aboutissements en 2011-2012 d’une démarche initiée dès les années 1990. Dans la dernière phase de son Agenda 21, Valenciennes a privilégié un nombre d’actions recentrées autour des objectifs clés de la transformation urbaine, économique, culturelle et sociale. Le document de 43 pages débute par une présentation des objectifs du rapport et des grandes orientations stratégiques de la Ville. Un plan par finalité est ensuite adopté et présente des exemples d’actions phares sous forme de fiches actions. Chaque fiche présente le contexte de l’action, son pilote, son état d’avancement, les principaux éléments financiers, les échéances et les finalités concernées. Ce tableau de bord permet d’avoir une idée du niveau de transversalité des politiques. Au-delà des grands axes fixés par la Stratégie nationale de développement durable, la Ville met l’accent sur le développement d’une culture commune du développement durable et la construction d’une ville durable. Les actions engagées concernent pour la plupart les économies d’énergie et l’efficacité énergétique. Une synthèse des réalisations et de leur montage financier est proposée en toute fin de document. – A télécharger.  – Céline Decottignies – cdecottignies@ville-valenciennes.fr

 


132 rue de Rivoli – 75001 Paris
tél.: 01 55 34 75 21 – fax : 01 55 34 75 20
Contact : Christine Delhaye

Site internet du Comité 21

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