Au coeur de la 18e édition de la Semaine internationale de l’Eau, intitulée « Progrès et perspectives dans le domaine de l’eau : pour un monde plus propre et plus sain »qui se tient à Stockholm depuis lundi, le problème — crucial pour la santé publique — des toilettes. « Ca n’est pas très populaire de parler de toilettes, d’excréments et de menstruations, mais ce sont des questions-clés étroitement liées au développement », a expliqué à l’AFP Stephanie Blenckner, porte-parole de l’Institut international de l’eau (SIWI), organisateur de l’événement. « Cinq mille enfants meurent chaque jour de diarrhée à cause du manque d’hygiène et de toilettes décentes », a-t-elle ajouté, précisant que l’éducation autour de ces questions jouait un rôle primordial. Un souci qui ne concerne pas seulement les pays du Sud où la population continue à déféquer dans la nature. Au sein même de l’Union européenne, vingt millions de personnes n’ont pas accès à des installations sanitaires décentes.
« Il faut bien comprendre que ce que l’on mange, ce que l’on achète, a des conséquences immédiates sur les ressources en eau », a souligné Stéphanie Blenckner, porte-parole de l’Institut international de l’Eau (Siwi), tout en rappelant que l’exploitation des ressources naturelles est vouée à s’intensifier pour satisfaire la demande croissante de biens, services et aliments et combattre la pauvreté dans le monde. « Cinq mille enfants meurent chaque jour de diarrhée à cause du manque d’hygiène et de toilettes décentes », a ajouté Mme. Blenckner, mettant l’accent sur la question de la propreté hygiénique et sanitaire qui ne peut être dissociée du développement. Le président malgache Marc Ravalomanana – une des 2500 personnalités conviées à la 18ème édition de la Semaine de l’Eau – s’est montré du même avis et a déploré l’absence de sensibilisation quant aux risques de décès dus à la précarité des infrastructures et au manque d’hygiène, ce pourquoi son gouvernement a récemment instauré un ministère de l’Eau. Le professeur anglais John Anthony Allan, qui a reçu cette année le Prix de l’Eau de Stockholm, a pour sa part attiré l’attention sur la consommation d’eau requise par les agro-carburants. Le WWF a quant à lui présenté un rapport sur les plus grands consommateurs d' »eau virtuelle » – Italie, Grande-Bretagne, Brésil, Mexique, Chine et Japon -, à savoir les importateurs de produits comme les aliments, l’habillement et autres biens pour lesquels une importante quantité d’eau doit être utilisée. Dans les pays du Sud, l’arme de la honte Quelque 1,2 milliard de personnes dans le monde, privées de toilettes, déféquent dans la nature. Les travailleurs humanitaires tentent depuis des décennies d’empêcher les populations de ces pays en voie de développement de déféquer dans les champs, les forêts et autres espaces ouverts en raison de potentielles contaminations et maladies en leur fournissant toilettes, systèmes d’eau, pompes ou encore subventions. Mais en dépit de leurs efforts, de nombreux pauvres continuent cette pratique, en particulier en Asie et en Afrique, ont expliqué les experts réunis à Stockholm. Dans ces pays, les habitants estiment que les toilettes, mises à leur disposition, sont l’objet le plus précieux qu’ils possèdent. Ils l’utilisent donc comme une espèce de sanctuaire religieux ou bien comme réserve, à l’abri de l’humidité, pour le bois à brûler, explique Kamal Kar, consultant en développement international. Ces dernières années, les experts se sont aperçus que la méthode la plus efficace pour arrêter cette pratique était de faire en sorte que les gens se sentent honteux. En Inde, où 48% de la population pratiquent toujours la défection dans la nature, soit 665 millions de personnes, « nous faisons des marches de la honte, explique Clarissa Brocklehurst, qui dirige le programme eau, environnement et sanitaire de l’Unicef. On prend un groupe de personnes et on marche aux alentours en leur disant: « regardez voici des crottes humaines ici et quelqu’un d’autre a dû chier là « et on fait en sorte que cette communauté retrace les endroits où tout le monde va et dise où il a déféqué. » Les cartes montrent alors que les défections sont réparties dans toute la communauté. « On leur fait prendre conscience combien c’est répugnant de vivre dans un environnement complètement contaminé », ajoute-t-elle. Le sentiment de honte fait que les membres de la communauté veulent reprendre le contrôle de leurs vies et installer des toilettes. En Europe, manque d’hygiène et corruption Au sein même de l’Union européenne, vingt millions de personnes n’ont pas accès à des installations sanitaires décentes. Les pays de l’ancien bloc de l’Est, nouvellement membres de l’Union Européenne, sont les premiers concernés, mais des cas isolés existent également en Europe occidentale, en France, en Irlande ou encore dans les pays méditerranéens. En Bulgarie, 42% de la population habite dans des zones rurales où seulement 2% des foyers sont reliés au tout-à-l’égout. En Roumanie, ce sont 10 millions de personnes qui vivent sans canalisations. Dans les campagnes, seuls 15% des habitants ont l’eau courante. « Dans beaucoup d’écoles de campagne, les enfants refusent d’aller aux toilettes tellement elles sont sales », souligne Diana Iskreva, de l’organisation bulgare Earth Forever. Dans ces zones rurales, les toilettes se résument souvent à un trou creusé dans le sol qui n’est jamais nettoyé. Les conséquences sur la santé sont énormes, les excréments accumulés finissant par infiltrer la terre et polluer l’eau des puits et des cours d’eau. Cette eau est ensuite utilisée pour la consommation courante. Cela provoque des maladies comme l’hépatite A ou la maladie du bébé bleu, due à un taux élevé de nitrates dans l’eau. Le taux de nitrates autorisé est de 50 mg/litre d’eau. Dans certaines zones de Roumanie, ce taux atteint 500 mg/litre. Le problème n’est pas un manque d’argent. Pour les cinq prochaines années, l’Union Européenne va allouer 336 milliards d’euros aux états membres les plus nécessiteux dont 18 milliards destinés à l’amélioration des conditions sanitaires. Selon Sascha Gabizon, présidente de l’ONG Femmes en Europe pour un futur commun, « moins de 480 millions seraient nécessaires pour une solution immédiate ». « La corruption omniprésente au sein de la classe politique bulgare bloque l’argent qui devrait aller aux gens pauvres des campagnes », a aussi précisé Diane Iskreva. Installer le tout-à-l’égout dans les campagnes ne semble donc pas être une priorité et les organisations se battent sur place pour trouver des solutions.
Progrès et perspectives dans le domaine de l’eau : les toilettes restent un luxe, même en Europe
Pourquoi faire la promotion des toilettes à eau, aberration écologique, car il faut ensuite nettoyer cette eau. Dans les pays « modernes », on fait ses besoins dans de l’eau potable. La natue n’est elle pas davantage capable de nettoyer nos crottes. On peut l’aider avec les toilettes à litière bio maitrisée. ON économise de l’eau et on rend à la nature ce que nous lui avons emprunté sans la polluer car la litière a fait son travail. L’association Bolivia Inti oeuvre en ce sens dans les pays du tiers monde. A consulter l’excellent site du professeur Orzagh http://www.eautarcie.com ry et le site de l’association Empreinte.
Progrès et perspectives dans le domaine de l’eau : les toilettes restent un luxe, même en Europe
Tout a faity d’accord avec le com précédent.Il faut developper les « toilettes séches » partout ou c’est possible donc dans les campagnes, c’est économe et écolo ! Et inventer des process ecolo dans les villes.Ne gaspillons plus l’eau !
Progrès et perspectives dans le domaine de l’eau : les toilettes restent un luxe, même en Europe
Les toilettes et l’eau c’est un faux problème. L’eau n’a qu’une
fonction évacuer les matières fécales et l’urine. On peut très bien, si on fait du
compost, évacuer ses selles et son urine dans du compost contenant des
lombrics qui se chargeront de transformer en humus vos apports. Pour
être actifs, ils ont besoin d’eau mais en quantité qui n’a rien à voir avec la fonction d’évacuation des toilettes
Nouvelle version simplifiée de toilettes fertilisantes Progrès et perspectives dans le domaine de l’eau : les toilettes restent un luxe, même en Europe
Nous avons simplifié la construction des toilettes fertilisantes au point que des villages malgaches s’enflamment pour cette méthode d’assainissement hygiénique et pourvoyeuse d’engrais. Il suffit de faire au sol une surface en ciment de 50 cm de large et 1 mètre 20 de long. Ce ciment a une très légère pente vers un réservoir à urine nitrate . A l’entrée de ce ciment une étagére à hauteur de siège avec un simple trou pour déféquer . L’utilisateur a à sa disposition une caisse pleine d’humus et il met sur sa déjection une petite poignée d’humus pour éloigner les mouches et surtout permettent aux vers du fumier de faire leur travail. Pour ceux qui urinent seulement l’étagère n’existe pas . On peut rallonger la surface en béton en effet il faut donner le temps aux bactéries de transformer l’ammoniaque en nitrate. la surface en ciment est entouré de planches ou de briques c’est à dire que le réservoir à environ 45 à 50 cm de haut c’est amplement suffisant. Si vous êtes très nombreux vous pouvez modifier ces données seulement techniques. Ce réservoir contient de l’humus et des vers du fumier. Pour être sûr que l’on aura suffisamment de lombrics il faut mettre de l’humus dans une petite caisse , y mettre de vers du fumier que l’on récupère dans des composts où dans l’environnement . On doit nourrir cette population animales afin qu’elle se multiplie 0n n’achète pas ces toilettes on en devient le créateur et vous verrez c’est un travail agréable Bon courage
Nouvelle version simplifiée de toilettes fertilisantes Progrès et perspectives dans le domaine de l’eau : les toilettes restent un luxe, même en Europe
Latrine HUMUS Tous le monde peux se doter de ces toilettes
A tous ceux que je connais et à tous ceux que je ne connais pas j’ai le plaisir de dire que le site merci lombric donne une photographie d’une latrine HUMUS Qui va révolutionner la vie des oubliés des industriels de l’Assainissement . Attachez vous à produire de l’humus puis mettez en place la latrine c’est un jeu d’enfant . Il n’y a pas de stockage de matiéres fécales , pas d’odeur , pas de mouche . Environnement deviendra sain . Et condition merveilleuse les gens pourrons utiliser l’HUMUS produit dans la latrine par les vers du fumier pour fertiliser leurs fleurs, leur légumes sans aucun risque sanitaire . L’HUMUS qui est l’engrais de base de la planéte est toujours sain
Progrès et perspectives dans le domaine de l’eau : les toilettes restent un luxe, même en Europe
Bonjour on ne peut pas parler de développement durable si on ne s’efforce pas de poser les problèmes sans omission et sans tricherie. Entre un humain qui tire la chasse et éteint la lumière et celui qui sort dans les jardins et défèque dans un trou: qu’elle différence. Le 1er ses toilettes sont reliés à l’égout . Tout le monde sait que les scientifiques ne parviennent pas à épurer les eaux chargées de produits très différents , souvent toxiques et les recherches , l’introduction de bactéries ne modifient pas totalement les rejets qui restent dangereux pour la faune. Le 2° avec un peu d’imagination ne voit pas que dans la matières qui s’accumulent dans le trou ne sentent pas parce qu’il y a des lombrics et des bactéries qui transforment le tout en humus . La solution n’est pas le tout à l’égout elle dans une prise de conscience de chacun et des responsables
Progrès et perspectives dans le domaine de l’eau : les toilettes restent un luxe, même en Europe
Permettez moi de vous livrer deux idées dont une appartient à la dame qui l’a dit » je n’ai pas envie de porter le seau presque tous les soirs » . Avec l’humus sans lombrics la caisse est vidée au bout d’un mois son contenu est transporté dans une caisse relais (par lourde) sur le tas d’humus où les lombrics se dépêchent de transformer ces matières en humus . Franchement vous êtes nombreux à utiliser l’humus pour recevoir le contenue du seau ?
La deuxième idée m’appartient, je l’ai écrite dans un argumentaire . Mais je vous la livre parce qu’un jardinier suisse m’a avoué être intéressé à mon système parce qu’il n’a pas de fumier animal et que l’Humus des toilettes à lombrics pouvait le remplacer
Le Docteur Didier Basset écrit à la fin de son analyse de deux échantillons d’humus « En résumé , il n’a pas été trouvé dans les deux échantillons d’humus , que des éléments habituels et, en particulier, il n’a pas été noté de concentrations excessives d’éléments susceptibles d’être pathogènes
Par ailleurs il est connu maintenant que les lombrics transforment les fèces en humus
Cet humus contient comme les fumiers d’animaux
De l’azote (N)
Du Phosphore (P)
Du Potassium (K)
A la différence des fumiers, les éléments de l’humus sont immédiatement utilisés par les racines des plantes.
C’est d’autant plus important que la plupart des plantes mobilisent difficilement l’azote
Pour conclure ces deux affirmations « sortir le seau fréquemment » « remplacer le fumier animal qui manque par l’humus provenant des excrément humains » sont deux affirmations qui ont du sens et dont on peut prouver la véracité