Sébastien Augé, auteur du roman « Argent trop cher », a écrit une tribune publiée dans l’Humanité qui ose explorer une question audacieuse : « La prochaine révolution passera-t-elle par abolir l’argent ?« . Peut-on vivre dans une société sans argent, ni troc, où nous serions bénévoles et où tout serait gratuit ? Une immersion dans un monde sans argent … et le grand projet MOCICA pour un monde de partage et de gratuité
Par Sébastien Augé, auteur d’Argent trop cher (Librinova, 2023).
Pourquoi le monde marche-t-il sur la tête, les pieds tournés vers les étoiles ? Pourquoi sommes-nous confrontés à des problèmes aussi variés que le changement climatique, les vols, les arnaques, le burn-out ou encore les inégalités sociales ?
C’est de ce questionnement amer que, dans la tête d’une poignée de citoyens répartis un peu partout en France, est née la même réflexion originale. Identifiant que les mécanismes liés à l’argent empêchent ce dernier d’être un outil neutre face aux dérives monétaires, ils se sont attaqués à la source. C’est ainsi qu’ils se sont confrontés à une nouvelle question déconcertante mais tout à fait fascinante : peut-on réorganiser la société plus efficacement sans avoir à utiliser l’argent ni même le troc ? En d’autres termes, vivre dans une société où nous sommes bénévoles et dans laquelle tout est gratuit.
Le concept d’un monde sans argent n’est pas souvent pris au sérieux car il paraît naïf et déconnecté de la réalité. Mais cette utopie cesse d’être grotesque à partir du moment où on se décide à l’étudier. Après tout, en médecine on traite la cause, en psychologie on traite la cause, alors pourquoi ne pas faire de même en sociologie ? Ainsi, depuis quelques années, des penseurs contemporains ont recherché et rassemblé une foule d’informations. Leurs conclusions sont unanimes et déroutantes : non seulement une société sans argent serait tout à fait viable, mais elle permettrait de résoudre un grand nombre de problèmes de même que les défis écologiques de notre siècle.
L’argent n’est pas une panacée ni même l’aboutissement de l’évolution économique. Les neurosciences démontrent d’ailleurs que l’argent diminue l’altruisme, les comportements éthiques et le contact social. Le simple fait de penser à l’argent diminue déjà les comportements d’entraide.
En effet, la rareté relative de l’argent et sa nécessité pour assurer nos besoins fondamentaux nous poussent à l’individualisme. Compétition, concurrence et guerre commerciale sont des incontournables de notre système économique. Il semblerait que nous ayons tout misé sur un outil qui a le triste don de nous retourner les uns contre les autres et ainsi d’exacerber nos défauts les plus sombres.
Pourtant, l’être humain reste un animal sociable, c’est d’ailleurs le premier constat fait par ces chercheurs post-monétaires. L’une des premières questions pertinentes qu’ils se sont posées sur la faisabilité d’une société a-monétaire est de savoir si les citoyens vont continuer de travailler si tout leur est accessible. Une étude sur les gros gagnants du loto révèle que 88 % d’entre eux continuent de travailler. Un quart des Français exercent une activité bénévole. Sans oublier l’immense communauté sur Internet qui développe des logiciels gratuits ou qui complète Wikipédia.
L’argent n’est pas un moteur indispensable à la bonne marche d’une société. Mais une autre question de taille s’impose. Si tout est gratuit, cela entraînera-t-il une surconsommation ? Cette question aurait détourné plus d’une personne de ce projet. Mais ce n’est point le cas.
Selon Jean-Philippe Huber, fondateur du « grand projet » du Mocica, qui œuvre à la mise en place d’une société sans argent, nous consommerons beaucoup moins que dans une société monétaire qui pousse à l’achat.
Il n’y aura plus de matraquage publicitaire, d’obsolescence programmée, d’objets jetables, de mode éphémère, etc.
Jean-Philippe Huber, fondateur du « grand projet » du Mocica
Dans une telle société, la possession individuelle n’a plus aucun sens. Rapporter en magasin un livre, un jouet, un vêtement ou un bijou avant d’en prendre un nouveau devient un geste banal. Mutualiser dans les quartiers les outils de bricolage et de jardinage tombe sous le sens. Le partage et la mise en commun deviennent la norme. Yann Porte, cofondateur de l’association Motris, le démontre par la pratique. Ses quatre « trucothèques » installées à Metz où il est possible de donner, de prendre ou d’emprunter gratuitement ne désemplissent pas.
Au premier abord, difficile de concevoir que la gratuité totale soit à même de générer plus d’heures de travail et d’efficacité qu’un emploi rémunéré. Finalement, ce qu’il reste surtout à savoir, c’est si l’être humain est capable de se détacher de ce dogme millénaire qu’est l’argent.
Roman « Argent trop cher :
Immersion dans un monde sans argent«
Livre Broché. 350 pages. Prix 17,90 € + frais de port colissimo.
100 % des bénéfices sont réinvestis dans la communication pour véhiculer le concept auprès d’un large public. Après avoir renseigné votre adresse de livraison, renseignez en bas de page le champ “A quel nom souhaitez-vous la dédicace ?” pour avoir le roman dédicacé.
Et si l’argent disparaissait ?
Ce roman imagine l’avènement d’un monde en rupture avec quatre mille ans d’histoire monétaire et de troc. Loin de caresser une vague utopie, il prend le sujet à bras-le-corps et envisage avec réalisme, sous toutes ses faces, le déploiement d’une société où gratuité, partage et bénévolat induisent de nouveaux paradigmes qui en révèlent toute la cohérence.
Sébastien, mettant en scène avec humour sa vie familiale, son métier dans le webmarketing et sa passion pour le rock, projette son quotidien dans cette ère nouvelle et débusque jusqu’aux changements infimes qui l’impacteraient.
Embarquez pour une histoire étonnante qui remet en question avec sagacité les fondations de notre société et invite à voir autrement nos croyances et nos habitudes de vie…
« Argent trop cher » à lire gratuitement !
Vous pouvez lire gratuitement le roman de Sébastien Augé « Argent trop cher »
et si vous souhaitez le soutenir, cliquer ici
Une (r)évolution par la gratuité !
« L’argent, loin de nous servir, nous condamne au silence ! Et aujourd’hui, la population n’a pas son mot à dire, sur un système qui exacerbe les inégalités et l’individualisme. Pourtant une alternative (r)évolutionnaire émerge : abolir l’argent pour redonner à chacun le pouvoir d’agir, grâce au bénévolat, au partage et à la gratuité.«
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