AUCUNE VIE NE SURVIT À UNE TERRE MORTE.
INTENTION : POÉSIE POUR POLITIQUE Nous sommes bien petits pour raconter une si grande histoire. Et nous souhaitons partager avec le public un moment intime et convivial. Nous avons choisi le texte de Pierre Rabhi pour sa vision poétique et acérée de notre monde moderne, du système planétaire et de ses engrenages. Nous avons fait le choix de l’émotion, entre tragédie et légèreté, voyageant dans la mosaïque des genres scéniques. Pour traiter d’un sujet grave et urgent, nous employons toutes nos langues : la langue parlée, la langue des signes, de la musique, du chant, de la peinture… L’HISTOIRE : ITINÉRAIRES CROISÉS DE DEUX AFRICAINS UN PROLOGUE EN FORME D’ALERTE UNE PREMIÈRE PARTIE AU PAYS DES NOIRS : LA TRAGÉDIE DE TYEMORO. En suivant le récit du vieil homme qui se souvient de son village depuis le temps de son grand-père jusqu’à maintenant, nous découvrons précisément les mécanismes à l’œuvre en Afrique depuis deux siècles. Nous reconnaissons la colonisation avec « les hommes blancs et leurs bâtons-feux », la monoculture, les engrais avec « la poudre des blancs » qui donne deux fois plus et qui selon le doyen du village devrait permettre de travailler deux fois moins… Sur des musiques et des chants inspirés de chants sacrés et de ballades africaines, le conteur parle une langue étrange et magique, un langage gestuel inspiré du français signé. UNE DEUXIÈME PARTIE AU PAYS DES BLANCS : L’ÉVEIL D’OUSSÉINI Nous partageons la vision exotique du jeune étudiant brillant,Ousséini, découvrant, tout d’abord émerveillé puis sceptique, ces étranges étrangers vivant sur la terre des blancs. Un scanner théâtralisé de notre société, entre le rire et les larmes. UN ÉPILOGUE : L’HUMUS Regardons sous nos pieds, et promenons-nous dans les bois. Sans dialectique ni réponse fermée, nous avons fait le choix de la poésie pour politique, autour d’un sujet grave et urgent. Pierre Rabhi nous le rappelle, notre destin est lié à celui de la terre d’une manière irrévocable… DOSSIER DE PRESENTATION