«Les commerces équitables light arrivent, les initiatives qui se multiplient veulent intentionnellement semer la confusion dans l’esprit des consommateurs»,dénonce Denis Lambert, le secrétaire général d’Oxfam-Magasins du monde. Et de demander au législateur de définir une fois pour toutes la notion de «commerce équitable».
A part cette mise en garde, Oxfam qui compte 300 magasins à son enseigne dans le pays (dont 99 dans la partie francophone) va bien. Très bien même. «Les ventes dans nos magasins (NdlR: 50% du chiffre d’affaires total, 15 millions d’euros) ont progressé de 25% au cours des 6 premiers mois de 2005», se réjouit Denis Lambert. En 4 ans, les ventes de leurs produits alimentaires dans la grande distribution ont été «multipliées par six». Le mouvement fait aussi son trou dans les administrations et les sociétés grâce à ses distributeurs automatiques de café. Septante d’entre eux sont déjà installés. Un nombre qu’Oxfam espère porter à 800 d’ici 2 ans.
A l’occasion de la semaine du commerce équitable (du 5 au 15 octobre) et de la 14e édition des «Petits déjeuners Made in dignity» (19 et 20 novembre), Oxfam lance, sous la marque Natyr, une gamme de cosmétiques équitables destinés à «valoriser les matières premières de ses partenaires du Sud».