De la cuisine à la salle de bains en passant par la chambre et le salon, nos maisons sont de vraies résidences de vacances pour substances chimiques. Une pollution invisible, longtemps négligée mais aujourd’hui pointée du doigt par de nombreux médecins. Parce que nous passons entre 80 % et 90 % de notre temps à l’intérieur, à respirer cet air pollué, le nouveau numéro de Terra Eco traque ces molécules chimiques que nous retrouvons dans les matelas, moquettes, déodorants, ordinateurs et autres poêles à frire…
Egalement au sommaire de Terra Eco N°8 – Novembre 2009
– Lester Brown : « Nous avons besoin d’un leadership américain » : Depuis trente-cinq ans, Lester Brown observe à la loupe les problèmes environnementaux mondiaux. Aujourd’hui, pour sauver la planète, le fondateur du Earth Policy Institute appelle les Etats-Unis à une mobilisation générale semblable à celle de la Deuxième Guerre mondiale.
– Vaisselle à la main ou à la machine ? Laver à la main et avec amour ne suffirait pas. Car les lave-vaisselle affichent des performances énergétiques qui nous invitent à jeter l’éponge. On compare ?
– En Chine, le papier touche du bois : Les journaux chinois polluent. La faute à leur papier issu de la paille. Mais Huatai Paper, le numéro un national, retourne en forêt.
– Pourquoi le bio met le paquet sur l’emballage : Les fruits et légumes bio vendus en grandes surfaces sont systématiquement mis sous plastique. Enquête sur un paradoxe écologique.
– 2050 : la France lance son compte à rebours : En France, la température moyenne annuelle a augmenté de 0,95 degré entre 1901 et 2000, contre « seulement » 0,74 degré au niveau mondial. Voici pourquoi l’Hexagone va souffrir du dérèglement climatique.
– Tobin : la taxe d’apprentissage écologique : Taxer les transactions financières : voilà une idée, vieille de 40 ans, qui est remise au goût du jour par des députés européens. Leur rêve : lever 230 milliards de dollars par an pour soutenir les efforts de réduction des gaz à effet de serre des pays en voie de développement.
– Françoise-Hélène Jourda, l’architecte biodégradable : Françoise-Hélène Jourda a longtemps construit des maisons écolos sans l’afficher. C’était mal vu. Aujourd’hui, l’architecte cumule les reconnaissances : prix international d’architecture durable en 2007 et auteur d’un rapport débattu lors du Grenelle de l’environnement. Rencontre avec une femme habitée par l’empreinte écologique.