Fruit d’un travail collaboratif avec l’avocate Corine Lepage, ancienne ministre de l’Environnement, ce livre Blanc publié par Cosmed, première association professionnelle des entreprises de la filière cosmétique, apporte une vision complète des enjeux énergétiques actuels. Il dresse une vue d’ensemble et opérationnelle des obligations, échéances, et éventuelles sanctions associées aux réglementations énergétiques actuelles et à venir. Il présente aussi les actions à mettre en œuvre pour engager les entreprises dans leur transition énergétique.
Du diagnostic environnemental
à la communication responsable
Le diagnostic environnemental COSMED est spécifiquement développé pour les entreprises de la filière cosmétique. L’objectif est de permettre à l’entreprise de mettre en œuvre les actions et solutions pertinentes, de les évaluer dans le temps et de s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue, via la définition d’une stratégie environnementale, qui respecte les exigences de la norme ISO 14001.
Jean-Marc Giroux, président de Cosmed.
« La mutation du système énergétique n’est plus une option, mais une nécessité, initiée par les pouvoirs publics à travers de nouvelles réglementations. En tant qu’acteur économique majeur, le secteur cosmétique se doit d’être pleinement partie prenante de cette transition »
Alors que le gouvernement français dévoile sa feuille de route pour l’énergie et le climat à l’horizon 2050, réaffirmant l’objectif de sortie des énergies fossiles, ce Livre Blanc apporte une aide aux entreprises de la filière cosmétique pour atteindre les objectifs ambitieux de la transition énergétique et avancer sur deux fronts : réduire les consommations par la sobriété et l’efficacité énergétiques, et développer la production et l’utilisation d’énergie décarbonée.
Le secteur cosmétique, comme d’autres, est directement concerné par cette évolution cruciale et les nombreuses réglementations qui l’accompagnent.
« Objectif : réduire la part du pétrole et du gaz dans notre consommation énergétique de 60 % aujourd’hui à 42 % d’ici 2030, puis à 29 % d’ici 2035. »
« Au moment où le Green Deal transforme profondément le système européen de l’énergie en le dotant d’objectifs contraignants et de moyens, plusieurs pays comme les États-Unis, le Japon, la Chine, la Russie, la Norvège… s’enthousiasment plus ou moins discrètement de la fonte des glaces dans l’Arctique. (…) L’objectif du maintien de l’augmentation de la température du globe à +1,5°C relèverait par conséquent du comportement vertueux et de la responsabilité des consommateurs (les entreprises et les populations) pendant que les États envisagent pour leur économie une nouvelle source d’énergie hautement carbonée. Paradoxe ? En vérité, les États sont entrés, eux aussi, en phase de transition, mais dans une échelle de temps différente de l’individu ou de l’entreprise. Les spécialistes du climat alertent sur l’urgence donc sur la nécessité d’un délai court pour rendre effective une transition aboutie. Ce délai reste imprécis pour l’individu, l’entreprise et les États, mais chacun comprend qu’il dépasse la durée d’une vie humaine, de celle d’une entreprise et même d’un État. Les actions en faveur du climat, et notamment les effets de la transition énergétique, ne seront pas visibles avant plusieurs générations.
Ce Livre Blanc de l’Énergie voulu par Cosmed vise à nourrir la motivation à agir des dirigeants de la filière cosmétique, à donner des clés concrètes pour comprendre et agir.
Des outils existent auprès des institutions comme les CCI, la BPI, l’ADEME et les organisations professionnelles, comme Cosmed.
Agir chacun à son niveau, malgré la complexité du sujet et de son cadencement dans l’entreprise, mais sans attendre désormais et sur le long terme. »
« Aujourd’hui, le sujet de l’énergie concentre toutes les attentions. Celle du contribuable car le coût de l’énergie a une incidence sur les finances publiques ; il intéresse également les citoyens, car il est question d’indépendance, de souveraineté nationale, de développement industriel. Mais l’énergie concerne également les entreprises en qualité d’usagers qui sont confrontées à une hausse du prix de l’énergie qui pèse lourdement sur les comptes et peut même remettre en cause certaines activités.
Ceci étant, de quoi parle-t-on ? Il faut bien reconnaître que le système énergétique mondial est en profonde mutation.
Concernant les sources d’énergie, les objectifs de l’Accord de Paris, de l’Union européenne, mais surtout la volonté des entreprises de contribuer à décarboner l’économie nous engagent tous dans une transition de notre système énergétique. L’énergie ne se limite pas à l’électricité.
Concernant nos modes de consommation, au modèle historique d’un approvisionnement par un fournisseur d’énergie, les entreprises optent désormais pour de nouveaux procédés de consommation qui impliquent notamment de réfléchir à l’utilisation de leur propre foncier à disposition pour installer des centrales de production, au choix d’un approvisionnement sur le long terme, indépendant des marchés. S’insère également une réflexion globale sur la sobriété et l’efficacité énergétique en entreprise.
Ce livre blanc est pertinent pour les acteurs du secteur de la cosmétique désireux de se saisir de ces nouvelles opportunités. Il peut être vu comme un outil pratique à la mise en œuvre de la transition énergétique au sein des entreprises du secteur de la cosmétique. »
Livre blanc
Transition énergétique du secteur cosmétique
Guide sectoriel cosmétique
pour la réduction des gaz à effet de serre
Le guide sectoriel cosmétique pour la réduction des gaz à effet de serre, élaboré par Cosmed et l’ADEME, est un guide pratique visant à aider les entreprises cosmétiques à réaliser leur bilan carbone d’un point de vue méthodologique et stratégique sur 3 axes : la collecte des données, le choix de la méthode de calcul et la mise en place d’actions de réduction.