A l’heure où les sapins de noël réapparaissent dans un coin de notre salon, comment limiter leur impact sur l’environnement tout en préservant cette tradition ? Pour le WWF-France, la meilleure solution réside dans un sapin naturel, local et que l’on recyclera !
Un sapin naturel :
Issues de matière non renouvelable, les alternatives au sapin naturel se limitent au sapin en plastique ou en aluminium qui ont de plus l’inconvénient d’avoir parcouru de très longues distances, fortement émettrices de CO2.
Aussi, même si les sapins naturels proviennent pour la plupart de parcelles très organisées et pauvres en biodiversité, la surface que ces plantations recouvrent reste suffisamment faible pour que son impact ne soit pas problématique. Seul bémol, cette culture utilise également des produits chimiques (engrais, pesticides) qui, de même que l’agriculture, polluent l’eau et les sols.
« Nous regrettons cependant que des sapins bio ou certifiés selon les critères de gestion durable FSC n’existent toujours pas en France alors que cette filière se développe dans d’autres pays européens » déclare Emmanuelle Neyroumande, Responsable du pôle foret au WWF-France
Un sapin local :
Le distance parcourue de la plantation au magasin est un autre élément tout aussi déterminant dans le choix de son sapin. Transportés par la route, les sapins provenant du nord de l’Europe s’avèrent ainsi être beaucoup plus polluants que ceux produits le plus proche de notre domicile.
Un sapin que l’on recyclera :
Assimilé aux ordures ménagères, le sapin de noël s’avèrera une nouvelle fois polluant (volume de transport, incinération). Pour pallier à cela, il existe une alternative simple et en adéquation avec une démarche écologique : amener son sapin à une proche déchetterie verte qui le compostera pour refertiliser les terres.
Pour la ville de Paris par exemple, on peut recycler son sapin en le déposant dans plus de 95 jardins qui font office durant le mois de janvier de sites de recyclage (connaître le lieu le plus proche sur www.paris.fr).