La crise est particulièrement présente dans les discours introductifs des dirigeants d’entreprises et semble avoir induit une remise en perspective des priorités. La responsabilité, la transparence et l’ouverture sont présentées comme des valeurs directrices, dans une période de crise de confiance des parties prenantes vis-à-vis de l’entreprise.
Concernant le secteur le plus exposé, le secteur bancaire, on constate une volonté affichée de développer des activités liées aux investissements socialement responsables ou au microcrédit, comme le confirme Robin Edme (FIR), pour qui « la crise financière constitue indéniablement une opportunité pour l’ISR ». Ce changement de vision induit également la construction d’un nouveau contrat social avec les parties prenantes. Une attention particulière est apportée aux collaborateurs : formations sur les risques psycho-sociaux, actionnariat salarié, charte éthique et Charte de la diversité. Les crises sociales des entreprises françaises ont certainement réorienté les politiques internes en la matière, même si les syndicats de salariés sont encore « peu associés par les entreprises aux stratégies de développement durable », comme le souligne Olivier Berducou (CFDT). Si pour certaines entreprises comme Carrefour ou Lafarge, on note une bonne intégration des parties prenantes externes, il n’en demeure pas moins que « l‘exercice reste convenu » et leur prise en compte faible, selon Pascal Jolivet (BMJ Ratings). Autre spécificité cette année : la croissance des partenariats interentreprises. Ainsi, Coca-Cola s’est associé à SUEZ Environnement, pour la récupération de PET recyclé, et à Carrefour, pour optimiser les retours à vide des camions. GDF Suez, Total et Schneider Electric ont conduit une étude sur l’accès à l’énergie des populations les plus pauvres. Bel s’est allié à Nespresso pour le recyclage de microdéchets en aluminium ; Eco-systèmes et VNF, pour expérimenter une voie navigable. Année mondiale de la biodiversité oblige, les initiatives en la matière sont nombreuses : réhabilitation de carrières (Lafarge), création de chaires universitaires (Eiffage), partenariats associatifs (Bouygues construction et Noé conservation), construction respectant la biodiversité (projet d’éco autoroutes de Vinci). En revanche, en matière environnementale, les thématiques traitées sont récurrentes : CO2, efficacité énergétique, clean technologies (PSA), construction HQE. La méthodologie Bilan Carbone® se diffuse dans des entreprises diverses : service (Caisse d’Epargne, AG2R, Crédit Coopératif), production (Nestlé Waters France) ou distribution (IKEA). On peut cependant regretter le manque de prise de risque en matière de traitement de l’information, comme le confirme l’étude menée par l’Ujjef : le discours demeure uniforme et classique. Il existe peu d’exemples des contradictions internes au développement durable : comment concilier, dans un contexte de crise financière, enjeux environnementaux, sociaux et économiques ? Les entreprises peinent encore à parler des difficultés rencontrées, comme le déplore Fabrice Mauléon (ESCEM Tours-Poitiers) qui parle d’un discours « angélique » et « excessivement positif ». Enfin, Sylvie Lemmet (PNUE) prône de traiter au même niveau les informations financières et extra-financières et de ne pas les considérer comme « deux îles séparées ». Dorothée Briaumont – Lire l’intégralité de la dernière lettre d’info du Comité 21 Synthèse des rapports des adhérents du Comité 21Aéroports de Paris
Aéroports de Paris poursuit ses engagements en 2009, l’ambition affichée étant de devenir une référence aéroportuaire européenne et ce, entre autres, sur l’environnement. Parmi les solutions mises en oeuvre, un plan Green IT a été lancé. Il repose sur un meilleur usage des équipements, le choix de technologies plus sobres, la mise en oeuvre d’architectures informatiques adaptées et la conception de centres de données économes. 353 vols ont par ailleurs participé à des expérimentations axées sur la réduction du temps de roulage au sol. ADP et Airparif ont signé en 2009 une convention de partenariat favorisant un meilleur échange d’informations sur la qualité de l’air. En termes de relations avec les parties prenantes, ADP a organisé des forums de bonnes pratiques et des pauses cafés environnement pour les CPE (Clubs des Partenaires Environnement) qui regroupent les entreprises et administrations présentes sur les plates-formes des aéroports parisiens. En signant le Pacte d’Orly pour l’emploi, la formation et le développement économique, l’entreprise s’associe à 15 communes et favorise la mise en oeuvre du Schéma régional de développement économique. Enfin, sept commissions consultatives de l’environnement se sont réunies l’an passé. Ces instances de concertation locale avec les riverains sont sollicitées sur les questions des nuisances sonores.Air France-KLM
Eruption du volcan islandais Eyjafjöll, accident sur le vol AF 447 entre Rio et Paris, crise économique : l’année 2009 aura été particulièrement marquante pour Air France-KLM. Les cinq enjeux clés du groupe demeurent le changement climatique, la réduction des impacts, la construction d’une relation durable avec les clients, la promotion de ressources humaines responsables et la contribution au développement local. En 2009, le renouvellement de la flotte a permis une diminution de 13% de la consommation spécifique liée à la flotte du groupe depuis 2000. Le premier « vol vert » entre Paris et Miami présente potentiellement une économie de 135 000 teq CO2 par an si les efforts de réduction étaient applicables à tous les vols. Un récupérateur d’eau de pluie sur le bâtiment d’Air France Cargo a également assuré le lavage de 90% des palettes de chargement du fret. Le groupe promeut par ailleurs le don de miles à des ONG, l’intégration de critères développement durable dans ses appels d’offre ainsi que le dialogue avec l’ensemble de ses parties prenantes. Air France travaille ainsi avec l’ANRH (Association pour l’insertion et la réinsertion professionnelle et humaine des handicapés) pour mettre en ½uvre une activité de lavage et de reconditionnement des couvertures pour les passagers. Reste aujourd’hui à se pencher sur un nouveau défi : l’intégration pour 2012 dans le système européen d’échanges des permis d’émissions.- Contact : Sophie Virapin – Consulter le site Développement Durable d’Air France – Télécharger le rapport Développement Durable d’Air France
AG2R LA MONDIALE
En 2009, dans un contexte marqué par la crise des marchés financiers, AG2R LA MONDIALE finalise sa nouvelle organisation, lance son premier Plan d’entreprise AG2R LA MONDIALE 2011 et fait de sa double gouvernance, paritaire et mutualiste, la base de son développement. En outre, il bénéficie d’une nouvelle identité visuelle pour la marque AG2R LA MONDIALE. Concernant les initiatives prises sur la RSE, les encours ISR augmentent et passent à 750 millions d’euros. 35 millions sont par ailleurs dédiés à l’action sociale : prévention, prolongement et accompagnement de la perte d’autonomie à domicile ou en établissement. L’ensemble du Groupe a également signé la Charte de la Diversité en 2009. En termes d’environnement, deux actions sont prévues sur la période 2010-2013 : la réalisation d’un bilan carbone groupe et d’une démarche de certification environnementale ISO 14001. L’entreprise a par ailleurs lancé une démarche d’innovation participative en collectant les idées de ses salariés, dans de nombreux domaines et plus particulièrement en matière de développement durable.- Contact : Delphine Lalu – Télécharger le rapport de responsabilité sociétale du Groupe AG2R La Mondiale
Areva
La période récente pour AREVA, marquée notamment par l’acquisition d’Ausra (société proposant des solutions de production d’électricité et de vapeur industrielle par concentration de l’énergie solaire) et par la cession de l’activité Transmission et Distribution, a vu la position du groupe se consolider sur son métier d’origine, le nucléaire, et se développer fortement dans les énergies renouvelables. Son « rapport de croissance responsable » témoigne d’une baisse des émissions directes de GES du groupe ramenées à une activité constante, soit – 59 % par rapport à 2004. En termes de projets dans le secteur des énergies renouvelables, le groupe remporte en particulier début 2010, trois contrats d’un montant de 260 millions d’euros dans le domaine de la bioénergie. La création d’une direction sûreté, santé, sécurité, environnement souligne la nécessaire attention portée à ces domaines. L’obtention du label Diversité de l’AFNOR ainsi que l’organisation d’une journée européenne de sensibilisation à la mixité professionnelle hommes-femmes marquent quelques uns des engagements sociaux du groupe. AREVA poursuit également depuis 2004, avec le Comité 21, sa démarche de concertation avec un panel de parties prenantes, en organisant en mai 2010 la quatrième « stakeholder session ».Bouygues Construction
Afin d’allier recherche de performance et respect des hommes, la démarche développement durable de Bouygues Construction intitulée Actitudes s’inscrit à la fois dans une vision à long terme et dans une approche très opérationnelle. Les exigences de développement durable sont intégrées progressivement dans les offres du Groupe, avec 29% de la prise de commande 2009 portant sur des bâtiments sous certification ou labellisation environnementale. Pour mobiliser les collaborateurs sur ces enjeux, 1400 personnes ont été formées à la construction durable. En 2009, l’entreprise a mis en place un label environnemental Ecosite définissant des standards environnementaux pour les chantiers sur 11 thèmes clés dont la gestion des déchets, la préservation de la biodiversité ou encore la réduction des nuisances. 33 000 collaborateurs ont également été sensibilisés sur les thématiques santé et sécurité. Dans le cadre de la politique d’achats responsables du groupe, l’évaluation des fournisseurs sur leurs performances RSE a été renforcée avec le recours à un organisme externe (Ecovadis). Un audit réalisé par Ernst & Young ainsi qu’un guide méthodologique formalisé en 2009 ont permis d’améliorer le processus de déploiement du référentiel associé à la démarche Actitudes.Caisse des Dépôts et Consignations
La Caisse des Dépôts et Consignations a été récompensée en 2009 par le Prix Ujjef de la création pour le meilleur rapport annuel d’une entreprise non cotée. Le rattachement de la fonction développement durable au directeur des finances et de la stratégie et le déploiement du plan Elan 2020 ont concrétisé les engagements du groupe : dans le logement et la ville, par l’éco-prêt logement social et les projets d’éco-quartiers ; dans les universités, avec le développement d’outils de diagnostic énergétique et CO2 ; dans les PME avec le déploiement de l’investissement responsable, ainsi que dans les infrastructures peu carbonées. L’alliance entre Transdev et Veolia transport en fait le leader mondial du transport collectif de voyageurs. Le Groupe renforce par là-même sa présence à l’international déjà forte, avec le fonds Marguerite permettant des investissements dans des projets d’infrastructures environnementales, énergétiques et de transport. Le développement de métiers à forte valeur ajoutée environnementale se poursuit avec la création de CDC Climat dont l’ambition est de réduire de 25 Mt par an les émissions de carbone en investissant 250 millions d’ici à 2014. Le lancement du plan d’actions Ecotidien se traduit, par 110 000 crédits CO2 achetés pour compenser les émissions des quatre années passées.Caisse d’Epargne – Groupe BPCE
L’année 2009 sera marquée pour la Caisse d’Epargne par l’appartenance à un nouveau groupe, deuxième acteur bancaire français, formé avec les Banques Populaires : le groupe BPCE. L’ambition affichée est de devenir la banque préférée des Français et de leurs entreprises. Le groupe BPCE – avec 37 millions de clients et une présence sur 68 pays – devient ainsi le premier acteur de la finance solidaire selon le baromètre Finansol La Croix Ipsos par le nombre de produits labellisés comme par le montant des encours gérés : 940 millions à fin 2009 soit 58% du total en France. BPCE est également leader de l’épargne salariale ISR avec, entre autres, les 14 fonds gérés par Natexis Asset Management représentant 4,5 milliards d’euros. Les Caisses d’Epargne ont quasiment toutes réalisé en 2009 leur bilan carbone. Le lancement d’Impact Funds Climate Change permettra également une stratégie d’investissement pour les institutionnels et les entreprises visant des investissements long termes dans des sociétés dont les activités contribuent à lutter ou à s’adapter au changement climatique. Côté Banques Populaires, 7500 éco-prêts ont été distribués en 2009 et un fonds d’amorçage dédié à l’éco-innovation pour accompagner en fonds propres les entrepreneurs d’éco-PME a été initié. – Contact : Arnaud BergerCarrefour
Depuis neuf ans, Carrefour publie un rapport développement durable dédié et récompensé en 2008 par l’Ordre des experts comptables. En 2009, Carrefour a choisi de produire un rapport mixte et un rapport expert développement durable présentant de manière détaillée la démarche. Bilan sur les efforts pour concilier pouvoir d’achat et offre citoyenne : Carrefour est le premier distributeur français de produits bio et équitables et propose la plus large offre de produits à marque de distributeur certifiés MSC (Marine Stewardship Council). En 2009, Carrefour se concentre sur la lutte contre le changement climatique : son objectif d’amélioration d’efficacité énergétique passe de 20% à 30% d’ici 2020 (vs.2004). Le Groupe s’engage à s’approvisionner uniquement en huile de palme certifiée responsable pour ses produits MDD d’ici à 2015. Les premiers Trophées du développement durable ont récompensé les fournisseurs de produits à marque propre exemplaires. Pour ce faire, le jury, composé de la Direction et de personnalités externes (WWF, LSA, ADEME, etc.), s’est basé sur l’outil d’autodiagnostic développement durable du Groupe dont les notes ont été validées par des visites conseil. Carrefour a poursuivi sa politique sociale avec le Plan Espoir Banlieue : 6000 jeunes recrutés. 25 magasins ont développé un dispositif – Evolupro – destiné aux collaborateurs qui rencontrent des difficultés avec la maîtrise de la lecture et de l’écriture.CASDEN
2009 sera marquée, pour la CASDEN, comme « l’an I » d’une nouvelle histoire de par l’affiliation sous un même organe central – BPCE – des 17 Caisses d’Epargne et des 20 Banques Populaires. L’Etat détient 20% du nouveau groupe réparti de manière égale, pour les 80% restants, entre chacune des anciennes entités. Le rapport se caractérise également par le vingtième anniversaire de la Convention internationale des Droits de l’enfant célébré au travers de portraits et de présentations de l’éducation dans différents pays. Révision des indicateurs, scénarios d’extinction et d’allumages automatiques des postes informatiques, communication dans le cadre de l’Eco prêt sur l’Eco habitat : telles sont les différentes initiatives prises en interne en termes environnementaux. La CASDEN prépare la mise en place de son bilan carbone et le lancement d’un crédit auto vert. Elle soutient plusieurs projets éducatifs, entre autres la collection de films « Développement durable : acteurs sur le terrain » diffusée par le réseau SCEREN (CNDP-CRDP) ou encore le déploiement de la démarche Agenda 21 scolaires avec le Comité 21. Avec le concours scientifique de Bruno Parmentier, Directeur de l’Ecole Supérieur d’Agriculture d’Angers et les éditions SEPIA, la CASDEN a réalisé une exposition sur le thème « Nourrir l’Humanité ou l’agriculture au futur » accompagnée d’un livret pédagogique destiné aux enseignants. Cette exposition est disponible dans ses 108 Délégations Départementales. – Contact : Patrick PicardCoca Cola Entreprise
Le rapport “Ensemble pour demain” présente les différentes démarches menées par Coca Cola Entreprise et par Coca Cola France. Concertation, réduction des déchets, calcul des émissions de gaz à effet de serre, sensibilisation sur le tri auprès du grand public sont quelques unes des initiatives proposées. « Le sport ça me dit » vise ainsi à démocratiser la pratique sportive dans les petites communes. Coca Cola Entreprise travaille également sur la réduction de ses émissions en particulier concernant le transport de marchandises en optimisant le taux de chargement de ses camions. L’entreprise s’est d’ailleurs alliée à Carrefour et Casino afin de limiter les retours à vide des camions. Concernant les déchets, l’entreprise a affiné les emballages entourant les boissons, intégré davantage de matières recyclées dans ses bouteilles et mis à disposition des bornes de tri dans les stations de sport d’hiver des stations françaises. 98% des déchets des cinq sites de production français sont en moyenne recyclés et valorisés. En matière sociale, l’entreprise a signé la charte de la parentalité et favorise l’écoute des collaborateurs en organisant, par exemple, tous les deux mois un petit déjeuner avec le Président de Coca-Cola France. Chaque salarié est libre d’y participer en s’inscrivant à l’avance.COPACEL
Syndicat professionnel regroupant les entreprises papetières françaises, COPACEL souligne dans son rapport la difficulté économique rencontrée en 2009 par les producteurs de pâtes, papiers et cartons avec une baisse de la production de 11,4%. COPACEL s’est engagée à échanger avec les pouvoirs publics sur le projet de règlement européen dit FLEGT visant à lutter contre le commerce illégal des bois et des produits dérivés. En termes énergétiques, COPACEL travaille depuis plusieurs années à la substitution de l’énergie fossile par la biomasse sur les sites papetiers. L’utilisation de la biomasse a d’ailleurs fortement augmenté en dix ans passant de 34 à 49,5%. La certification des forêts (33,5%) et des pâtes à papier (73,2%) a également augmenté depuis ces dernières années. Aujourd’hui, un nouveau défi se pose à l’industrie papetière concernant l’abaissement de la consommation d’énergie à la tonne de papier produite, actuellement de 8,3 GJ/tonne. COPACEL s’investit sur le carbone vert qui permettra, dans un futur proche, la production de bioproduits, biomolécules et biocarburants à partir de cellulose.Crédit Coopératif
Le Crédit Coopératif, banque coopérative, a réaffirmé dans son projet d’entreprise les valeurs de responsabilité sociale inscrites dans sa Déclaration de Principes : bonnes conditions d’exercice des pouvoirs des sociétaires, des clientèles et de leurs mouvements ; exemplarité et transparence dans la répartition de la valeur ; amélioration de ses pratiques sociales et environnementales, aussi bien dans son coeur de métier que dans sa gestion interne. En décembre 2009, il a signé avec le Fonds européen d’investissement, un partenariat qui lui permet de proposer à ses clients, entreprises et associations, le prêt Éco-financement, destiné au financement des investissements à caractère environnemental. Ce prêt bénéficie d’une garantie au titre du programme-cadre pour la compétitivité et l’innovation de la Communauté européenne. Il facilite aussi l’accès de ses clients à des démarches de diagnostic environnemental et de labellisation auprès de partenaires experts. En interne : un bilan carbone a été réalisé et son stand éco-conçu a été de nouveau récompensé lors du Congrès CFDT. Pionnier de la finance solidaire avec la création en 1983 du placement de partage Faim et développement, il a été classé en 2010 par Finansol, première banque de réseau pour la collecte d’épargne solidaire en France. Sa société de gestion Ecofi Investissements a vu six de ses OPCVM recevoir le label ISR de Novethic et elle a signé les Principes pour l’investissement socialement responsable de l’ONU.Crédit Mutuel
Engagé dans la proximité, le Crédit Mutuel, banque coopérative, compte 2000 caisses locales et demeure la première banque des associations : 330 000 organisations clientes. Avec un contexte marqué par la crise financière, la banque poursuit ses investissements socialement responsables avec 1,3 milliards d’euros d’encours et des fonds labellisés ISR par Novethic. Le Crédit Mutuel est le deuxième distributeur de l’éco-prêt à taux zéro, l’une des mesures-phares du Grenelle de l’environnement. Partenaire historique du microcrédit social, il conclut de nouveaux partenariats régionaux favorisant l’insertion économique et sociale, le développement des TPE-PME et la création d’emploi local. Il s’investit dans une Fondation éponyme visant la promotion de la lecture, de la langue française, la lutte contre l’exclusion économique et sociale, la recherche sur les coopératives et l’économie sociale et la création de coopératives autonomes d’épargne et de crédit dans les pays en voie de développement. L’entreprise propose des relevés de compte et des chéquiers en braille pour les personnes malvoyantes. En termes environnementaux, 4 Bilans Carbone® et 7 PDE ont été réalisés en 2009. Plusieurs bâtiments HQE et basse consommation ont été ou sont en cours de construction, notamment un destiné à accueillir 800 salariés en Bretagne.- Contact : Gérard Leseul – Télécharger le rapport intégral RSE du Crédit Mutuel au format .pdf – Télécharger le Rapport RSE du Crédit Mutuel « en bref » au format .pdf – Télécharger la plaquette « l’essentiel de la RSE » au format .pdf
Dexia
La crise d’octobre 2008 est annoncée comme un tournant pour Dexia qui choisit de recentrer son activité afin de bâtir un avenir durable au groupe. En 2009, les objectifs de l’entreprise s’inscrivent ainsi dans un souci de transparence. Pour exemple, 10 engagements sont adoptés concernant la commercialisation des crédits : présentation des produits selon les risques, diagnostic individualisé sur demande, aucun produit présentant des effets de structure cumulatifs, etc. 22 fonds ont en outre été labellisés ISR par Novethic, label visant une meilleure communication sur le processus de sélection et de gestion des investissements responsables et durables. Sur l’année écoulée, l’entreprise a par ailleurs poursuivi ses engagements de lutte contre le changement climatique en soutenant financièrement : les énergies renouvelables (461 millions d’euros investis sur 17 projets), la performance énergétique des bâtiments avec l’ANRU (enveloppe de 300 millions d’euros) ainsi que des travaux de rénovation thermique dans le cadre d’un plan de relance des professionnels du bâtiment et des travaux publics (1,3 milliards dédiés). Enfin, la banque a décliné sa responsabilité sociétale selon deux axes : agir pour la solidarité et l’insertion des jeunes et favoriser l’accès à la culture pour tous. – Contact : Marc RizzotoEco-Emballages
Eco-emballages a poursuivi en 2009 son travail de prévention et de sensibilisation aux gestes de tri auprès des entreprises, des collectivités et des citoyens. De nombreux audits sur les emballages et formations à l’éco-conception ont été menés auprès des entreprises. L’éco-organisme a également réalisé un long travail de compilation et d’analyse des données techniques sur la gestion de la collecte sélective menée par les collectivités locales. 470 d’entre elles ont conduit une étude de connaissance des coûts des déchets afin d’améliorer leur service tout en maîtrisant les coûts. 2009 a également été une année de crise importante sur le marché des matériaux – perte de valeur de 50 à 80% pour les métaux, plastiques et papier-carton. Pour autant les tonnages triés ont été recyclés, ce qui prouve la pérennité et la solidité du système. Enfin, 2009 aura aussi été l’année de la sensibilisation pour Eco-Emballages. La participation au projet Mediaterre avec Unis-Cité, la distribution de kits Ecovoisins pour relayer les gestes du tri via le dispositif Voisins solidaires lancé par le ministère de la Ville et du Logement, la collaboration à la Fête des Voisins avec 50 000 sacs de course et de tri distribués ou la réalisation de plans de communication dans le cadre de l’éco-parlement des jeunes en sont quelques exemples. – Contact : Marie RAPPENNEEDF
Suite à la définition en 2008 d’une politique de développement durable de niveau Groupe, 2009 voit la construction de cinq groupes de travail : stratégie d’adaptation au changement climatique, intégration du carbone dans les décisions d’investissement, biodiversité, action sociétale et éthique. EDF poursuit sa dynamique d’investissements pour élargir son périmètre et préparer les futurs moyens de production bas carbone en France et à l’international. Le Groupe acquiert British Energy, participant ainsi à la relance du nucléaire au Royaume-Uni, et réalise également un accord stratégique avec First Solar – premier fabricant mondial de panneaux photovoltaïques – pour la construction d’une usine en France. EDF en financera la moitié et bénéficiera de toute la production pendant dix ans. Par ailleurs, le groupe a réalisé plusieurs avancées sociales : régime de retraite supplémentaire, chèque emploi service universel, actions gratuites pour tous les salariés, etc. EDF poursuit en outre ses efforts de sensibilisation environnementale, au travers de sa Fondation Diversiterre en soutenant par exemple l’expédition Tara Océans ou, dans le cadre de son partenariat pour les JO London 2012, en proposant aux enfants un programme pédagogique consacré au développement durable sur Internet, The Pod avec 700 écoles anglaises déjà inscrites.Eiffage
En 2009, Eiffage enrichit sa politique développement durable avec, parmi d’autres initiatives, un tour de France éthique approfondissant la connaissance par les responsables opérationnels des nouvelles règles de concurrence, des dispositions relatives aux ententes, des bonnes pratiques dans le cadre du suivi des appels d’offres, du code de conduite des achats, de charte de la biodiversité, etc. Sur ce dernier thème, Eiffage s’est particulièrement investi en créant une chaire sur l’interaction entre biodiversité, environnement et grandes infrastructures avec l’université Paris I Panthéon-Sorbonne. La biodiversité est également intégrée dans les réponses aux appels d’offres relatifs aux grandes infrastructures et le groupe a signé l’initiative portée par l’UICN « Compte à rebours 2010 pour la biodiversité ». De plus, Eiffage s’engage toujours dans l’éco-construction en contribuant au débat national sur les éco-quartiers avec le projet virtuel Phosphore. La démarche de concertation engagée avec le Comité 21 est par ailleurs renouvelée, la dernière session ayant eu lieu en mars 2010. Au final, c’est une note AAA+ qui est ainsi attribuée par BMJ ratings à Eiffage.France Télécom
Crises sociale et économique ont marqué l’année 2009 pour France Télécom. Avec comme priorité de restaurer la confiance au travers d’un nouveau contrat social entre l’entreprise et les salariés, le nouveau Directeur Général, Stéphane Richard, souhaite faire de l’entreprise une référence sur son secteur en matière de RSE. Afin de permettre une meilleure écoute des collaborateurs, entretiens individuels, Assises de la refondation, nouveaux postes en ressources humaines et formation sur les risques psycho-sociaux ont été initiés en 2009. Autres initiatives sur l’année passée : un code de communication responsable groupe, des formations à l’éco-conduite, un site présentant des réflexes verts pour les consommateurs ou encore l’aide au maintien à domicile de personnes âgées grâce à un écran tactile pour coordonner les prestations des intervenants à domicile. 700 stations relais mobiles alimentées en énergie solaire ont également été installées en Afrique. Elles fournissent ainsi un service dans des zones habituellement non couvertes. France Télécom est également partenaire de l’initiative Ecole numérique rurale lancée en 2009 par le ministère de l’Education nationale assurant l’équipement numérique dans 6700 communes. Objectifs pour 2010-2012 : le lancement du mécénat de compétences, des travaux sur la sécurité des données ou sur la protection de la vie privée.- Contact : Alain Liberge – Consulter le rapport RSE de France Télécom en version dynamique – Télécharger le rapport développement durable de France Télécom au format .pdf – Consulter toute la documentation RSE du Groupe France Télécom
Groupe Bel
Après avoir défini ses enjeux et programmes d’actions en 2008, le Groupe Bel recentre sa politique RSE sur cinq piliers : apporter un bénéfice nutritionnel accessible et adapté au plus grand nombre, donner un rôle social à ses marques en incitant les consommateurs à des comportements responsables, réduire l’empreinte environnementale de ses activités, assurer l’ancrage territorial de ses implantations et développer une communauté dans laquelle les collaborateurs sont en lien et au coeur du projet d’entreprise. Pour ce faire, différentes réalisations ont été mises en place : fixation de seuils pour trois nutriments essentiels (calcium, lipides et sodium), aboutissement de l’analyse du cycle de vie sur six références et rédaction d’une charte des achats responsables adjointe aux appels d’offre. Le groupe s’est également engagé dans une charte des bonnes pratiques d’élevage avec ses fournisseurs français, dans la promotion d’une filière de recyclage de micro déchets en aluminium avec Nespresso ainsi que dans le partage d’expériences par le parrainage inter usines entre Lons le Saunier et le Caire par exemple. Il forme ses salariés à l’éco-conduite et aux achats responsables et propose une organisation dédiée à l’environnement dans chacune de ses 27 usines dont six sont déjà certifiées ISO 14001. Par là même, l’objectif 2010 est bien de développer cette stratégie dans chacun des métiers et des pays du groupe.GDF SUEZ
Avec l’ambition de bâtir le groupe de référence du XXIème siècle dans l’énergie et l’environnement, GDF SUEZ poursuit ses initiatives en matière de RSE. L’année 2009 voit ainsi la validation d’une nouvelle charte éthique renforcée par un dispositif d’alerte e-mail et la présence de 130 déontologues. La volonté d’échanges avec les collaborateurs s’est également traduite par le Forum des valeurs où 57 000 d’entres eux ont pu définir quatre valeurs pour le groupe : exigence, engagement, audace et cohésion. Le lancement d’un programme d’actionnariat salarié s’inscrit également dans cette posture participative. GDF SUEZ s’engage par ailleurs auprès de ses parties prenantes externes : renouvellement de son partenariat triennal avec Emmaüs (audits énergétiques, rénovation d’installations de chauffage, etc.), mise en place avec Total et Schneider Electric entre autres d’une étude sur l’accès à l’énergie des populations les plus pauvres ou encore construction d’une charte et d’un plan d’action en partenariat avec l’UICN sur la biodiversité. 218 millions ont, en outre, été investis sur la R&D : projets de captage et stockage du CO2, smart grid, comptage intelligent. En 2010, le Groupe a reçu le label Donneur d’ordres par le ministère de l’Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale qui valide la qualité des relations du Groupe avec ses partenaires.IKEA France
Dans son rapport, IKEA France distingue les enjeux sociaux, environnementaux, les questions de solidarité et les initiatives locales développées. Sur l’aspect social, recrutements et salaires ont progressé. 78% des collaborateurs s’estiment d’ailleurs satisfaits de leur travail. En termes environnementaux, un premier Bilan Carbone® a été réalisé sur l’ensemble des sites. 520 000 tonnes équivalent CO2 sont émises par an dont les trois quarts dus aux trajets des clients et à l’acheminement des marchandises. Un PDE sur cinq sites pilotes et un site de covoiturage pour les clients ont d’ailleurs été initiés en 2009. De nombreux investissements ont été engagés pour améliorer l’efficacité énergétique des magasins. Ils ont porté leurs fruits : la consommation énergétique au m² a diminué de 9,7% depuis 2005. Le groupe promeut également des modes de consommation plus responsables : partenariat avec l’ONF dans le cadre de l’action « Agir à la racine » consistant à inciter les clients à rapporter leurs sapins pour les valoriser en compost ; animation d’un chat par le WWF sur les modes de vie durables ; opération de « relamping » avec des ampoules basse consommation. 380 heures de compétences ont par ailleurs été offertes à la Fondation Abbé Pierre en 2009 et 170 000 euros donnés à l’UNICEF pour la lutte contre la malnutrition en Ethiopie.- Contact : Caroline Gastaud – Télécharger les rapports développement durable France et Groupe d’IKEA – Consulter les rapports en ligne sur www.ikea.fr/rapports
Isover
Avec la confirmation par le Grenelle du rôle central du secteur du bâtiment et de l’habitat dans la diminution des consommations énergétiques et des émissions de GES, Isover publie pour la première année un rapport propre à ses activités intitulé Les actions d’Isover en faveur de l’habitat durable. L’objectif Grenelle fixe en effet une division par quatre des consommations énergétiques sur ce secteur d’ici à 2020. Des innovations technologiques telles que la nouvelle gamme G3 de laines minérales pourront y contribuer. L’entreprise se veut également exemplaire et a ainsi inauguré en 2009 une usine écologiquement efficiente à Chemillé : réduction des consommations énergétiques de 25% par rapport aux standards actuels, optimisation des consommations d’eau, réduction des emballages d’un facteur 10 par un procédé de compression de la laine de verre, etc. La démarche de gouvernance participative amorcée en 2008 se poursuit : conférence de citoyens en collaboration avec le Comité 21 aboutissant à une Charte de l’isolation, débat sur l’isolation écologique sur le site Internet Futura-Sciences.com. Enfin, Isover forme les artisans poseurs-installateurs d’isolation sur l’efficacité énergétique et s’engage contre la fracture énergétique en soutenant des associations telles qu’Habitat et Humanisme : dons de matériaux et partage d’expertise en matière d’économies d’énergies. – Contact : Vincent HannecartLa Poste
Diminuer ses impacts sur l’environnement liés à ses activités de transport et ses bâtiments, promouvoir une utilisation responsable de la ressource papier, préserver la santé des postières et des postiers, garantir la qualité des emplois, contribuer au développement des territoires, et dans le même temps, se moderniser, renforcer sa compétitivité, donner plus de satisfaction à ses clients sont autant d’objectifs que s’est fixé le groupe La Poste dans le cadre de son projet stratégique Ambition 2015. Pour le Président Directeur Général du Groupe, Jean-Paul Bailly, » 2009 a été une année charnière dans la déclinaison opérationnelle de notre démarche de développement durable. De nombreux chantiers engagés de longue date aboutissent : près de 60 000 postiers de tous les métiers sont formés à l’éco-conduite ; après une phase de test, La Poste est entrée dans une phase d’acquisition à grande échelle de véhicules électriques ; nous avons obtenu le label Diversité pour l’ensemble de nos métiers qui atteste de notre engagement en matière de lutte contre la discrimination, etc« . L’Essentiel du développement durable 2009 présente succinctement – et indicateurs à l’appui – les grands projets entrepris par le groupe La Poste et les résultats déjà obtenus dans le cadre de sa démarche de développement durable.Lafarge
Avec un format volontairement plus court que les années précédentes, Lafarge propose un rapport concentré sur les avancées réalisées en 2009 et sur les progrès inscrits sur le long terme. Santé et sécurité demeurent les priorités premières du groupe, la crise économique ne devant pas affecter les actions prises en matière de développement durable. Concrètement, les dépenses consacrées au développement professionnel des collaborateurs ont par exemple augmenté. En termes environnementaux, les objectifs fixés avec le WWF ont été atteints : les émissions de CO2 ont ainsi été réduites de 20% entre 1990 et 2010. Par ailleurs, les parties prenantes sont largement sollicitées dans la rédaction et l’évolution du rapport et des actions entreprises. Pour exemple, la charte de lobbying – qui définit les principes et prises de position du groupe en matière de développement durable – s’est enrichie des commentaires du panel et de Transparency International. En termes de biodiversité, le nombre de carrières analysées selon les critères du WWF a augmenté de 50% au cours de ces deux dernières années.Monoprix
Avec 23 nouveaux magasins ouverts en 2009, le Groupe Monoprix poursuit son développement. Il est marqué par la croissance des ventes de produits Monoprix Bio (près de 27%) et le renforcement de la sensibilisation en magasin avec les ABC Monoprix, petits fascicules à vocation pédagogique sur différentes thématiques : développement durable, nutrition, biodiversité, etc. A chaque étape de sa chaîne d’approvisionnement, Monoprix optimise des choix transport plus respectueux de l’environnement. Ainsi, 92% des marchandises de grand import ont été acheminées du port du Havre vers les entrepôts parisiens. Le Groupe a par ailleurs signé avec l’Etat l’« Engagement national pour l’insertion professionnelle des jeunes des quartiers » s’engageant d’ici à 2011 à accueillir près de 400 jeunes en CDI sur des postes d’encadrement et d’employés – l’équivalent de 6% des recrutements en CDI. La création en 2009 de la Fondation Monoprix s’inscrit dans le positionnement de proximité du Groupe en participant à la création et au renforcement du lien social dans les villes. Sa première action a été de mettre en place, dans 9 magasins, la collecte de produits alimentaires à quelques jours de leur date limite de consommation pour la Banque Alimentaire qui les redistribue ensuite aux associations locales.- Contact : Frédérique Delville – Télécharger le rapport Développement Durable de Monoprix au format .pdf
Nestlé Waters France
Leader français du marché des eaux minérales et de source, Nestlé Waters France poursuit son plan directeur développement durable lancé en 2008 visant à baisser de 20% en 4 ans ses émissions GES, la consommation d’eau, d’énergie et le poids de ses emballages. Depuis près de 20 ans, l’entreprise met en place des mesures « zéro pesticide » destinées à préserver la qualité de ses sources de Vittel, Contrex et Hepar tout en favorisant le développement local durable. Ces initiatives ont conduit à une restauration de la qualité des écosystèmes, avec une richesse en termes de biodiversité équivalente à celle de certains espaces protégés. Bilan grâce à un travail concerté avec les services d’Etat, les collectivités et les agriculteurs locaux : 95% de l’impluvium[[Impluvium : zone d’infiltration de l’eau alimentant l’aquifère qui donne naissance à l’eau de source.]] Vittel et Contrexeville sont aujourd’hui protégés soit 10 000 hectares sur 11 communes. Par ailleurs, grâce au programme WET (Water Education for Teachers) l’entreprise a accueilli, depuis 2007, 100 000 enfants de 6 à 12 ans sur ses 6 sites d’embouteillage. Ils ont participé à des ateliers organisés entre autre par le Réseau Ecole et Nature. A ce jour, l’ensemble des sites de production est déjà certifié ISO 14001, OHSAS 18001 et ISO 9001 et un bilan carbone a été réalisé sur les sites, filiales et produits du groupe.Plastic Omnium Systèmes Urbains
Dans un contexte marqué par la chute de la production mondiale d’automobile (13%) et la crise économique, Plastic Omnium renforce son engagement dans l’innovation et les solutions vertes. Concrètement, cette année est marquée par l’intégration de 30 ingénieurs et chercheurs à l’équipe de recherche et développement. 19 brevets plus spécifiquement sur l’environnement ont ainsi été déposés par l’entreprise. En 2009, le projet Greenlene® a permis la production de pare chocs à base de 100% de matériau vert réalisé à partir de résidu de broyage automobile en partenariat avec l’Ensam et l’INSA Lyon. A Lyon, le groupe a également participé au LUTB (Lyon Urban Truck and Bus) portant sur les défis de la mobilité des personnes et des marchandises dans l’environnement urbain. 26 911 tonnes de matière recyclée ont également été transformées dans les usines du groupe. Enfin, la poursuite du plan HSE (Hygiène Sécurité Environnement) initié pour 4 ans en 2008 s’est traduite par des actions sur l’ergonomie des postes de travail et sur l’interface homme et machine. Aujourd’hui, 90% des sites sont certifiés ISO 14001 et 77% OHSAS 18001. Les accidents ont été réduits d’un tiers. – Contact : Yves BourquardPSA Peugeot Citroën
La démarche développement durable de PSA Peugeot Citroën est pleinement intégrée à la vision stratégique définie par Philippe Varin, arrivé à la tête du Groupe en 2009. En ligne avec les valeurs du Groupe – respect, responsabilité, progrès continu et audace – elle fixe le cap pour 10 ans et se structure autour de trois ambitions : avoir un coup d’avance dans les produits et services, être un groupe plus global et devenir une référence en efficacité opérationnelle. Ces ambitions ont pour socle le développement responsable. Pour l’entreprise, l’année a été marquée par plusieurs avancées : vente dans le monde de 947 000 véhicules émettant moins de 130 g de CO2/km ; sept véhicules dotés du score maximum de 5 étoiles aux nouveaux crash-tests Euro NCAP ; 2,1 milliards d’euros investis en R&D, la moitié consacrée aux « clean technologies » ; lancement de l’offre de mobilité « Mu by Peugeot » ; bilan des trois premières années de l’accord cadre sur la responsabilité sociale : 87% des filiales se l’approprient complètement ; dialogue d’experts dans le cadre du programme « Changement climatique, mobilités urbaines et cleantech » porté par l’Institut de la Ville en Mouvement. – Contact : Virginie de ChasseySaur
Acteur clé de l’environnement, Saur met ses métiers et savoir-faire au service du développement local et durable des territoires qu’il sert au quotidien. Saur a ainsi poursuivi la réduction de son empreinte environnementale avec une nouvelle politique transport et mis en service son troisième site de cogénération pour produire de l’électricité et de la chaleur grâce au biogaz issu des installations de stockage de déchets. Le Groupe a également développé des solutions innovantes pour suivre la qualité des eaux de baignade et valoriser les emballages des produits phytopharmaceutiques agricoles. Dans le domaine social, Saur a adhéré à la ‘Charte de la diversité en entreprise’ et signé un accord global sur l’égalité des chances, la diversité et l’emploi des seniors. Grâce aux projets soutenus par sa Fondation et en convertissant son fonds PEE « historique » en fonds labellisé « Epargne solidaire » en faveur de deux acteurs associatifs, Adie et Habitat et Humanisme, Saur a également renforcé son engagement sociétal. Enfin, dans la prolongation de sa « Mission littoral », le Groupe a sensibilisé plus de 50 classes d’Ile-de-France aux enjeux environnementaux dans le cadre de ses « Classes à l’eau » et signé un partenariat avec les Jardiniers de France pour militer en faveur du zéro-phytosanitaires.Schneider Electric
C’est un nouveau programme d’entreprise – One – lancé en 2009 qui oriente désormais la stratégie de Schneider Electric. L’ambition reste de faire du groupe le spécialiste mondial de la gestion de l’énergie en mettant en ½uvre, entre autres, différents programmes concernant l’environnement, l’économie et la société. Ainsi, le programme BipBop (Business, Innovation, People à la base de la pyramide) a permis en 2009 de raccorder 260 000 foyers, de former 250 jeunes et d’aider à la création de 150 entreprises. Le projet Dynamique Ethique a été l’occasion de guider au quotidien les collaborateurs dans leurs actions et décisions. Enfin, 13 nouveaux indicateurs ont été mis en place par Schneider Electric en 2009 afin d’évaluer dans le cadre du Baromètre Planète et Société les actions du groupe en matière de développement durable. Citons pour exemple les objectifs de réduction de 30 000 tonnes par an des émissions équivalent CO2, l’entrée du groupe dans quatre grandes familles d’indices ISR ou encore la formation de 2000 employés aux solutions de gestion de l’énergie.Séché Environnemnent
L’année 2009 aura, entre autres, été marquée pour Séché Environnement par l’atteinte de son autosuffisance énergétique (à 112% par valorisation des déchets) et la production d’éco-carburant de 3ème génération à base d’algues sur un site pilote au Vigeant (Poitou-Charentes). Le Groupe poursuit également ses efforts en termes sociaux en investissant sur la formation et la prévention en matière de santé et de sécurité. Les dépenses consacrées à l’amélioration des conditions de travail et de sécurité s’élèvent pour 2009 à plus de 2 millions d’euros. A travers des bio-indicateurs collectés depuis de nombreuses années sur tous ses sites de stockage, l’entreprise publie un tableau de bord qui concrétise son engagement en matière de biodiversité. Il se complète par ailleurs par un partenariat avec Saur et le Muséum national d’histoire naturelle portant sur des recherches liées à la qualité des eaux côtières et un mécénat pour la réfection des grandes serres du Jardin des Plantes à Paris. Enfin, le groupe prépare l’avenir en innovant, par exemple sur le captage post combustion du CO2 des fumées d’incinération par une membrane céramique visant à séparer le CO2 du N2 (dépôt de brevet en 2009).SFR
Après la fusion SFR/Neuf Cegetel fin 2008, 2009 a été une année de mutation, marquée par une nouvelle impulsion de la politique de développement durable autour de 3 axes : plus vert, plus sûr, plus solidaire. Côté environnement, SFR s’attache toujours, à réduire ses propres impacts, notamment grâce à un SME[[Système de Management Environnemental]] certifié ISO 14001[[pour le réseau mobile et les principaux sites tertiaires – Consulter le rapport SFR 2009 ]] et à permettre aux clients de devenir éco-consommateurs. Plus de 116 000 mobiles ont ainsi été collectés en espace SFR en 2009, les démarches d’éco-conception ont été amplifiées (prochaines générations de box ADSL et décodeurs, cartes SIM) et la dématérialisation des factures a permis d’éviter la consommation de 1 326 tonnes de papier. Pour un monde plus solidaire, l’entreprise favorise une culture de l’engagement citoyen. 661 collaborateurs se sont ainsi engagés dans des actions solidaires favorisant l’égalité des chances, dont 98 projets associatifs ont été soutenus via la Fondation SFR. L’entreprise met également à disposition 11 offres et services adaptés aux personnes handicapés : factures et documents en braille, information en langue des signes, relation client adaptée au handicap auditif, etc. SFR s’engage enfin pour un monde plus sûr, notamment grâce à un nouveau dispositif d’information locale permettant de mieux accompagner le déploiement des antennes-relais et par une information renforcée de ses clients sur les bons usages du mobile.SNCF
Ouverture des trafics internationaux à la concurrence, création d’une 5ème branche Gares&connexions pour exploiter les 3000 gares nationales, contrat du premier réseau mondial de tramways remporté par la filiale Keolis à Melbourne, innovation avec le Francilien, nouveau train de l’Ile-de-France consommant 20% d’énergie en moins et recyclable à 90% : 2009 aura été riche en bouleversements pour SNCF. L’objectif premier reste bien de faire du groupe l’une des premières références mondiales de la mobilité durable. Les clients veulent un transport de bout en bout. L’enjeu est de faire préférer les transports collectifs en proposant de nouvelles solutions écologiques autour du train : 4 autoroutes ferroviaires pour les marchandises d’ici à 2015 et la logistique urbaine verte avec le tricycle Urban Cab, le covoiturage proposé dans 347 gares d’Ile-de-France, 81 stations et 900 vélos en libre service dans les gares, participent de cet effort d’écomobilité. La SNCF travaille également à rendre l’offre plus abordable et plus accessible : 2500 TGV à prix Prem’s, soit 1,2 millions de billets, ont été proposés en 2009. Un train laboratoire avec 25 solutions techniques facilitant la vie des voyageurs à mobilité réduite a aussi été soumis aux avis des visiteurs gare de l’Est à Paris. – Contact : Florence CousinSofiprotéol
L’année 2009 aura été marquée par la formalisation des principes et objectifs du Groupe Sofiprotéol au sein d’une charte d’engagements durables en neuf points. Plusieurs initiatives concrétisent cette démarche : remplacement de chaudières classiques par des installations à valorisation énergétique de biomasse, réutilisation de boues d’épuration comme engrais agricoles, diffusion interne de guides reprenant des gestes écologiques, développement de partenariats avec la FNH par exemple. Le groupe organise la diffusion de cette charte au travers du réseau de correspondants développement durable pour fin 2010. Sofiprotéol s’engage en priorité sur les énergies renouvelables : projet BioTfuel sur les biocarburants de deuxième génération à partir de biomasse forestière ou de résidus agricoles avec des partenaires tels que l’ADEME et le Conseil général de Picardie, association à SunnCo sur le photovoltaïque pour accompagner l’émergence de projets sur la filière, plan de substitution des énergies fossiles par des énergies renouvelables dans ses usines. Le groupe s’implique également dans le développement agricole des pays du Sud avec le projet OleoSud qui permet par exemple d’ évaluer la capacité de ces pays à cultiver des oléagineux et de créer des circuits commerciaux locaux adaptés localement. – Contact : Elisabeth JaskulkeSUEZ environnement
En lançant Edelway fin 2008, SUEZ environnement apportait, entre autres, une dimension environnementale à ses offres commerciales sur la réduction des gaz à effet de serre, la protection des ressources et la préservation de la biodiversité. Bilan pour 2009 : lancement de nouvelles « offres vertes » comme Degrés Bleus permettant la récupération de chaleur des eaux usées mais aussi l’ouverture, avec Paprec, d’une usine recyclant 40 000 tonnes de bouteilles PET (polyéthylène téréphtalate) par an. Evian Volvic et Coca Cola ont d’ailleurs signé un contrat pour utiliser ces PET recyclés. Un autre projet phare de SUEZ environnement : l’usine de désalinisation en Australie d’une capacité de 450 000 m3 par jour, avec pour originalité d’être alimentée par de l’énergie d’origine renouvelable. Par ailleurs, le Groupe a stabilisé ses émissions directes et indirectes de GES à 5,9 millions de tonnes eq. CO2, augmenté son taux global de valorisation matière et produit 2500 GWh d’énergie renouvelable. Autres fait marquant de l’année : l’entrée du Groupe au Dow Jones Sustainability Index World & Stoxx. Parmi les avancées sociales, 2009 a vu la création d’une Direction du développement social et, pour SITA Rebond, l’augmentation de 40% du nombre d’emplois des plus défavorisés. Un plan de 30 actions gratuites a aussi été attribué à chacun des 65 900 collaborateurs.Total
En intitulant son rapport environnement et société Dix questions que vous nous posez, Total ancre sa publication dans une volonté de dialogue avec ses parties prenantes. ONG, institutionnels, salariés interpellent ainsi l’entreprise sur les hydrocarbures, les impacts climatiques, les options prises sur les nouvelles énergies, la sécurité, l’éthique, le développement local, le Myanmar ou encore les sables bitumineux. Concrètement, pour chaque question Total apporte une brève réponse suivie de quelques indicateurs significatifs, puis développe par la preuve en fournissant des exemples de réalisations concrètes. Un outil d’autoévaluation pour les managers de terrain permettant de vérifier leur conformité avec le Code Ethique de l’entreprise, la prise en compte de la biodiversité dans le cadre de réhabilitation comme à Ertvelde en Belgique, la recherche sur le captage et stockage de CO2, la mise en place de démarches de concertation locale dans le cadre de nouvelles implantations sont quelques illustrations des actions entreprises par le groupe en matière de développement durable.Veolia Environnement
Avec l’ambition conservée de faire de Veolia Environnement l’entreprise de référence du développement durable, Antoine Frérot, nouveau Directeur général, reste dans la ligne définie par son prédécesseur. Le Groupe concrétise ses engagements environnementaux dans le déploiement de son système de management environnemental à toutes ses activités (aujourd’hui, 78% des activités sont couverts). Il continue de développer les énergies renouvelables et le recyclage, grâce à la construction de centrales biomasses raccordées à des réseaux de chaleur, ou en construisant une unité de production de biométhane carburant pour alimenter des véhicules utilitaires. Enfin, une démarche ambitieuse de mesure du coût complet carbone des contrats a été réalisée afin de permettre les meilleurs choix d’investissement et de gestion. En 2009, la Fondation Veolia a été prorogée de cinq ans en 2009 permettant de poursuivre efficacement les actions de solidarité engagées partout dans le monde.- Contact : Pauline Danel – Télécharger le cahier de performance environnementale et sociale de Véolia Environnement
VINCI
Malgré la crise économique, VINCI présente une bonne santé financière traduisant la solidité du modèle concessionnaire-constructeur qui caractérise le groupe. VINCI met sa performance de groupe privé au service de l’aménagement de la Cité et du développement des territoires. Le groupe conjugue ainsi les enjeux de court terme de l’activité de ses entreprises et les enjeux de long terme de ses réalisations. En 2009, le groupe a formalisé une charte éthique et a poursuivi sa politique avec ParisTech en soutenant 12 projets de recherche dans le cadre de la chaire d’éco-conception des ensembles bâtis et des infrastructures. En termes environnementaux, VINCI Autoroutes s’est engagé, en présence de Jean-Louis Borloo, ministre d’Etat en charge du développement durable, à consacrer 750 millions d’euros sur trois ans à la requalification environnementale de ses réseaux : protection de la ressource en eau, de l’acoustique, de la biodiversité, écorénovation des aires d’autoroute, etc. La nouvelle « éco-autoroute » A19 illustre déjà une partie de ces engagements : passages pour animaux, bassins de traitement des eaux. De son côté, VINCI Park a développé un centre de mobilité MOBIWAY à La Défense proposant une station d’autopartage Okigo, des espaces de covoiturage ou encore la vente de titres de transport en commun. – Contact : Christian CayeVNF
2009 a été une année charnière pour VNF avec la préparation du contrat d’objectif et de performance triennal 2010-2013 permettant des investissements de plus de 180 millions d’euros. Avec une reconnaissance spécifique du fluvial dans le cadre de la signature du contrat annuel reprenant les orientations du Grenelle et du plan de relance de l’économie, les montants d’investissement sur la voie d’eau ont été doublés. L’activité de transport en réseau a d’ailleurs connu en 2009 une forte progression en termes de trafic fluvial : + 24,6%. Une étude sur les performances énergétiques et environnementales de la flotte fluviale a également été menée afin d’identifier, entre autres, comment optimiser les consommations énergétiques à bord. L’écocalculateur Eve s’inscrit dans cette logique : il chiffre les atouts environnementaux et socio-économiques du fluvial. VNF s’engage également dans la protection de la biodiversité avec la construction de passes à poissons permettant aux espèces migratrices de remonter la Seine en recourant à des rivières artificielles. La création de l’Observatoire de l’environnement autour du projet Seine-Nord Europe, reconnu d’utilité publique en 2008, marque un effort de transparence vis-à-vis des parties prenantes, une volonté d’insérer le projet dans son environnement et de capitaliser sur l’expérience acquise.- Contact : Anthony Petitprez – Télécharger le rapport d’activité intégrant un bilan développement durable de VNF
Xerox
Le nouveau rapport annuel d’entreprise citoyenne de Xerox souligne les progrès de l’entreprise autour de quatre domaines : changement climatique, protection de la biodiversité et des forêts, préservation de la qualité de l’air et de l’eau et gestion des déchets. Ainsi, 80% des nouveaux produits commercialisés sont conformes aux nouveaux critères Energy Star. L’entreprise a parallèlement lancé son logiciel de mesure d’impact des technologies documentaires sur l’environnement aidant ses clients à identifier les opportunités de réduction des consommations d’énergie, de gaz à effet de serre et de déchets solides. Sur ce sujet, Xerox a réduit, depuis 1991, sa quantité de déchets partant en décharge de 48 000 tonnes. En matière d’éco-conception, Xerox a lancé cette année deux technologies innovantes : un multifonction à base de LED permettant de consommer deux fois moins d’énergie que les technologies laser comparables et un autre à base d’encre solide, brevet permettant de diminuer de 90% la génération de déchets. Parmi les objectifs fixés, d’ici 2012, Xerox prévoit de réduire de 25% ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 2002 et a déjà dépassé le palier des -20% début 2009.