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Résultats de l'étude 2012 réalisée par Ethicity avec l'ADEME

Les Français et la consommation Durable : le plaisir de la simplicité

La consommation responsable est-elle toujours d’actualité ? Y a-t-il des changements dans les comportements quotidiens ? Ethicity, cabinet de conseil en développement durable et marketing responsable, a présenté comme chaque année, le 2 avril 2012 à l’occasion de la semaine du développement durable, les résultats de son enquête annuelle sur l’évolution des sensibilités et attentes des français en matière de développement durable et de consommation responsable.

Une envie de dynamique positive Pour 90% des français il est nécessaire de faire évoluer notre modèle économique et social de société selon cette étude [[Etude en partenariat avec Aegis media Expert et le soutien de l’ADEME. Méthodologie de l’étude : 4055 interviews 15-74 ans en auto administré, recueil par voie postale du 20 février au 16 mars 2012 réalisé par Kantar Média et TNS]]. 57% pensent qu’il faut réviser une partie du modèle, sans en changer les fondements, 33% d’entre eux qu’il faut repartir de zéro car la crise montre que le nôtre n’est pas viable. Seul 8% pensent qu’il faut le préserver car il est bon et attendre que la crise passe. Le ton est donné ! Pour 88% de la population la crise économique devrait être une occasion de revoir nos modes de vie et de consommation. Une préoccupation majeure reste le bien-être de ma famille et on voit monter une attente plus forte d’être heureux et de pouvoir donner vie à ses projets. La santé devient moins prégnante dans les réponses ainsi que le cout de la vie : une aspiration au mieux-être. Une consommation plus informée, un besoin de proximité La consommation est plus largement perçue comme un moyen d’agir au quotidien. La perception de l’impact positif que peut jouer leur façon de consommer en matière sociale (+ 9pts vs 2011), économique (+12 pts vs 2011) et environnementale (+ 5 points vs 2011) augmente. L’origine et le lieu de fabrication sont des informations davantage attendues. 85% déclarent privilégier les entreprises qui ont préservé une implantation locale (34% « tout à fait d’accord »). 40% privilégient les produits à km zéro. Les préoccupations environnementales restent fortes (la pollution toujours en premier) et l’on veut davantage connaitre l’impact de son produit sur l’environnement. Plus de concret et moins d’abstrait : vers une consommation pragmatique et décomplexée. La consommation « responsable » recule même chez les cadres et professions libérales. Les changements dans la vie quotidienne deviennent plus systématiques. Cela est particulièrement vrai pour ce qui permet de faire des économies : 49% déclarent éviter les produits avec trop d’emballage (14% disent le faire systématiquement), 46% déclarent éviter les produits en conditionnement individuel (15% disent le faire systématiquement), 34% disent privilégier les transports en commun (16% systématiquement), 47% déclarent systématiquement réduire leur consommation d’énergie, 45% leur consommation d’eau. Les français attendent toujours plus d’information pour mieux décrypter et avoir une plus grande autonomie dans ses choix de consommation. Les entreprises et les marques reconnues comme actrices du changement Dans ce cadre, la confiance dans les entreprises s’accroit et les marques sont plus crédibles quand elles s’engagent en matière de développement durable si on a des preuves et l’information sur le produit. Pour 60% des français le respect de l’environnement et la qualité sociale de production sont compatibles avec une recherche de profit. Une majorité de la population déclarent croire les marques / entreprises quand elles s’engagent en matière de développement durable (+4,7 pts vs 2011). 70% déclarent privilégier les marques qui ont une véritable éthique (+ 10 points vs 2009). Les français prennent peu à peu conscience qu’il leur faudra aller chercher le plaisir dans la simplicité avec des modes de vie qui se déconnectent de la consommation qui devient plus pragmatique. La volonté de plus de local, de savoir ce qui se cache derrière les produits se renforce : origine, lieu de fabrication. Le ‘On se prend en main ‘ de 2011 se confirme ! Une conscience connectée au monde mais en mettant son mieux être d’abord au centre. Besoin d’innovation, de liens, de sincérité et des français prêts à agir et à partager si c’est une solution efficace pour une société en transition.

 

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David Naulin
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Journaliste de solutions écologiques et sociales en Occitanie.

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