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Les autochtones et les changements climatiques

Peuples autochtones : derniers casseurs et premiers payeurs ! un reportage de RFI

Le premier sommet des peuples autochtones s’est tenu cette semaine à Anchorage (Alaska) : particulièrement affectés par le réchauffement planétaire, ils ont fait entendre leurs voix avant la conférence de l’Onu sur le climat qui doit avoir lieu en décembre prochain à Copenhague. Ce sommet, co-parrainé par l’ONU, a rassemblé toute la semaine quelque 400 représentants des peuples indigènes, des Inuits du Canada aux Dayacs de Bornéo, ainsi que des observateurs de 80 pays. Il s’est terminé le 24 avril 2009.

Au moins 5 000 groupes distincts de peuples autochtones ont été identifiés dans plus de 70 pays. Ils forment ensemble une population de 300 à 350 millions de personnes, représentant environ 6% de l’humanité. « Les peuples indigènes sont le moins responsables des problèmes planétaires résultants du changement climatique mais seront presque certainement ceux qui en subiront le plus les conséquences », a expliqué Patricia Cochran, présidente de la Conférence Inuit circumpolaire (CIC*) qui organisait le sommet.

Réchauffement climatique : l’inquiétude des peuples autochtones

« Les représentants indigènes sont venus de plus de 70 pays […], tous ces peuples ont un point commun : leur habitat et leur mode de subsistance traditionnels sont menacés, et ils doivent s’adapter à un environnement transformé. » « Nous travaillons depuis longtemps au sein du forum permanent de l’ONU sur les questions indigènes et, dans le cours des discussions, il est devenu très clair que les communautés peuples du monde ont souhaité ce sommet pour discuter toutes ensemble du changement climatique et de tous les problèmes auxquels elles sont confrontées », a indiqué Patricia Cochran, poursuivant : « Nous essayons de voir comment nous pourrions, nous-mêmes, élaborer des plans pour répondre à l’impact du changement climatique dans chacune de nos communautés ».

Vers la Conférence de Copenhague en décembre prochain

Après avoir présenté les rapports régionaux de chaque communauté indigène -afin d’avoir plus de lisibilité sur « les problèmes de la déforestation ou de la fonte des glaces arctiques avec leurs conséquences respectives »-, les délégations ont également échangé avec des représentants des gouvernements, des milieux d’affaires, des universitaires ainsi qu’avec des organisations non gouvernementales. Tout ce processus a abouti à une déclaration officielle contenant des recommandations qui sera transmise à l’Organisation des Nations unies et défendue à la Conférence de Copenhague en décembre prochain -Conférence au cours de laquelle devrait être trouvé un nouvel accord pour succéder au Protocole de Kyoto sur la réduction des gaz à effet de serre, au-delà de 2012. (*) : Le CIC regroupe les Inuits et Inuvialuits du Canada, les Kalaallits du Groenland, les Inupiaqs et Yupiks de l’Alaska et les Yupiks de Russie par RFI Article publié le 23/04/2009 Dernière mise à jour le 28/04/2009 à 09:12 TU [[http://www.rfi.fr/sciencefr/articles/112/article_80408.asp]]

 

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Laure Rivory
Laure Rivory
En thèse de philosophie, j'étudie parallèlement les divers freins et résistances à l'adoption de comportements favorables au développement durable, au sein de l'Agence M&C en Avignon.

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