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Les antennes de la colère, un débat sous haute tension sur France 5

Sur les toits, la peur monte. Et la colère avec. Dans toute la France, les antennes relais suscitent la crainte des habitants. Aujourd’hui, une centaine de collectifs se mobilise. Leur objectif est clair : faire démonter l’antenne relais trop proche de leur école, de leur appartement, ou sur leur toit. Et aller jusqu’à bloquer l’installation de nouveaux équipements. Ces nouveaux rebelles sont de simples parents d’élèves, des retraités, de modestes voisins d’antennes. Ils redoutent les conséquences sanitaires à long terme des ondes de la téléphonie mobile. Certains disent même déjà souffrir de maladies liées aux antennes, certificats médicaux à l’appui. Et les plus fragiles, les électro-sensibles, sont déjà contraints de fuir des villes trop magnétiques, devenues invivables. Jamais la pression populaire n’avait été aussi forte contre ces équipements. Interpellé, le gouvernement organise des réunions de crise pour mettre d’accord opérateurs et riverains. Avec une question cruciale : trouver une solution pour concilier progrès, et respect de la santé. Qui sont ces rebelles des ondes ? Les antennes-relais rendraient-elles malades ? Comment assurer une couverture téléphonique en toute sécurité ? Enquête sur la question sanitaire la plus délicate du moment.

– Documentaire de Sébastien DEURDILLY diffusé sur France 5 dimanche 25 janvier 2009 à 15h35 et à 20h35

Un débat sous haute tension

Les antennes-relais rendent-elles malades ? En faisant le tour des arguments pro et anti-ondes, ce documentaire apporte un éclairage instructif sur un débat aux enjeux considérables. Une enquête choc sur une question sanitaire qui risque de faire de plus en plus de bruit.

Branle-bas de combat à l’école Gerson de Lyon. Les parents d’élèves sont sur le pied de guerre. Les pancartes et banderoles en préparation donnent le ton : « Antenne-relais face aux écoles : démontage immédiat. » Inquiets, les parents veulent des réponses. « Il peut y avoir un risque. Et l’on est capable de faire prendre un risque à nos enfants ? » s’agace une mère de famille. Une autre tempère : « On ne veut pas passer pour des intégristes écolos ou des technophobes. On veut seulement une technologie saine qui ne mette pas en danger la santé de nos enfants. »

Autre lieu, même scène de mécontentement. Dans le village de La Croisille, en Normandie, l’ambiance au conseil municipal est électrique. Les élus s’apprêtent à voter l’installation d’une antenne-relais en bordure des maisons. Les habitants sont furieux et les questions fusent. Certains évoquent même le scandale de l’amiante. Qu’importe, à huit voix contre une, le projet passe. Au risque de se fâcher avec ses électeurs, le maire se frotte les mains. La commune touchera un loyer de 3 000 euros par an…

Partout en France, la résistance s’organise contre les antennes-relais. En cause : les ondes électromagnétiques. De fait, ceux qui résident à proximité se plaignent de maux de tête, d’insomnies, de vertiges. N’ayant toujours pas d’études concluant à la dangerosité de ces équipements, les électro-sensibles invoquent avec force le principe de précaution. Un argument qui commence à être entendu par la justice. De leur côté, les opérateurs sont tenus par la loi de couvrir l’intégralité du territoire. Les antennes continuent donc de fleurir un peu partout et viennent s’ajouter aux 50 000 que compte déjà l’Hexagone.

Source : magazine des programmes de France 5

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2 Commentaires

  1. Les antennes de la colère, un débat sous haute tension sur France 5
    Ce documentaire fait de la désinformation en disant que les preuves scientifiques ne sont pas établies. Depuis aout 2007, le rapport BioInitiative rend comte de 1500 travaux de scientifiques qui prouvent la réelle toxicité des ondes.

    • Les antennes de la colère, un débat sous haute tension sur France 5
      Deliege, s’il te plaît… Vérifie tes sources !

      Le rapport BioInitiative n’a pas plus de valeur scientifique qu’une bande dessinée de Goldorak. De nombreuses études le montrent.

      Très récemment, les avis du HCN et de l’Australian Centre for Radiofrequency Bioeffects Research (ACRBR) démontrent la non objectivité de ce rapport et son caractère non scientifique.

      De plus, si l’on s’attarde sur l’identité des principaux auteurs de ce rapport, il ne faut pas bien longtemps pour comprendre que les « sommités » scientifiques à l’origine de ce rapport, sont à l’image de Cindy Sage de brillants chefs d’entreprises spécialisés dans le business anti-ondes !

      Et c’est pourtant ce rapport qui, en France, sert de base aux associations de lutte contre le déploiement de nouvelles antennes relais.

      Ces associations sont en cela bien plus dangereuses que les relais eux-mêmes, et ceci pour 3 raisons :
      – tout d’abord, parce qu’elles créent une psychose sur la base d’éléments non avérés, qui sont à l’origine de nombreux cas d’hypersensibilité aux champs électromagnétiques. Il est rigolo de constater que la seule pose d’une antenne génère les pires maux… même lorsque celles-ci n’est pas activée !
      – ensuite, parce qu’en empêchant le déploiement de nouveaux relais, le signal émis par un téléphone portable porté à quelques centimètres du cerveau, devra être beaucoup plus puissant pour établir la communication avec un relais –trop- éloigné…
      – enfin, parce que s’il n’existe aucune preuve scientifique que les ondes d’un relais de téléphonie tuent, il est en revanche prouvé que ces relais contribuent tous les ans à sauver des milliers de vies !