168 pays ont ratifié la Convention sur la Diversité Biologique, traité international adopté en 1992 au Sommet de la Terre à Rio de Janeiro.
Les Etats signataires se sont engagés à conserver la biodiversité, à utiliser durablement les éléments qui la composent et à partager de manière juste et équitable les bénéfices des ressources énergétiques.
En 2010, ces Etats se réuniront pour dresser le bilan des stratégies nationales mises en oeuvre pour la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique. Afin de pouvoir comparer les résultats des actions menées de par le monde, il fallait que les Etats signataires adoptent les mêmes instruments de mesure, puissent les décliner en fonction des domaines étudiés, de leurs interactions, et de leur spécificité. Les indicateurs de biodiversité se sont révélés être les outils les plus adéquats.
Dans la dernière édition du Cahier de l’Institut Français de la Biodiversité (IFB), Harold Levrel retrace les difficultés et les enjeux des indicateurs de diversité biologique existants, les mécanismes d’interactions humains-nature, et propose à son tour des indicateurs à la fois plus spécifiques et permettant une co-gestion de la biodiversité.
Cet ouvrage sera présenté à l’occasion des 5èmes Journées de l’Institut Français de la Biodiversité qui se tiendront à Tours, du 3 au 6 décembre 2007, et porteront sur le thème « Changement global, biodiversité et écosystèmes : vers quels services écologiques ? ».