Dans l'actualité :

COP29 Climat : vers un réel engagement des États à sortir des énergies fossiles ?

Publié fin mars 2023, le dernier rapport de synthèse...

Comment accélérer la transition écologique et sociale grâce aux communautés ?

“(Re)faire tribu” est la newsletter mensuelle d'Hugo, 24 ans,...

Vers un référentiel d’indicateurs pour préserver la qualité des sols ?

L'INRAE a coordonné une étude sur la qualité des...
Agriculture Biologique

La BIO poursuit son développement et accroît son rayonnement auprès des Français

6 Français sur 10 consomment bio régulièrement selon le nouveau Baromètre Agence BIO / CSA de janvier 2015

La Bio est véritablement entrée dans le quotidien des Français. D’après le nouveau Baromètre Agence BIO / CSA de janvier 2015, les Français sont plus nombreux à consommer des produits bio et de plus en plus souvent. En 2014, près de 9 Français sur 10 en ont consommé au moins occasionnellement (88 % vs 75 % en 2013) et 6 sur 10 régulièrement, c’est-à-dire au moins un produit bio au moins une fois par mois (62 % vs 49 % en 2013). La Bio fait désormais partie des habitudes des Français, qui ne sont plus que 12 % à déclarer ne jamais en consommer, alors qu’ils étaient 46 % en 2003.

– 6 Français sur 10 consomment bio régulièrement – 1ère estimation : le marché des produits bio à 5 milliards d’euros fin 2014 – 1,1 million d’hectares cultivés en bio en 2014 (+4 % / 2013) – Les Français ont une image positive de la Bio
Janver 2015 : La BIO poursuit son développement et accroît son rayonnement auprès des Français
Janver 2015 : La BIO poursuit son développement et accroît son rayonnement auprès des Français
Cette hausse de la consommation bio est confirmée par les premières estimations du marché des produits bio qui devrait atteindre 5 milliards d’euros en 2014 (y compris RHD), soit une croissance globale estimée à 10 % tous circuits confondus. Et, malgré un contexte difficile, les consommateurs bio confirment leur choix pour des produits dont la naturalité et l’authenticité sont garanties : 92 % d’entre eux ont l’intention de maintenir, voire d’augmenter leurs achats bio dans les 6 mois à venir. Cette consommation responsable fait directement écho à l’importance croissante que les Français disent accorder au développement durable dans leurs décisions d’achats : 88 % d’entre eux déclarent privilégier des produits respectueux de l’environnement et/ou du développement durable (66 % en 2013). En réponse à cette demande des consommateurs, la production bio augmente en France. Le nombre d’opérateurs bio a progressé de +4 % entre 2013 et 2014 pour atteindre plus de 39 400 opérateurs bio et les surfaces cultivées en bio représentent désormais plus d’1,1 million d’hectares. Pour renforcer ce réflexe bio auprès de tous les publics : consommateurs, agriculteurs, enseignants, restaurateurs, décideurs publics, etc., l’Agence BIO lance cette année sa nouvelle campagne triennale de promotion et d’information 2015-2017, cofinancée par l’Union européenne. Bio : une image positive auprès des Français La Bio est de mieux en mieux connue et les consommateurs perçoivent de plus en plus ses spécificités. Pour les Français, les produits biologiques sont bons pour l’environnement (87 %), bons pour la santé (87 %), ont du goût (84 %), sont des produits qu’on a plaisir à consommer (77 %) et porteurs d’avenir (77 %). Convaincus par la Bio, les Français en veulent plus en Restauration Hors Domicile : 87 % des parents sont en demande de bio à l’école (vs 68 % en 2013) et 78 % des Français se disent intéressés par la bio dans les restaurants (vs 54 % en 2013). Bio : une grande diversité de circuits de distribution Nombreux sont les consommateurs bio à fréquenter plusieurs circuits de distribution : 80 % en achètent en GMS (pour près de la moitié des ventes), 25 % dans les magasins spécialisés (pour plus du tiers du marché), 20 % à la ferme, 29 % sur les marchés et 18 % chez les artisans commerçants. Bio : la production française en progression D’après les premiers chiffres de l’Observatoire National de la Bio géré par l’Agence BIO, après un doublement de 2007 à 2012, le nombre de fermes bio a progressé de +4 % entre 2013 et 2014, s’élevant à 26 478 fin 2014. Avec plus de 63 500 emplois en équivalent temps plein, soit plus de 7 % de l’emploi agricole en France, les exploitations bio génèrent plus d’emplois que les conventionnelles. A l’aval, le nombre d’opérateurs est également en croissance : +3 % vs 2013, avec près de 13 000 transformateurs et distributeurs comptabilisés sur le territoire fin 2014. Du côté des surfaces, la France dépasse désormais les 1,1 million d’ha de terres cultivées en bio. Bio : un programme d’actions ambitieux pour accentuer le développement de la Bio en France Le 11e appel à projets dans le cadre du fonds de structuration des filières bio « Avenir Bio » est ouvert jusqu’au 25 mars. La Bio renforce sa présence auprès de tous les publics : – Le prochain rendez-vous majeur de la Bio aura lieu au Salon International de l’Agriculture, du 21 février au 1er mars, avec le Séminaire International de la Bio comme point d’orgue, le 26 février. – La 3e édition du concours « Les Petits Reporters de la Bio », s’adressant aux élèves du CE1 au CM2 avec le soutien des enseignants ou des animateurs dans le cadre des activités périscolaires est ouverte jusqu’au 24 avril. – Le 1er juin prochain, deuxième grand rendez-vous de l’année : l’édition 2015 du Printemps BIO sera marquée par de nouvelles initiatives. – A l’automne d’autres actions seront lancées, notamment autour de la gastronomie. Le coup d’envoi des Trophées des jeunes Chefs sera donné en septembre 2015. – De nombreuses actions inédites seront dévoilées au cours de l’année dans le cadre de la nouvelle campagne triennale de promotion et d’information 2015-2017, cofinancée par l’Union européenne.

Baromètre Agence BIO / CSA janvier 2015[[Étude quantitative réalisée online, du 22 au 28 janvier 2015, auprès de 500 Français (résidents en France) âgés de 18 ans et plus, représentatifs de la population française.]] : les chiffres à retenir

– 88 % des Français consomment des produits bio
  • 62 % de consommateurs « Bio-réguliers » : au moins une fois par mois – 10 % des Français sont des « Bio-quotidiens » au moins une fois par jour – 23 % sont des « Bio-hebdos » au moins une fois par semaine – 29 % sont des « Bio-mensuels » au moins une fois par mois
  • 26 % sont des « Bio-occasionnels » de temps à autre
– 86 % des Français savent que l’agriculture biologique suit un cahier des charges public précis – 87 % des parents veulent de la Bio à l’école – En cohérence avec le développement durable, 67 % des Français déclarent également acheter des produits fabriqués à partir d’ingrédients bio, autres que des produits alimentaires – 92 % des consommateurs bio ont l’intention de maintenir ou augmenter leurs achats bio dans les 6 mois à venir
La Bio en France en 2014 : quelques repères Après un doublement du secteur entre 2007 et 2012, la Bio continue son développement en 2014
Janver 2015 : La BIO poursuit son développement et accroît son rayonnement auprès des Français
Janver 2015 : La BIO poursuit son développement et accroît son rayonnement auprès des Français
En 2014/2013, la production bio française mise sur le marché a augmenté, en particulier : – La collecte de lait de vache bio a augmenté de 7,7 % et la production de viande bovine bio de l’ordre de 15 % – Les productions de poulets de chair bio et d’œufs ont respectivement progressé d’environ 10 % et 7 % en filières organisées. Les estimations sont en cours pour l’ensemble des secteurs.

Dossier complet

Sommaire : . Baromètre Agence BIO / CSA : 6 Français sur 10 consomment régulièrement bio . Les tendances de la production bio 2014 : la croissance continue . 11e appel à projets pour le Fonds Avenir Bio : les filières bio se structurent . La France dans l’Union européenne . La Bio sous toutes ses facettes au Salon International de l’Agriculture . Nouvelle campagne 2015-2017 : mobilisation des acteurs pour renforcer le « réflexe bio » . Agriculture biologique : les fondamentaux Télécharger le dossier complet sur le développement de la BIO

Septembre 2010

Le bio connaît un essor sans précédent en France
Pour l’Agence Bio, qui a dévoilé hier les chiffres clés de l’agriculture biologique en France, « la dynamique de développement de la bio s’amplifie et la structuration des filières est en marche ». Côté production, 3 769 nouvelles exploitations se sont engagées en bio en 2009, soit plus de 300 en moyenne chaque mois. Les premières données 2010 sur les conversions confirment cette importante progression : au cours des 7 premiers mois de 2010, on a compté 2 948 exploitations bio supplémentaires, portant leur nombre total à 19 594 fin juillet. Côté consommation, la valeur des ventes des produits alimentaires issus de l’agriculture biologique est estimée à 3 milliards d’euros pour 2009, soit un quasi doublement par rapport à 2005 (1,6 milliard d’euros) et une augmentation de 400 millions d’euros par rapport à 2008. Dans ce contexte de croissance, les actions de structuration des filières bio ont pris un nouvel élan sur tout le territoire. L’ensemble des filières est concerné par ces initiatives visant à mettre en adéquation de façon durable besoins du marché et production biologique. La structuration est en effet un élément essentiel pour que la dynamique de la demande se traduise par une réponse organisée de la production.

PRODUCTION BIO : LA DYNAMIQUE DE DÉVELOPPEMENT S’AMPLIFIE EN 2010

Clairement reprise en 2008, la dynamique de développement de l’agriculture biologique en France s’est confirmée dès les premiers mois de 2009. Elle s’amplifie en 2010. En 2009 par rapport à 2008, le rythme d’engagement de nouveaux producteurs bio a plus que doublé. Au total, fin 2009, 16 446 producteurs cultivaient selon le mode de production biologique en France, alors qu’ils étaient 13 298 fin 2008. Le nombre a donc augmenté de 23,7% en un an. Ainsi, fin 2009, la part des exploitations bio dans le total des exploitations au plan national a été estimée à 3,14%. 2010 : un rythme de croissance supérieur à celui de 2009 Au cours des 7 premiers mois de 2010, 3 345 exploitations nouvellement engagées dans le mode de production biologique ont été enregistrées ainsi que 397 cessations d’activité. Il en est résulté du 1er janvier au 31 juillet 2010, 2 948 exploitations bio supplémentaires, portant le nombre total à 19 594 fin juillet. Le rythme de croissance en 2010 est supérieur de 30% à la même période en 2009. Au total, fin 2009, les surfaces bio atteignaient 677 513 hectares (+16% par rapport à 2008, dont 151 875 ha en conversion, soit 1/5). Les surfaces bio représentaient 2,46% de la surface agricole utile (SAU) en France métropolitaine. 1 producteur sur 2 vend directement au consommateur 1 producteur bio sur 2 vend, totalement ou partiellement, sa production directement aux consommateurs. Ces agriculteurs utilisent différents canaux de vente directe.
  • 76% des exploitations bio pratiquent la vente directe à la ferme,
  • 54%, sur les marchés, foires et salons,
  • 21% en paniers,
  • 19% en magasin collectif.
12% des agriculteurs bio accueillent à la ferme des touristes et plus de 6% consacrent du temps à l’accueil sur leur ferme dans un cadre pédagogique. Certains agriculteurs ont une activité de transformation à la ferme. Plus de 25 000 opérateurs bio au total en 2009. Au total, en 2009, plus de 6 000 préparateurs et plus de 2 000 distributeurs avaient une activité certifiée bio. Le nombre total d’opérateurs bio, y compris les producteurs a dépassé les 25 000 en 2009.

CONSOMMATION BIO : STRUCTURELLEMENT A LA HAUSSE

Avec 3 milliards d’euros TTC de chiffre d’affaires en 2009 (contre 1,6 milliard d’euros en 2005), le marché de l’alimentation bio a atteint 1,9% du marché alimentaire total (contre 1,1% en 2005). Ce marché est structurellement en augmentation, avec une croissance moyenne de l’ordre de 10% par an de 1999 à 2005, tous secteurs de produits confondus. En 2006, la croissance s’est accélérée. Entre 2008 et 2009, les achats par le consommateur final ont progressé de 19%. Les premiers chiffres 2010 confirment la dynamique de croissance avec des différences substantielles suivant les circuits de distribution et les produits. 2010 : premières tendances à la hausse des ventes Selon les premières estimations d’IRI au cours du premier semestre 2010, les ventes de produits bio sont à la hausse. En GMS (hors hard discount), les ventes de produits bio « gencodés » à poids fixe étaient en progression :
  • +31% pour les liquides bio, essentiellement les jus de fruits,
  • +18% pour les produits frais (hors steak haché, fruits et légumes et boulangerie fraîche) avec un décollage de nombreuses lignes comme le surgelé, le traiteur, etc.
  • +16% pour l’épicerie (soupes, compotes, pains de mie, etc.)
2005 – 2009 : ventes en croissance dans tous les circuits de distribution En 2009, 83% des ventes ont été réalisés via les GSA et les magasins spécialisés bio, 12% directement du producteur au consommateur et 5% par les artisans-commerçants et magasins de vente de produits surgelés. Les Grandes Surfaces Alimentaires ont gagné quelques parts de marché sur les autres circuits, retrouvant le positionnement estimé du début des années 2000. En 2009, près de 45% des produits bio ont été achetés en GSA, contre 41,7% en 2008 et 40% en 2005. Dans les circuits spécialisés, la croissance a été respectivement de 12 à 15% selon qu’il s’agissait de magasins indépendants ou en réseau. En 2009, elle a été davantage liée à des agrandissements, qu’à des ouvertures de magasins (qui furent nombreuses au cours des années précédentes). Les ventes ont également été à la hausse chez les boulangers, bouchers, détaillants en fruits et légumes, cavistes, dans les magasins de vente de produits surgelés ainsi qu’en direct des producteurs aux consommateurs. 2005 – 2009 : toutes les catégories de produits concernées par la hausse des achats La gamme des produits alimentaires bio vendus en magasins spécialisés bio est très large avec des milliers de références. Les produits d’épicerie sucrée et salée y occupent la première place, devant les fruits et légumes, le rayon crèmerie et le pain. Les produits carnés y sont encore sous-représentés. En super et hypermarchés (GSA), le rayon crèmerie l’emporte (œufs, lait, autres produits laitiers), devant l’épicerie, les fruits et légumes et le pain. La vente directe des producteurs aux consommateurs est surtout développée en fruits et légumes et en vin issu de raisins bio. Les ventes assurées par les artisans concernent majoritairement le pain et la farine, ainsi que le vin. Des approvisionnements à l’extérieur de la France variables suivant les secteurs En moyenne, tous secteurs confondus, l’étude réalisée pour 2009 amène à estimer à 38% la valeur des produits bio consommés en France provenant d’un pays autre que la France. Parmi ceux-ci :
  • 30% sont des produits exotiques (bananes, autres fruits exotiques, café, thé, cacao.) ;
  • 30% sont des productions pour lesquelles la France n’a pas d’atout particulier (agrumes, soja, aquaculture, légumes méditerranéens, divers produits d’épicerie) ;
  • 40% sont constitués par des achats extérieurs relais, portant sur des produits pour lesquels la France a une forte vocation naturelle mais manque conjoncturellement de volume (céréales, lait, viande de porc, fruits et légumes tempérés frais ou transformés) ;
  • La part des « importations » relais, au sens courant, y compris les introductions en provenance d’Etats membres de l’Union européenne, a augmenté en 2009, la demande ayant crû plus rapidement que l’offre en raison de la durée de la période de conversion. L’importance des conversions en cours va amener prochainement une inversion de tendance.
190 millions d’euros de produits bio exportés Les ventes de produits bio à l’extérieur de la France, communément appelées « exportations » ont été estimées à 190 millions d’euros en 2009. Elles étaient essentiellement constituées de fruits et légumes pour 36% (y compris de réexportation) et de vins issus de raisins bio pour 36% devant les spécialités des secteurs de l’épicerie ou à base de viande.

LA STRUCTURATION DES FILIÈRES BIO EN MARCHE

De plus en plus nombreux en France, entreprises, groupements et associations de producteurs s’engagent dans la structuration de filières, longues ou courtes. Ces démarches sont avant tout fondées sur le dialogue et le respect mutuel. Elles allient compétence et engagement. Ces valeurs sont essentielles pour assurer la viabilité des programmes d’actions. Ceux-ci se traduisent par :
  • la mise au point d’une stratégie commune de développement avec un programme global d’actions cohérentes ;
  • des actions d’appui technico-économiques en vue d’encourager et d’accompagner la conversion d’exploitation au mode de production biologique ;
  • des investissements matériels pour augmenter les capacités de stockage, optimiser les processus de transformation et améliorer la qualité des produits tout au long de la filière en cas de besoin ;
  • des démarches de planification pour assurer des mises en culture en fonction des besoins des acheteurs et réciproquement, en tenant compte des spécificités du métier de producteur, avec une grande diversité de produits liés à la rotation des cultures à valoriser ;
  • des initiatives pour réduire les frais logistique, en particulier de transport ;
  • des relations contractuelles de plus en plus fortes et durables, fondées sur la transparence et privilégiant le principe d’équité.
Au fil des années l’impact des programmes d’actions sera de plus en plus visible. Avenir Bio : 3 millions d’euros par an sur 5 ans pour structurer les filières bio Dans le cadre du plan de développement « Agriculture biologique : Horizon 2012 », un fonds de structuration des filières, baptisé « Avenir Bio », doté de 3 millions d’euros par an pendant 5 ans a été créé. Sa gestion est confiée à l’Agence Bio. Les objectifs du fonds sont de déclencher et de soutenir des initiatives en vue de : – développer une offre de produits biologiques pour satisfaire les demandes des consommateurs exprimées dans tous les circuits de distribution ainsi que dans la restauration collective en particulier par :
  • des conversions à l’agriculture biologique,
  • la diversification des produits.
  • créer des économies d’échelle et optimiser les circuits de collecte ou de transformation pour permettre une maîtrise de prix favorable aux consommateurs et aux différents responsables des achats ainsi qu’une juste rémunération des producteurs;
  • amener ainsi un développement le plus harmonieux possible de l’offre et de la demande de produits biologiques en France avec des engagements réciproques, sur plusieurs années, des opérateurs pour sécuriser à la fois les débouchés pour les producteurs et les approvisionnements pour les transformateurs et les distributeurs, dans l’intérêt des consommateurs.
Les aides du fonds de structuration des filières sont destinées à donner plus d’impact et d’amplitude à des projets d’envergure nationale ou suprarégionale et/ou présentant un caractère pilote et très innovant pour le développement l’agriculture biologique. Toutes les étapes des filières concernées Les porteurs de projets susceptibles d’être bénéficiaires du fond Avenir Bio peuvent être : – France : PME ou entreprises intermédiaires (les caractéristiques des entreprises bénéficiaires sont décrites dans l’appel à projet qui peut être consulté sur le site de l’agence bio rubrique « Actualités »), – des organisations de producteurs reconnues, – des associations à caractère interprofessionnel spécialisées dans l’agriculture biologique, structures professionnelles fédérant des entreprises ou organisations économiques dans le cadre de projets spécifiques. Fonds Avenir Bio : 76 bénéficiaires d’aides directes en 2008 et 2009 Dans le cadre du Fonds « Avenir Bio »: – 28 programmes d’actions sont d’ores et déjà soutenus au titre des années 2008 et 2009. Ils concernent les fruits et légumes, le secteur laitier, la viande bovine et ovine, les filières mono-gastriques (poules pondeuses et porcines), la filière céréalière en lien avec le développement des surfaces destinées à l’alimentation animale et humaine (panification) ; – 76 bénéficiaires d’aide directe du Fonds Avenir Bio en 2008 et 2009. Les autres filières, en particulier celle du lait et des produits laitiers biologiques, se structurent aussi de plus en plus, avec un engagement croissant des entreprises de collecte et de transformation vis-à-vis des producteurs.

 

A propos de l’Agence Bio : Créée en novembre 2001, l’Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique (Agence BIO), est un groupement d’intérêt public. L’Agence BIO rassemble des représentants des Pouvoirs publics – ministère de l’agriculture et de la pêche (MAP), ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire (MEEDDAT) – et des professionnels (FNAB, APCA, Synabio et Coop
de France) au sein de son Conseil d’administration.

Les missions de l’Agence BIO sont en particulier de :

  • communiquer et informer sur l’agriculture biologique et ses produits, son impact environnemental, social et territorial,
  • développer et approfondir l’observatoire national de l’agriculture biologique,
  • faciliter la concertation entre partenaires et contribuer à la structuration des filières, au développement des marchés et des
    dynamiques inter-professionnelles,
  • gérer les notifications des producteurs et autres opérateurs certifiés,
  • gérer la marque AB à des fins de communication.

A lire

Comment accélérer la transition écologique et sociale grâce aux communautés ?

“(Re)faire tribu” est la newsletter mensuelle d'Hugo, 24 ans,...

Une Initiative mondiale pour l’intégrité de l’information sur le changement climatique

Au G20 2024 à Rio de Janeiro, le gouvernement...

L’avenir de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est-il en danger ?

Dans un contexte économique incertain, où les entreprises jonglent...

Newsletter

spot_img

Sur Cdurable

Immobilier régénératif : méthode et stratégie pour passer à l’action

Face aux grands défis environnementaux, sociaux et sociétaux et...

Le télétravail : un levier pour lutter contre le dérèglement climatique ?

France Stratégie et l'Inspection générale de l'environnement et du...

Manger flexitarien, végétarien ou végétalien sauvera-t’il notre avenir, biodiversité et climat ?

La consommation de viande est le principal poste d'émissions...

Livre Blanc de la construction durable en Outre-mer

Pour répondre à l’urgence des enjeux liés aux spécificités...
David Naulin
David Naulinhttp://cdurable.info
Journaliste de solutions écologiques et sociales en Occitanie.

COP29 Climat : vers un réel engagement des États à sortir des énergies fossiles ?

Publié fin mars 2023, le dernier rapport de synthèse du GIEC est sans équivoque : le réchauffement de la température moyenne mondiale s’accélère et...

Comment accélérer la transition écologique et sociale grâce aux communautés ?

“(Re)faire tribu” est la newsletter mensuelle d'Hugo, 24 ans, parti découvrir l’art de faire communauté. Tous les mois, il nous partage des pépites pour...

Vers un référentiel d’indicateurs pour préserver la qualité des sols ?

L'INRAE a coordonné une étude sur la qualité des sols, réalisée par un collectif de 19 chercheurs issus de 10 organismes de recherche et...