A travers ce nouveau cycle de conférences « Jeunes et climat », la Fondation Terre Solidaire souhaite donner la parole aux jeunes ainsi qu’aux différents mouvements qui les rassemblent afin de mieux comprendre les ressorts de leur engagement.
accélératrice d’expériences et d’alternatives citoyennes à notre modèle de développement Créée en 2016 et reconnue d’utilité publique, la Fondation Terre Solidaire s’affirme aujourd’hui comme l’un des acteurs en mesure d’apporter des solutions durables à une crise sans précédent afin de transformer nos modèles de développement.
- Qu’entend-on réellement par mobilisation des jeunes ?
- Qui se cache derrière ce terme ?
- Qui sont vraiment ces jeunes qui se sentent tant concernés par les problématiques environnementales ?
- Pourquoi et comment la jeunesse se lève-t-elle ?
#1_Jeunes&Climat – 13 mars 2023 : existe-t-il une génération climat ?
Pour cette 1ère conférence, la Fondation Terre Solidaire souhaite mieux comprendre le profil de ces jeunes mobilisés pour le climat et les différentes formes de mobilisation qui existent. Pour cela, elle recevra Maxime Gaborit, doctorant en cotutelle au Centre d’études européennes et de politique comparée (CEE) de Sciences Po et au Centre de Recherche en Science Politique (CReSPo) de l’Université Saint-Louis – Bruxelles. Il a mené une enquête au sein du collectif Quantité critique sur les marches pour le climat, et étudie les formes de contestation des militants pour le climat et les réactions des acteurs étatiques. Les médias renvoient le plus souvent l’image d’une génération en colère, souvent engagée dans des actions assez radicales d’interpellation du pouvoir politique et de l’opinion publique Réduire les jeunes à des actions radicales pour condamner l’inaction climatique serait une erreur. Il existe d’autres formes d’engagements orientés vers des solutions. C’est ce dont nous témoignera Victoria Guillomon, fondatrice et animatrice du podcast Nouvel Œil, et auteure du livre Ce qu’on n’apprend pas à l’école.#2_Jeunes&Climat – mai 2023 : Engagement écologique : quelle voix pour les jeunes des quartiers populaires ?
Une étude entamée en 2018 par, le collectif de sociologues “Quantité́ critique” dresse le portrait du manifestant pour le climat : une jeune femme issue de milieux sociaux privilégiés se déclarant de gauche ou d’extrême gauche. Or, bien loin de cette description, les jeunes des quartiers populaires qui sont les plus vulnérables au changement climatique sont aussi les moins représentés dans l’espace de mobilisation publique. A l’heure où le GIEC rappelle à quel point justice sociale et justice climatique sont étroitement liées, il nous paraît fondamental de donner la parole aux jeunes issus de quartiers populaires sur leur vision, leurs engagements et leur perspective sur la crise climatique.#3_Jeunes&Climat – septembre 2023 : Faut-il bifurquer pour s’engager vraiment pour le climat ?
La prise de conscience des enjeux écologiques peut entraîner chez certains jeunes une bascule, une bifurcation, une rupture, autant de mots pour décrire ce phénomène porté aux yeux de public notamment par les discours d’étudiants de grandes écoles à leurs remises de diplômes. Ces jeunes ont souvent fait des études leur garantissant de belles carrières mais ont fait le choix de ne pas entretenir le système pour une vie différente davantage au service du vivant. Les bifurcations sont-elles toutes les mêmes ? Cela concerne-t-il seulement des jeunes ayant fait des études et issus de milieux sociaux privilégiés ? Ou bien existe-t-il d’autres formes de bifurcations beaucoup plus subtiles ?#4_Jeunes&Climat – décembre 2023 : Nouvelle génération artistique et crise climatique : quelles perspectives pour de nouveaux récits ?
On se souvient peut-être encore lors de la COP21 à Paris, des douze monumentaux blocs de glace installés tels un cadran sur le parvis du Panthéon. « Ice Watch », l’œuvre d’Olafur Elliasson, interrogeait sur l’urgence de la crise climatique. Si de nombreux artistes se sont emparés du sujet au cours des dernières années pour interpeller, comment la création artistique peut-elle aujourd’hui nous permettre d’entrevoir les lendemains de cette crise climatique ? Et qu’implique cette prise de conscience écologique dans le développement de la pratique de jeunes artistes ? A l’image de la déclaration Emmanuel Tibloux Directeur de l’École nationale des arts : « L’artiste est un transformateur de nos imaginaires », nous interrogerons à l’occasion de cette rencontre la vision d’une nouvelle génération de créateurs. La Fondation Terre Solidaire,accélératrice d’expériences et d’alternatives citoyennes à notre modèle de développement Créée en 2016 et reconnue d’utilité publique, la Fondation Terre Solidaire s’affirme aujourd’hui comme l’un des acteurs en mesure d’apporter des solutions durables à une crise sans précédent afin de transformer nos modèles de développement.
Penser des alternatives à notre modèle de développement et engager l’action
La mission première de la Fondation Terre Solidaire est de favoriser et valoriser des alternatives citoyennes qui agissent en faveur d’une transition écologique et solidaire vers des sociétés durables, parce que la fondation croît en la puissance de l’initiative citoyenne et en l’importance de l’action, des échanges et du partage de bonnes pratiques. ● Ses actions participent à un changement impactant ou à une rupture du modèle actuel de développement ; ● Elle soutient les dynamiques qui s’inscrivent pleinement dans une mobilisation citoyenne et qui réinventent l’engagement citoyen. Des pratiques trop peu répandues et un axe très peu soutenu financièrement par les mécènes actuellement. ● La fondation accompagne des projets et des actions qui ont une capacité à être inspirants, à essaimer sur d’autres territoires ou d’autres échelles (du local au global). La Fondation Terre Solidaire a choisi de concentrer son action autour de quatre grands enjeux à l’horizon 2024 :- favoriser la transition vers des systèmes agricoles et alimentaires durables,
- contribuer à l’émergence de nouveaux modèles économiques,
- développer des systèmes énergétiques citoyens, solidaires et écologiquement responsables,
- promouvoir de nouvelles solutions pour la sauvegarde, la protection de la nature et la gestion durable des ressources naturelles.
“La vitalité associative mobilisée pour accélérer une transition vers une société plus juste et écologiquement responsable n’est plus à démontrer. Mais trop souvent, ces initiatives citoyennes, qu’elles soient locales ou nationales, manquent de financement pour se développer et essaimer. Cela s’explique principalement par le nombre très faible de financeurs publics et privés prêts à soutenir sur le moyen terme des projets souvent innovants et engagés. La Fondation Terre Solidaire s’est donnée pour mission d’être un financeur patient et engagé. Après 6 ans d’existence, elle a su développer une expertise pour identifier et accompagner ces initiatives. Nous avons ainsi été le premier financeur privé à soutenir pendant 4 ans la création d’une filière de compostage de proximité pour les agriculteurs bio du Cotentin. Nos soutiens sont également orientés vers des études ou des think-tanks comme par exemple le scénario de transition énergétique de la France réalisé par négaWatt. Nous avons également à cœur de soutenir les dynamiques collectives, en particulier celles qui ont pour objectif d’accélérer la transition écologique des acteurs économiques comme la Convention des Entreprises pour le Climat. Les mobilisations citoyennes, comme celle de Notre Affaire à Tous, qui cherchent à faire évoluer en profondeur les politiques publiques sont également un axe fort du soutien de la fondation.” Philippe Mayol, Directeur Général de la Fondation Terre SolidaireReconnue d’utilité publique et abritante, la fondation rassemble des donateurs et des mécènes soucieux de trouver des solutions concrètes. « Accélératrice d’expériences » en rendant visibles, au plus grand nombre, des démarches novatrices pouvant être multipliées au-delà de leur territoire d’origine, la fondation a soutenu en 2022 30 projets en France et 13 à l’international pour un montant de 786 k€. Elle a, en six années d’action, reversé 4 millions d’euros de soutiens à 205 projets soutenus, dont 116 en France et 89 à l’international, grâce au soutien de plus de 4 500 donateurs et mécènes.