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Jean-Louis Borloo, nouveau ministre d’état de l’Ecologie, du développement et de l’aménagement durables

Le président Nicolas Sarkozy a nommé mardi Jean-Louis Borloo ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables à la place d’Alain Juppé, battu dimanche lors des élections législatives dans sa ville de Bordeaux.

Jean-Louis Borloo a indiqué qu’il « s’inscrivait clairement dans la continuité de ce qu’a souhaité le président de la République et de ce qu’a fait Alain Juppé », lors de la passation de pouvoir au ministère de l’Ecologie, du développement et de l’aménagement durables mardi en début d’après-midi. Selon l’AFP, la passation de pouvoir a eu lieu à 12H30, immédiatement après l’annonce du gouvernement Fillon II, « dans la sobriété », selon un membre du ministère. M. Borloo a indiqué après le départ de M. Juppé que celui-ci était parti sous « les applaudissements des gens du ministère ». Jean-Louis Borloo a précisé qu’il allait « continuer dans le cycle prévu », confirmant ainsi à demi-mot la tenue du « Grenelle de l’environnement » à l’automne. « Je m’inscris clairement dans la continuité de ce qu’a souhaité le président de la République et de ce qu’a fait Alain Juppé intégralement », a précisé M. Borloo. « Pour moi ce sont les droits de l’homme du XXIe siècle qui se jouent là », a indiqué le nouveau ministre d’Etat et numéro 2 du gouvernement. « C’est un gros chantier. Je le prends avec beaucoup de fierté, d’enthousiasme et de gravité », a encore déclaré Jean-Louis Borloo.
Nathalie KOSCIUSKO MORIZET
Nathalie KOSCIUSKO MORIZET
Le ministère hérite également de deux nouvelles figures : Dominique BUSSEREAU a été nommé secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de l’Écologie, du Développement et de l’Aménagement durables, chargé des Transports et Nathalie KOSCIUSKO MORIZET a été nommée secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables, chargée de l’Ecologie. Parmi les premières réactions : Selon Le Monde, la plupart des associations ont réservé un bon accueil, mardi 19 juin, à la nomination de Jean-Louis Borloo à la tête du ministère de l’écologie, du développement et de l’aménagement durables. « Nous sommes rassurés sur le périmètre et le rang du ministère de l’écologie : Jean-Louis Borloo est bien nommé ministre d’Etat » comme l’était Alain Juppé, a réagi Yannick Jadot, directeur des campagnes de Greenpeace France. Yannick Jadot a aussi salué l’arrivée d’un ancien ministre de l’environnement, Michel Barnier, à l’agriculture et à la pêche. La nomination de « quelqu’un qui a une sensibilité écologique sur un secteur aussi prédateur et pollueur » est un « bon signal » selon lui, de même que la nomination de Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat chargée de l’écologie, dont il reconnaît l’« expertise ». Le départ d’Alain Juppé laissait craindre un retour à un portefeuille réduit de l’environnement, a estimé Serge Orru, directeur général du WWF France. Avant d’ajouter : « Dans les arbitrages ministériels, l’écologie a toujours été ballottée. Maintenant c’est un ministre d’Etat, et Borloo, (…) il ne va pas les lâcher », espère-t-il. Dans un communiqué de presse qui a suivi la nomination du nouveau numéro deux du gouvernement l’ONG Les Amis de la Terre annonce restée vigileante. La nomination de Jean-Louis Borloo à la tête du MEDAD pousse Les Amis de la Terre à s’interroger sur la suite qui sera donnée aux positions prises jusque là par le gouvernement en matière d’environnement. Les prochaines semaines seront décisives pour juger de l’action de ce « nouveau » ministre, et notamment du respect des engagements pris par Nicolas Sarkozy, sans quoi la participation des Amis de la Terre au Grenelle sera compromise. Les Amis de la Terre resteront vigilants à toutes les nouvelles décisions du gouvernement, tant au niveau national qu’européen. L’association rencontrera prochainement Mr Borloo et ne manquera pas de lui rappeler que le grenelle ne pourra pas avoir lieu si des mesures contraires à la protection de l’environnement continuent à être prises. Alors que Nicolas Sarkozy annonçait aux ONG de protection de l’environnement, le 21 mai dernier, qu’il ne prendrait pas de décisions contraires à leurs requêtes d’ici la convocation du grenelle de l’Environnement, Madame Lagarde, alors ministre de l’agriculture, votait pour la contamination des cultures bio par les OGM au conseil des ministres européens. Vote en totale contradiction avec les engagements pris. Si de tels dérapages devaient se reproduire, les ONG auraient de sérieux doutes sur la sincérité des engagements du président quant à l’ouverture des débats lors du grenelle. Pour Anne Bringault, directrice des Amis de la Terre : « Mr Borloo aura la lourde tâche de montrer que la protection de l’environnement est une réelle priorité du gouvernement. Il devra notamment s’assurer que les engagements de Nicolas Sarkozy seront suivis d’effet et notamment que toutes les décisions pouvant concerner des risques sanitaires, que les assureurs refusent de couvrir (OGM, nucléaire et radioactivité, nanotechnologies,…), sont gelées jusqu’au grenelle de l’environnement.»

 

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