Au cœur du parc du Conseil, une réserve naturelle énigmatique et sévèrement gardée, se déroule l’ultime conférence mondiale sur le Grand Partage : une décision historique visant à séparer définitivement les zones sauvages des zones habitées par l’homme. Une œuvre entre polar classique et fable écologique de Fréville, auteur de Suisse romande, qui a accepté de répondre aux questions Cdurable.
Tandis que le monde retient son souffle, un drame éclate : Johanna, négociatrice en chef pour le Conseil, disparaît mystérieusement, probablement victime des activistes anti-Partage. Pour son mari, Richard, jardinier du parc, cette disparition est insupportable. Rongé par des cauchemars où il se métamorphose en renard, il décide de mener sa propre enquête. À mesure que le suspense s’intensifie, Humanomorphe questionne les frontières entre l’humain et l’animal, la civilisation et la nature.
Les humains sauveront-ils la planète ?
Les animaux sauveront-ils les hommes ?
Qui exterminera qui ?
Avec des clins d’œil aux grands maîtres du polar, Humanomorphe rend hommage à Simenon et Preminger tout en empruntant les codes de l’enquête classique : un protagoniste à la fois vulnérable et obstiné, des rebondissements inattendus, une atmosphère oppressante. Johanna, personnage central malgré son absence, hante l’intrigue comme une ombre insaisissable, tandis que le monde animal, omniprésent, s’impose comme un protagoniste à part entière.
Mais le roman va plus loin,
explorant une idée audacieuse :
et si la séparation entre l’homme et l’animal n’était qu’une illusion ?
Dans ce récit où se croisent instinct, transformation et quête identitaire, Humanomorphe interroge les barrières que nous avons construites face à la nature.
À l’heure où la biodiversité décline et où l’urgence climatique nous pousse à redéfinir notre place sur Terre, Humanomorphe offre une plongée fascinante dans un futur proche empreint d’enjeux éthiques et écologiques.
À travers un suspense haletant et une écriture immersive, ce roman invite à repenser la relation entre l’humain et le vivant : sommes-nous vraiment si différents des animaux qui nous entourent ?
À propos de l’auteur Fréville :
Né en 1970, fréville développe très tôt une passion pour la cartographie qui lui fait passer ses moindres moments de loisir à dessiner des cartes, et qui le conduira à faire des études d’urbanisme. Arbitre de foot pendant quinze ans, il a sillonné les banlieues les dimanches après-midi, arrivant sans connaître personne, repartant haï de tous, expérience très formatrice. Il développe ensuite un parcours professionnel erratique, donc passionnant, allant du Samu social de Paris au datamining de gestion de risques pour les banques, en passant par deux ans en Afrique comme Volontaire du progrès (tout un programme), comme enseignant et surtout backpacker. Une longue (et passionnante) parenthèse dans le marketing, plus précisément les études de marché, lui a permis de découvrir l’univers enivrant et effrayant du grand capital. Tout au long de cette carrière, il ne cesse d’écrire et publie ainsi douze romans et deux recueils de nouvelles. Auteur de Suisse romande, avec Humanomorphe il signe son quinzième ouvrage.
Questions Cdurable !
ou c’est pas durable ?
Au delà des communiqués, qui ne présentent souvent que le « meilleur », et du développement durable, qui ne fait que tenter de réduire les impacts négatifs d‘une croissance volumique, nous nous intéressons aujourd’hui, 20 ans après la création de Cdurable.info, aux questions essentielles. Alors Cdurable ou pas ? 9 questions qui nous invitent à Comprendre pourquoi Agir & Coopérer avec le vivant, Cdurable !
L’auteur d’Humanomorphe – La conspiration des bêtes, Fréville Laforge, a accepté de répondre aux neufs questions Cdurable, essentielles comme les neufs besoins fondamentaux des êtres vivants dont les humains que nous sommes …
1 – Quelle est la nature de ma relation avec le vivant ?
Je ne suis pas sûr de comprendre. Je fais partie du vivant, comme tout le monde, depuis le big bang si je puis dire.
2 – Quels sont mes besoins et choix d’alimentation ?
Mes besoins sont ceux d’un homme de 50 ans en relativement bonne santé. J’ai la chance de vivre à la campagne, dans une région avec beaucoup de vente directe d’agriculteurs. Nous pouvons acheter notre lait, notre fromage, nos légumes, nos viandes au producteur. Nos œufs nous sont offerts par nos voisins et nous produisons notre miel et nos confitures. Je suis par ailleurs depuis toujours un adepte des produits qui arrivent à échéance à prix réduits dans les supermarchés, cela fait souvent rire mes enfants qui se retrouvent avec des aliments inconnus.
3 – Quel est mon type d’habitat actuel et idéal ?
J‘habite une très vieille ferme, modernisée plusieurs fois mais qui n’a somme toute pas tellement changé dans sa structure et dans son style. Le crépis mériterait sérieusement d’être refait, mais nous trouvons que ça a son charme et que ça décourage les cambrioleurs. Je ne sais pas si c’est mon type idéal, mais le fait d’être dans une vieille maison, d’avoir un grand jardin qui monte vers une forêt, dans lequel nous avons nos ruches, et en plus à un kilomètre d’une gare, nous sommes très privilégiés.
4 – Quelle activité physique favorise mon bien-être et ma santé
Je pratique la natation une fois par semaine depuis l’âge de 16 ans, c’est quasiment une drogue. Je suis arbitre de foot et donc j’ai un entrainement physique régulier sans rien d’extraordinaire.
5 – Quels savoirs m’ont permis de comprendre comment agir ?
Je ne prétends pas savoir comment agir. Je pense juste qu’on peut et qu’on doit faire chacun à notre échelle. La lecture de nombreux livres, par exemple Marchands de doute de Naomi Oreskes, m’a convaincu depuis longtemps sur la réalité à laquelle nous devons faire face.
6 – Quel est le sens que je donne à mon travail ?
Comme dit précédemment, faire résolument à son échelle ce qu’on peut autour de soi. J’ai appliqué les mêmes valeurs et la même approche lorsque j’étais cadre dans des grandes entreprises et maintenant en tant que chauffeur de bus.
7 – Quelle énergie j’utilise pour mes usages et besoins ?
Nous avons été très soulagés il y a quelques années de remplacer notre chaudière à gaz par une pompe à chaleur ! Nous aimerions installer des panneaux solaires, mais nous habitons un bâtiment classé, c’est compliqué. Nous utilisons pas mal de bois ramassé dans notre forêt.
8 – Quelle est mon implication personnelle pour l’intérêt général ?
Quelle question gigantesque et prétentieuse. Soyons simple : je suis chauffeur de bus, arbitre de foot, apiculteur amateur, président du conseil général de mon village (j’habite en Suisse, il n’y a pas d’équivalent en France), et je suis bénévole en soins palliatifs. J’aimerais considérer que mon écriture elle aussi est de l’ordre de l’intérêt général, mais franchement, j’ai des doutes.
9 – Quels sont mes liens de coopération et ma participation au bien commun ?
Voir question précédente. Je ne suis pas sûr de comprendre la différence. Peut être puis je ajouter que je vote toujours, et que j’ai deux enfants.
10 – Carte blanche : quel est le message essentiel que vous souhaitez faire passer à nos visiteurs ?
Que face à des problèmes globaux il n’y a d’autre solution que collective.
Nous devons agir individuellement à notre échelle, mais nous devons construire des solutions globales. Pour cela voter, s’engager, discuter.