Dans un contexte économique marqué par la crise, de nouvelles tendances de consommation autour du voyage émergent chez les Français et plus spécifiquement chez les « CSP + ». Une étude IFOP/Visa Premier nous éclaire sur le nouveau rapport des Français à leurs vacances. Les comportements se redéfinissent, avec chez les « CSP + », l’affirmation d’une forte tendance à vouloir donner du sens à leurs voyages.
La conjoncture économique actuelle pèse sur les vacances des Français et n’épargne pas les « CSP + » :- 84% affirment qu’ils recherchent désormais le meilleur compromis entre le prix et les prestations fournies ;
- 6% seulement s’attachent à trouver les meilleures prestations, quel que soit le prix.
I. Première vocation des vacances : décrocher du quotidien
Les vacances en période de crise économique : oui, mais moins souvent ! Dans un contexte ou les arbitrages deviennent de plus en plus nombreux, 89% des « CSP + » (contre 74% des Français) déclarent partir en vacances au moins une fois par an. Près d’un CSP+ sur deux (contre 1 Français sur 4) déclarent même « voyager au moins trois par an ». Par ailleurs, les Français, CSP + en tête, ne sont pas prêts à sacrifier la qualité de leurs voyages au profit de la quantité ; ainsi, pour conserver les prestations auxquelles ils sont habitués :- 37 % des CSP+ (contre 44 % des Français) se disent prêts à partir moins souvent en voyage,
- et 23 % des CSP + (contre 29% des Français) affirment être prêts à réduire leur budget voyages par rapport aux années antérieures.
- 75% des « CSP + » se déclarent ainsi prêts à séjourner, lors de prochaines vacances, dans une péniche ;
- 51% d’entre eux seraient également prêts à passer leurs vacances dans une roulotte, un taux qui monte même à 62% chez les 50 ans et plus ;
- Quant à un séjour dans une cabane perchée dans les arbres, si cette option ne séduit qu’une minorité de Français (45%), elle tente en revanche une nette majorité de « CSP + » (60%) ;
- En outre, alors que seuls 32% des Français dans leur ensemble se disent prêts à louer une chambre dans un hôtel sous-marin, cette perspective séduit 42% des « CSP + » ;
- Enfin, encore une fois une idée reçue battue en brèche, le couch-surfing* souvent associé à la population estudiantine séduit les plus seniors des « CSP + ». Ainsi, cette nouvelle façon de voyager très « tendance » tente 41% des « CSP + », et 42% des « CSP+ » de plus de 50 ans.
- le couch-surfing permet de voyager à travers le monde en logeant gratuitement chez l’habitant via des rencontres sur internet
II. En parallèle, une tendance nouvelle apparaît nettement : la volonté de s’engager dans un tourisme humanitaire, tout au moins dans un tourisme respectueux de l’environnement et des populations locales
Le tourisme « humanitaire » ou « solidaire »: malgré un caractère très engageant, une tendance forte chez les « CSP + » Le tourisme « humanitaire » ou « solidaire », qui consiste à aider activement les populations locales sur un plan humanitaire ou environnemental, le plus souvent dans le cadre d’une association, prend de l’ampleur chez les « CSP + ». Avec 54% des « CSP + » se disant prêts à s’engager dans un tourisme de ce type, il semble bien que donner du sens à leurs vacances soit pour eux une préoccupation croissante. Interrogés plus précisément sur différentes formes que peut revêtir le tourisme « humanitaire » ou « solidaire », les « CSP + » témoignent d’une adhésion de principe non négligeable :- 40% affirment être prêts à participer comme volontaires dans une association humanitaire ;
- 39% à pratiquer l’éco volontariat (allier le tourisme vert, qui permet de profiter des milieux naturels tout en les respectant, et le soutien à des actions de recherche, de protection et de conservation de l’environnement)
- 35% à être volontaires dans des projets d’aide culturelle.
Face à la crise, 54% des français veulent retrouver du sens en s’engageant dans le tourisme humanitaire
pourriez vous être plus précis en disant ce que veut dire « CSP+ » !!!!
CSP+
CSP+ signifie Catégories Socio-Professionnelles supérieures