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Empreinte écologique : Pour changer les pratiques alimentaires par Jean-Luc Martin-Lagardette pour Ouvertures

logo.png Le site de Beg-Meil d’AGROCAMPUS OUEST, plus connu sous l’intitulé de site d’appui à l’enseignement technique agricole, met en place des actions de formation et de recherche au sein des établissements agricoles, pour une meilleure prise en compte du développement durable dans les pratiques alimentaires. eco_1.jpg L’alimentation représente environ 30 % de l’empreinte écologique [[L’empreinte écologique Elle permet de traduire de manière facilement compréhensible l’impact d’activités humaines sur les écosystèmes et la planète. On calcule l’empreinte d’un objet (un ordinateur, une voiture, un meuble, un produit agricole) en considérant la surface moyenne liée aux ressources nécessaires à l’extraction et au transport des matériaux, à sa fabrication, son fonctionnement et son élimination. Elle donne une mesure quantifiée des impacts des différentes activités de production. Exemples : la moyenne mondiale de l’empreinte écologique est de 2,5 ha par personne. Un Européen a besoin de 5 ha pour maintenir son niveau de vie. Si tout le monde consommait autant qu’un Européen, il faudrait l’équivalent de deux planètes supplémentaires. Un Américain du Nord a besoin du double d’un Européen pour maintenir son niveau de vie. Si tout le monde consommait comme un Américain, il faudrait cinq planètes supplémentaires. (Source : wikipédia)]] d’un Français. Avec plus de 3,7 milliards de repas servis chaque année en France, la restauration collective est un acteur-clé pour offrir un régime sain pour soi et pour la planète. L’équipe « Vers des systèmes alimentaires durables » a lancé le projet Repas-RC (Repères pour l’évolution des pratiques alimentaires en restauration collective). Les acteurs de la restauration collective (cuisiniers, gestionnaires, chefs d’établissements) ont ainsi reçu un outil de suivi environnemental pour comprendre les enjeux de la durabilité alimentaire, évaluer les priorités et les alternatives, et suivre les changements mis en oeuvre. Une phase expérimentale a démarré en 2007 au sein de l’équipe de restauration collective du Lycée agricole de Merdrignac (Côtes d’Armor) qui réunit sur un même site formation et production horticole. Elle a conduit au calcul de l’empreinte écologique brute des matières premières utilisées pour les repas, à l’évaluation de l’empreinte écologique liée au transport des aliments et à la simulation de plusieurs scénarios de repas. Moins de protéines animales, plus de produits locaux L’étude a permis d’évaluer la part en empreinte écologique des aliments composants un menu-type, et de quantifier notamment le poids déterminant de la viande et du poisson : ceux-ci représentent moins de 20 % des aliments consommés (en poids), mais contribuent à plus de 70 % à l’empreinte écologique du repas. Les calculs ont aussi montré l’intérêt d’un approvisionnement local et de saison pour réduire de façon drastique l’empreinte écologique due au transport. Et qu’un repas contenant moins de protéines animales et plus de produits locaux peut être, à budget égal, à la fois plus sain et plus écologique. L’outil « Repas-RC » est progressivement testé dans d’autres restaurations collectives. A l’horizon 2009, il devrait être mis en ligne sur Internet. Le projet a reçu l’appui de partenaires scientifiques (Agrocampus de Rennes, Angenius), financiers (conseil régional Bretagne, ministère de l’agriculture) et locaux (Maison de l’agriculture biologique du Finistère, Civam, Réseau agriculture durable) (Source : WWF) – Lire aussi : 3ème édition d’Ouvertures, la Lettre de l’honnête homme du XXIe siècle

 

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