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Claude Allègre : Le rôle du politique aujourd’hui, « c’est zéro »

Claude Allègre, directeur de l’Institut de physique du Globe de Paris et homme politique, répond en exclusivité à une interview pour le magazine Décisions durables, en kiosque le 25 février. Fidèle à sa réputation, l’ancien ministre de Jospin distribue les mauvais points aux écolos, au gouvernement… et propose ses solutions, détaillées dans son nouveau livre « L’imposture climatique ».

Anti langue de bois

Dans cette interview Claude Allègre s’inscrit en faux contre la pensée « écologiquement correcte » :

L’action du gouvernement ? « Sur l’habitat, c’est pas mal. Sur l’agriculture, c’est un tissu de conneries. On interdit aux agriculteurs d’utiliser des OGM et des technologies nouvelles, et on leur colle des contraintes énormes sur les quantités de pesticides et insecticides. »

Sur la décroissance : « Si vous vous lancez dans la décroissance, ce sont les pauvres qui en subiront les conséquences ».

Copenhague ? « Une escroquerie gigantesque : c’était fait pour contrôler le développement du Tiers‐Monde, de la Chine, en leur collant des quotas. Tout ce que ça fait, c’est enrichir des gens comme Al Gore qui conseille les banques et les marchés de carbone. »

Une realpolitik assumée

Si l’homme dénonce beaucoup, il ne manque pas de proposer des solutions même si elles vont à l’encontre de la pensée écologiste habituelle, comme lorsqu’il défend la culture OGM en France (« On est en train de donner un monopole aux américains sur les OGM ») ou le nucléaire.

La science et les technologies peuvent selon lui apporter des réponses à tous les problèmes liés à la nature, par exemple pour préserver les ressources en eau durablement ou l’agriculture. « On fait du blabla, alors qu’il y a des solutions à tous les problèmes. »

Une interview à lire dans sa globalité dans Décisions durables, n°2, en kiosque le 25 février.

A propos de Décisions durables

Premier bimestriel professionnel destiné aux acteurs et aux décideurs du développement durable, le magazine les informe et les accompagne dans leurs prises de décision. Résolument constructif, Décisions durables donne la priorité aux résultats concrets, aux solutions pratiques répondant à des enjeux et propose de décrypter l’actualité des différents champs du développement durable (énergies, eaux, transports, immobilier, services, agriculture, etc.).
Décisions durables est destiné à ceux qui, au sein des entreprises, des collectivités territoriales et du tiers secteur (fondations, associations, ONG…) veulent intégrer le développement durable dans leur vie professionnelle et construire un monde plus respectueux en termes de valeurs environnementales et sociétales.


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4 Commentaires

  1. Claude Allègre : Le rôle du politique aujourd’hui, « c’est zéro »
    Claude Allègre a parfaitement raison: interdire les OGM qui résistent à des maladies ou à des insectes est complètement aberrant puisque ces OGM permettent de protéger les plantes sans utiliser des produits chimiques de synthèse.Ainsi, en ayant cédé aux pressions physiques et médiatiques de José Bové, le gouvernement est en train de tuer les biotechnologies vertes en France alors que notre pays était l’un des leaders au monde.Et les firmes américaines seront les grandes gagnantes. Pour tout savoir sur les biotechnologies vertes , consulter:www.biotechnologies-vegetales.com

    • Claude Allègre : Le rôle du politique aujourd’hui, « c’est zéro »
      J’aimerais mentionner à GILOOK que les OGM c’est aussi créer des espèces résistantes aux herbicides de manière à pouvoir passer du round up sur un champ de manière à ce que seule la plante OGM reste. Ceci a pour conséquence de polluer les eaux souterraines (infiltration des herbicides)et favoriser l’érosion des sols car il n’y a plus de végétation pour retenir les particules de sol.

      • Claude Allègre : Le rôle du politique aujourd’hui, « c’est zéro »
        Vous avez raison; les OGM peuvent être aussi des végétaux qui résistent à un herbicide, mais ce n’est pas que ça. Certains OGM sont aussi des végétaux qui résistent uniquement à des maladies ou des insectes. C’est ainsi que le mais OGM BT, qui se passe de fongicide, donne beaucoup moins de mycotoxines( champignon cancérigène) que les maïs hybride classiques. Il y a donc des OGM plus ou moins interessants. Il faut faire le tri.Et le tout OGM serait tout aussi stupide que le tout Bio. Soyons pragmatique et ne tuons pas la recherche dans les biotechnologies en France pour des raisons idéologiques ou démagogiques.

  2. Claude Allègre : Le rôle du politique aujourd’hui, « c’est zéro »
    Je lisais que Claude Allègre trouvait qu’on consacrait trop d’argent à la recherche sur le changement climatique et pas assez à résoudre les problèmes d’eau et de famine.

    Mais si on arrêtait d’acheter ne serait-ce qu’un ou deux avions de combat et autres armements, il y aurait de l’argent pour permettre de travailler sur ces 3 thèmes (climat, eau, famine).

    Alors oui, sans volonté politique, on n’arrivera à rien. Et les politiques, c’est nous qui les élisons !