La tendance est à l’arrêt de la fumé de cigarette et, si les législations cantonales ne sont pas encore toutes d’accord sur le comment, on dénote toutefois un consensus concernant les problèmes de santé provoqués par la fumée qu’elle soit passive ou active.
La preuve n’est plus à faire que la fumée nuit à la santé mais qu’en est-il de ses effets sur l’environnement ?
Nous savons aujourd’hui qu’un mégot de cigarette laissé à l’abandon dans la nature sera encore là douze ans plus tard. Nous savons aussi que ce mégot est susceptible à lui seul de polluer 500 litres d’eau et de la rendre ainsi impropre à la consommation.
Les sports d’hiver sont si affectionnés des fumeurs qu’après la fonte des neiges, on retrouve pas moins de 30’000 de ces objets jaunâtres sous un seul télésiège. Il faut savoir qu’un mètre cube de neige est pollué par chaque mégot et que cette neige ira grossir les nappes phréatiques en s’enfonçant dans le sol, se délestant au préalable d’une partie des composants chimiques à même le sol.
Ce que nous savons moins, c’est que les plantations de tabac, qui représentent environ 43’000 km2 de surface cultivable, sont également responsables de déforestation pour le bois destiné au séchage du tabac. Si certaines entreprises se sont mises à promouvoir la plantation d’arbres pour leurs exploitations, celle-ci ne couvre en général que les 2/3 de leurs besoins. L’industrie du tabac est ainsi responsable de 5% de la déforestation des pays en voie de développement producteurs de tabac et utilise donc des surfaces qui seraient utiles pour lutter contre la famine. Il est admis qu’environ 10 à 20 millions de personnes pourraient être nourris avec ces surfaces.
L’industrie du tabac a de plus produit en 1995 2,3 milliards de kg de déchets auxquels s’ajoutent 209 millions de kg de déchets chimiques.
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S’ajoutent à cela les particules fines (PM10) émises par les cigarettes. Un fumeur moyen émet 0,22 g par jour, ce qui fait passer les voitures et camions diesel avec filtre à particules pour des véhicules écologiques vu qu’ils n’émettent eux que 0,001 g par km ce qui fait 220 km par jour pour la même émission.
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