Dans l'actualité :

COP29 Climat : vers un réel engagement des États à sortir des énergies fossiles ?

Publié fin mars 2023, le dernier rapport de synthèse...

La France s’adapte pour vivre à +4°C ?

Inondations, pénuries d’eau, sécheresse des sols, canicules, feux de...

Comment accélérer la transition écologique et sociale grâce aux communautés ?

“(Re)faire tribu” est la newsletter mensuelle d'Hugo, 24 ans,...

Ca vous intéresse de savoir ce que vous mangez ?

Greenpeace publie la carte des cultures OGM (Organisme génétiquement modifié) par département. Le guide des produits avec ou sans OGM, que Greenpeace a publié, permet d’éviter, en l’absence de règlementation, que les OGM s’introduisent dans nos assiettes à notre insu …

« Du maïs qui joue les insecticides, un soja qui ne craint pas les herbicides, des tomates qui n’en finissent pas de mûrir, du melon un peu plus sucré… et après ? Dame nature est un peu dépassée par les trouvailles de l’homme moderne. Mais en manipulant ainsi la matière vivante les chercheurs ne jouent-ils pas aux apprentis sorciers ? Quels seront les bénéficiaires de cette inquiétante loterie où se joue, à coup de millions de dollars, l’avenir de notre agriculture, de notre alimentation, de notre santé et de notre environnement ? Beaucoup de questions et peu de réponses fiables, si ce n’est l’urgente nécessité d’imposer le principe de précaution. » ogm-j-en-veux-pas-greenpeace.jpg http://www.greenpeace.org/france/campaigns/ogm La quasi totalité du maïs OGM est cultivée dans le Sud Ouest, en région Aquitaine et Midi-Pyrénées, ce qui répresente 20,000 hectares de surfaces en France. Un des risques majeurs de ces cultures est qu’elles contamineront inévitablement les cultures voisines ce qui portera préjudice aux productions de qualité sous label et à l’agriculture biologique. carte_mais_OGM.jpg L’OGM cultivé dans les champs est le maïs transgénique MON810, de Monsanto, génétiquement modifié pour produire un insecticide et résister à la pyrale du maïs, un insecte ravageur. pyrale_mais.jpg Face aux résultats d’études scientifiques sur les probables effets néfastes pour l’environnement de la culture du maïs OGM, un nombre croissant de pays européens (dernièrement l’Allemagne, le 27 avril 2007) ont pris un moratoire sur sa culture. Dans l’état actuel des connaissances, il serait prudent d’imposer le principe de précaution et donc de ne pas autoriser la dissémination commerciale des OGM. En revanche les recherches peuvent se poursuivent, avec toute la sécurité requise, pour explorer la diversité des risques générés par ces biotechnologies. Aujourd’hui, le gouvernement français se refuse encore à prendre un moratoire sur la culture du maïs MON810. Le 13 juin, la France a accepté au Conseil européen des ministres de l’agriculture que les produits biologiques puissent contenir jusqu’à 0,9% d’OGM alors qu’elle avait la possibilité de voter contre cette décision. Pourtant, jeudi 14 juin, jour même de la décision du gouvernement sur le MON810, une nouvelle étude indépendante révélait de nombreux risques de toxicité chez les rats ayant été nourris au NK603, un autre maïs transgénique lui aussi fabriqué par Monsanto et autorisé par l’Union européenne. guide_Greenpeace.bmp Greenpeace a publié le GUIDE des produits AVEC ou SANS OGM. Car aujourd’hui les OGM peuvent être utilisés comme ingrédients dans l’élaboration de nombreux produits alimentaires (huile de soja, pop-corn, biscuits, etc.). La règlementation européenne actuelle impose d’étiqueter ces produits dès lors qu’un de leurs ingrédients contient plus de 0,9 % d’OGM. Mais plus de 80 % des OGM sont destinés à l’alimentation des animaux d’élevage. On nourrit avec du maïs et du soja transgéniques les vaches, les porcs ou les volailles à partir desquels on prépare des aliments (laitages, charcuterie, plats cuisinés, etc.). Or la loi n’impose pas d’étiqueter ces produits. Cette lacune de la règlementation a des conséquences très graves. Elle permet aux OGM de s’introduire dans nos assiettes à notre insu, et donc de s’imposer dans l’alimentation en dépit de l’opposition massive des consommateurs !

 

Documents joints

A lire

La France s’adapte pour vivre à +4°C ?

Inondations, pénuries d’eau, sécheresse des sols, canicules, feux de...

Comment accélérer la transition écologique et sociale grâce aux communautés ?

“(Re)faire tribu” est la newsletter mensuelle d'Hugo, 24 ans,...

Une Initiative mondiale pour l’intégrité de l’information sur le changement climatique

Au G20 2024 à Rio de Janeiro, le gouvernement...

L’avenir de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est-il en danger ?

Dans un contexte économique incertain, où les entreprises jonglent...

Newsletter

spot_img

Sur Cdurable

Immobilier régénératif : méthode et stratégie pour passer à l’action

Face aux grands défis environnementaux, sociaux et sociétaux et...

Le télétravail : un levier pour lutter contre le dérèglement climatique ?

France Stratégie et l'Inspection générale de l'environnement et du...

Manger flexitarien, végétarien ou végétalien sauvera-t’il notre avenir, biodiversité et climat ?

La consommation de viande est le principal poste d'émissions...

Livre Blanc de la construction durable en Outre-mer

Pour répondre à l’urgence des enjeux liés aux spécificités...

COP29 Climat : vers un réel engagement des États à sortir des énergies fossiles ?

Publié fin mars 2023, le dernier rapport de synthèse du GIEC est sans équivoque : le réchauffement de la température moyenne mondiale s’accélère et...

La France s’adapte pour vivre à +4°C ?

Inondations, pénuries d’eau, sécheresse des sols, canicules, feux de forêts, retrait-gonflement des argiles…, le changement climatique impacte déjà notre quotidien, notre environnement et nos...

Comment accélérer la transition écologique et sociale grâce aux communautés ?

“(Re)faire tribu” est la newsletter mensuelle d'Hugo, 24 ans, parti découvrir l’art de faire communauté. Tous les mois, il nous partage des pépites pour...