Dans l'actualité :

Les 11 principes de l’entreprise régénérative pour aller vers des impacts positifs nets pour le vivant

Régénérer, c’est pour l’entreprise s’engager vers la génération d’impacts...

Pollution de l’air et nuisances sonores empoisonnent encore la vie des citadins européens

La pollution urbaine reste une menace environnementale majeure pour...

Agriculture biologique : Générations Futures dénonce le renoncement du gouvernement

Alors que le Grenelle de l’environnement programmait 6% de surface agricole en bio en 2012 et 20% en 2020, la loi de finances 2011 qui vient d’être adoptée par Parlement divise par deux le montant du crédit d’impôt destiné aux agriculteurs qui se convertissent à l’agriculture biologique.

Cette mesure était pourtant essentielle pour développer l’agriculture
biologique en facilitant les conversions. Cette période de conversion est en effet la plus problématique pour les agriculteurs, qui ne vendent pas leurs produits au prix du bio pendant les trois premières années de conversion. Alors qu’en 2010 nous n’en sommes qu’à 2,46% de la surface agricole consacrée à l’agriculture biologique, la majorité gouvernementale n’a pourtant pas hésité à torpiller cette mesure de soutien essentielle au secteur de production bio.

« Il s’agit d’une véritable trahison, d’un reniement insupportable » s’insurge François Veillerette, porte parole de Générations Futures. « Une fois de plus la majorité présidentielle cherche à satisfaire une FNSEA de plus en plus dominée par l’agro‐industrie et renie sa parole donnée pendant le Grenelle de l’Environnement en retirant son soutien à l’Agriculture Biologique. Les produits bios sont pourtant plébiscités par le public comme le prouve l’augmentation de la demande de plus de 10% par an. Le manque de soutien à la production nationale va encore aggraver la situation alors que près de 40 % des produits
bios consommés sont actuellement importés. »
ajoute‐t-il.

A lire

Comment mieux parler d’écologie ? Ce que nous dit la recherche

"Parler d’écologie, c’est bien. Être écouté, c’est mieux". Dans...

Comment mobiliser la société grâce au prisme de l’imaginaire ?

« Les récits qui nous paralysent sont ceux qui...

170 actions pour lutter contre le changement climatique

Parce que "nos actions pour sauver la planète ne...

Newsletter

spot_img

Sur Cdurable

La nature développe l’empathie, un pilier indispensable pour bâtir une société bienveillante et harmonieuse

"L'empathie doit devenir un des piliers de l'éducation pour...

Veganuary 2025 : c’est le mois de janvier pour tester le véganisme

Depuis sa création en 2014, Veganuary a inspiré et...

AMULETTE : des jeux d’imagination éducatifs pour les enfants de 3 à 10 ans

Amulette sort pour Noël un nouveau kit "Si j'étais...

COOP’TER soutient des coopérations territoriales dont les modèles économiques répondent aux enjeux de transition sociale et environnementale

COOP’TER est un programme qui soutient des coopérations économiques territoriales fondées sur des modèles économiques répondant aux enjeux de transition sociale et environnementale. Son...

Les 11 principes de l’entreprise régénérative pour aller vers des impacts positifs nets pour le vivant

Régénérer, c’est pour l’entreprise s’engager vers la génération d’impacts positifs nets pour les écosystèmes et la société. Concrètement, comment une entreprise peut-elle contribuer à...

Pollution de l’air et nuisances sonores empoisonnent encore la vie des citadins européens

La pollution urbaine reste une menace environnementale majeure pour la santé dans l’UE, alerte la Cour des comptes européenne dans son rapport. Les villes...

1 COMMENTAIRE

  1. Agriculture biologique : Générations Futures dénonce le renoncement du gouvernement
    Cette décision est évidemment regrettable, surtout si elle ne s’accompagne pas d’une réduction de l’aide publique, nationale et européenne, à l’agriculture « productiviste » d’une proportion au moins équivalente mais il faut à garder à l’esprit que le « bio » est un choix qui implique au moins autant un soutien privé que public:
    les consommateurs doivent être encouragés à aller directement chez les producteurs « bio » plutôt que dans les grandes surfaces et ce, au moins autant dans le cadre « solidaire », familial, paroissial ou associatif que dans la sphère « marchande ».
    Bien sûr, cela n’exclut pas un soutien public « indirect » que pourrait constituer des prélèvements « écologiques » aux frontières à l’encontre des produits d’importation!