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Le rendez-vous des consommateurs responsables

Salon Bio Marjolaine 2012 : l’événement qui vous rapproche de la nature

37ème édition du 2 au 11 novembre 2012 au Parc Floral de Paris

Du 2 au 11 novembre 2012 au Parc Floral de Paris, le salon Marjolaine et ses 550 exposants partent à la rencontre d’un public de 75 000 visiteurs, sensibles aux enjeux écologiques et à la consommation responsable. Un public a la recherche de produits authentiques, de terroirs, respectueux de l’environnement et de la santé mais aussi en quête d’informations. De l’agriculture à l’énergie en passant l’économie, les sciences ou la préservation biodiversité à Marjolaine on s’interroge : quelles solutions pour demain et comment les faire exister ? Rendez-vous au plus grand et plus ancien marché bio de France…

C’est aussi un lieu de rencontres avec des personnalités engagées dans la protection de l’environnement et le respect du vivant. Au programme : 30 ciné-conférences, des constats et des pistes d’avenir sur de nombreux sujets : écologie urbaine, écologie de la santé, souveraineté alimentaire, OGM, impact des nouvelles technologies… A partager avec plus de 80 intervenants, enseignants, chercheurs, écrivains, réalisateurs, nouveaux entrepreneurs pour mieux comprendre les enjeux sanitaires, agronomiques, écologiques et sociaux qui conditionnent la transition vers un nouveau modèle de société. En présence notamment de Jean-Paul Jaud et Gilles-Eric Seralini pour le film « Tous cobayes », Marie-Monique Robin pour « Comment on nourrit les gens », Luc Jacquet pour « La forêt des pluies »… Plus 150 ateliers et un « café écolo », à la fois lieu de détente, librairie et espace de rencontres avec des auteurs, animé par Nature & Progrès.

NOUVEAUTÉS 2012

Les céréales bio : thème clé et fil conducteur des animations adultes et enfants Fait maison, les enfants aussi ! Le thème des céréales rythmera les cours de cuisine adultes et pour la première fois des initiations pour les enfants à partir de 7 ans (programme définitif à venir) : au menu, recettes gourmandes à base de céréales classiques (blé, seigle, sarrasin) ou plus exotiques (quinoa, fonio, amarante), aujourd’hui disponibles sous de multiples formes (en grain, en flocon, en feuille ou encore soufflée)… Associations avec des légumineuses, cuisine végétarienne et tendances « raw » (le cru), régime sans gluten et sans frustration… – Nutrition et terroirs. Des dégustations de pains et une exposition autour des variétés anciennes, de leurs apports nutritifs et de leur adaptation aux terroirs et moindre besoin en eau, ponctueront également le quotidien du salon grâce à l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique), l’ITAB (Institut Technique de l’Agriculture Biologique), Nature & Progrès, le réseau Semences Paysannes, le Syndicat du petit épeautre de Haute-Provence et Abiosol Île-de-France. – Mise en lumière. Le programme des ciné-conférences et débats défendra lui aussi l’intérêt des céréales tant sur le plan alimentaire qu’environnemental – et à contrario mettra en évidence les problèmes que posent la surconsommation de viande (monopolisation des terres arables, gaz à effets de serre…) et les agrocarburants – avec plusieurs films et tables rondes. Gageons qu’on y parlera aussi de la flambée des cours des céréales liée à la spéculation et de la répercussion sur les produits de premières nécessité alors que la France affiche des taux records de production. – Savoir-faire artisanal : faits mains sous vos yeux ! Des démonstrations sur stand (indoor et outdoor) : créations de savons artisanaux avec l’Association des nouveaux Savonniers qui défend la saponisation à froid, distillation de plantes avec L’âme des simples (Drôme), coutellerie d’art à la forge avec Eric Boisset (Ariège)… Autant de produits faits mains et fabriqués en France, comme beaucoup d’autres créations présentées sur le salon et recherchées par les visiteurs. – Spectacle vivant avec le Théâtre de l’Aquarium. Nouveau spectacle itinérant tout terrain « Mon père qui fonctionnait par périodes culinaires et autres » (François Rancillac, Elisabeth Mazeu – dimanche 11 novembre – 13h00) sur le salon et tarif préférentiel pour la pièce « La putain de l’Ohio » (Hanokh Levin – 8 au 30 novembre – Cartoucherie de Vincennes).

Les ciné-conférences 2012

VENDREDI 2 NOVEMBRE 2012 : Les céréales au coeur de la vie et de l’écologie11h00-11h45 : « Les semences prennent le maquis » – 27′. Suivi du bonus sur Pierre Rabhi (15′). Préserver les semences locales et reproductibles est à la base de l’agroécologie. Résister à l’introduction des semences améliorées et continuer à utiliser les semences traditionnelles est au coeur des enjeux pour garantir l’autonomie alimentaire des peuples sur leurs territoires. En décembre 2011, Terre & Humanisme a coordonné la mise en place d’une rencontre d’agroécologistes au Burkina Faso sur les semences locales… Plus de 50 agroécologistes africains sont venus du Mali, du Togo, du Burkina Faso et du Bénin pour se former aux techniques de conservation de semences et pour s’informer sur les législations. Un DVD a été réalisé… il nous fait partager la détermination des agroécologistes africains et affirme l’engagement commun qui nous unit au-delà des frontières… – 12H00-14H00 : « Du grain au pain, cultivons la diversité » – 65′. Film de MARIE-FRANCE BARRIER. Production Réseau Semences Paysannes. Ce film relate une rencontre internationale autour des blés et des pains, rassemblant plus de 150 paysans, boulangers, meuniers et chercheurs venus d’une vingtaine de pays découvrir une collection de blés de tous les continents, et partager leur savoir-faire sur la culture et la transformation de leurs céréales paysannes. Il retrace l’historique de la sélection des blés depuis ses ancêtres sauvages jusqu’aux variétés modernes nanifiées. Autour de la fabrication du pain c’est une multitude de pratiques et de variétés de semences parfois oubliées qui s’offrent à nous : des richesses insoupçonnées et d’autant plus surprenantes que l’uniformité industrielle a bien failli en avoir raison. Projection suivie d’une intervention de l’un des participants à ces rencontres, JEAN-FRANÇOIS BERTHELLOT, paysan boulanger, membre du Réseau Semences Paysannes et du Cetab (Centre d’Etude et Terre d’Accueil des Blés). – 14H30-16H00 : Céréales : et si leurs richesses étaient garantes de notre santé ? La qualité nutritionnelle des céréales vient surtout de leur riche patrimoine génétique acquis au cours du temps, génération après génération… Mais au siècle dernier, pour répondre à des impératifs de rendements et d’industrialisation accrus, les semences ont subi de telles sélections qu’elles en sont ressorties standardisées et appauvries. En réponse à ce danger d’uniformisation, des paysans, des boulangers et des chercheurs travaillent sur les variétés anciennes et retissent les liens entre travail de la terre, biodiversité, qualité et… santé ! Table ronde avec : Dr BERNARD BERTHET, pharmacien, Dr ès sciences biologie, Directeur de laboratoire d’analyses agro-alimentaire, formateur en hygiène de production et de transformation des aliments ; VERONIQUE CHABLE, chercheur en sélection participative à l’INRA, (Institut National de Recherche Agronomique) et NICOLAS SUPIOT, paysan boulanger, membre du Réseau Semences Paysannes. – 16H30-19H00 : Les céréales au coeur d’un nouveau projet de société. Au delà des aspects nutrition et santé, les enjeux de la culture des céréales, en France et dans le monde sont aussi d’ordre socio-économiques et écologiques. Ils peuvent dès lors s’intégrer à un nouveau projet de société, à même de nourrir 9 milliards d’êtres humains à l’horizon 2050. Le pouvoir est dans notre assiette et chacun peut contribuer à faire émerger ce nouveau modèle de société tout en satisfaisant ses besoins en protéines par l’association de céréales et légumineuses plutôt qu’en consommant trop de viande. Cela permettrait d’utiliser 7 fois moins de terres arables que l’alimentation animale et les biocarburants n’en nécessitent actuellement. Mais comment changer nos habitudes de consommation pour se nourrir mieux, moins cher et plus sainement ? Comment redynamiser la filière céréales bio française ? Relocaliser l’alimentation est sans nul doute l’un des aspects les plus prégnants de ce projet, en termes d’impacts positifs sur l’emploi, l’environnement et la santé… Les atouts tirés des produits céréaliers en provenance d’une agriculture locale et périurbaine représentent un enjeu majeur pour les années à venir. Table ronde avec : MICHEL BESSON, Association Minga ; GILLES FUMEY, professeur de géographie culturelle de l’alimentation à l’université Paris-Sorbonne rédacteur en chef de la revue La Géographie, fondateur des Cafés géographiques ; ROÏ HENDEL, Fondateur, ICI l’Epicerie locavore et BERNADETTE RAGOT, auteur de « La santé par les céréales » (M. A. Editions Paris) et de « Mieux nourrir mon enfant » (Editions De l’Atelier). SAMEDI 3 NOVEMBRE 2012 : Ecologie urbaine : comment rendre les villes vivables pour tous?11H00-13H00 : Les enjeux de la ville durable. Pollutions, embouteillages, logements chers et exigus, transports collectifs bondés, banlieues ghettos, trajets jusqu’au travail toujours plus longs pour les exilés en lointaine couronne voire au-delà… La ville véhicule stress, agressivité, fatigue et pour beaucoup un sentiment d’injustice face aux habitants intra-muros. Pourtant les urbains et périurbains sont désormais plus nombreux que les ruraux dans le monde et ce phénomène ne va faire que s’accentuer. Les questions liées aux déplacements, à la gestion des déchets et de l’eau, à l’habitat ou à l’alimentation se posent – et se poseront, d’autant plus vivement. Dans les villes des pays industrialisés où la crise fait à nouveau rimer pauvreté, bidonvilles et insalubrité comme dans les mégalopoles des pays en développement, même si les problématiques et à fortiori les solutions sont différentes. Table ronde avec : MARKETA BRAINE-SUPKOVA, présidente de l’IUFN (International Urban Food Network) ; BRUNO LHOSTE, directeur général d’Inddigo (conseil et ingénierie en développement durable), président du site éco-quartiers et VINCENT RENARD, directeur de recherche au CNRS et conseiller à la direction de l’Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales). – 14H30-15H30 : « Vert en ville » – 52′. Documentaire de LAURE GRATIAS coproduit par Bruno Florentin, Réal Productions et France Télévisions. Aujourd’hui en France, ils sont de plus en plus nombreux à concilier implication environnementale et volonté d’habiter en milieu urbain. Qui sont ces « nouveaux écolos des villes » ? Où et comment vivent-ils ? Quels sont les avantages et les inconvénients de la ville pour celui qui veut habiter, manger, se déplacer dans le respect de l’environnement ? L’écologie urbaine est-elle réservée à quelques privilégiés ? Aux grandes agglomérations ? Pour mieux comprendre cette nouvelle façon de vivre l’écologie, ce documentaire fait partager le quotidien de quatre familles qui ont fait un choix de vie profondément écologique… en assumant pleinement leur enracinement citadin. – 15H30-17H30 : Les solutions à l’oeuvre pour rendre compatible l’écologie et l’urbain. Beaucoup d’initiatives en France et dans le monde sont mises en oeuvre pour faire le lien entre les enjeux écologiques et urbains : éco-quartiers, réhabilitation de friches industrielles, favorisation des commerces de proximité, aménagement d’espaces verts et protection de la biodiversité, réduction de l’utilisation systématique de la voiture individuelle… Mais aussi agriculture en ville avec des jardins partagés, des fermes urbaines, des potagers sur le toit des immeubles… Au delà de la qualité de vie, ces solutions portent des valeurs qui font cruellement défaut à la société actuelle : maintien du lien social, mixité et respect de la diversité. Table ronde avec : JEROME AURIAC, président de l’association Abaquar à Rio de Janeiro ; ANNE GED, directrice de l’Agence parisienne du climat et ESRA TAT, responsable développement durable de Terra Cités (programmes d’éco-habitats en zones urbaines sensibles). DIMANCHE 4 NOVEMBRE 2012 : Les nouvelles technologies : une nécessité pour l’environnement ou son cauchemar ?11H00-13H00 : Les impacts négatifs des outils technologiques sur les droits de l’Homme et l’environnement. Extraction des matières premières dans des pays en guerre, fabrication dans des usines aux cadences infernales, surconsommation d’électricité, gaz à effet de serre émis et déchets engendrés… Les nouveaux outils technologiques de l’information et de la communication (téléphones portables, ordinateurs, téléviseurs, etc.) dont on ne peut plus se passer, ont des conséquences sociales et environnementales désastreuses. L’obsolescence programmée de ces produits fabriqués pour ne pas durer et être remplacés au grès des nouveautés accentue leurs impacts négatifs. Pire encore, les minéraux (cuivre, or ou indium) appelés aussi « terres rares » car en voie de raréfaction provoquent des tensions entre pays et une augmentation des coûts. Table ronde avec : PATRICK FORESTIER, auteur du documentaire « Du sang dans nos portables » (sous réserve) ; SEBASTIEN LAPEYRE, directeur du CNIID (Centre national d’information indépendante sur les déchets) et CAMILLE LECOMTE, chargée de campagne Mode de production et de consommation responsables des Amis de la Terre. – 14H30-15H30 : « Du sang dans nos portables » – 54′. Documentaire de PATRICK FORESTIER produit par TAC presse. Un minerai très rare, le coltan, composant indispensable dans la fabrication des appareils électroniques, notamment des téléphones portables, est exploité essentiellement à l’Est de la République démocratique du Congo. Des groupes armés rebelles (Congolais et Rwandais) financent leurs activités par le contrôle exercé sur le commerce de cette matière première au mépris des droits de l’Homme. Et, plus particulièrement des adolescents qui travaillent dans ces mines illégales. Même si la situation a un peu évolué depuis la réalisation de ce reportage grâce à l’arrestation de certains criminels de guerre et au début des renégociations des contrats miniers, la question posée reste d’actualité : qui est responsable ? Les rebelles, le gouvernement congolais, les revendeurs ou les compagnies de téléphonie et les consommateurs ? 15H30-17H30 : Des innovations technologiques au service de l’Homme et son environnement. Grâce à des innovations technologiques telles que la numérisation, la visioconférence et le télétravail, les smart-grids (réseau de distribution d’électricité intelligent piloté par les technologies informatiques) ou la télé-médecine, on peut d’ores et déjà réduire l’utilisation de papier, les déplacements, la consommation d’énergie… et soigner à distance les malades qui font face à des déserts médicaux. La généralisation des téléphones portables dans les pays en développement est une chance pour les populations, et parfois même un formidable levier pour lutter contre les inégalités. Le recyclage et la réutilisation sont de grands pourvoyeurs d’emploi en insertion. Certains fabricants d’outils informatiques commencent à proposer des solutions qui misent sur la simplicité et la durabilité plutôt que sur la sophistication et la course folle à l’innovation. Table ronde avec : MICHAËL GIL DE MURO, fondateur de Meta It (fabricant d’ordinateur éco-conçu) ; MICHEL GIRAN, fondateur de Adome (Association pour le Développement des Outils Multimedia appliqués à l’Environnement) et BENOIT VARIN, directeur de MonExTel (réutilisation des téléphones portables). LUNDI 5 NOVEMBRE 2012 : Comment repenser la place de la viande dans nos sociétés11H00-13H00 : Les conséquences environnementales de la consommation de viande. L’augmentation du niveau de vie a pour conséquence l’augmentation de la consommation de viande. Cette équation se vérifie ces dernières années, notamment dans les pays émergents tels que la Chine, l’Inde ou le Brésil. Pour nourrir les animaux destinés à la consommation humaine, il faut cultiver des millions d’hectares de céréales. Cultures qui participent non seulement à la disparition des forêts tropicales et équatoriales mais aussi à la pollution et à la dégradation des sols. Les élevages industriels sont responsables de près 20 % des gaz à effet de serre émis dans le monde. Quant au bien-être animal, les élevages en batterie de poulets, de porcs et plus récemment de vaches qui ne voient jamais le jour, montrent combien l’économique a pris le pas sur le vivant. Et que dire des modes insoutenables d’abattage et des risques liés à l’apparition de nouveaux virus ? Table ronde avec : YVAN BECK, vétérinaire, président de l’association Planète-Vie (promotion de l’épanouissement humain en harmonie avec le monde vivant) ; FLORENCE BURGAT, directrice de recherche en philosophie à l’INRA ; FABRICE NICOLINO, journaliste auteur du livre « Bidoche, L’industrie de la viande menace le monde » (éd. Les liens qui libèrent) et AURELIA WARIN-RAMETTE, chargée de campagne à l’Association pour la protection mondiale des animaux de ferme (PMAF). – 14H30-15H30 : « Love Meat Tender » – 63′. Documentaire de MANU COEMAN, produit par AT DOC. Nous mangeons trop de viande. La Terre en paie le prix fort et les humains aussi, de l’obésité aux cancers, diabète, maladies cardiaques et jusqu’à la résistance aux antibiotiques. Ce film interroge la place de la viande dans nos sociétés et la folle envolée qui en a fait un produit « comme les autres » soumis à la règle du plus bas prix. Il rassemble des personnalités telles que Vandana Shiva, Pierre Rabhi, Olivier De Schutter des Nations Unies, choisies pour leur excellence et la diversité de leur parole. En exaltant la vie au coeur de nos assiettes, Love Meat Tender renouvelle notre regard sur la viande et fait au passage tomber quelques illusions : pour nourrir en viande 9 milliards d’individus en 2050, il faudrait 36 milliards d’animaux d’élevage. Impensable ! – 15H30-17H30 : Les pistes pour limiter notre dépendance à la viande. Manger moins de viande et de meilleure qualité, en limiter la consommation dans la restauration collective et les cantines scolaires, faire découvrir aux consommateurs – et aux industriels de l’agro-alimentaire – la richesse et les saveurs de la cuisine végétarienne… telles sont quelques-unes des solutions pour remettre les carnivores que nous sommes en cohérence avec les exigences environnementales et de santé mais aussi morales vis-à-vis des animaux d’élevage qui ont accompagné l’évolution de l’Homme. Table ronde avec : GERARD BAPT, médecin et député (sous réserve) ; YVAN BECK, vétérinaire, président de l’association Planète-Vie ; JEROME BERNARD-PELLET, médecin et président de l’Association de professionnels de santé pour une alimentation responsable (APSARes) ; ISABELLE DANTZER, présidente de l’Association végétarienne de France et YVES-MARIE LE BOURDONNEC, artisan-boucher « Au couteau d’argent« . MARDI 6 NOVEMBRE 2012 : Forêts en danger : pourquoi et comment les protéger ?11H00-13H00 : Les menaces liées à destruction des forêts du monde. Réservoirs de biodiversité, puits de carbone et habitats pour de nombreux peuples traditionnels, les forêts jouent un rôle essentiel dans le cycle de l’eau et la régulation du climat. A l’heure actuelle, elles disparaissent au rythme effréné de 250 000 hectares par semaine. En cause : la production à très grande échelle de soja, d’huile de palme et d’agrocarburants, une exploitation peu scrupuleuse et souvent illégale du bois, des pâturages toujours plus nombreux… La déforestation est responsable de 20% des gaz à effet de serre émis dans l’atmosphère et de la disparition de milliers d’espèces animales et végétales, certaines non encore répertoriées qui pourraient être d’un grand secours à l’humanité sur le plan santé. Table ronde avec : LUC JACQUET, réalisateur, président de Wild Touch (promotion de la nature par des documentaires) et un-e représentant-e de Survival France. – 14H30-15H30 : « La forêt des pluies ». Bande-annonce du nouveau film de Luc Jacquet. Ce film documentaire se place du point de vue des arbres, les « immobiles ». Il raconte les mille ans de la renaissance d’une forêt primaire tropicale, partant d’un chantier forestier brutalement arrêté, jusqu’au retour à l’état initial, l’état parfait où la nature est rendue à son état le plus sauvage, théâtre d’un réseau extraordinaire d’êtres vivants interdépendants les uns des autres. Le temps du récit est marqué par la vie, de la germination à la mort d’un arbre remarquable de la forêt africaine, le Moabi, l’un des plus beaux arbres du monde. – « Alma » – 65′. Documentaire de PATRICK ROUXEL, produit par TAWAK pictures. Alma est une réflexion poétique et sans parole sur notre lien au vivant. Ce documentaire aborde la destruction de la forêt amazonienne en se plaçant du côté animal. Outre les enjeux environnementaux, il évoque la souffrance du bétail et nous confronte à notre responsabilité de consommateur car il met en lumière les mécanismes à l’oeuvre pour satisfaire nos habitudes alimentaires et vestimentaires (viande, cuir…). Humanité ou inhumanité ? – 15H30-17H30 : Les solutions pour protéger les forêts du monde. Les forêts gérées durablement permettent de se chauffer, de fabriquer des meubles ou du papier tout en les préservant. Ces services économiques rendus par la nature peuvent et doivent nous inciter à renforcer la protection des forêts aux Nord comme au Sud. Aux consommateurs d’être vigilants sur les sources d’approvisionnement en exigeants des labels comme FSC et à toutes les consciences, chacune à son échelle, de participer à la plantation d’arbres via les mécanismes de compensation carbone. Table ronde avec : TRISTAN LECOMTE, fondateur de Pur Projet (régénération et la préservation d’écosystèmes forestiers) et d’Alter Eco ; NICOLAS METRO, fondateur de Kinomé (revalorisation multifonctionnelle et durable des forêts) et DANIEL RODARY, coordinateur Sciences et Développement de Biomimicry Europa (promotion du biomimétisme). MERCREDI 7 NOVEMBRE 2012 : Nucléaire : à quel prix pour l’humanité ?12H30 : « Récits de Fukushima » – 8′ x 8′. Série documentaire de ALAIN DE HALLEUX, à qui l’on doit notamment les films « Nucléaire RAS » et « Tchernobyl for ever ». L’Indien Productions. Le documentariste ALAIN de HALLEUX s’est rendu au Japon après la catastrophe de Fukushima. Il a recueilli différents témoignages de familles affrontant chaque jour le risque nucléaire. Nous plongeons avec lui dans le quotidien de ces personnes aux prises avec cet adversaire redoutable et invisible qu’est la radioactivité. Cette série est constituée de 8 films de chacun 8 minutes. Entre chaque séquence, un échange s’engage entre le public et le réalisateur pour qui « La souffrance des habitants de Fukushima ne doit pas être vaine. Nous devons lui donner du sens en oeuvrant pour que cela ne se reproduise plus, au nom des générations futures. Sans ce travail, comment pourrons-nous regarder nos enfants en face ? ». – 15H00 : De Tchernobyl à Fukushima, le nucléaire indélébile. La réalité du désastre sanitaire de Tchernobyl ayant été bassement minimisée, certains craignent que la catastrophe de Fukushima subisse un semblable black-out. Lié par un accord à l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), même la parole de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) est muselée s’agissant du nucléaire. Cette table ronde apporte des témoignages sur la vie des populations en zones contaminées, victimes d’une double peine : des maladies liées aux radiations, mais aussi de la dénégation de leurs souffrances. Un silence qui ne passera pas par : Dr MICHEL FERNEX, professeur émérite de la faculté de médecine de Bâle, ancien membre de l’OMS ; MICHAËL FERRIER, écrivain français vivant au Japon, auteur de « Fukushima, récit d’un désastre » (éd. Gallimard) et de plusieurs ouvrages dont Tokyo. Petits portraits de l’aube (L’Infini) et Le goût de Tokyo (Mercure de France) (sous réserve) ; KOLIN KOBAYASHI, journaliste japonais, correspondant à Paris du magazine « Days Japan » et PIERRE PEGUIN, physicien, membre de la Coordination anti-nucléaire Sud-Est. – 17H00 : Nucléaire : le pouvoir et le devoir d’en sortir ! L’accident de Fukushima aurait dû servir d’ultime révélateur aux populations pour réaliser l’urgence de sortir du nucléaire. Mais le lobby atomique a construit une telle stratégie de communication, tissé une telle politique de déni et d’opacité autour de ses activités, qu’il est quasi impossible de lever le voile sur l’impact réel des retombées nucléaires. Peut-on sortir de cette technologie aux conséquences irréversibles ? Pour les participants à cette table ronde, la sortie n’est pas seulement possible : elle est indispensable ! Table ronde avec : BERNARD LAPONCHE, physicien nucléaire, conseiller international en politique de maîtrise de l’énergie, membre de Global Chance et co-auteur, avec Benjamin Dessus de « En finir avec le nucléaire : pourquoi, comment » (éd du Seuil, 2011) et YVES LENOIR, Président de l’association « Enfants de Tchernobyl, Belarus ». Animation : RUTH STEGASSY, journaliste, productrice de l’émission « Terre à Terre » sur France culture, auteur de « Usurpation contre nature  » (éd. Actes Sud). JEUDI 8 NOVEMBRE 2012 : Le vivant en danger de normes11H00 : Ressources naturelles : la finance en embuscade. Avec notamment : AGNES BERTRAND, philosophe, spécialiste de la globalisation financière, co-auteur de « OMC, le pouvoir invisible » (éd. Fayard) ; MAXIME COMBES, « économiste non pratiquant », militant d’Attac France et de l’Aitec (Association internationale de techniciens, experts et chercheurs), également engagé dans les projets « l’Echo des alternatives » et « Basta Mag ». A collaboré au livre « La nature n’est pas à vendre » co-édité par Aitec, Attac France et les Amis de la Terre. – 13H00 : « Mouton 2.0 : la puce à l’oreille » – 77′. Film d’ANTOINE COSTA et FLORIAN POURCHI. Production Synaps collectif audiovisuel. La modernisation de l’agriculture d’après guerre portée au nom de la science et du progrès ne s’est pas imposée sans résistances. L’élevage ovin, jusque là épargné, commence à ressentir les premiers soubresauts d’une volonté d’industrialisation. Depuis peu, une nouvelle obligation contraint les éleveurs ovins à pucer électroniquement leurs bêtes. Ils doivent désormais mettre une puce RFID, véritable petit mouchard électronique, pour identifier leurs animaux à la place des habituels tatouages ou boucles d’oreille. Derrière la puce RFID (Radio Frequency Identification), ses ordinateurs et ses machines, il y a tout un monde qui se meurt, celui de la paysannerie. Dans le monde machine, l’animal n’est plus qu’une usine à viande et l’éleveur un simple exécutant au service de l’industrie. Certains éleveurs s’opposent à tout cela… – 14H30 : Puçages, fichages… : les dérives de la société industrialisée. Qui s’opposerait à des règles dictées par le désir de traçabilité des aliments ? Qui refuserait de pouvoir remonter un problème sanitaire jusqu’à sa source ? Qu’on identifie un animal avec une boucle ou une puce RFID, qu’est-ce que ça change ? Derrière les meilleures intentions, le public doit pouvoir décrypter les conséquences de certains dispositifs. La société marchande a des impératifs de production et de gestion de masse incompatibles avec les notions de liberté indispensables à l’épanouissement des êtres vivants. L’embrigadement numérique lié à l’industrialisation croissante de notre environnement est un piège à ne surtout pas négliger. Que représentent dans cette logique le fichier Base-élèves, le puçage obligatoire des animaux, le fichage ADN, la carte d’identité biométrique ? N’avons-nous rien retenu des leçons de Big Brother ? Débat avec les réalisateurs de « Mouton 2.0 : la puce à l’oreille », Florian POURCHI et Antoine COSTA, en présence de : JEAN-LOUIS ET DANIELE MEUROT, éleveurs, membres de la Confédération Paysanne Drôme ; JOCELYNE PORCHER, chargée de recherches à l’INRA (UMR innovation à Montpellier), auteur notamment de « La mort n’est pas notre métier » (éd de l’Aube) et de « Vivre avec les animaux : une utopie pour le 21ème siècle » (éd. La Découverte) et TOMJO, rédacteur au journal Lillois La Brique, auteur de « L’Enfer vert : un projet pavé de bonnes intentions » (éd. Badaboum). – 17H00 : La rébellion du vivant. L’approche globale et l’action préventive spécifiques à l’agriculture biologique sont devenues quasiment impraticables du fait de certaines obligations normatives. Poussés à utiliser des substances industrielles standardisées, mais avec Autorisation de Mise en Marché (AMM) ! – plutôt que des recettes ancestrales pourtant éprouvées (type purins de plantes), les petits paysans Bio se retrouvent graduellement dépossédés des connaissances assurant leur autonomie. Côté hygiène, dans la droite ligne de la propreté par la javellisation, l’asepsie recommandée nous éloigne de notre vraie nature : diminue nos anticorps et favorise nombre de pathologies, en particulier les allergies. Ce même type est à l’oeuvre en médecine alors que les maladies nosocomiales et les résistances aux antibiotiques deviennent un véritable problème de santé publique. Des méthodes plus naturelles moins agressives obtiennent d’excellents résultats dans chacun de ces domaines. Faisons le point sur ces méthodes naturelles pour un retour salvateur à une écologie de la santé, dans tous les sens du terme. Table ronde avec : Dr MARTINE GARDENAL, homéopathe, auteur de l' »ABC de l’homéopathie » et « Homéopathie soins et conseils » (éd. Trédaniel) ; MARIE-PAULE NOUGARET, journaliste scientifique, auteur de « La cité des plantes » (éd. Actes Sud ) ; MOUTSIE, présidente de Nature & Progrès Aude, formatrice pour l’association l’Ortie et auteur de « Reconnaître les plantes sauvages comestibles » et de « Cosmétiques, le geste écologique » (éd. Edisud) et PASCALINE PAVARD, journaliste, association Virgule, co-auteur, avec Moutsie du livre « Cosmétiques le geste écologique ». VENDREDI 9 NOVEMBRE 2012 : Les techno-sciences : faut-il en avoir peur ?11H30 : « Percy Schmeiser, David contre Monsanto » – 66′. Documentaire de BERTRAM VERHAAG. Production Denkmal, film GmbH Munich, avec le soutien de la Fédération internationale des mouvements de la Bio (IFOAM). Imaginez qu’une tempête souffle sur votre jardin et qu’à votre insu des graines étrangères et génétiquement manipulées tombent dans votre potager. Quelques jours plus tard, des représentants d’une multinationale viennent vous rendre visite chez vous, demandent que vous leurs cédiez vos légumes et déposent une plainte contre vous, vous réclamant une amende de 20 000 dollars pour utilisation illégale de graines brevetées. Ce court récit n’est pas une fiction. C’est au contraire la triste réalité des paysans dont les champs ont été contaminés par les OGM de Monsanto. L’expérience ici racontée est celle des canadiens Percy et Louise Schmeiser, qui luttent depuis 1996 contre ce géant de la semence brevetée et des produits chimiques. – 13H00 : Quel choix de société derrière les OGM et les semences brevetées ? On l’a vu, partout où les OGM passent, la démocratie trépasse. Ce combat contre les multinationales de la semence dépasse largement les seuls droits de brevetage – pourtant déjà suffisamment graves ! – sur lesquels notre attention est d’abord attirée. Derrière cette question des OGM, c’est une certaine vision de la société qui se dessine. Avec d’un côté la privatisation du vivant, la mainmise des multinationales sur l’alimentation avec en corollaire une humanité asservie, totalement dépendante des firmes pour ses besoins fondamentaux. Ou au contraire, une société qui se libère de cette tutelle hégémonique avec une humanité qui, à l’instar de Percy Schmeiser et de sa femme, relève la tête et part à la conquête de sa souveraineté alimentaire. Débat avec : CHRISTIAN VELOT, docteur en biologie et maître de conférences en génétique moléculaire à l’université Paris-Sud, membre du conseil scientifique du Comité de recherche et d’Information indépendantes sur le génie génétique (Criigen) et administrateur de la Fondation sciences citoyennes. Il est l’auteur de « OGM, un choix de société » (éd de Aube) et de « OGM, tout s’explique » (éd. Goutte de sable) et GUY KASTLER, Délégué général du Réseau Semences paysannes et chargé de mission à Nature & Progrès. – 15H00 : L’incroyable impact des techno-sciences sur nos vies et notre avenir. L’impact des techno-sciences sur nos existences peut être considérable, qui peut engager l’avenir de plusieurs générations, comme en France, le choix du nucléaire. Malgré cela, les orientations technologiques ne font l’objet d’aucune consultation de la société civile. Après le nucléaire et les OGM, l’exemple des nanotechnologies est des plus parlants : les citoyens les connaissent à peine qu’ils s’en découvrent utilisateurs : elles sont déjà disséminées partout dans notre environnement, utilisées en cosmétique, en chimie, en optique, en mécanique, en biologie, etc. Avec quelles conséquences ? Qui pilote la recherche scientifique ? Qui décide du développement de telle ou telle application ? La démocratie dans tout ça ? Quels changements de cap ? Autant de questions que nos intervenants se sont déjà posées, avec tant d’autres… Table ronde avec : ALAIN GRAS, professeur de socio-anthropologie des techniques à Paris-I et membre du comité de rédaction de la revue Entropia, auteur notamment de « Le choix du feu. Aux origines de la crise climatique » (éd. Fayard) et de « Fragilité de la puissance, se libérer de l’emprise technologique » (Fayard) et FRANÇOIS JARRIGE, historien, maître de conférences à l’université de Bourgogne, auteur de « Face au monstre mécanique » (IMHO) ; JACQUES TESTART, biologiste, directeur honoraire de recherches à l’INSERM (Institut national de la Santé et de la recherche médicale), auteur de nombreux ouvrages dont « Labo-planète : ou comment 2030 se prépare sans les citoyens », co-écrit avec Catherine Bourgain et Agnès Sinaï (éd. Mille et une nuits), « OGM, quels risques » (éd. Prométhée) ou encore « Le vélo, le mur et le citoyen » (éd. Belin) ; – 17H00 (NOCTURNE) : « Tous cobayes ? » – 120′ Film de JEAN-PAUL JAUD. Production J+B séquences. Comment se fait-il que les OGM agricoles soient dans les champs et dans les assiettes alors qu’ils n’ont été testés que pendant trois mois sur des rats ? Comment se fait-il que l’énergie nucléaire soit toujours l’énergie du futur alors que les hommes ont vécu Tchernobyl et Fukushima ? Les conclusions seraient-elles accablantes? Sommes-nous tous les sujets d’expérimentations menées en grandeur nature ? Après « Nos enfants nous accuseront » puis « Severn la voix de nos enfants », les enquêtes sans concession de Jean-Paul Jaud continuent de nous tenir en haleine. Projection en présence du réalisateur Jean-Paul JAUD, suivie d’un débat avec certains intervenants du film : MICHELE RIVASI, députée européenne Europe Ecologie les verts, co-fondatrice de la Criirad (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité) – sous réserve – et GILLES-ERIC SERALINI, professeur de biologie moléculaire, chercheur à l’Institut de biologie fondamentale et appliquée (IBFA) de l’université de Caen et co-directeur du Pôle Risques de l’université de Caen. On lui doit notamment « Génétiquement incorrect », « Ces OGM qui changent le monde » et « Après nous le déluge ? » (éd. Flammarion). SAMEDI 10 NOVEMBRE 2012 : Souveraineté alimentaire : pour en finir avec les contre-vérités !11H00 : « Comment on nourrit les gens » – 90′. Film de MARIE-MONIQUE ROBIN. Production M2R Films. « Si on fait des produits absolument sans pesticides, c’est 40% de production en moins, 50% de coûts en plus » : ainsi s’exprimait l’un des représentants de l’industrie agro-alimentaire confronté aux constats du film « Notre poison quotidien » de Marie-Monique Robin. C’est l’argument 1000 fois entendu qui justifie la poursuite du modèle agricole dominant avec son lot de désastres sanitaires, agronomiques, écologiques, sociaux… C’est à ce soi-disant réalisme, qu’il faut répondre aujourd’hui. Car dans un monde où s’alimenter n’est pas à la portée de tous, l’agriculture paysanne dispose d’alternatives, et si l’on prend en compte les dépenses indirectes, elles ne sont pas plus coûteuses ni moins productives que le modèle industriel. « Comment on nourrit les gens ? », tel est le sujet du dernier documentaire de MARIE-MONIQUE ROBIN. Projection suivie d’une discussion avec la réalisatrice et MARC DUFUMIER, agronome, professeur émérite d’AgroParisTech et auteur de « Famine au sud, malbouffe au Nord » (éd. Nil). – 14H00 : Quel chemin pour un monde sans faim ? Ceux qui prétendent qu’il sera impossible de nourrir 9 milliards d’individus (prévision pour 2050) sans avoir recours à une agriculture industrielle et à des pratiques intensives, gourmandes en semences trafiquées et brevetées, en intrants, et en pesticides chimiques nous leurrent. Au contraire, les agricultures paysannes, vivrières et écologiques s’avèrent bien plus efficaces pour nourrir les populations que ces agricultures mondialisées aux mains de quelques firmes qui s’accaparent les semences végétales, animales et maintenant les terres agricoles. Comment échapper à cette privatisation rampante des moyens de production de la nourriture mondiale ? Table ronde avec : ELIANE ANGLARET, administratrice de Nature & Progrès ; JACQUES CAPLAT, agronome, co-fondateur du Réseau Semences Paysannes, administrateur d’Agir Pour l’Environnement, auteur de « L’agriculture biologique pour nourrir l’humanité » (éd. Actes Sud) ; PATRICK DE KOCHKO, ingénieur agronome, animateur du Réseau Semences Paysannes et Silvia PEREZ-VITORIA, socio-économiste, réalisatrice de films documentaires sur les questions agricoles et paysannes dans divers pays. Elle a écrit « Les paysans sont de retour » (un livre plusieurs fois primé) et « La riposte des paysans » chez Actes Sud, et collaboré au livre collectif « La Bio entre business et projet de société » (éd. Agone). – 16H30 : De la Bio à l’agro-écologie : questions de souveraineté alimentaire. Depuis ses origines, l’agriculture biologique comprend des paramètres écologiques et sociaux dont elle n’aurait jamais dû se départir. Mais c’était sans compter sur sa récupération par les puissants acteurs de l’agro-industrie qui, pour « la démocratiser » et la mettre à portée du plus grand nombre, ont fini par la détourner de ses objectifs premiers. Pour échapper à la bio business, l’agriculture écologique et paysanne, soucieuse du tissu social local et des savoir-faire qui s’y rattachent, autrement dit l’agro-écologie, peut-elle suppléer au projet initial de la Bio, d’offrir au monde une agriculture pérenne capable de nourrir les populations en les rendant indépendantes des firmes (en semences, en intrants, en pétrole, etc.) et aptes à assurer leur souveraineté alimentaire ? Table ronde avec : Jordy van den AKKER, paysan agroécologiste sous mention Nature & Progrès, vice président du groupe Nature & Progrès Tarn ; PHILIPPE BAQUE, journaliste indépendant, réalisateur de films documentaires dont « l’Eldorado de plastique » ou « le Beurre et l’argent du beurre », et coordinateur du livre collectif « La Bio entre business et projet de société » (éd. Agone) ; MICHEL BESSON, sociologue, co-fondateur de la coopérative Andines, et de l’association Minga, deux structures enracinées dans l’économie équitable et le respect des hommes et de la nature (depuis 1987 !).Animation : THIERRY BRUN, journaliste, rédacteur en chef adjoint de l’hebdomadaire Politis, auteur de « Main basse sur les services » (éd. Desclée De Brouwer). DIMANCHE 11 NOVEMBRE 2012 : Transition : inventer un nouveau rapport au monde !11H00 : « Auroville : Quelles Voies vers l’Unité Humaine? » – 55′ Film de MICHELE DECOUST. Satya productions. Cité cosmopolite et pionnière de 2200 habitants, née en 1968 au Sud de l’Inde de la vision spirituelle de Mère, compagne du grand sage indien Sri Aurobindo, Auroville s’efforce depuis plus de quarante ans de bâtir une communauté intégrant ses quarante-cinq nationalités venues du monde entier, aux cultures, modes de vie, systèmes de croyances au départ très différents. Loin d’être un modèle parfait, ce laboratoire unique du « vivre ensemble », qui concentre tous les défis, a exploré de multiples pistes, notamment grâce à une créativité libérée, bouillonnante et « inspirée »…dont va rendre compte ce documentaire de Michèle Decoust. Projection suivie d’une discussion avec la réalisatrice Michèle DECOUST, journaliste et écrivain, auteur de nombreux ouvrage inspirés de ses différents périples à travers le globe tels « Le rêve de White Spring » (éd du Seuil) ou encore « Australie, la transversale sauvage » (éd du Paname). En tant que documentariste on lui doit notamment « Bouddha et la biosphère » et « Les Batailles de L’Or Vert », série documentaire sur les plantes médicinales. – 14H00 : Des pistes d’exploration pour une société en mutation. Cette journée de clôture sur la transition marquera en quelque sorte une rupture entre le constat qu’il nous faut faire sur les crises de tous ordres qui assombrissent l’horizon ; et l’avenir qu’il nous faut inventer pour simplement « rester vivant ». Parce que l’humanité recèle des ressources non encore explorées, parce que l’homme « à l’occidental » n’a pas pris la mesure du message de Gaia, les journalistes Michèle Decoust et Frédérique Basset nous amèneront, à travers leur travail de reconnaissance et leurs rencontres, à arpenter des possibles non encore explorés. Certains des personnages qu’elles nous présenteront cheminent déjà sur la voie d’une transition apte à préparer la métamorphose de notre société, mais aussi – et peut-être avant tout – notre rapport au monde… Parmi les invités : PATRICK et BRIGITTE BARONNET, objecteurs de croissance, auteurs et auto-constructeurs de « La maison autonome » ; JEAN-EUDES BELLANGER de « AINANOCAN » une association de coopération internationale pour le développement alternatif et la préservation de la biodiversité et des savoirs traditionnels et d’initiation à la permaculture ; GAUTHIER CHAPELLE, ingénieur agronome et docteur en biologie, spécialiste du biomimétisme ; JOSETTE FOURNIE, ingénieur agricole ayant choisi l’agriculture biologique, l’écologie, et l’engagement citoyen. Maire d’Eygalayes (Drôme) depuis 2008, elle est l’auteur de « Maire en milieu rural : parcours d’une citoyenne engagée – Du local au global » (éd. Yves Michel), sorte de guide pratique pour les futurs élus locaux et les nouveaux maires ; ERIC JULIEN, géologue, Klub Terre et l’Ecole de la nature et des savoirs ; KARINE MAYO, journaliste écrivain, présidente des JNE, l’association des Journalistes pour la Nature et l’Ecologie, auteur de « Tous éco-citoyens – pedibus, cantine bio, compost de quartier… » (éd. Terre Vivante) et un représentant du mouvement Villes en transition. Animation : MICHELE DECOUST, aventurière, journaliste, écrivain et documentariste et FREDERIQUE BASSET, journaliste, écrivain, auteur de « Les jardins partagés : utopie, écologie, conseils pratiques » (éd. Terre Vivante) et « Pour une autonomie alimentaire » (éd. Rue de l’échiquier). Ce programme est réalisé par Nature & Progrès et Spas organisation

Informations pratiques

Dates et Horaires : du 2 au 11 novembre 2012 de 10h30 à 19h – Nocturne 21h le vendredi 9 Accès : Métro : Château de Vincennes (ligne 1) – Navettes gratuites au métro Château de Vincennes, sortie 3 (tête de rame) – Bus : 112 (arrêts Parc Floral, stade Léo Lagrange, Plaine de la Faluère) Prix d’entrée : 8 € (donnant accès aux stands, conférences et ateliers) – Tarif réduit : 6 € (adhérents Nature & Progrès, chômeurs, invalides, étudiants) – Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans – Entrée tarif réduit : En communiquant votre adresse e-mail aux organisateurs, vous pourrez bénéficier d’une entrée à tarif réduit pour le salon Marjolaine.

 

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19 Commentaires

  1. L’entrée au salon Marjolaine est gratuite jusqu’à sa fermeture, dimanche 18 novembre !
    COMMUNIQUE | Marjolaine, le plus grand salon bio en France

    Jusqu’au 18 novembre, 500 exposants accueillent plus de 77 000 visiteurs qui veulent allier qualité, éthique et respect de l’environnement. Agriculteurs et artisans venus de la France entière, laboratoires de cosmétiques bio novateurs, associations de protection de l’environnement sont réunis pour le rendez-vous incontournable de la bio. Marjolaine, c’est aussi un forum pour s’informer et poser des questions aux meilleurs experts sur les grandes questions environnementales d’aujourd’hui, au travers d’un cycle de 20 conférences. 130 ateliers-conférences permettent par ailleurs d’approfondir ses connaissances grâce à de nombreux spécialistes du bio et du respect de l’environnement.

    Salon Marjolaine, ouvert de 10h30 à 19h (nocturne jusqu’à 21h le vendredi 16 novembre) jusqu’au dimanche 18 novembre
    Parc Floral de Paris

    Entrée exceptionnellement gratuite du 16 au 18 novembre 2007

    Pour en savoir plus : 01 45 56 09 09.

          • L’entrée au salon Marjolaine est gratuite jusqu’à sa fermeture, dimanche 18 novembre !
            Bonsoir,
            Est-ce qu’il serait possible d’avoir 2 places gratuites pour se rendre au salon marjolaine de 2012 ? Mon e-mail : gorette73@hotmail.com
            En vous en remerciant,

            Cordialement,

            Virginie et Yann

          • L’entrée au salon Marjolaine est gratuite jusqu’à sa fermeture, dimanche 18 novembre !
            serait il possible de recevoir une entree gratuite par mail pour le salon marjolaine pour le 3 novembre 2012.je vous remercie.. muriel

          • L’entrée au salon Marjolaine est gratuite jusqu’à sa fermeture, dimanche 18 novembre !
            serait il possible de recevoir une ou deux entrée gratuite par mail pour le 9 ou 11 NOVEMBRE 2012.Je vous remercie d avance… celise
            cleliac@live.fr

          • L’entrée au salon Marjolaine est gratuite jusqu’à sa fermeture, dimanche 18 novembre !
            Bonjour,

            Pourriez-vous me transmettre 2 entrées gratuites pour le salon marjolaine ?

            Voici mon adresse : sophia.belkhir@gmail.com

            Merci par avance,

            Sophia Belkhir

  2. Salon Bio Marjolaine 2012 : l’événement qui vous rapproche de la nature
    BONJOUR,
    Le salon Marjolaine est un évènement incontournable pour les amoureux du bien être et de la nature, mais cette année
    je n’ai pas reçu d’invitation gratuite alors que plusieurs marchands me l’avaient promis. N’y-a-t-il plus de billet gratuit ? si c’est possible, puis-je en recevoir une ?
    Merci d’avance
    Fati

  3. Salon Bio Marjolaine 2012 : l’événement qui vous rapproche de la nature
    J’attendais moi aussi des invitations que je n’ai pas eues…
    Je comptais m’y rendre mercredi avec mon mari, mais même à tarif réduit, cela est vite onéreux…
    Pourriez vous m’en adresser par mail car c’est un salon où l’on peut trouver bon nombre de produits et éviter les frais de port.
    Avec mes remerciements