Lu dans Marianne n°505-506 du 23 décembre 2006 : L’étude publiée à la veille des fêtes de fin d’année dans la très sérieuse revue Science n’est pas très joyeuse : la montée des eaux pourrait survenir plus vite que prévu et atteindre 1,4 m sur certaines côtes d’ici à 2100, soit le double de ce que pensaient jusqu’ici les climatologues. Trop optimistes, semble-t-il, ils tablaient sur une montée des eaux de 9 à 88 cm. L’annonce d’une hausse de 50 à 140 cm, conformément au principe des vases communicants, a fait chuter le moral des savants : les masses liquides inonderont les régions côtières, et de grandes métropoles occidentales se retrouveront les pieds dans l’eau. Selon Stefan Rahmstorf, spécialiste des océans à l’université de Posdam, en Allemagne, Londres et New York seraient exposées de surcroît à des « tempêtes dévastatrices ». Heureusement que ces précisions, liées à un réchauffement global qui donnent froid dans le dos, sont « peu sûres », comme le reconnaît l’auteur lui-même…