Un an tout juste après la signature de la charte sur le Grenelle de l’environnement, les entreprises du secteur aérien se sont engagées cette semaine, à publier annuellement, un baromètre fixant des objectifs très précis en matière de réduction des émissions de C02. A l’origine de cette initiative, baptisée « Observatair » la Fédération nationale de l’Aviation Marchande, qui représente près de 80% des activités du secteur aérien français.
La démarche Observatair
Le 28 janvier 2008, le Ministère de l’Ecologie a signé avec les principaux acteurs du transport aérien français, dont la FNAM [[La FNAM (Fédération Nationale de l’Aviation Marchande), créée en 1990, est la principale organisation professionnelle du secteur aérien. Au travers de 8 groupements professionnels, elle fédère 9 métiers et représente plus de 370 entreprises.]] , une “Convention sur les engagements pris par le secteur du transport aérien dans le cadre du Grenelle de l’Environnement”. Depuis cette signature, la FNAM et les groupements associés à la démarche ont mené un état des lieux des pratiques environnementales des entreprises qu’ils réunissent, pour : – dresser un bilan des bonnes pratiques déjà mises en œuvre ; – définir des indicateurs de mesure de la progression de leurs démarches environnementales ; – déterminer des axes d’amélioration. De cet état des lieux est né le baromètre “Observatair” des pratiques environnementales des entreprises du transport aérien. Le baromètre “Observatair” a pour objectif de suivre et mesurer les progrès effectués par les entreprises de l’Aviation marchande, année après année, et de témoigner ainsi du respect des engagements. Le baromètre “Observatair” est l’outil de mesure et de pilotage de la mise en œuvre des bonnes pratiques environnementales par l’Aviation marchande ; il est au cœur des engagements de la “Charte d’amélioration de la performance environnementale des entreprises de l’Aviation marchande”. La FNAM a réussi à fédérer 373 entreprises autour de ce dispositif, compagnies aériennes, aéroports, prestataires de services. Les résultats de ce baromètre seront rendus publics sur Internet, chaque année, en juin, avec des critères pour les compagnies comme la consommation de kérosène au 100 kilomètres par passager.Développement durable dans les aéroports français : un guide des bonnes pratiques
Parallèlement à cette démarche, l’Union des Aéroports Français, a elle publié un guide des bonnes pratiques, incitant notamment les gestionnaires de plate formes aéroportuaires à investir dans l’utilisation de véhicules propres ou à limiter le recours, aux APU, ces réacteurs auxiliaires qui fournissent aux avions, électricité et climatisation, lorsqu’ils sont au sol.