Dans l'actualité :

COP29 Climat : vers un réel engagement des États à sortir des énergies fossiles ?

Publié fin mars 2023, le dernier rapport de synthèse...

La France s’adapte pour vivre à +4°C ?

Inondations, pénuries d’eau, sécheresse des sols, canicules, feux de...

Comment accélérer la transition écologique et sociale grâce aux communautés ?

“(Re)faire tribu” est la newsletter mensuelle d'Hugo, 24 ans,...
Après le film de Sophie Le Gall diffusé en Mai 2010 sur France 3

« Du poison dans l’eau du robinet »

"Quelle eau buvons-nous ?" s'interroge Capital Terre sur M6 le 19 Mai 2013

L’eau du robinet est-elle potable ? Sans le savoir, des millions de Français boivent une eau trop chargée en aluminium, nitrates, pesticides, médicaments et en radioactivité. Dans certains cas, l’eau est même non-conforme aux normes de précautions sanitaires. Ce danger invisible menace les foyers et la santé des Français, des plus jeunes aux plus âgés. Sophie Le Gall, la réalisatrice de ce documentaire d’investigation a parcouru la France pour recueillir les preuves de la contamination et interpeller les autorités.

19 Mai 2013 : Trois ans après France 3, Capital Terre diffuse sur M6 un documentaire sur le thème « Quelle eau buvons-nous ? » Et quelle eau boirons-nous demain ? …

Mai 2013

Capital Terre sur M6 diffuse un documentaire sur le thème « Quelle eau buvons-nous ?« 

De l’eau … De l’eau pour boire, pour se nourrir, pour se laver. Chaque jour, il en faut pour tous les êtres vivants sur Terre. Et jamais ce bien vital ne s’est autant imposé comme un défi majeur : un peu partout sur la planète, l’eau manque de plus en plus ou devient trop polluée.

De l’eau potable, en quantité et qualité satisfaisante, voilà donc l’enjeu qui nous concerne tous… Et pour lequel nous avons mené l’enquête en France et à travers le monde pour répondre à ces questions-clé : quelle eau buvons-nous aujourd’hui ? Et quelle eau boirons-nous demain ?

Capital Terre sur M6

Mai 2010

Du poison dans l’eau du robinet
Du poison dans l’eau du robinet

Rediffusion en Mai 2012 sur France 3

Du poison dans l’eau du robinet

Sophie Le Gall, la réalisatrice de ce documentaire d’investigation a parcouru la France pour recueillir les preuves de la contamination et interpeller les autorités.

Résultats de son enquête ?

Dans le Centre et en Ile-de-France, l’eau du robinet regorge de pesticides ou de nitrates, ces traitements chimiques qui sont soupçonnés d’être à l’origine de cancers. Les autorités le savent mais elles délivrent régulièrement des dérogations qui permettent de distribuer une eau qui dépasse les normes pesticides ou nitrates.

Dans des villages d’Auvergne ou à Saint Étienne, les habitants boivent une eau blanchie avec de la poudre d’aluminium qui pourrait déclencher la maladie d’Alzheimer. Les doses dépassent largement le seuil de risque fixé par certains scientifiques mais les autorités ignorent les dangers de ce neurotoxique.

La réglementation fait par ailleurs l’impasse sur le radon, ce gaz hautement radioactif, présent dans l’eau potable de plusieurs villages du Limousin. Résultat, des habitants boivent une eau chargée en radon sans en être informés.

Depuis quelques années, des citoyens et des scientifiques isolés tirent la sonnette d’alarme sur ces toxiques qui coulent de nos robinets. Partout en France, l’eau potable charrie désormais des résidus médicamenteux : antiépileptiques, aspirine, antidiabétique. Nul ne connait l’impact sur la santé des populations exposées. Pour décontaminer l’eau potable des Français, il faudrait bâtir des usines pour éliminer nitrates et pesticides, investir pour filtrer les molécules de médicaments, protéger les réserves d’eau des pollutions… Mais les communes et les grandes compagnies de distribution de l’eau ne souhaitent pas que de nouvelles règles viennent compromettre leurs affaires. En tant pis si les Français trinquent à leur santé.

Le documentaire sera suivi d’un post-scriptum présenté par Marie Drucker. Cette partie est un prolongement du film, un lieu de discussions avec auteur, réalisateur, témoin ou expert, pour que les téléspectateurs puissent se forger leur propre opinion.

Du poison dans l’eau du robinet – Un film de Sophie Le Gall – Produit par Ligne de Mire avec la participation de France Télévisions – Durée : 90’

Vidéo « Du poison dans l’eau du robinet »

Voici le documentaire diffusé sur France 3 (première diffusion le 17 mai 2010 – Rediffusé le 2 mars 2012 sur France 3) :

Du poison dans l’eau du robinet – France 3

La presse en parle

TELERAMA : « Assez aride dans son traitement et ardue dans ses démonstrations, cette précieuse enquête d’utilité publique brocarde avec rigueur l’absurdité d’une chaîne de responsabilités où chaque maillon agit isolément ».

LE NOUVEL OBSERVATEUR : « Alors que, le 28 avril dernier, nous visionnions « Du poison dans l’eau du robinet », cet ahurissant documentaire réalisé par Sophie Le Gall démontrant comment et pourquoi l’eau de nos robinets nous empoisonne, l’Assemblée nationale publiait un rapport mettant en garde contre une diminution « trop brutale » de l’emploi des pesticides en France. »

– Colette Mainguy qui signe cette critique pour LE NOUVEL OBSERVATEUR poursuit plus loin : « Sophie Le Gall, c’est plutôt le style à ouvrir sa valise pleine de documents et de preuves. Comme face au chef du labo de Véolia. Il dirige l’unité chargée de contrôler les pesticides. Sous les questions de plus en plus précises de la réalisatrice, l’homme, à bout d’arguments, en vient à quitter la pièce. Il rejoint le staff et l’attachée de presse de l’entreprise. Comment la caméra a-t-elle pu capter l’échange que nous relatons ici ? Mystère, mais c’est énorme : « Elle me pose des questions sur l’atrazine… [un puissant herbicide, NDLR] Tu n’as pas donné de noms ? – Elle cherche la vérité… » Eclats de rire, puis : « Si vous, et nous, la com, nous commençons à parler de vérité, on est dans la merde. » Nous aussi visiblement. Pour mémoire, l’eau contaminée à l’atrazine est interdite aux femmes enceintes. Les sols de la Beauce en sont pleins ? Qu’à cela ne tienne, la Ddass biaise l’intitulé abscons des barèmes fixés par l’Europe et l’on déclare aux normes la qualité de cette eau » […] « Si Paris n’utilise plus d’aluminium pour clarifier son eau, la majorité des autres villes et villages de France s’y emploient allègrement. Et qu’en disent les grands manitous de l’Afssa ? Ils s’énervent : « Bon…. Je demande que l’on cesse l’émission… Arrêtez de tourner… », enrage Marie Favreau, responsable sanitaire ». […] « Stupeur et visages blêmes aussi quand, en présence des services de distribution d’eau de la Saur, Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire à la Criirad, sort hébété de l’aire de captage des eaux de Saint-Sylvestre, dans le Limousin : « 255 000 becquerels par mètre cube !!! Ne restez pas là, je n’ai jamais vu ça en dix-sept ans de carrière. » Mais encore ? Cette eau est une bombe dont les radiations sont mortelles. Aucun service sanitaire en France n’a jamais prévu de réglementer la mesure de radon dans ses eaux. Rappelons que trop de radon dans le corps fait muter nos cellules. L’heure est grave ».

Droit de réponse

Voici le communiqué de Suez Environnement qui souhaite réagir suite à la diffusion du documentaire : « France 3 a diffusé lundi 17 mai, dans le cadre de l’émission Hors série animée par Marie Drucker un reportage intitulé « du poison dans l’eau du robinet » qui met en doute la qualité de l’eau, les contrôles de potabilité et l’information aux consommateurs.

Autant de questions légitimes mais complexes qui méritent des informations détaillées et multiples… La gestion et le traitement de l’eau nécessitent la mise en oeuvre de technologies et de savoir-faire spécifiques pour garantir la qualité de l’eau distribuée, mais aussi la gestion durable de la ressource en eau et la préservation de l’environnement… Autant d’actions préventives de long terme pour limiter la pollution des milieux aquatiques.

Tous les résultats d’analyse sur la qualité de l’eau du robinet que boivent les français sont publics et consultables auprès de leur mairie ou de leur distributeur d’eau et sur Internet.

Quand un dépassement des limites définies par la réglementation est enregistré, les autorités sanitaires sont immédiatement averties afin qu’elles définissent si ce dépassement implique ou non un risque pour la santé publique. S’il n’y a pas de risque, elles peuvent délivrer une dérogation. S’il existe un risque, elles imposent une restriction d’usage adaptée. Dans les deux cas, la collectivité concernée doit s’engager dans un plan d’actions permettant le retour à la conformité dans les meilleurs délais. Les clients-consommateurs peuvent également contacter leur distributeur d’eau à tout moment en composant le numéro qui figure en haut à gauche de sa facture ».

– Pour en savoir plus sur les dispositions réglementaires en matière d’information sur l’eau cliquez ici
– Pour en savoir plus sur la qualité de l’eau dans votre région cliquez ici

Réaction du WWF

« Le documentaire « Du poison dans l’eau du robinet », qui sera diffusé ce soir sur France 3 ne constitue pas une grande surprise pour une association de protection de l’environnement », précise le WWF dans un communiqué de presse.

Le WWF précise :« Voilà 30 ans, depuis le rapport Hénin (1980), que l’on sait que l’agriculture industrielle est responsable d’une forte dégradation des eaux brutes si bien, qu’aujourd’hui, leur contamination par les nitrates et les pesticides est généralisée. Comment croire que l’on pourra indéfiniment produire, à un coût acceptable par la société, une eau potable à partir d’une eau brute fortement dégradée ? » Isabelle Laudon, Responsable des Politiques européennes au WWF-France explique : « Qu’en 2008, 75% des restrictions à la consommation d’eau potable, sur le seul critère des pesticides, se concentrent dans les deux départements qui arrivent en tête pour la production intensive de grande culture céréalière – Eure-et-Loire et Seine-et-Marne – n’a rien de surprenant. En plus, ces céréaliers, les mêmes qui sont venus manifester dans Paris, sont les grands bénéficiaires de la PAC. Sans subvention, leur mode de production serait intenable en raison du coût des intrants (pesticides, nitrates notamment) dont ils ont massivement besoin. On peut dire que c’est à l’aide de l’argent du contribuable que les eaux de ces deux départements sont contaminées puis… décontaminées. L’Etat ne joue pas son rôle de garant des deniers publics ! ».

Le WWF continue : « Les rapports s’accumulent depuis 30 ans et sont unanimes pour constater la contamination généralisée des eaux, désigner l’agriculture intensive comme principale responsable, appeler à un changement des pratiques agricoles et épingler la carence de l’Etat. Ce qui a valu à celui-ci plusieurs condamnations aux niveaux européen et national, la dernière étant dans l’affaire des algues vertes. Et il n’est pas impossible que la France soit condamnée de nouveau, avant la fin de l’année, pour non respect de la directive Nitrates ». Pour Jean-Stéphane Devisse, Directeur des Programmes du WWF-France, « la responsabilité des gouvernements successifs est lourde, celle du syndicat majoritaire et du secteur de l’agro-chimie aussi. Comme pour l’amiante, il y a une volonté de nier la gravité du problème et de ne pas s’attaquer à sa cause première : l’agriculture industrielle ».

L’ONG rappelle que la Cour des Comptes vient de nouveau de dénoncer dans son dernier rapport : « l’insuffisante volonté de l’Etat de remettre en cause des pratiques agricoles marquées par l’encouragement au productivisme et le choix d’une agriculture intensive ». A plusieurs reprises, elle a souligné que, en contradiction avec le principe du pollueur-payeur, ce sont les ménages qui paient la facture. Et cette facture est lourde, précise le WWF : « plus de 200 millions d’euros pour régler le problème de l’eau potable dans le seul département de l’Eure-et-Loir ». Pour le Panda, « les récents propos de M. Le Métayer selon lesquels « la pause environnementale ne coûte pas d’argent » sont tout aussi mensongers qu’irresponsables ». Pourtant d’autres modèles agricoles existent, ils sont bénéfiques pour l’environnement, le revenu des agriculteurs et l’emploi et sont pratiqués par des dizaines de milliers de paysans en France. « La position de la France pour la prochaine réforme de la PAC, et la place qui y sera donnée à l’environnement, aura valeur de test. Elle montrera la volonté – ou non – du gouvernement de mettre fin à l’incohérence entre les politiques publiques de l’eau et celle de l’agriculture ainsi qu’à 30 ans de scandale d’Etat » conclut Serge Orru, Directeur-Général du WWF-France.

Dossier d’information du WWF-France : « Un long scandale d’Etat ». Ce dossier donne des éléments sur la dégradation de la qualité des eaux en France au regard des nitrates et pesticides, avec un focus sur l’Eure-et-Loir et la Seine-et-Marne. Il rappelle les nombreux rapports officiels qui depuis 30 ans ont alerté sur la dégradation de la qualité des eaux due à l’agriculture intensive et souligne la responsabilité des pouvoirs publics. Se fondant sur les rapports de la Cour des Comptes, il rappelle aussi le coût faramineux de cette incohérence entre politique de l’eau et politique agricole, coût supporté par les ménages. Ce dossier est consultable en cliquant ici.

L’eau du robinet en débat

La diffusion sur France 3 de ce documentaire consacré à l’eau du robinet interpelle de nombreux lecteurs (lire le forum ci-dessous). Pour alimenter votre réflexion et le débat, je vous invite à relire sur CDURABLE.info :

« L’eau potable et le cancer : les recommandations de consommation du WWF et du médecin David Servan-Schreiber rouvrent le débat » publié en juillet 2009. Si l’ONG admet que l’eau du robinet est en général de bonne qualité en France si l’on prend comme critères d’évaluation les normes réglementaires, elle se demande si est suffisante pour les personnes malades du cancer ou qui sont passées par la maladie. Selon le WWF, de nombreuses études établissent des liens entre cancer et polluants de l’eau. Une campagne qui fait déjà grand bruit, ce qui amènent les associations Agir pour l’environnement, l’ACME et France Nature Environnement à réagir aux préconisations proposées par le panda et d’inviter « les citoyens à solliciter massivement les pouvoirs publics locaux et nationaux pour que l’eau du robinet, publique et jusqu’à 100 fois moins chère que l’eau en bouteille, soit de bonne qualité partout en France ». Pour lire cet article, cliquez ici.

L’eau du robinet est-elle dangereuse pour notre santé ? publié en janvier 2008. Cette eau du robinet que nous consommons, est-elle totalement inoffensive ? Cette question est posée par un collège de scientifiques et en particulier par deux experts français : Henri Pezerat, toxicologue, directeur de recherche honoraire au CNRS et François Dartigues, l’ancien patron du laboratoire Inserm à Bordeaux . Selon Henri Pezerat, « plusieurs études épidémiologiques ont en effet conclu à une augmentation notable de l’incidence de la maladie d’Alzheimer avec une concentration anormalement élevée de l’aluminium dans l’eau ». Pour lire cet article, cliquez ici.

« Pollution : des traces de médicaments dans l’eau des rivières et de la Méditerranée » publié en décembre 2008. De récentes études démontrent que les stations d’épuration n’éliminent pas les résidus de médicaments contenus dans les eaux usagées, ce qui contribue à la pollution des rivières. Les conséquences de cette pollution sont importantes, des poissons hermaphrodites ou qui changent de sexe, des êtres humains qui résistent aux traitements antibiotiques et, vraisemblablement, d’autres retombées que l’on ne connaît pas encore. Pour lire cet article, cliquez ici.

Eau en bouteille : le grand retour de la publicité idéologique publié en février 2010. Depuis plusieurs semaines, la société d’eau en bouteille Cristaline diffuse des jeux de 7 familles dans les packs d’eau vendus et communique par le biais de publicités dans les magazines. Cinq associations de protection de l’environnement dénoncent une nouvelle campagne publicitaire mensongère contre l’eau du robinet qui induit une nouvelle fois le consommateur en erreur. Pour lire cet article, cliquez ici.

A lire

La France s’adapte pour vivre à +4°C ?

Inondations, pénuries d’eau, sécheresse des sols, canicules, feux de...

Comment accélérer la transition écologique et sociale grâce aux communautés ?

“(Re)faire tribu” est la newsletter mensuelle d'Hugo, 24 ans,...

Une Initiative mondiale pour l’intégrité de l’information sur le changement climatique

Au G20 2024 à Rio de Janeiro, le gouvernement...

L’avenir de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est-il en danger ?

Dans un contexte économique incertain, où les entreprises jonglent...

Newsletter

spot_img

Sur Cdurable

Immobilier régénératif : méthode et stratégie pour passer à l’action

Face aux grands défis environnementaux, sociaux et sociétaux et...

Le télétravail : un levier pour lutter contre le dérèglement climatique ?

France Stratégie et l'Inspection générale de l'environnement et du...

Manger flexitarien, végétarien ou végétalien sauvera-t’il notre avenir, biodiversité et climat ?

La consommation de viande est le principal poste d'émissions...

Livre Blanc de la construction durable en Outre-mer

Pour répondre à l’urgence des enjeux liés aux spécificités...
David Naulin
David Naulinhttp://cdurable.info
Journaliste de solutions écologiques et sociales en Occitanie.

COP29 Climat : vers un réel engagement des États à sortir des énergies fossiles ?

Publié fin mars 2023, le dernier rapport de synthèse du GIEC est sans équivoque : le réchauffement de la température moyenne mondiale s’accélère et...

La France s’adapte pour vivre à +4°C ?

Inondations, pénuries d’eau, sécheresse des sols, canicules, feux de forêts, retrait-gonflement des argiles…, le changement climatique impacte déjà notre quotidien, notre environnement et nos...

Comment accélérer la transition écologique et sociale grâce aux communautés ?

“(Re)faire tribu” est la newsletter mensuelle d'Hugo, 24 ans, parti découvrir l’art de faire communauté. Tous les mois, il nous partage des pépites pour...

61 Commentaires

  1. Du poison dans l’eau du robinet
    Espérons que les lobbies de l’eau du robinet veolia et suez ne vont pas réussir à faire supprimer cette émission
    Car enfin un petit bout de vérité va se révéler au grand jour
    ce que les grandes multinationales de l’eau du robinet et les collectivités locales essaient de nous faire croire
    Que l’eau du robinet serait aussi bonne que de l’eau minérale afin d’en augmenter le prix et nos impots d’année en année

  2. Du poison dans l’eau du robinet
    L’information sur la qualité de l’eau est publique.
    Allez en mairie, demander les résultats d’analyses.
    L’eau blanchie à l’aluminium en Auvergne, ca sort d’où ?????
    L’eau est le produit alimentaire le plus contrôlé.
    Attention aux journalistes qui disent tout et n’importe quoi.
    Renseignez vous !

  3. Du poison dans l’eau du robinet
    la chute des ventes d’eau minérale non gazeuse n’est elle pas à l’origine du dénigrement systématique de la qualité de l’eau du robinet . Les PDG de Nestlé , Danone ou Neptune ont-ils quelques craintes de voir leurs émoluments en baisse ….
    Ces grands groupes sont ils en capacité de fournir un bilan du suivi des teneurs en résidus médicamenteux, PCB, et autres composés émergents ?
    Affaire à suivre…, mais pas ininterressante

  4. Du poison dans l’eau du robinet
    Encore un sujet ou les journalistes veulent créer la polémique pour faire de l’audience ! je suis révolté ! Rien que le titre et les phrases du texte sentent le « hold up » médiatique sur la crédulité des gens :
    -« Munie d’une valise multimédia équipée d’éprouvettes » = le petit chimiste reçu à Noël ?
    -« Les doses dépassent largement le seuil de risque fixé par certains scientifiques  » : vous trouverez toujours des scientifiques pour dire l’inverse d’un autre, des illuminés il y en a partout !
    -« Depuis quelques années, des citoyens et des scientifiques isolés tirent la sonnette d’alarme sur ces toxiques qui coulent de nos robinets » : isolés ? çà veut tout dire !
    -« Partout en France, l’eau potable charrie désormais des résidus médicamenteux : antiépileptiques, aspirine, antidiabétique. « : des résidus médicamenteux dans toutes les eaux potables ? généralisation journalistique à partir d’un seul résultat que personne ne peut vérifier !
    -« Mais les communes et les grandes compagnies de distribution de l’eau ne souhaitent pas que de nouvelles règles viennent compromettre leurs affaires. En tant pis si les Français trinquent à leur santé. » : Quelle idiotie ! au contraire, les grandes compagnies ne demandent qu’à construire des usines chères et modernes à la pointe de la technique pour éliminer nitrates et pesticides, c’est leur métier, leur business, comme le vôtre est de vendre des reportages à audience ! Et après l’eau du robinet sera facturée plus cher bien sûr…

    Ce reportage va faire l’affaire des vendeurs d’eau embouteillée (règlementation a priori identique que l’eau du robinet), des grandes sociétés de traitement d’eau, des sociétés qui vendent du traitement individuel chez le particulier (dont les vendeurs sont plus des commerciaux que des techniciens). Ce reportage va faire le malheur du particulier qui va aller acheter de l’eau en bouteille car il aura peur de boire l’eau du robinet ou qui va s’équiper d’un traitement vendu par un bonimenteur !
    Honteux service public !

  5. Du poison dans l’eau du robinet
    Je suis effaré par les commentaires précédents. On dirait des personnes accros à leurs certitudes et qui refusent de voir la vérité en face. Des conservateurs écolos, on aura tout vu ! N’avez-vous donc jamais fait analyser votre eau pour constater qu’elle dépasse les normes ? n’avez-vous jamais regardé comment sont décidées les seuils à ne pas dépasser ? savez-vous qu’on n’a pas modifié un seuil sur l’arsenic car on ne savait pas quelle dose était sans danger ? Savez-vous qu’on utilise les sels d’aluminium pour nettoyer l’eau de distribution et qu’on montre une augmentation d’alzheimer dans les communes à plus de 100 mcg/litre ? savez-vous que la plupart des polluants n’ont pas de seuils maximum ? Ce n’est pas parce qu’on accuse l’eau du robinet qu’on doit se retourner systématiquement vers l’eau en bouteille ou autre procédé, restez intelligent, au lieu de vous crispez sur vos petites connaissances, on vous demande d’ouvrir les yeux et d’être plus exigeants vis à vis des politiques qui vous gouvernent. Qu’est-ce qu’il y a de difficile à demander d’utiliser moins de pesticides, moins de médicaments, moins de métaux toxiques, etc ???

    • Du poison dans l’eau du robinet
      Le seuil pour l’arsenic n’est pas modifié car les techniques analytiques ne permettent pas d’obtenir des résultats fiables pour des concentrations plus faibles et que les données sanitaires ne sont pas totues concluantes sur les effets potentiels de l’arsenic à de très faibles doses.
      et plutot que de tirer à boulets rouges sur les services de l’Etat, miexu vaudrait exiger que ces fameux polluants (arsenic, pesticides, …) soient également recherchés dans les eaux minérales : et là, c’est l’eau du robinet et les eaux de source conditionnées que vous encenseriez !
      Mais peut-etre préférez-vous continuer à boire de l’eau minérale de Wattwiller à l’arsenic !

    • Du poison dans l’eau du robinet
      Pour etre intelligent, il convient avant tout de garder un raisonnement scientifique et non passionnel:
      – tous les polluants ont une limite de qualité ou une réference de qualité qu’il s’agisse des molécules chimiques classiques ou des pesticides
      – ces seuils sont définis à partir d’études médicales OMS ou de recommandations européennes qui s’imposent à la France
      – chacun peut faire analyser son eau et constater qu’elle toujours conforme aux normes (sinon la collectivité doit arréter de la distribuer). les dépassements accidentels sont extrèmement rares
      – on utilise bien des sels d’aluminium pour faciliter l’élimination de la matière organique dans certains type d’eau . l’interet de ces sels est dans leur aptitude à pieger ces matières. Leur éliminationest donc très facile et l’eau en sortie doit bien evidemment etre conforme. De plus en plus l’aluminium est abandonné pour etre remplacé par des sels de fer plus efficaces. S’agissant de l’étude sur la maladie d’alzheimer d’ou sort t’elle?
      Au fait, il y a de l’aluminium partout (couverts, casseroles, etc…….)
      Pour voir la vérité en face et eviter de dire de grosses contre bétises je vous conseille le site indépendant cieau.com qui fourni toutes les informations sur les normes, seuils, qualité,etc….
      et puis mefiez vous des journalistes qui ne révent que du sensationnel catastophique.
      Ils veulent leur « wartergate » quitte à distordre la vérité volontairement. Quand on connait la conclusion a laquelle on veut arriver…..
      Bref, cultiver l’esprit critique vis à vis des médias est très sain.
      Il ne suffit pas de se dire vert ou ecolo pour avoir raison

  6. Du poison dans l’eau du robinet
    Ce texte de présentation du documentaire est évidemment polémique dans les mots qu’il utilise et c’est ce qu’on peut reprocher aux journalistes qui l’ont rédigé comme à France 3 qui le met en ligne, certainement plus pour des raisons d’Audimat que pour éclairer la population.
    On pourrait aussi bien dire, et on aurait aussi raison, que « l’eau du robinet regorge de mineraux indispensable à notre organisme », que « l’eau du robinet est l’aliment le mieux contrôlé de France pour un coût et un impact environnemental bien inférieurs à celui des eaux en bouteille ».
    Et puis, comment peut-on conclure en une seule phrase « du poison dans l’eaudu robinet » sur les 10 à 15 000 réseaux d’eau publique de France qui utilisent des eaux d’origine différente et des traitements différents ?
    Tant qu’à mettre en doute les résultats des analyses de l’eau et la communcation qui en est faite par les communes et l’Etat, autant s’interroger sur les motivations de la presse dans ce cas et sur l’origne de ce sujet : utilisez vos esprits ciritiques !
    Enfin, souhaitons que ce documentaire propose des améliorations concrètes et qu’il soit plutôt critique constructive.

  7. Du poison dans l’eau du robinet
    J’ai tout d’abord été étonnée de voir que les gens ne criaient pas au scandale, mais plutôt se rendaient compte de la manipulation des médias, qui ici tentent plus d’ameuter les foules que d’informer. Moi perso j’ai fait mes études à limoges et on a bien rigolé il y a un an quand une émission a dénoncé que l’eau du robinet était radioactive (la mairie a porté plainte…). Certes l’eau de la vienne peut en contenir (et c’est de la radioactivité naturelle), mais elle est retenue sur les flocs lors du traitement. Après je suis d’accord, certaines eaux du robinet ont des dérogations spéciales, notamment dues aux pollutions des sols, mais que faire??? Multiplier le prix de l’eau par 10? Exiger des agriculteurs qu’ils n’utilisent plus de pesticides(par combien multiplierez vous le prix du légume???). Ou tout simplement demander aux personnes atteintes de maladies telles que les cancers de ne plus uriner car les molécules ne sont pas biodégradeés dans les stations d’épuration. Il faut savoir que les normes pour l’eau du robinet sont très strictes, pour que les individus les plus fragiles (immunodéprimés, enfants, personnes âgées…) ne tombent pas malades. Quand à l’eau minérale en bouteille, elle est buvable, mais elle n’est pas considérée comme potable. Ce n’est pas pour rien qu’il faut faire attention quand on en donne à un nourrisson…

    Je conclurais en disant que pour la majorité de la France, l’eau du robinet représente un danger minime, et qu’après la question est : Quel prix serez vous prêts à payer pour votre verre d’eau??? Apprenons d’abord à respecter notre sol et nos rivières, et la question d’une mauvaise qualité de l’eau ne se posera même plus.

  8. Du poison dans l’eau du robinet
    Nous attendons cette émission avec impatience depuis mi-octobre, date à la quelle Sophie Le Gall a pris contact avec igepac. A cette date le blog naissant avait déjà quelques articles révélateur d’une pollution non détectée de l’eau du robinet.

    Six mois plus tard, c’est une certitude, l’eau du robinet peut être un aliment insalubre et dans des proportions qui dépassent la raison. Nous continuons nos enquêtes grâce aux internautes et les dossiers deviennent de jour en jour plus persuasifs et forts nombreux sur le site.

    Pour une réelle information du contenu

    Le consommateur ne veut plus qu’on lui rabâche que son eau ne contient pas tel ou tel polluant mais il veut savoir ce que l’eau du robinet CONTIENT réellement comme substances chimiques. C’est contre cette aberration qu’il faut se mobiliser pour être véritablement informer. Il faut que la loi puisse encadrer cette information pour donner aux collectivités locales un vrai pouvoir de contrôle et d’information.

    Pierre PETIT

  9. Du poison dans l’eau du robinet
    Comme je ne suis pas un spécialiste « isolé » (vous savez ceux qui crient au loup mais qu’on n’écoute jamais comme Monsieur Allègre par exemple) mais simplement un professionnel soucieux d’être au fait des dernières voies de recherche « collectives » en matère de qualité pour l’eau potable, je pense que mon travail quotidien pour servir au mieux mes concitoyens et les informer honnêtement est d’emblée disqualifié par ce genre d’émission. J’attends la conclusion : buvons tous de l’eau embouteillée dont chacun sait qu’elle n’est jamais en contact avec la moindre molécule polluante !

    • Du poison dans l’eau du robinet
      Le professionnel éclairé que vous êtes devrait savoir que l’eau embouteillée peut très bien être contaminée par migration de certains éléments à travers la bouteille en plastique: sortez votre pack d’eau embouteillée de votre coffre, moteur en route, laissez le à proximité du pot d’échappement le temps de déchargez d’autres paquets….et vous verrez bien si votre belle eau embouteillée, chèrement payée, n’est pas contaminée !!!!

  10. Du poison dans l’eau du robinet
    L’eau du robinet est un des aliments les plus contrôlés !!! L’eau distribuée au robinet de l’abonné est potable ! Il est vrai que l’eau à potabiliser peut parfois être de mauvaise qualité … cependant des traitements existent et sont mis en place lorsqu’il le faut.
    Cette émission n’a pour vocation que la polémique … faire peur aux personnes qui ne connaissent pas grand chose du traitement de l’eau. Je trouve ça un peu facile (peut-être est-elle sponsorisée par les distributeurs d’eau en bouteille ???).
    J’ai également fait mes études à Limoges. J’ai donc donc aussi un sentiment de déjà vécu …un scandale diffusé sur France 3 concernant une eau soi disant radioactive distribuée au robinet des consommateurs. Les médias savent malheureusement (dans ce cas) très bien orienter le message qu’ils veulent faire passer. J’espère que l’émission du 17 mai 2010 ne fera pas trop de bruit et surtout qu’elle n’affolera pas trop la population …

    Oui, de plus en plus de pesticides, de micropolluants, de substances médicamenteuses, de PCB sont retrouvés dans les eaux brutes pour diverses raisons (agriculture, entretien des voiries, assainissements défaillant …). Mais l’eau distribuée est traitée en fonction et si elle est envoyée dans les réseaux, c’est qu’elle est sanitairement bonne ! Pensez-vous qu’une collectivité prendrait le risque de distribuer une eau de mauvaise qualité ? Imaginer les conséquences ? Et si vous avez un doute, renseignez-vous, n’écoutez pas seulement les médias.

    • Du poison dans l’eau du robinet
      «Mais l’eau distribuée est traitée en fonction et si elle est envoyée dans les réseaux, c’est qu’elle est sanitairement bonne ! Pensez-vous qu’une collectivité prendrait le risque de distribuer une eau de mauvaise qualité ? Imaginer les conséquences ?»
      Ah zazou, que j’aimerai être encore aussi naïve et confiante que vous !!! Je l’ai été. Moi aussi je croyais que les municipalités, les laboratoires, les entreprises voulaient faire du bien et qu’une municipalité ne pouvait pas laisser faire des choses criminelles.

      Depuis, il y a eu l’amiante…30 ans de retard en France / USA, GB

      puis il y a eu la cigarette, des médecins qui assuraient que cela ne pouvaient pas faire de mal,
      puis la vache folle, le sang contaminé…
      et maintenant il y a les pesticides, le formaldéhyde dans les meubles en contreplaqué et pourtant reconnu, discrètement cancérigène
      le Bisphénol A dans les biberons et boîtes de conserve,
      etc…

      Avez-vous déjà vu dans une entreprise, ou même une simple association comme des gens peuvent se tirer dessus, alors qu’au fond leur but semble être le même mais dès que des intérêts personnels, même pas vitaux, ni qui mettent en jeu des milliards interviennent ?
      Je l’ai vu, vécu, et j’ai arrêté d’être innocente et confiante.
      Les intérêts financiers sont énormes ici.
      Maintenant je préfère me renseigner par moi-même, car il n’y a pas 1 seule vérité mai en tous cas des raisons de se renseigner.

      Et j’ai entendu des médecins au cours de conférences, qui disaient que oui, les déchets radioactifs dus aux séances de chimiothérapie n’étaient pas traités et qu’il valait mieux ne pas trop en parler parce que l’on a pas de solution aujourd’hui.

    • Du poison dans l’eau du robinet
      une collectivité distriburas une eau de tres mauvaise qualité car elle na pas le chois tous simplement….elle na que cela a sa disposition….quand a la dass et autre organisme vous voulez qu elle fasse quoi a part donner sont accord,fermer l eau a 60 millions de francais….surtout avec des normes de contole qui ont …20 ans

  11. Du poison dans l’eau du robinet
    Il faut être curieux et critique. Dans un monde tourné vers le commerce et le bénéfice financier de quelques uns, le dénigrement est facile.
    Que de grandes sociétés telles que Véolia, Saur et Suez veulent assoir leur bénéfice sur leur fond de commerce que représentent l’alimentation en eau potable et l’asainissement des collectivités, c’est compréhensible (les spécialistes auront noté que ces sociétés ne s’engagent pas sur le respect de la qualité de l’eau distribuée dans leur communication sur leur accréditation et leur démarche qualité). Il en est de même des groupes comme Nestlé ou Danone pour leurs « eaux » conditionnées, qu’elles soient minérale, de source ou autre. La « guerre » commerciale est donc inévitable. Elle peut exister car une certaine concurence perdure.
    Les usagers ou consommateurs sont les fantassins utilisés dans cette bataille économiqe. Tous les prétextes sont bons.
    De leur côtè, les médias doivent vivre : financement, diversité de leurs programmes, etc.
    Mais, savez-vous qu’il y a quelques années les eaux minérales étaient uniquement délivrées en pharmacie sur prescription médicale compte tenu de leur composition pas toujours aussi inoffensive pour tous les consommateurs ? Leur composition n’a pas changé et les risques sanitaires n’ont pas évolué.
    Savez-vous aussi que certaines eaux conditionnées (notamment distribuées en bonbonne) utilisent l’eau du réseau public ?
    Sans parler de marques commerciales qui, selon le secteur géographique ou le besoin, conditionne des eaux de nature très différente sous la même appellation.
    A l’autre extrémité, de petites communes, en voie de disparition législative, essaient de survivre en assurant à leurs administrés un service public de distribution d’eau potable sous pression.
    Autre question : qui est force de lobbying à l’UE pour l’élaboration des normes sanitaires, et des traitements induits.
    Enfin, pensez-vous que les perturbateurs endocriniens, ou d’autres molécules émergentes, soient plus recherchés dans les eaux conditionnées que dans l’eau du réseau public ?
    Renseignez-vous auprés de votre mairie ou de votre fournisseur d’eau conditionnée.

    • Du poison dans l’eau du robinet
      L’eau du robinet avant d’être traitée provient des eaux de ruissellement, des rivières et donc des rejets traités des stations d’épuration alors que l’eau minérale provient d’une source largement protégée : interdiction d’utilisation de pesticides sur l’impluvium (= région qui récolte les eaux qui iront dans la source), interdiction d’épandage de fumiers, pas d’autoroutes passant sur un impluvium (pas de risques de fuites d’huile, de pétrole ou de matières dangereuses…). Dans une eau minérale de part sa récolte ne contient donc pas de résidus médicamenteux (que l’on retrouve dans les rivières après les rejets de stations épurations). De plus les contrôles qualité effectués chaque jour, chaque heure dans une usine d’embouteillage d’eau minérale permet de prévenir les risques microbiologiques.

      Savez-vous que l’eau du robinet est rendue potable pour uniquement 5% de son utilisation (boissons et eau de cuisine) et que tous les traitements qu’elle subit ont aussi un impact environnemental ! Alors quand on parle de l’empreinte carbone de l’eau embouteillée il faut aussi penser à celle du robinet !

      L’eau distribuée en pharmacie il y a quelques dizaines d’années c’était aussi parce que la capacité industrielle à produire une eau de grande consommation n’était pas celle qu’on connait aujourd’hui. Je ne peux pas vous laisser dire que des eaux embouteillées utilisent l’eau du réseau car ce n’est tout simplement pas vrai ! Enfin pour l’eau conditionnée à partir de différentes sources sous le même nom c’est ce qu’on appelle de l’eau de source et non de l’eau minérale, c’est-à-dire que la source est protégée mais que l’eau n’est pas tenue à une composition minérale déterminée et fixe. L’eau minérale a une composition minérale fixe et ne provient que d’une seule source qui est protégée de façon optimale.

      • Du poison dans l’eau du robinet
        Voilà la réponse typique d’un lobbyiste des eaux embouteillées.
        Pour son information,mais l’ignore-t-il vraiment,les contraintes en terme de protection de la ressource sont les mêmes que ce soit pour l’eau distribuée au robinet ou celle dite « minérale ». Les moyens financiers, je vous l’accorde, ne sont sans doute pas comparables.

        • Du poison dans l’eau du robinet
          Comment pouvez-vous protéger les ressources de l’eau du robinet quand elle est puisée dans les rivières ? les rivières qui contiennent les rejets industriels, les rejets des égouts et les eaux d’écoulement transportant pesticides et autres produits nocifs utilisé en grande quantité dans l’agriculture !!

          • Du poison dans l’eau du robinet
            Toute l’eau du robinet n’est pas puisée dans les rivières comme vous l’annoncez d’une manière tendancieuse !

  12. Du poison dans l’eau du robinet
    Je viens de lire un article sur un autre site : http://www.enviro2b.com/2010/05/03/leau-du-robinet-polluee-par-un-pesticide-encore-tres-peu-traite/

    L’agence de l’eau seine-normandie a enfin reconnue que l’eau du robinet contenait un taux de pesticides plus élevé que la norme.
    C’est un problème qu’il est grand temps de résoudre, notre eau n’est pas de bonne qualité. Heureusement que certains journalistes osent prendre la parole sur ce sujet. Nous ne sommes pas assez informé sur ces problèmes de pollution.

    Personnellement je n’ai pas envie de boire du désherbant…

    • Du poison dans l’eau du robinet
      Voilà exactement le genre d’information qui pose problème. Si l’eau ne respecte pas les normes de potabilité, cette information est obligatoirement portée à la connaissance des usagers avec leur facture (fiche établie par la DDASS) Nul n’est donc besoin d’attendre qu’un organisme qui n’est pas chargé du contrôle de la qualité le dise se prononce sur cette question !!! Et puis il n’y a pas de généralité possible sur la qualité de l’eau puisque chaque ressource est particulière.

  13. AVALEZ DES COULEUVRES MES AMIS
    Il est pitoyable de constater que des journalistes persistent à préférer affoler la population que les informer, à rédiger les conclusions de leur reportage avant de l’avoir commencé et à asséner des « vérités » sur des sujets auquels visiblement ils n’ont rien compris !

    Moi qui espérais que le service public ne serait pas contaminé …

    Non seulement l’eau du robinet est l’aliment le plus contrôlé qui soit mais c’est celui sur lequel il existe le plus d’information disponible pour le grand public (mairie, syndicats d’eau, site internet du ministère de la santé …). Renseignez-vous au lieu de gober les mouches devant la TV !

    Evidement que les connaissances scientifiques ne cessent d’évoluer dans ce domaine! Qu’ils ne cessent de chercher à améliorer la connaissance sur des risques à long terme et qu’il reste des questions non résolues… Mais au moins concernant l’eau du robinet ils cherchent ! Et la qualité de celle-ci ne cesse de s’améliorer au fur et à mesure de ces évolutions !

    Cette journaliste semble comparer la France à ces pays où on meurt encore tous les jours de consommer une eau non potable ! C’est affligeant.

  14. Du poison dans l’eau du robinet
    L’eau est certes contrôlée en premier lieu par l’exploitant des usines de potabilisation mais je vous rappelle qu’elle l’est en plus par la Police de l’eau et aussi par la DDASS !
    Ensuite, pour information, 85% des micropolluants sont actuellement traités dans les STEP que l’on dira « classiques ». Ce pourcentage augmente lorsque celles ci sont équipées de filtres, et encore plus dans les années à venir avec l’apparition d’un traitement spécifique de ces polluants.
    Les traitements par ozonation, charbon actif ou osmose inverse mis en place dans les stations de potabilisation qui se sont développés au cours des dernières années ont aussi considérablement améliorés la qualité de l’eau potable. Concernant l’aluminium dont certains parlent, les normes ont aussi été revues à la baisse et c’est pourquoi le chlorure ferrique est préféré dans les traitements de beaucoup de station.
    Renseignez vous avant de crier au scandale car effectivement de nombreuses données sont disponibles dans les mairies ou collectivités.
    Pour finir, j’ajoute que je ne travaille pour aucune des grandes entreprises de traitement de l’eau !

  15. Du poison dans l’eau du robinet
    C’est quand même bizarre que ce reportage (qui n’est toujours pas diffusé) crée autant de polémiques, à croire qu’ils « dérangent » et que certains ne voudraient pas le voir diffuser…

    Bon bah moi du coup je vais le regarder 🙂

  16. Du poison dans l’eau du robinet
    Inadmissible que l’on laisse croire aux citoyens que l’eau qui leur est distribuée au robinet soit nocive pour la santé.
    Il y a des enjeux financiers pour les « vendeurs » d’eau en bouteilles, d’ailleurs certaines de ces eaux ne sont pas potables, mais minérales..donc a boire poiur certaines avec plus que modération.

    Pendant que l’on essaye de faire croire aux français que leur eau du robinet est impropre, pn fait oiublier les problèmes politiques retraites.. pouvoir d’achat… messsieurs les médias, faites un peu mieux votre travail.

    La qualité de l’eau est suivie alors que l’eau une fois en bouteille… on ne sait pas si elle ne prend pas des molécules du pvc de la bouteille.. on en reparlera peut etre un jour

  17. Du poison dans l’eau du robinet
    Bien évidemment qu’il faut voir ce type de reportage… mais pas sans débat après diffusion, et surtout pas en l’absence des « accusés », c’est-à dire les compagnies d’eau et les collectivités territoriales qui distribuent cette eau soi-disant si nocive!
    La démocratie implique que toutes les parties puissent s’expliquer.
    Est-ce vraiment un hasard si ce site a pour sponsor, entre-autres l’eau minérale en bouteille?

    • Du poison dans l’eau du robinet
      Note de la rédaction : Aucune marque d’eau en bouteille n’est sponsor du site CDURABLE.info et nous ne maîtrisons pas les publicités proposées par Google Adsense. Nous relayons les communiqués des ONG, comme celles qui dénoncent une campagne de publicité mensongère sur l’eau du robinet menée par Cristaline, mais nous relayons aussi les informations communiquées par des médias comme France 3. C’est notre liberté. Concernant le contenu de ce documentaire, il nous rappelle simplement que les problématiques liées à la qualité de l’eau sont complexes comme le démontrent nos différents liens à la fin de l’article.

  18. SCOOP pour les ignorants !
    Pour ceux qui ne le sauraient pas…tout le monde je pense:
    Le Maire de LIMOGES a perdu son procès contre FRANCE 3 à propos de l’eau polluée de la ville de LIMOGES.
    Thierry LAMIREAU
    Auteur du film « URANIUM EN LIMOUSIN »

  19. Du poison dans l’eau du robinet
    Bonjour,

    j’ai récemment découvert des choses assez incroyables sur un sujet méconnu en France,
    un sujet qui soulève des questions éthiques et qui inspire des luttes citoyennes (en ce moment même) pour la santé publique au Canada et aux US :
    la fluoration de l’eau « du robinet » sous prétexte de prévention des caries.

    Cette pratique est apparemment très majoritairement rejetée dans l’UE
    (mais le Royaume Uni « fluorise » depuis des décennies, comme les US, l’Australie et le Canada)
    et est interdite en Allemagne et en Suède,
    en France, c’est le silence radio …

    J’ai parlé du fluor avec ma dentiste,
    elle est bien au courant des dommages qu’il peut causer sur les dents,
    (la fluorose dentaire, qui n’est que la partie visible des dommages du fluor sur tout le système osseux)
    et elle est d’accord sur le fait que celui-ci peut avoir certains bénéfices
    pour la dentition, en application locale mais sûrement pas par ingestion,
    et elle déconseille fortement aux parents de donner des suppléments de fluor par voie digestive à leurs enfants.

    Mais ce qu’elle ne savait pas, et ce qui n’est que très rarement indiqué
    sur les tubes de dentifrice, c’est que l’on doit contacter un centre anti-poison en cas d’ingestion,
    la plupart des dentifrices contiennent, en plus du fluorure de sodium,
    du TRICLOSAN, un perturbateur endocrinien bio-accumulatif,
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Triclosan
    (le fluor est lui aussi bioaccumulatif et s’associe aux ions d’aluminium et de plomb.)

    Elle connaissait la pratique de la fluoration de l’eau aux US,
    mais elle est tombée des nues quand je lui ai expliqué que ce qui est
    ajouté à l’eau n’est pas du fluorure de sodium de qualité pharmaceutique,
    mais de l’acide hexafluorosilicique,
    un résidu toxique concentré issu des déchets polluants des industries d’engrais phosphatés,
    (extrait à partir des filtres épurateurs anti-pollution installés dans les usines)
    contaminé par des métaux lourds, de l’arsenic, du plomb, du mercure,
    du cadmium, du phosphore, des sulfates et des isotopes radioactifs (!).

    Voici, en français, un article et de nombreux liens vers des documents
    sur la fluoration de l’eau au Canada :
    http://les7duquebec.wordpress.com/2010/02/16/le-probleme-de-la-fluoration-de-l%E2%80%99eau-au-quebec/
    (et beaucoup d’articles et de témoignages très informatifs dans les commentaires, nottament celui-ci (et le suivant) :
    http://les7duquebec.wordpress.com/2010/02/16/le-probleme-de-la-fluoration-de-l%E2%80%99eau-au-quebec/comment-page-1/#comment-12351 )

    à priori, l’ajout de ‘médicaments’ dans l’eau est illégal en France,
    mais j’ai voulu en avoir le coeur net et en cherchant je suis tombé sur ceci :

    http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000644633&dateTexte

    « … le conseil d’administration de l’Association française de normalisation… a prononcé :
    A. – L’homologation … des normes françaises suivantes :

    EAU : MILIEUX ET USAGES

    NF EN 12174 – Produits chimiques utilisés pour le traitement de l’eau destinée à la consommation humaine. – Hexafluorosilicate de sodium (indice de classement : T94-211).
    NF EN 12175 – Produits chimiques utilisés pour le traitement de l’eau destinée à la consommation humaine. – Acide hexafluorosilicique* (indice de classement : T94-213). »

    * plus d’infos sur ce résidu toxique produit par les industries des engrais phosphatés :
    http://www.solvaychemicals.us/static/wma/pdf/1/6/2/0/0/FSA40_FR.pdf

    il semble donc qu’un cocktail de poisons peut être ajouté à l’eau du robinet en toute impunité depuis décembre 2001,
    et au même moment apparut ceci :

    (circulez, ya rien à voir …)

    LE NOUVEAU DÉCRET DU 20 DÉCEMBRE 2001
    relatif aux eaux destinées à la consommation humaine

    … Information sur l’eau :
    le souci de la transparence

    http://www.dynavive.eu/DocusPDF/DecretEau2001.pdf

    Cette décision a manifestement été prise
    et maintenue loin de l’attention du public,
    à croire que la France a préféré ne pas s’embarrasser d’un débat public sur les soit-disant bienfaits du fluor sur la santé dentaire auxquels s’opposent les preuves de danger réels pour le public et l’environnement.
    voici un lien, (en anglais) vers un recueil de publications d’études scientifiques démontrant les effets toxiques du fluor sur le cerveau :
    (voir la colonne de gauche pour plus d’infos sur les conséquences dévastatrices du fluor sur la santé, les effets sur les os, la thyroïde etc …)
    « HEALTH EFFECTS: Fluoride & the Brain »
    http://www.fluoridealert.org/health/brain/

    Ce sujet ne mériterait-il pas une investigation journalistique, scientifique et/ou judiciaire ?

    • Du poison dans l’eau du robinet
      bonjour, je me presente, sebastien, je travaille pour une societe qui commercialise des systemes de filtration d eau,matieres ensuspension,produits chimiques(persticides, nitrates, chlore, medicaments), metaux lourds,bacteries, et nous traitons le tartre avec un systeme catalitiques.Sachant beaucoup de choses sur la qualité de l eau et regardant en meme temps le reportage sur la qualité de l eau sur france 3.La seule solution sont les systemes de filtrations, pour cuire et boire une eau seine.Nous avons bien compris que l etat nous cache beaucoup de choses, c est toujours a cause de moyens financiers, la santé n est elle pas plus importante!!!!!!!

      • Du poison dans l’eau du robinet
        j’ai aussi lu et entendu ça,
        « en Europe la reglementation interdit la médication forcée »,

        mais vous n’avez peut-être pas lu mon message/commentaire en entier,
        ou bien pas vu ce lien
        (à copier/coller dans la barre d’adresse d’un navigateur)

        http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do ?cidTexte=JORFTEXT000000644633&dateTexte

        pourquoi avoir homologué l’ajout d’Acide hexafluorosilicique lors du traitement de l’eau destinée à la consommation humaine ?

        « NF EN 12175 – Produits chimiques utilisés pour le traitement de l’eau destinée à la consommation humaine. – Acide hexafluorosilicique* (indice de classement : T94-213) »

        il semble que la reglementation ne s’oppose pas à la fluoration de l’eau pour un usage non-thérapeutique …

        la reglementation se contournerait-elle
        toute seule ?

        pourquoi avoir homologué/autorisé l’ajout de ce cocktail de dangereux polluants dans une eau qui censée être bue par tous,
        quand ces mêmes substances hautement toxiques ne peuvent être libérées ni dans l’athmosphère ni dans les rivières ?

  20. Du poison dans l’eau du robinet
    Bonjour à tous.

    Dans ce documentaire, il y a des participants à un réseau de surveillance de l’eau.

    J’ai cru comprendre que c’était une association.

    Quelqu’un aurait il plus d’information sur ce sujet ?

    Merci.
    Patrick

  21. Du poison dans l’eau du robinet
    Scandaleux
    On devrait être habitué à sans cesse marche sur la tête au vu et au su de ceux qui nous gouvernent…
    Mais à chaque fois on nous apprend toujours plus sur notre société de demeurés et notre façon de vivre qui ne peut se terminer que d’une seule façon : Tous aux cimetières. Et en chantant s’il vous plaît…

  22. Du poison dans l’eau du robinet
    Pour ma part, je me remémore la tête de la pauvre dame qui a dépensé 3000 euros pour avoir une eau semblable à EVIAN de façon à faire les biberons de son bébé!!!!!! le représentant de la marque de son appareil était dans ses petits souliers!!!!!!!!!!!! c’est tout simplement du vol!!! NON ?

  23. Du poison dans l’eau du robinet
    Bonjour à tous…
    J’ai vu avec grand intérêt le reportage sur FR3 concernant l’eau du robinet.
    Je savais que l’eau n’était pas partout bien fameuse et que les pesticides et autres poisons y étaient bien présent.
    Mais ce qui m’a le plus interpelé, c’est de trouver du Radon, gaz chargé de radio activité trés nocive, venant des entrailles de le terre, et d’ailleurs du même endroit d’où vient l’eau qui alimente nos robinets. Il en est de même pour les embouteilleurs d’eau minérale, gazeuse ou pas…!
    Je plaint sincèrement les gens de St Sylvestre qui absorbent depuis des lustres cette eau chargée en radio-activité.
    Dans quel état est leur appareil digestif et l’ensemble de leur corps?
    Je suis compètement attéré d’avoir appris cette monstruosité.
    Aucun de ces villageois n’ont été informés de cette terrible « nouvelle »…
    Ahurissant… stupéfiant d’irresponsabilité de ceux qui ont en charge la ditribution de l’eau dans la commune. C’est ça des responsables?
    Croyez en ma parfaite compassion.
    Mimi38.

    • Du poison dans l’eau du robinet ? Filtrez !
      Chacun peut filtrer l’eau du robinet, mais il y a plusieurs prix et types de filtres. Je propose aussi de moins polluer l’eau en lavant votre sol carrelé, et lavant lessive et vaisselle, et de réfléchir a l’idée d’être payé par celui qui vous vend des produits de nettoyages ou filtres a eau.
      J’ai un magasin qui me verse 3% sur mon compte, quand j’achète, et qui me livre par poste a domicile.Je commande sur Internet, pas de voiture a prendre.
      hb9sis@gmail.com pour les intéressés, ou skype, hb9sis

  24. Du poison dans l’eau du robinet
    Merci d’avoir fait circuler la vidéo de ce reportage. Je n’avais pas pu le voir.
    Je suis jeune maman et ce que je peux vous dire c’est que je suis vraiment effarée par ce que j’ai vu et entendu !
    Comment peut-on mettre la santé de milliers et même de millions de personnes en danger et bien dormir la nuit ???
    Me voilà bien refroidie à l’idée de donner ce cocktail explosif à ma petite de deux ans !

    • Du poison dans l’eau du robinet
      Vous disiez : Commet peut-on mettre la santé de milliers et même de millions de personnes en danger et bien dormir la nuit ???
      Et bien tout simplement parceque personne n’a jamis mis la santé de milliers et mêm de millions de personnes en danger. N’imaginez pas que cela soit possible aujourd’hui en france.

      Faites attention aux reportages qui sont montés à charge par des journalistes peu scrupuleux.

      • Du poison dans l’eau du robinet
        Comment pouvez-vs imaginer que cette journaliste puisse « inventer » quoi que ce soit diffusé dans ce reportage?
        Des chiffres, des interviews, et surtout des qsts tellement « embarassantes » à tel point que certains « responsables » en bafouillent, d’autres demandent de « couper » l’enregistrement.
        Ces emissions passent à des heures où la France dort, et les grds groupes peuvent dormir sur leurs deux oreilles.

        • Du poison dans l’eau du robinet
          Ce documentaire a été monté de façon alarmiste et non objective…

          Je prend pour exemple la dernière phrase, disant que l’eau de la Seine (pleine de médicaments) est bue par tous… Certes, on ne peut le contredire… Cela dit, il est bon de préciser que le captage sur la Seine le plus à l’aval est situé 40 km à l’amont de Paris, aucun risque que vous buviez une eau après qu’elle soit passée par Paris ou Rouen !

          De plus, il n’est pas non plus dit que l’eau du robinet est la seule eau à être à coup sûr dans les critères de potabilité. Les eaux minérales étant bien souvent surchargées en un certain élément.

          • Du poison dans l’eau du robinet
            C’est la raison pour laquelle il vaut mieux en changer souvent. Ceci dit, « certain élément » ne signifie pas, contrairement à ce que vous insinuez, élément toxique, et, de plus, certaines eaux ne contenant pratiquement aucun sel métallique sont les moins saines à long terme. En particulier, la carte des maladies cardio-vasculaires coïncide rigoureusement avec celle des eaux des massifs volcaniques. Pour qu’une eau soit bonne pour la santé, elle doit contenir beaucoup de calcium, beaucoup de magnésium, beaucoup de carbonates, pas de nitrates et peu de sulfates. Si elle provient d’un cours d’eau et est clarifiée à l’aluminium, elle doit aussi contenir de la silice.

  25. Du poison dans l’eau du robinet
    Savez vous qu’il est possible de récupérer de l’eau de pluie et qu’il est relativement simple de la filtrer pour récolter un peu d’eau potabilisée ?
    Pour cela, il faut disposer d’une citerne à eau, de préférence en béton pour neutraliser la légère acidité de l’eau de pluie. Un filtrage amont et quelques précautions permettent de stocker l’eau de pluie.
    Il faut ensuite utiliser un filtre 50/60 microns pour obtenir une eau utilisable pour le jardin et les WC car débarassée des micro organismes. Un filtrage supplémentaire à 10 microns donne une eau utilisable pour le lave linge et le lave vaisselle. Un filtrage à 1 micron ou moins donne une eau débarassée de virus et bactéries à 99,99 %. Cette eau est réputée buvable !
    Le schéma de filtrage indiqué ici est volontairement simplifié mais reste suffisant dans la plupart des cas. La production ‘personnell’ d’eau potabilisée est donc à la portée de beaucoup d’entre nous. Sous réserve de sérieux car il faut nettoyer ou remplacer les filtres à temps.
    Cette alternative à l’eau d’adduction ou à l’eau en bouteille est réaliste. En Belgique, toute nouvelle maison doit disposer d’une citerne de récupération des eaux de pluie. Sans aller jusqu’au traitement donnant une eau potabilisée, on remarquera que cette pratique permet d’éviter d’utiliser de l’eau d’adduction pour les toilettes ! Du même coup, le débit de distribution de l’eau d’adduction devient plus faible et autorise sans doute des procédés de filtrations plus surs et moins couteux.
    La Belgique ? Un exemple à suivre !

  26. 1ere norme AFNOR pour détecter les médicaments dans l’eau
    Mieux détecter la présence de résidus de médicaments dans l’eau : La première norme sur la bonne méthodologie de dépistage vient de paraître.

    Elle a été élaborée par une centaine d’acteurs de l’eau* sous l’égide d’AFNOR

    Une étude sur la qualité de l’eau, publiée en mars 2013 à l’initiative de l’association France Liberté et de 60 millions de consommateurs, a dévoilé les résultats d’analyses prouvant des traces de pesticides et de médicaments dans certaines eaux en bouteilles. Une des préconisations de l’étude est claire : La liste actuelle des polluants réglementairement contrôlés est en-deçà de la réalité des contaminations et les évolutions rapides de notre société de consommation semblent parfois rendre nos normes obsolètes. Leur remise à plat doit aller de pair avec une évaluation des nouveaux outils de mesure de la qualité de l’eau, et une amélioration des connaissances sur l’exposition à long terme aux faibles doses de certains polluants.

    La nouvelle norme expérimentale XP T 90-223 va dans ce sens. Elle détermine une méthode générale de dosage de certains médicaments et métabolites contenus dans des échantillons d’eaux destinées à la consommation humaine, aux eaux souterraines et aux eaux de surface en utilisant une technique de chromatographie.

    La norme est un outil utilisable par tous, laboratoires, entreprises, institutionnels, acteurs de la santé, villes et collectivités, associations de consommateurs, ONG… qui ont besoin de vérifier de manière efficace la présence de traces de médicaments dans l’eau.

    Des molécules en perpétuelle mutation

    La norme XP T 90-223 est dite « expérimentale » car elle est mise à l’épreuve par les acteurs socio-économiques qui en évaluent la pertinence et l’applicabilité. Par ailleurs, cette démarche étroitement liée à l’application de la Directive Européenne Cadre sur l’Eau (DCE) pour la détermination et la maitrise de la qualité des eaux en France, est amenée à évoluer selon les techniques analytiques et la liste des molécules ciblées, dont l’effet cocktail est difficile à maîtriser. À l’issue d’une période qui ne peut excéder 3 ans, la commission de normalisation décidera de réviser la norme expérimentale, d’en prolonger une fois la période d’expérimentation, de l’homologuer (devenir une norme NF) ou de la supprimer.

    * Quelques-uns des grands acteurs de l’eau, membres de la commission qui ont participé à la création de la norme XP T 90-223, parmi lesquels on peut citer par exemple : la Direction Générale de la santé, ANSES, INERIS, ONEMA, Eau de Paris, Suez Environnement, Veolia, Nestlé Water management, Sanofi, l’Ifremer, l’Université d’Angers, de nombreuses villes, des laboratoires d’analyses, des hôpitaux publics, des collectivités locales… Plus de cent organismes se sont impliqués.

    Qu’est-ce qu’une norme volontaire ?

    Une norme est un document de référence publié par AFNOR, faite de manière itérative et collaborative avec le concours actif des professionnels fédérés de manière représentative (industriels, consommateurs, associations, syndicats, collectivités locales…). Une norme fournit des principes et des exigences pour une activité ou ses résultats. Créée sur demande des acteurs d’un marché ou d’un secteur d’activité et après étude d’AFNOR, elle est le consensus entre l’ensemble des parties prenantes concernées. 33 000 normes volontaires sont aujourd’hui en vigueur. Seules 1% sont rendues obligatoires par la réglementation. Revues systématiquement et a minima tous les cinq ans pour lutter contre toute obsolescence, les professionnels décident leur maintien, mise à jour ou annulation. Sur les 1950 nouveaux documents publiés en 2011, 1220 étaient des révisions. 2000 normes sont retirées chaque année des collections.

    A propos d’AFNOR

    L’association AFNOR et ses filiales constituent un groupe international au service de l’intérêt général et du développement économique. Il conçoit et déploie des solutions fondées sur les normes, sources de progrès et de confiance. Les missions d’intérêt général sont assurées par l’association dans le cadre d’un décret qui lui confère l’animation et la coordination du système français de normalisation, la représentation des intérêts français dans les instances européennes et internationales de normalisation, l’élaboration et la diffusion des normes. Ses filiales – formation, évaluation et certification, réseau international – quant à elles, exercent des activités de marché dans un environnement concurrentiel et en respectent strictement les règles. La direction générale du Groupe est assurée par Olivier Peyrat.

    • l’eau est le 3em secteur le plus corrompu
      Il est facile de jeter la pierre aux agriculteurs sur la qualité et le prix de l’eau. Depuis la fin de la première guerre mondiale on leur a demandé de produire de façon intensive à coups de subventions de l’état et de l’Europe. La responsabilité n’est-elle pas aussi politique ? Aujourd’hui l’eau est le 3em secteur le plus corrompu après l’armement et le BTP ! Alors que c’est une ressource vitale pour l’humanité. Que font nos gouvernants pour moraliser tout cela, où trempent-ils aussi dans cette corruption, ceci expliquerai cela ? Alors déjà retournons en régie de l’eau afin d’échapper à Véolia et Suez. plus d’infos pour un retour en régie de l’eau sur http://www.activeau.fr/retour-regie-eau