Dans l'actualité :

Les plantes d’intérieur sont-elles vraiment efficaces contre la pollution ?

Il suffit d’un après-midi pluvieux passé fenêtres closes pour...

Secrétaire au service d’une économie régénérative : réinventer les métiers pour transformer le monde

Et si les métiers dits “de l’ombre” devenaient des...

Un guide interactif et visuel pour plonger dans les nouveaux standards BCorp

Alors que la crise climatique s’aggrave et que les...

Un réchauffement global de 4°C : comment se préparer à l’inconnu ?

Au niveau du réchauffement climatique, il faut se préparer au pire. C’est le message que tente de faire passer Bob Watson, l’un des principaux conseillers scientifiques du gouvernement britannique. Interrogé ce jeudi par le quotidien «The Guardian», le professeur estime qu’«il est évident que nous devons nous atteler à limiter le réchauffement climatique à 2°C. Mais c’est un objectif ambitieux, et nous ne savons pas comment, dans le détail, réduire les émissions de gaz à effet de serre pour parvenir à ce résultat. Donc nous devrions mieux nous préparer à un réchauffement de 4°C».

Un taux de dioxyde de carbone en constante augmentation

Cette théorie du pire est aussi défendue par le chef du département scientifique du gouvernement britannique Sir David King. Il déclare en effet que même avec un accord global maintenant les émissions de dioxyde carbone à 450 ppm, proportion qui, selon une résolution du conseil des ministres de l’Environnement de l’Union européenne, éviterait un réchauffement climatique de plus de 2°C, il reste 50% de chance que le thermomètre dépasse tout de même cette température et une probabilité de 20% qu’il dépasse 3,5°C. Quand on sait que le taux actuel de CO2 est de 385 ppm et qu’il augmente chaque année de minimum 2 ppm, l’optimisme n’est pas de rigueur.

«C’est vraiment très inquiétant»

Une telle perspective serait dramatique pour la planète. Au programme: des millions de personnes touchés par l’augmentation du niveau des mers et océans, 30% à 50% de réduction d’eau potable pour le sud de l’Afrique et la région méditerranéenne, et 20% à 50% des espèces de plantes et des animaux menacés d’extinction.

«L’impact serait si important que la seule stratégie d’adaptation réaliste est d’éviter à tout prix un tel réchauffement, s’inquiète le professeur Neil Adger de l’école des sciences environnementales, également interrogé par « The Guardian ». Nous ne disposons d’aucune donnée scientifique qui nous permettrait de nous adapter à une telle variation. C’est vraiment très inquiétant.»

J. C.

– Lire aussi :
Désastre climatique : des mesures radicales s’imposent

A lire

Qui, pour parler au nom de la nature, intervenir dans le débat public et donner des leçons de démocratie ? 

À l'occasion de l'Assemblée générale 2025 de France Nature...

Pourquoi l’ESG dérange ? Anatomie d’un retournement stratégique

Porté par une vague de scepticisme venue d’outre-Atlantique, l’ESG...

Retraite : cette bascule émotionnelle dont personne ne parle (ou si peu)

On la présente comme une délivrance. Un aboutissement mérité...

Newsletter

spot_img

Sur Cdurable

Les plantes d’intérieur sont-elles vraiment efficaces contre la pollution ?

Il suffit d’un après-midi pluvieux passé fenêtres closes pour...

Retraite : cette bascule émotionnelle dont personne ne parle (ou si peu)

On la présente comme une délivrance. Un aboutissement mérité...

Les plantes d’intérieur sont-elles vraiment efficaces contre la pollution ?

Il suffit d’un après-midi pluvieux passé fenêtres closes pour que l’air d’un appartement paraisse étouffant. Odeur persistante de nettoyant, relents de mobilier neuf, bougies...

Secrétaire au service d’une économie régénérative : réinventer les métiers pour transformer le monde

Et si les métiers dits “de l’ombre” devenaient des leviers de transformation écologique et sociale ? À l’heure où l’économie linéaire montre ses limites...

Un guide interactif et visuel pour plonger dans les nouveaux standards BCorp

Alors que la crise climatique s’aggrave et que les inégalités sociales se creusent, la nécessité d’un changement systémique s’impose. C’est pourquoi B Lab a...