Les petits exploitants des pays en développement produisent un tiers de la nourriture de la planète. Afin de contrer les effets des changements climatiques sur la sécurité alimentaire et de réduire la pauvreté, le FIDA appelle à investir davantage dans les communautés rurales pour ouvrir la voie d’un monde meilleur. Demain est un nouveau jour. Mais que nous réserve-t-il ? Le Fonds international de développement agricole (FIDA) nous présente un film sur le pouvoir transformateur des investissements en faveur des petits producteurs qui nourrissent la planète, en amont du Sommet de Paris pour un nouveau pacte financier mondial
Les petits exploitants des pays en développement produisent un tiers de la nourriture de la planète. Toutefois, il suffit désormais d’une inondation, d’une sécheresse ou d’une mauvaise récolte pour qu’ils se retrouvent sur la paille. Afin de contrer les effets des changements climatiques sur la sécurité alimentaire et de réduire la pauvreté, le FIDA appelle à investir davantage dans les communautés rurales, et vite. Un financement accru peut ouvrir la voie d’un monde meilleur. Si les donateurs augmentent leur contribution au FIDA, davantage de ruraux pourront lutter contre les changements climatiques et prendre en main leur propre développement. Demain est un nouveau jour. Mais que nous réserve-t-il ? newday-trim.mp4 Alors que les décideurs mondiaux se rassembleront à Paris les 22 et 23 juin pour commencer de poser les bases d’une nouvelle architecture financière mondiale soucieuse des besoins des pays en développement, en particulier de ceux frappés par de multiples crises climatiques et économiques, le Fonds international de développement agricole (FIDA) inaugure une campagne pour accroître les investissements en faveur des petits producteurs avec un court-métrage intitulé Un nouveau jour. logo-header.svg Au Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, les chefs de gouvernement, les institutions financières, le secteur privé et la société civile conviendront de solutions pour refondre le système financier international et urgemment acheminer davantage de ressources vers les pays les plus pauvres, le but étant d’investir dans le développement durable et de mieux protéger l’environnement et les populations des changements climatiques.« Les investissements en faveur des zones rurales et de l’agriculture peuvent sortir des millions de familles de petits exploitants de la faim et de la pauvreté. Il est crucial que les décideurs mondiaux qui détermineront les modalités de réforme de notre système financier mondial à Paris soient conscients du pouvoir des investissements dans les populations rurales et fassent en sorte que les pays en développement aient accès aux financements dont ils ont besoin pour stimuler leur développement et s’adapter aux changements climatiques. Un nouveau jour est possible », déclare Hélène Papper, Directrice de la Division de la communication globale et du plaidoyer du FIDA.Ce court-métrage intitulé Un nouveau jour a été réalisé par Jonathan Pearson, réalisateur primé, et la société de production londonienne UNIT9. Il a été tourné l’année dernière en Tunisie sous des températures records. Il donne à voir comment des communautés rurales et agricoles vivant dans l’un des environnements désertiques les plus durs et les plus fragiles au monde, durement frappé par la sécheresse, parviennent malgré tout à produire davantage et à s’adapter aux difficultés imposées par les changements climatiques grâce à un projet appuyé par le FIDA.
« Il ne s’agissait pas d’être moralisateurs ou de peindre un tableau sombre des problèmes que ces communautés rencontrent, mais au contraire, de montrer comment elles prospèrent et s’adaptent, en se félicitant de leurs réalisations et en saluant leur ardeur à la tâche. Ce film vise à présenter le travail décisif qu’accomplit le FIDA et à faire des agriculteurs les véritables héros de l’histoire, afin que ces derniers continuent de bénéficier d’un appui en ces temps difficiles », explique Jonathan Pearson.Feeling Good, chanson emblématique de Nina Simone, a pu être utilisée à titre gratuit pour la bande originale. Elle parle de liberté face à l’oppression et rappelle aux spectateurs qu’il existe des solutions aux problèmes les plus urgents de notre monde et que des populations rurales en mesure de vivre dignement sont le moteur de leur propre développement et peuvent s’épanouir avec notre appui. Le court-métrage est commenté par Sabrina Dhowre Elba, mannequin et militante. Elle et son époux Idris Elba sont Ambassadeurs de bonne volonté des Nations Unies auprès du FIDA.
« Il est essentiel de mettre en coup de projecteur sur les personnes qui pâtissent des effets des changements climatiques, mais aussi de montrer que nous avons beaucoup à apprendre de ces agriculteurs, car les changements climatiques et l’insécurité alimentaire touchent tout un chacun », rappelle Sabrina Elba. « Nous devons appeler nos dirigeants à investir davantage dans des organisations comme le FIDA, en faveur d’un développement porteur de solutions à long terme et de transformations. »Dans le monde, 80% des habitants les plus pauvres vivent dans des zones rurales. Les petits exploitants, qui produisent jusqu’à 70% des denrées dans les pays à revenu faible et intermédiaire, sont souvent les premiers à souffrir de la faim et de la pauvreté. Les investissements visant à stimuler la production, à renforcer la résilience face aux changements climatiques et à favoriser l’accès au savoir, aux marchés et aux technologies peuvent les sortir de la pauvreté et de la faim. Les investissements dans l’agriculture réduisent la pauvreté deux à trois fois plus efficacement que ceux effectués dans tout autre secteur. Depuis 20 ans, seuls 4 à 6% de l’aide publique au développement vont à l’agriculture. De plus, les petits exploitants reçoivent moins de 2% du financement de l’action climatique à l’échelle mondiale.
Treizième reconstitution des ressources du FIDA
home-video.mp4 Découvrez les tenants et aboutissants de la Treizième reconstitution des ressources du FIDA (FIDA13), qui vise à intensifier les investissements en faveur des petits producteurs ruraux des pays en développement,.