Dans l'actualité :

Du bio, du local, du solidaire … Près de chez nous !

En 2007, Colibris et Le Marché Citoyen décident d'unir leurs forces...

Est-il possible de passer un hiver confortable sans chauffage (ou presque) ?

Et si le confort thermique en automne et en...
La nouvelle enquête de Fabrice Nicolino

Un empoisonnement universel : comment les produits chimiques ont envahi la planète

Une enquête redoutable sur l’invasion effrayante des produits chimiques dans notre quotidien et notre environnement

Un livre sans précédent. Jamais tous les points n’avaient été réunis pour faire apparaître le dessin complet. Comment et pourquoi l’industrie chimique a pu libérer dans l’eau, l’air, le sol, les aliments, et jusque dans le sang des nouveaux-nés, plus de 70 millions de molécules chimiques ?

D’où viennent Bayer, BASF, Dow Chemical, DuPont, Rhône-Poulenc ? Comment est-on passé de la bakélite des boules de billard et des combinés du téléphone au nylon, puis au DDT et aux perturbateurs endocriniens ? Pourquoi les maladies comme le cancer, l’obésité, le diabète, Alzheimer, Parkinson, l’asthme et même l’autisme flambent-elles toutes en même temps ? Qui est Theo Colborn, la Rachel Carson du XXIe siècle ? Pourquoi l’OMS, la FAO, l’ONU ne bougent-elles pas ?Pourquoi les agences de protection françaises regardent-elles ailleurs ? Comment les normes officielles ont-elles été truquées ? Que contient vraiment l’eau dite potable ? Comment les transationales ont-elles organisé une désinformation planétaire sur cet empoisonnement universel ? Y-a-t-il une chance de s’en sortir ? Pour la première fois, tout le dossier est enfin rendu public. Il est effrayant, mais un peuple adulte n’a-t-il pas le droit de savoir ? Ce livre, qui donne des noms, des faits, des accointances, ne peut rester sans réponse. C’est l’heure de se lever. Dans un entretien avec le site Basta ! (à lire ici), Fabrice Nicolino rappelle « Chaque nouvelle substance se voit assigner un numéro CAS. À ce jour, on en est presque à 90 millions de substances répertoriées ! Or l’industrie chimique américaine ne reconnaît officiellement l’existence que de 50 000 produits chimiques, ce qui est déjà colossal. Sur les autres, on ne sait quasiment rien, et le peu que l’on sait est extrêmement angoissant. Ce n’est pas une question de manipulation consciente, ni de la part des chimistes ni même des industriels, mais simplement de règne de l’irresponsabilité. Les industriels ont toujours besoin de nouveaux produits, c’est la logique même du capitalisme. Il faut sans cesse de nouvelles envies, de nouveaux besoins, de nouvelles couleurs, de nouvelles propriétés. » Plus loin, dans cet entretien, il s’interroge sur les liens entre les produits chimiques et l’explosion de pathologies comme le cancer, le diabète ou Alzheimer : « On assiste dans les pays développés à une explosion de nature épidémique de plusieurs maladies très graves. Regardez le cancer : 111% d’augmentation de l’incidence des cancers depuis 25 ans en France. Mais aussi l’obésité et le diabète : 5 millions de diabétiques en France d’ici 2020 ! Et 2 millions de cas d’Alzheimer à la même date. Je ne pense pas que notre système de santé sera en mesure de soutenir le choc. L’exposition aux produits chimiques n’est peut-être pas la cause unique de ces phénomènes, mais des études de plus en plus nombreuses et de plus en plus convaincantes indiquent qu’il y a des liens entre une partie de ces maladies et certains produits chimiques. Les Américains commencent ainsi à parler de produits chimiques « obésogènes » et « diabétogènes ». » Dans un billet qu’il signe sur Le Huffington Post, Fabrice Nicolino nous interpelle directement : « Il n’est que temps d’inventer des contre-pouvoirs suffisamment fort pour reprendre le contrôle de la situation. Est-ce possible ? L’alternative est limpide : ou nous nous ressaisissons très vite, collectivement, ou nous laissons à une industrie devenue folle le droit d’empoisonner le monde au profit de quelques-uns, chaque jour davantage. » – Fabrice Nicolino était cette semaine l’invité de Mathieu Vidard dans La Tête au Carré sur France Inter. Pour (ré)écouter cette émission, cliquez ici. – Il était également l’invité d’Ali Baddou dans La Nouvelle Edition sur Canal Plus, vous pouvez revoir l’émission en cliquant ici. – Retrouvez son intervention dans l’émission C’est pas du Vent sur RFI en cliquant ici. Références : Un empoisonnement universel de Fabrice Nicolino – Date de parution : septembre 2014 – ISBN : 979-10-209-0137-8 – 448 pages – Prix public : 23.00 €

 

A lire

10 ans après l’Accord de Paris, l’urgence de contributions plus ambitieuses des États

La COP30 s’ouvre à Belém (Brésil), sous présidence brésilienne,...

Cyril Dion : « Montrer des solutions, c’est plus efficace que simplement d’alerter »

Dix ans après Demain, Cyril Dion poursuit son œuvre de poète et...

Newsletter

spot_img

Sur Cdurable

Est-il possible de passer un hiver confortable sans chauffage (ou presque) ?

Et si le confort thermique en automne et en...

Comprendre 
le changement climatique en 20 infographies

Le changement climatique expliqué en 20 infographies est un...

Inventaire des 230 labels, certifications, scores RSE et d’impact

Le réseau InterScores et le Mouvement Impact France ont...

Pierre-Henry Dodart, Administrateur de l’État engagé pour la transition écologique

Comment (ré)concilier éducation et durabilité, fonction publique et transition...

1 COMMENTAIRE

  1. L’industrie chimique pilote l’évaluation des risques des pesticides qu’elle produit – Par Novethic.fr
    La réglementation européenne exige que toutes les études existantes soient prises en compte pour évaluer les risques d’un pesticide avant sa mise sur le marché. Pourtant, les études indépendantes de l’industrie chimique sont ignorées dans cette évaluation. La « fiabilité » des études scientifiques est notée selon un barème établi par l’industrie elle-même. Principale conséquence, selon les ONG écologistes, la toxicité de certains pesticides continue d’être ignorée.

    Épandage de pesticides sur un champ de pommes de terre à Godewaersvelde, dans le Nord de la France, en mai 2012
    Philippe Huguen / AFP

    Une étude réalisée par l’ONG européenne Pesticides Action Network (PAN) et l’association française Générations futures montre « l’hypocrisie à l’œuvre » dans les évaluations des risques des pesticides avant leur mise sur le marché. Institutions européennes, Etats membres et industriels ignorent les travaux issus de la recherche publique et ce, malgré la réglementation européenne en place

Cyrille Souche
Cyrille Souchehttps://cdurable.info
Directeur de la Publication Cdurable.info qui a eu 20 ans en 2025 ... L'occasion de supprimer la publicité et d'un nouveau départ vers un webmedia participatif d'intérêt général, avec pour raison d'être de recenser et partager les solutions utiles et durables pour agir et coopérer avec le vivant. Je suis ouvert à toute proposition de coopération mutuellement bénéfique au service de la régénération du vivant.

Du bio, du local, du solidaire … Près de chez nous !

En 2007, Colibris et Le Marché Citoyen décident d'unir leurs forces et leurs réseaux pour référencer sur leurs cartes web les acteurs qui nous permettent, partout en...

L’Appart du futur de Corentin de Chatelperron : « passer sous les 2 tonnes de CO₂, c’est difficile »

Atteindre 2 tonnes de CO₂ par an et par personne, la limite fixée par l’accord de Paris, est-il encore possible ? Après dix ans...

Est-il possible de passer un hiver confortable sans chauffage (ou presque) ?

Et si le confort thermique en automne et en hiver n’était pas seulement une affaire de thermostat ? Une expérimentation sociale menée avec un groupe...