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Premier bilan des dégâts causés par la tempête dans le Sud-Ouest de la France

Bertrand Lefebvre, délégué national aux risques naturels à la Direction nationale de L’Office National des Forêts, établit un premier bilan des dégâts causés par la tempête ce week-end avec Alexandra Bogaert du quotidien Metro.

Peut-on déjà faire un premier bilan de l’état des forêts ?
La tempête a d’abord frappé le littoral atlantique avant de descendre sur la Méditerranée en direction de Perpignan et de Montpellier. Nous aurons un premier bilan chiffré – très provisoire – d’ici mardi. Mais à première vue, en région Aquitaine, cet événement exceptionnel a occasionné des dégâts sur le peuplement forestier aussi importants, sinon plus, que ceux de la tempête de 1999. Dans le massif forestier des Landes, manifestement le plus touché, les chablis sont supérieurs à 50%.

De quel type de bois s’agit-il ?
Dans le massif des Landes, planté au XIXe siècle et propriété d’entreprises privées, il s’agit de pin maritime, qui sert notamment à faire du papier. Il faudra patienter de 60 à 80 ans avant que la forêt ne se reconstitue. Dans la vallée de la Garonne aussi, les dégâts sont importants. Beaucoup de plantations de peupliers et d’arbres d’alignement ont été cassés. Les contreforts pyrénéens, où il y a pas mal de forêts publiques, ont été relativement épargnés.

Que faut-il à faire ?
Respecter des règles de sécurité élémentaires. Il faut avoir la sagesse de ne pas entrer dans les peuplements forestiers parce que des arbres vont continuer à tomber. La tempête est passée à un moment où les sols étaient saturés en eau. Beaucoup d’arbres sont fragiles, de nombreuses branches cassées sont encore en l’air. Nous demandons aux préfets de fermer les massifs forestiers au public le temps d’effectuer les opérations de reconnaissance et de faire intervenir des exploitants forestiers pour retirer les arbres dangereux. Ce qui va prendre un temps certain. De plus, les particuliers ne doivent ni exploiter les chablis ou les arbres penchés ni procéder à l’élagage eux-mêmes. Les opérations de bûcheronnage doivent être menées par des personnels formés et équipés de vêtements de sécurité. En France, le bûcheronnage est la première branche en termes d’accident de travail.

Source : METRO

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