Parmi les adhérents du Comité 21, l’exemple de la Ville de Besançon et
l’Union nationale des Centres permanents d’initiatives pour l’environnement-UNCPIE pour le DIALOGUE SOCIAL, de SNCF, Veolia, VVF villages et Unis-Cité
pour la FORMATION ET MOBILISATION DES EQUIPES, de Nicomak, Séché Environnement, la Région Nord Pas de Calais et Rueil-Malmaison pour le MANAGEMENT DE LA DIVERSITE, de Monoprix, Verteego, du Conseil général de la Somme, de la Ville de Saint-Hilaire-de-Riez, du GROUPE SOS et Des Enjeux et des Hommes pour le BIEN-ETRE AU TRAVAIL
Des exemples à retrouver juste après l’édito de Catherine Decaux, Directrice générale du Comité 21, intitulé "Ressources humaines et développement durable, des enjeux partagés"
A suivre également : Un Spécial Bien être au travail édition 2012
Ressources humaines et développement durable, des enjeux partagés
Gestion des ressources humaines et responsabilité sociétale se croisent et s’articulent de plus en plus car elles tendent à un même objectif : considérer que progrès social et performance globale sont étroitement liés. Comment peut-on encore croire qu’une organisation développe pleinement son potentiel si les collaborateurs qui la font vivre n’y sont pas écoutés et respectés ?
La politique de responsabilité sociétale redonne du sens à l’entreprise qui la met en place. C’est un projet fédérateur auquel les collaborateurs doivent être associés. Ils y apportent la diversité de leurs expériences au sein de la structure, de leurs points de vue et idées, et en retour y trouvent motivation et une ouverture aux autres. Plus largement, il contribue à façonner une fierté d’appartenance qui ne se décrète pas mais repose sur des éléments tangibles. En cela, il participe à donner du sens au travail de chacun, une aspiration très forte à notre époque liée au besoin de cohérence entre ses valeurs personnelles, son utilité dans la société, et sa vie professionnelle. De la sensibilisation au développement durable à l’accompagnement d’une transformation des métiers, la mobilisation des salariés est source de création de valeurs. Pour passer de l’idée à l’action, le guide élaboré par le Comité 21 et des Enjeux et des Hommes qui valorisent des expériences concrètes, est à votre disposition.
D’autres enjeux autour des ressources humaines sont étroitement imbriqués avec la prise en compte du développement durable dans les organisations. Ainsi les questions de management de la diversité, de bien-être, de dialogue social ou encore de développement des compétences, et même de rémunération, sont des axes majeurs d’une politique de responsabilité sociale, en témoignent les initiatives que nos adhérents développent et que vous découvrez dans cette Infos 21. Ces exemples démontrent l’importance d’une approche globale entre gestion des ressources humaines et politique de responsabilité sociétale. Cela implique des efforts de décloisonnement entre les services en interne pour favoriser la cohérence mais aussi tout simplement mettre en commun les moyens.
Ces différents sujets sont autant de chance de synergie entre les fonctions développement durable et ressources humaines ; ils concernent toutes les organisations et invitent à une approche toujours plus intégrée de la responsabilité sociétale.
Besançon mutualise la fonction RH
Depuis 2009, la fonction RH est mutualisée entre la ville de Besançon, le Grand Besançon et le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS).
Pour des raisons tant d’efficience que de bien-être au travail, la politique des ressources humaines constitue une priorité mobilisée autour plus particulièrement de trois enjeux suivants : accompagner les évolutions d’organisation et les rapprochements entre les trois entités ; favoriser l’amélioration des conditions de travail et l’accompagnement des agents connaissant des difficultés, (notamment avec la mise en place d’ici fin 2015 d’un plan d’actions en matière de prévention des risques psycho-sociaux et d’amélioration de la qualité de vie au travail, en lien avec les organisations syndicales) ; professionnaliser les cadres dans leur fonction managériale et développer les compétences.
Ces enjeux reposent sur une implication forte des cadres et de l’ensemble des agents.
C’est pourquoi la politique RH accompagne les managers en mettant à leur disposition des outils et en encourageant la mise en réseau et le développement de bonnes pratiques, via un dispositif spécifique.
Ainsi, dans le cadre du plan de formation, une charte du management a été élaborée par les encadrants de tous niveaux hiérarchiques.
Cette charte a permis de définir 12 engagements qui correspondent aux valeurs portées par les trois entités en matière d’encadrement et permettent l’accompagnement à la prise de fonction ou à la professionnalisation des encadrants.
Toutes ces actions RH sont conduites en étroite concertation avec les agents et les organisations syndicales, dans le cadre des instances de dialogue social communes à la Ville, la CAGB et le CCAS.
– Rokaya Toubale - rokaya.toubale@besancon.fr
La gestion prévisionnelle des emplois associatifs environnementaux : l’exemple du réseau des CPIE
Dans le cadre de sa mission de soutien à l’emploi associatif, le Centre de ressources DLA Environnement-CRDLA, porté par l‘Union nationale des Centres permanents d’initiatives pour l’environnement-UNCPIE, avait identifié, dès 2010, des enjeux de structuration RH forts pour le secteur associatif environnemental.
L’augmentation du nombre d’emplois, la particularité de côtoiement entre bénévoles et salariés ont confirmé l’enjeu stratégique de gestion des ressources humaines du secteur.
Depuis 4 ans, le CRDLA Environnement a affirmé son expertise des enjeux de RH, notamment grâce à son programme GPEC (Gestion prévisionnelle des emplois associatifs environnementaux) lancé avec 5 autres réseaux associatifs environnementaux, membres du Centre.
Cette collaboration, représentative de 70% des associations employeuses du secteur, contribue à la structuration de la gestion des richesses humaines et à l’amélioration de la qualité de vie au travail dans le secteur associatif environnemental.
Des outils d’accompagnement et des actions sont mis en place auprès des structures pour améliorer les pratiques RH et anticiper les changements liés à l’évolution des métiers de l’environnement.
Depuis 2014, les questions de mobilité de l’emploi et la recherche d’une meilleure gestion des besoins et des ressources sont au coeur du programme GPEC du CRDLA.
Cette démarche est soutenue par le Ministère de l’emploi, la Caisse des dépôts et le FSE dans le cadre du dispositif local d’accompagnement (DLA).
– Pour en savoir plus
– Tiphaine Miloud-Ali - tmiloud-ali@uncpie.org
Mobilité pour mieux accompagner les collaborateurs dans la réforme ferroviaire
L’enjeu de la réforme ferroviaire, aux termes de laquelle la SNCF, SNCF Réseau et SNCF Mobilités constitueront le groupe public ferroviaire national, est aussi d’accompagner le rapprochement des collaborateurs des établissements publics alors que les transferts ne seront effectifs qu’au 1er juillet.
Un dispositif de mobilités entre EPIC a été mis en place durant cette période transitoire afin de construire une culture commune mais aussi de sécuriser l’activité.
Ainsi les collaborateurs concernés deviennent de véritables ambassadeurs de leur Epic d’origine, ce qui permet de croiser les cultures, de créer du lien, de mieux connaître les équipes même si certains avaient déjà travaillé ensemble.
Il s’agit également de renforcer la capacité à envisager l’avenir ensemble dans le cadre de cette réforme.
En 2014, les mobilités entre RFF et SNCF se sont accentuées, avec 104 mobilités : 67 de RFF vers SNCF et 37 de SNCF vers RFF, preuves de la préparation de la réforme ferroviaire et de la création de SNCF Réseau.
– Bérangère Galland - berangere.galland@rff.fr
Veolia s’engage pour l’insertion des jeunes
Depuis 2007, le Campus Veolia Île-de-France est partenaire de l’Ecole de la Deuxième Chance (E2C) de Seine-Saint-Denis, notamment sur ses dispositifs de formation en alternance.
Cette collaboration, formalisée dans une convention, consiste à présenter les métiers de Veolia et les formations.
Elle permet aussi d’accueillir au Campus les jeunes intéressés par des semaines de découverte des métiers et dans des stages en entreprise avant la signature d’un contrat d’apprentissage, si le choix du métier est confirmé.
L’E2C, quant à elle, accompagne le jeune pour une remise à niveau sur les savoirs de base, afin de faciliter la réussite de sa formation.
Le Campus Veolia Île-de-France développe actuellement ces partenariats avec de nombreuses écoles de la Deuxième Chance d’Île-de-France.
– Pour en savoir plus
– Amandine Racle - Amandine.racle@veolia.com
VVF villages aux cotés des jeunes et des emplois saisonniers
Dès la promulgation de la loi Hamon en 2012, VVF villages a recruté 141 emplois d’avenir aujourd’hui en poste, représentant 14% de ses effectifs à temps plein.
Afin de contribuer à initier des vocations, à intégrer des jeunes en difficulté dans le monde du travail et à réduire la précarité des emplois saisonniers, l’association a dispensé 26 000 heures de formation ce qui permettra à 30% des jeunes concernés de sortir de cette expérience professionnelle avec un diplôme.
Le VVF villages accorde une importance particulière au personnel saisonnier, qui représente 65% des effectifs équivalents temps plein.
Pour cette raison, l’association se positionne clairement contre la précarisation de l’emploi par des mesures concrètes : obtention du statut « saisonnier titulaire » après 8 mois de travail chez VVF villages ; renouvellement automatique du contrat de travail pour la saison suivante quand deux saisons consécutives ont été réalisées sur un même village et même poste, et enfin, la garantie d’une protection sociale de qualité, y compris possible en dehors du contrat de travail.
– Delphine Joannet - djoannet@vvfvillages.fr
Unis-Cité : la solidarité au coeur des entreprises
Depuis 20 ans, Unis-Cité Solidarité Entreprises, filiale de l’association Unis-Cité, défend l’idée que chaque entreprise devrait donner la possibilité à ses collaborateurs de s’engager concrètement sur des actions solidaires.
Dans cette optique, l’association propose l’organisation d’actions solidaires en fonction des besoins et de l’engagement de chaque société.
Pour accompagner cette démarche, Unis-Cité Solidarité Entreprises bénéficie de 50 antennes relais d’Unis-Cité en France et de partenariats avec plus de 1000 associations autour des thématiques suivantes : enfance en difficulté, lutte contre l’exclusion, handicap, environnement, santé, insertion professionnelle et personnes isolées.
Parmi les réalisations, Unis-Cité Solidarité Entreprises organise tous les ans, depuis 2011, avec Bouygues Immobilier, une journée de mobilisation.
Ainsi, plus d’un millier de collaborateurs, dans toute la France, se rendent auprès d’associations locales pour agir autour de la solidarité et de l’écologie urbaine.
Les bénéfices liés au financement de ces actions solidaires sont intégralement reversés à Unis-Cité.
Ce soutien financier permet de proposer et de recruter davantage de jeunes volontaires en service civique.
– Pour en savoir plus
– Sophie Petit - spetit@uniscite.fr
Nicomak développe Divertik©, outil de mesure de la diversité
Nicomak lance son nouvel outil dédié au management de la diversité : Divertik©.
Au travers d’une enquête en ligne, menée auprès des employés d’une organisation, de façon anonyme, cet outil mesure la maturité d’une organisation en fonction de sa diversité : genre, âge, orientation sexuelle, religion, handicap, apparence physique...
Il permet de sensibiliser les équipes, de former les managers et d’auditer l’ensemble d’une structure autour des pratiques de diversité, par l’intermédiaire de mises en situation concrètes et adaptées à chaque organisation.
Au cours de l’enquête, chacun doit se positionner face à des mises en situation spécifiques à chaque type de diversité, et répondre à des questions de rapidité destinées à tester les biais.
L’ensemble des réponses est ensuite analysé par un consultant expert en diversité, afin de mesurer la maturité de l’entreprise.
Développé en interne, Divertik© sera disponible au 2ème trimestre 2015 et s’adresse à tous types d’organisations.
– Pour en savoir plus
– Laura Gilquin - gilquin@nicomak.eu
Séché Environnement mobilisé en faveur des salariés handicapés
Séché Environnement a fait le choix dès 2012 de s’engager activement en faveur de l’intégration professionnelle des travailleurs handicapés au travers de la signature d’une convention avec l’AGEFIPH (Association de Gestion du Fonds pour l’Insertion Professionnelle des personnes Handicapées).
Une campagne d’affichage a permis de sensibiliser les salariés, les informant en particulier sur les déficiences pouvant faire l’objet d’une reconnaissance de handicap.
Parmi les démarches en faveur des travailleurs handicapés, la Semaine pour l’emploi des personnes handicapées, réalisée chaque année, est un rendez-vous national qui a pour ambition que le handicap ne fasse plus peur et ne soit plus synonyme d’incapacités...
Pour l’édition 2014, le site Trédi Salaise a mobilisé son personnel à l’aide d’une visite animée en collaboration avec les membres du CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) des personnes en situation de handicap en recherche d’emploi.
Un accueil du personnel était présent afin qu’il puisse rencontrer les différents acteurs du handicap ainsi qu’une sportive de haut niveau handicapée visuelle Anaïs Bézier qui est venue faire partager son expérience.
– Pour en savoir plus
– Daniel Baumgarten - d.baumgarten@groupe-seche.com
La région Nord Pas de Calais garante de la diversité
La Région Nord Pas de Calais développe des projets exemplaires, solidaires et innovants, marquant la conscience de la collectivité sur sa responsabilité sociale en tant qu’employeur.
La politique RH qu’elle met en oeuvre est respectueuse et garante de la diversité, participe au développement du bien-être au travail et intègre l’agent dans le fonctionnement global de la collectivité conformément aux engagements régionaux en matière de développement durable.
La Région s’inscrit dans le champ de l’égalité professionnelle.
Ainsi, une commission égalité femmes hommes a été instituée.
Elle est chargée d’étudier la question de l’égalité professionnelle entre les agents régionaux féminins et masculins dans les domaines du recrutement, de la formation et des conditions de travail.
14 fiches actions ont été approuvées en 2014.
La sensibilisation et la communication sur le sujet sont également développées afin de faire évoluer les mentalités et lutter contre les stéréotypes.
Enfin, des actions de type évènementiel sont prévues en 2015 sur la qualité de vie au travail.
– Pour en savoir plus
– Yann Derlyn - yann.derlyn@nordpasdecalais.fr
Rueil-Malmaison accompagne les travailleurs handicapés
En 2009, la volonté conjointe des élus engage Rueil-Malmaison dans une politique de maintien en emploi et de prise en compte des travailleurs handicapés.
Débutant un important travail de fond, la Ville signe une des toutes premières conventions avec le Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP), qu’elle renouvelle en 2013.
En parallèle, une chargée de mission ad hoc est embauchée pour établir un diagnostic.
Un travail de sensibilisation et d’information est mené pour inciter les agents porteurs de handicaps à se faire connaitre, afin qu’ils bénéficient de leurs droits.
Parmi les actions phares de cette politique, une opération a été réalisée avec « Théâtre sur mesure » pour permettre aux travailleurs handicapés d’exprimer leur perception concernant leur intégration dans les services.
Au travers de saynètes écrites, puis jouées devant les encadrants et les élus, les agents ont pu exprimé leur ressenti.
L’ensemble a ensuite été repris et présenté par des comédiens à tout le personnel de la Mairie : 11 représentations ont ainsi été données, suivies par des débats avec la salle.
En accompagnant cette démarche d’une politique de formation et d’un travail d’accompagnement, Rueil-Malmaison a vu son taux de travailleurs handicapés passer de 1,36 % à 6,5 % en 5 ans.
L’ensemble de ce plan d’actions a été financé à hauteur de 580 000 € par la mairie, aidée d’une subvention du FIPHFP de 750 000 € sur 3 ans.
– Claire de La Forest - claire.delaforest@mairie-rueilmalmaison.fr
Monoprix s’engage pour le bien-être de ses collaborateurs
Depuis 5 ans, Monoprix mène une politique volontariste en termes de prévention des risques professionnels et la mise en oeuvre d’une véritable démarche concertée d’amélioration des conditions de travail pour des effets durables.
Cette politique s’est notamment traduite par la mise en place d’un outil d’analyse des accidents du travail et de maladies professionnelles, par l’investissement en matériel telle l’action nationale de dotation en transpalettes électriques, des nouveaux sièges et repose pieds ergonomiques pour une meilleure posture assise en caisse.
Pour compléter ce dispositif, une campagne d’affichage a été réalisée pour sensibiliser à la sécurité en magasin.
La politique sociale de Monoprix se concentre également sur la prévention des troubles musculo-squelettiques (TMS) se déclinant via une formation aux gestes et postures dédiée au port de charge en caisse.
– Pour en savoir plus
– Frédérique Delville - fdelville@monoprix.fr
Le télétravail chez Verteego : concilier vie privée et vie professionnelle !
Verteego, depuis sa création en 2008, a bâti sa croissance et son développement sur des valeurs de responsabilité, de respect et de transparence.
La qualité de vie au travail étant un élément majeur dans l’impact sur le bien-être, l’efficacité et la motivation des collaborateurs, il a donc été naturel de prendre en compte au maximum les facteurs y étant liés (autonomie dans les tâches, participation aux décisions, qualité de l’environnement de travail...).
En tant que société cloud, Verteego dispose de la technologie nécessaire pour permettre à l’ensemble de ses collaborateurs de travailler selon des modes d’organisation innovants.
Le télétravail en est un exemple, offrant à ces derniers la liberté de gérer leur planning pour concilier leur vie professionnelle et leur vie privée de façon optimale.
En 2014, 78% des collaborateurs ont bénéficié de cette démarche, permettant à chacun d’éviter une dépense moyenne annuelle de 973 € liée au déplacement domicile/travail (source : Inrix).
En plus de permettre un meilleur équilibre privé/professionnel, d’améliorer les relations de travail et la confiance entre collaborateurs et direction, le télétravail engendre une augmentation de l’efficacité, un gain de temps dans les transports (en moyen 83 heures gagnées par télétravailleur chaque année) et évite l’émission de 102 kg éq CO2.
– Pour en savoir plus
– Coralie Bergeon - coralie.bergeon@verteego.com
La Somme fédère autour d’une charte des valeurs et du mieux vivre ensemble
Soucieux d’une intégration complète du développement durable dans ses politiques publiques, le Conseil général de la Somme oeuvre également à l’exemplarité de son administration et à la promotion du bien-être et de l’épanouissement de ses agents, par le biais de sa politique de ressources et de relations humaines.
Dans ce cadre, un audit social, lancé en 2012, a donné lieu à l’élaboration d’un plan d’actions et à la mise en place de groupes de travail collaboratifs chargés de mettre en oeuvre nombre de projets participant à l’amélioration des relations et aux conditions de travail des agents.
Parmi ces projets, l’élaboration d’une charte des valeurs de la collectivité a favorisé l’affirmation d’un certain nombre de valeurs dans lesquelles chacun puisse se reconnaître.
Ces valeurs se déclinent désormais en règles de fonctionnement entre les agents et en direction des usagers.
Cette charte fédère et redonne du sens et de la cohérence à la mission de chacun, mais aussi favorise fortement le mieux vivre ensemble.
L’ensemble de sa politique RH a value au département le Prix santé au travail de la Mutuelle Nationale Territoriale en 2014.
– Pour en savoir plus
– Annick Delannoy - a.delannoy@somme.fr
Saint Hilaire de Riez lutte contre les troubles musculo-squelettiques
Dans le cadre de sa politique de prévention contre les risques professionnels, la ville de Saint-Hilaire-de-Riez a lancé en 2014 une démarche globale de lutte contre les troubles musculo-squelettiques.
L’ensemble des postes de travail sera diagnostiqué (220).
Deux catégories de services sont distinguées en fonction du degré d’exposition.
Les services participent à la co-construction des solutions qui conduit à s’interroger non seulement sur le matériel à utiliser mais également sur l’organisation du travail en prenant en compte les dimensions bio-mécanique et psycho-sociale.
Un Comité de pilotage a été constitué composé d’élus, d’agents, de l’assistant de prévention et de représentants du personnel.
Un cabinet d’Ergonomes anime la démarche sur une période de trois ans.
Le dispositif sera assorti d’un système de suivi et d’évaluation en interne.
– Antoine Piraud - apiraud@sainthilairederiez.fr
Le GROUPE SOS initie une démarche innovante et globale de Qualité de vie au travail
Lauréat du Trophée Mieux Vivre en Entreprise 2014, le GROUPE SOS, en partenariat avec l’ANACT, OETH et Unifaf, a fait franchir un cap en France aux enjeux et aux pratiques de Qualité de vie au travail (QVT).
A travers le projet « Innovation sociale et performance durable » applicable à tous les contextes et tous les métiers, l’association présente une notion compréhensive de la QVT en intégrant, au-delà des problématiques de santé et de prévention des risques, des notions liées à la sécurisation des parcours, à l’engagement et au développement professionnel des salarié(e)s.
Impulsée par les instances de direction, la méthode se caractérise par une gouvernance participative qui mobilise les salarié(e)s, les managers et les élu(e)s.
Elle articule la mesure de la perception des salarié(e)s et l’analyse concrète des pratiques et de leurs résultats objectivés.
Cette démarche s’appuie sur un réseau d’animateurs QVT pérenne qui a vocation à prévenir les risques et repérer les bonnes pratiques.
De cette démarche découle la production de résultats capitalisables et valorisables au sein et à l’extérieur du GROUPE SOS, notamment via un guide pratique en cours de finalisation avec CIDES-Chorum.
Le groupe développera encore, avec tous ceux qui voudront y contribuer, ses services innovants de conseil et d’accompagnement sur la Qualité de vie au travail.
– Pour en savoir plus
– Morgane Dereeper - morgane.dereeper@groupe-sos.org
Imaginer les nouvelles formes d’emploi, d’organisation et de management à l’horizon 2040
Les Directions des Ressources Humaines sont concernées à un double titre par la RSE.
D’une part, elles pilotent les politiques sociales et sont conduites à traiter, en parallèle des sujets traditionnels (conditions de travail, hygiène et sécurité, formation, etc.) de nouvelles thématiques (non-discrimination et diversité, bien-être au travail, employabilité, respect des droits humains chez les fournisseurs, etc.).
D’autre part, elles ont un rôle clé à jouer dans le développement de la culture et des compétences RSE et dans l’intégration de cette nouvelle donne aux processus RH : critères de recrutement, d’évaluation annuelle, plan de formation, fixation d’objectifs, bonus et part variable, etc.
Des Enjeux et des Hommes et Imagin’able ont monté, dans le cadre du cercle de la prospective RH de RH&M, un groupe de travail qui cherche à mesurer l’impact de la RSE sur l’entreprise de demain.
Une quinzaine de Directions RH se sont réunis déjà une dizaine de fois pour des débats passionnants sous la houlette d’un prospectiviste, pour : mettre à plat les idées reçues et les facteurs de changement ; identifier des scénarios (« tout » numérique, « tout partage », etc.) ; les explorer pour décrire les enjeux RH dans l’entreprise responsable en 2040.
Le groupe devrait produire un carnet de prospective avant l’été.
– Pour en savoir plus
– Lucie Delduc - lucie.delduc@desenjeuxetdeshommes.com
Cela fait maintenant vingt ans que la ville de Rio a accueilli le 1er Sommet de la Terre, autour d’un plan d’action ambitieux : l’Agenda 21. Vingt ans aussi que le Comité 21 mobilise ses adhérents pour rendre le développement durable visible, humain, désirable, convaincant, rentable et surtout possible… Une passion qui continue de nous animer, année après année, grâce à des initiatives concrètes, innovantes et parfois audacieuses. Vingt ans aussi que nous franchissons, l’une à après l’autre, les étapes du développement durable, dans une complicité profonde et enthousiaste. Vingt ans que nous nous donnons la capacité de partager des engagements et des objectifs concrets, de conduire ensemble des programmes ambitieux, supportés par toutes les forces vives nécessaires, de décupler notre créativité, nos compétences et notre sphère d’influence. Vingt ans enfin que nous travaillons ensemble à la maturation de notre association, à sa professionnalisation, à l’engagement des adhérents dans le progrès, dans un souci constant de résultats concrets mais aussi d’écoute de tous.
L’année 2011 témoigne de cet enthousiasme avec : le nouveau site www.agenda21france.org ; la Convention des adhérents « De l’engagement individuel au changement collectif » ; la rencontre-débat « Evaluer et rendre compte de sa stratégie développement durable » ; le lancement des ouvrages Du quartier à la ville durable : vers un nouveau modèle urbain ? et le Guide pratique du marketing durable ; les trois forums d’échanges sur les enjeux et les perspectives de RIO+20, dont un organisé par la délégation Comité 21 Pays de la Loire et la rédaction d’un manifeste sur la gouvernance territoriale à destination de l’ONU ; les Rubans du développement durable 2011… Le rapport d’activités 2011 qui détaille ces événements sera disponible dès la fin janvier sur notre site.
A l’approche de la prochaine conférence des Nations unies sur le développement durable, qui se tiendra du 19 au 22 juin prochain, il est temps de dresser un premier bilan et surtout de se donner de nouvelles perspectives. C’est l’ambition du Club France Rio+20 que nous avons mis en place. Quarante réseaux et think tanks se sont regroupés pour élaborer des propositions, donner un avis commun et se mobiliser en vue de cet événement incontournable. Ce sera aussi le thème de notre convention des adhérents 2012, le 3 avril prochain. Bien évidemment, nous préparons la délégation du Club France RIO+20 du 18 au 22 juin pour nos adhérents et membres du Club. Ce sera l’occasion de participer aux conférences de l’ONU, rencontrer des acteurs locaux (maire de RIO, acteurs associatifs, entreprises locales…), visiter des sites emblématiques du développement durable, etc. Pour finir, la Revue Vraiment durable - revue scientifique interdisciplinaire du Comité 21 dont le premier numéro vient de sortir dans les librairies du réseau PUF - consacrera sa prochaine édition à RIO+20 (fin mai 2012).
Pour les Français, ce sera une année politique importante. C’est le moment de mettre en avant les questions urgentes comme celles du climat et des personnes en situation de précarité. Collectivement, nous pouvons faire progresser nos sociétés, dans une démarche environnementale, sociale, économique et culturelle.
Bonne année à vous tous, et à ceux qui vous sont chers.
Gilles Berhault
Président du Comité 21, président d’ACIDD
Bien-être au travail : une responsabilité de tous pour chacun
La souffrance au travail existe à tous les échelons des organisations. Aujourd’hui, 37% des Français se disent peu ou pas satisfaits de leur situation professionnelle et 40% affirment que leur motivation diminue [1]. L’absentéisme, le turn-over, le manque de motivation ou d’implication, le stress des salariés sont très fortement liés à la politique de ressources humaines ou aux pratiques de management.
Ne pas créer de mal-être et de souffrance au travail est pourtant la première responsabilité d’un employeur : le code du travail définit les obligations des employeurs relatives à la protection de la santé et aux « droits à la dignité » de la personne au travail. Par ailleurs, l’ISO 26000 définit les lignes directrices de la responsabilité sociétale des organisations en matière de santé/sécurité au travail et de développement du capital humain.
Au-delà d’un principe juridique et moral, le bien-être au travail est un facteur de performance et d’efficacité. Pour preuve, le prix du FIR-PRI 2011 du meilleur article de recherche a été attribué à Alex Edmans pour son article « Does the stock market fully value intangibles ? Employee satisfaction and equity prices ». En analysant la performance boursière des « 100 best companies to work for in America » sur la période 1984-2009, ce chercheur a démontré que la satisfaction des salariés est corrélée positivement à la valeur de l’action (supérieure à la moyenne du marché de 2% à 3% en moyenne chaque année).
S’engager dans une démarche de bien-être au travail nécessite de passer d’une logique de réparation des souffrances (stress, violence, harcèlement, suicide, etc.) à une logique de prévention des risques psychosociaux voire plus globalement de promotion de la santé. Il s’agit avant tout de repenser la place de l’individu au sein de l’organisation. Le défi est ambitieux : donner du sens au travail de chacun, repenser l’organisation, valoriser la qualité du management, cultiver le « vivre ensemble ».
Karine Viel, responsable du programme RSE
Créer des conditions d’épanouissement dans le travail à l’AFNOR
Le bien-être au travail, axe fort de la culture d’entreprise de la Banque Populaire Atlantique
Le Crédit Mutuel LACO a réalisé un diagnostic du bien-être de ses salariés
Mieux vivre ensemble à la Française des Jeux
GDF SUEZ s’est engagé pour le bien-être au travail et le droit universel à la santé
Cet engagement a été signé par une dizaine d’entreprises dont GDF SUEZ, Schneider Electric, la RATP, AREVA, Danone, Thalès, La Poste, Malakoff-Médéric, ainsi qu’une dizaine de partenaires sociaux (CFDT, CES, CFE-CGC, CGPME, UNSA...) avec le soutien de différents partenaires (ANACT, Global Unions, Vigeo, BIT Paris).
Appuyé sur des acteurs importants de la scène sociale française, cet engagement a depuis créé une dynamique faisant du travail un facteur de santé, d’épanouissement personnel et collectif, de réalisation de soi et de performance pour l’entreprise, à l’opposé d’une logique de risque psychosocial.
Le suivi de cet engagement a conduit l’OSI à proposer des éléments méthodologiques permettant de piloter des démarches de bien-être en entreprise, d’élaborer des indicateurs de bien-être au travail et de favoriser la participation des salariés à la définition des organisations de travail.
En partenariat avec Malakoff-Médéric, il a organisé un cycle de petits-déjeuners portant sur ces thèmes ainsi que sur le bien-être au travail dans les PME ou en matière de sous-traitance.
En 2012, l’OSI organise avec l’ANACT une session nationale d’échanges entre partenaires sociaux « Comment passer du travail vécu comme risque au travail conçu comme source de santé et d’efficacité ».
– Marie Gérard - MARIE.GERARD@gdfsuez.com
La démarche « Mieux-vivre au travail » à la SNCF
SUEZ ENVIRONNEMENT crée un service « Santé et bien être au travail »
Utopies met en place des espaces de détente pour ses salariés
Le Finistère s’engage dans une démarche de qualité de vie au travail
Le maître mot de Marolles pour ses services : RESPONSABILISATION !
L’INRA dynamise sa politique sociale
AREVA à l’écoute de ses salariés
« No stress » pour l’agence ICOM
Prévention des risques professionnels chez Rétis Communication
La souffrance au travail, on en parle dans la Somme !
Sensibilisation aux risques psychosociaux pour la ville de Bouguenais
Un parcours d’entraînement au mieux-être au travail pour tous
L’Ecole des mines de Nantes consulte ses salariés
Le bien-être au travail passe par une meilleure qualité de l’air intérieur chez AIR SÛR
Un programme « Mieux Vivre » pour les collaborateurs d’AXA France
Au travail comme à la maison, la détente et le bien-être sont de rigueur chez [id-pop]
Création de centres familiaux de télétravail dans l’Oise
Des salariés engagés avec le Congé Solidaire
Former les étudiants au bien-être
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