Les habitants de l’île de Pâques ont ravagé leur milieu. L’épuisement des ressources a débouché sur les famines, les rivalités suicidaires, l’effondrement de la population. De leur civilisation ne restent plus que de gigantesques statues de pierre renversées. Aujourd’hui, notre île, c’est notre planète. La tentation de l’exploiter sans retenue ruinerait l’avenir humain. Aussi, nous sommes d’accord pour quelques petits gestes, baisser un peu le chauffage, éteindre la lumière en sortant, trier les déchets… (...)
Ce livre n’est absolument pas consacré à l’île de Pâques (il n’en parle que sur 2 pages !). L’effondrement de cette civilisation est pris comme symbole, passé et local, d’un problème actuel et mondial, celui de la surexploitation des ressources planétaires (énergie, eau, nourriture...) par une humanité très largement dominée par le modèle occidental.
Francine a raison de dire qu’il faut balayer devant sa porte. C’est justement ce que cherche à faire ce livre, en s’interrogeant sur les comportements prédateurs de la fraction occidentalisée de l’humanité, et sur les choix à faire pour un futur soutenable. (...)