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La vie (presque) sans pétrole

Demain nous serons tous écolos parce que nous devrons tous vivre (presque) sans pétrole. Très bientôt, le baril atteindra 380 dollars. Le litre de super au prix de la louche de caviar ! Déplacer un véhicule de près d’une tonne pour aller acheter deux baguettes de pain sera d’un autre âge. Les métiers oubliés de la récupération, de la réparation seront des valeurs sûres. Le secteur agro-alimentaire qui fait aujourd’hui plus rien sans tracteur de moins de 500 chevaux remettra les bourrins au travail. Sans engrais et sans pesticides, nous mangerons naturellement bio. La fin du pétrole abondant et pas cher fera de nous les champions des économies d’énergie. Quant à nos vacances, puisque nous ne pourrons plus prendre l’avion, alors nous prendrons… le temps. Basé sur une longue enquête auprès des industriels, des économistes et des scientifiques, cet ouvrage délivre un petit traité de savoir-vivre presque sans pétrole, mais non sans humour. Extrait du livre : Nos maisons se seront faites enfin économes, intelligentes et malignes pour arriver à nous fournir une qualité de confort acceptable et gageons que le mode de chauffage le plus pertinent sera le pull-over. Pour comprendre que ces changements sont inéluctables, il est nécessaire que vous soyez persuadé que la hausse du prix du baril est inexorable. Ces raisons sont toutes rationnelles. C’est d’abord l’écart entre la production et la consommation, entre l’offre et la demande, entre la quantité de pétrole disponible à des coûts raisonnables et le nombre, qui ne cesse d’augmenter, de réservoirs à remplir, de maisons à chauffer, de denrées agroalimentaires, de matières plastiques, d’électricité à produire… C’est notre consommation toujours plus importante, malgré les politiques d’économies d’énergie. C’est l’arrivée de pays en pleine croissance comme la Chine et l’Inde qui s’invitent à la table du gâteau pétrolier, alors que celui-ci est déjà largement entamé. Ce sont les pays producteurs, et particulièrement l’Opep (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole), qui ne peuvent plus faire face à la demande, ne peuvent plus ouvrir davantage le robinet ni absorber les variations du cours du brut sur le marché pour maintenir des prix stables et accessibles à nos économies. C’est enfin le retard pris dans la recherche et la mise en place d’énergies de substitution qui nous expose à une dangereuse période d’incertitude, un no man’s land énergétique où tout peut arriver.

 

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