Parmi les adhérents du Comité 21, l’exemple de Idéo Conseil, Egis, Séché Environnement, SNCF, Région Nord-Pas de Calais, Département de la Gironde, Conseil départemental de la Nièvre, Commune d’Ayen, L’association ADAL et L’association française des Entreprises pour l’Environnement. Des exemples à retrouver juste après l’édito de Catherine Decaux, directrice générale du Comité 21, intitulé « Santé-Bien-être : la nouvelle boussole du développement durable ! »
Edito
Santé-Bien-être : la nouvelle boussole du développement durable !Dans la continuité des Objectifs du Millénaire, permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge constitue l’un des dix-sept Objectifs du développement durable. Ces vingt dernières années, de grands progrès ont été réalisés favorisant l’augmentation de l’espérance de vie, mais la mortalité infantile et maternelle, la persistance de certaines maladies qui déciment des populations dans certaines régions du globe, ne sont pas tolérables et il reste beaucoup à faire. La poursuite des efforts en matière de développement et en premier lieu en matière d’éducation, doit permettre à chacun de mener une vie saine et d’accéder à des soins de qualité lorsque c’est nécessaire. La santé est une composante du développement durable et en est étroitement dépendant : un environnement sain, économiquement et socialement satisfaisant, est une condition préalable pour une bonne santé. Les enjeux climatiques sur lesquels s’est focalisée l’attention en 2015 ont montré l’importance des conséquences directes et indirectes qui influencent la santé des êtres humains et les profondes inégalités sur ce sujet: les évènements climatiques extrêmes comme les vagues de chaleur, les inondations, l’insécurité alimentaire, les pollutions de l’air et de l’eau et bien sûr la survenue des maladies vectorielles. La lutte et l’adaptation au changement climatique, comme la préservation de la biodiversité, la restauration de la qualité des océans… tout ce qui concoure à protéger notre écosystème participe à améliorer la santé des humains. La santé n’est pas uniquement une question d’état physique mais prend bien sûr en compte la dimension mentale de la personne. On parle d’ailleurs aujourd’hui de plus en plus de Bien-être, que ce soit à l’échelle des pays, des territoires ou au sein des organisations. L’ONU l’a déclaré finalité des politiques publiques, appuyant ainsi la vision proposée par le Royaume du Bhoutan dès les années 1970. On le retrouve dans notre corpus réglementaire français à travers l’Accord national sur la Qualité de vie au travail dans les organisations, ou la loi de 2015 sur les nouveaux indicateurs de richesse. Il constitue l’un des axes stratégiques des Agenda 21 élaborés après le Grenelle de l’environnement, pour en renforcer le volet social et participatif. Depuis deux à trois ans, il est longuement évoqué dans les rapports annuels de responsabilité sociétale des entreprises dont il illustre les performances sociales. Dans quelques jours, le Comité 21 vous fera découvrir sa dernière note consacrée au bien-être et au développement durable. Destinée à faire un état des lieux des pratiques et à valoriser des initiatives, elle établit l’étroit rapprochement entre eux et permet d’aborder le développement durable différemment, toujours dans une approche positive. Dans cette nouvelle Infos 21, des adhérents partagent les actions qu’ils développent, des actions à essaimer, à amplifier. A consommer sans modération ! Catherine Decaux, directrice générale
Idéo Conseil
A Idéo Conseil, salariés et dirigeants n’ont pas à choisir entre activités sportives et travail ! Idéo Conseil, cabinet d’expertise-comptable et de commissariat aux comptes d’Angers, et très centré sur les valeurs humaines et environnementales, met tout en oeuvre pour permettre à l’équipe de profiter de la pause méridienne pour faire un peu de sport. « Dès notre création, mon associé a installé douche et sèche-serviette dans une pièce perdue : nous avons ainsi pu (…) proposer à nos salariés d’aller courir », indique Mikaël Joulain, expert-comptable. Et le pli a été pris immédiatement ! « Il n’y a pas de compétition, personne ne cherche le chrono (…) rien n’est programmé ni imposé, c’est très spontané ! Les horaires de la pause déjeuner étant libre, il n’y a pas de contrainte ni de stress pour les personnes qui profitent de la douche » précise Julien Gilles. Pour favoriser l’esprit « bien dans son corps, bien dans sa tête », Idéo Conseil offre à chaque nouvelle embauche une paire de chaussures de course et un t-shirt technique aux couleurs de l’entreprise. L’équipe d’Idéo Conseil compte aujourd’hui 9 personnes, soit 9 paires de chaussures bien alignées dans le vestiaire ! – Pour en savoir plus. – Julien Gilles – julien.gilles@ideo-conseil.frEgis
Egis : une cellule pour assurer la sécurité de son personnel Une cellule au sein de la DRH d’Egis est dédiée à la sécurité et sûreté des personnes. Avec des projets dans le monde entier, des centaines de collaborateurs de différentes nationalités, effectuent chaque année des missions de courte, moyenne et longue durée, vers des pays sensibles ou à risques plus ou moins élevés. Sur la base d’un classement des pays par niveau de risques, régulièrement actualisé et déclinant des procédures plus ou moins strictes selon le niveau et type de risque identifié, les déplacements des personnels en mobilité à l’international sont scrupuleusement suivis tout au long de leur mission à l’international. Chaque collaborateur en mobilité dispose ainsi d’un cadre spécifique adapté au pays qu’il doit visiter, tant en matière de santé que de sécurité, et bénéficie d’un accompagnement renforcé dans les situations de crises. Un accompagnement qui permet aux salariés de se consacrer plus sereinement à l’exercice de leur métier de manager de projets d’infrastructures et de bâtiments. – Pour en savoir plus. – Liliane Dupoint – liliane.dupont@egis.frSéché Environnement
Une Charte Responsible Care pour le secteur de l’industrie chimique Trédi et Speichim Processing, filiales de Séché Environnement spécialisées dans la valorisation de déchets dangereux, sont signataires de la charte « Responsible Care». Cette charte est l’initiative mondiale de l’industrie chimique pour l’amélioration continue des performances dans les domaines de la santé, de la sécurité et de l’environnement. Ce programme ayant pour but de mettre en oeuvre le concept de développement durable par l’industrie chimique, a été adopté en France en 1990 par l’UIC (Union des Industries Chimiques) sous le nom d’Engagement de Progrès. Profondément révisée en 2014, cette charte met l’accent sur : le management des produits chimiques tout au long de la chaine d’approvisionnement, le renforcement du dialogue avec les parties prenantes, et le rôle du Responsible Care dans la prise en compte du développement durable. En s’appuyant sur six principes, de bonnes pratiques et des systèmes de management, cette démarche individuelle et collective permet à l’industrie chimique de consolider sa réputation dans un monde où les produits chimiques sont plus considérés comme des dangers potentiels que des éléments contributeurs au bien être de chacun. – Pour en savoir plus sur la Charte – Signature de Tredi – Daniel Baumgarten – d.baumgarten@groupe-seche.comSNCF
La SNCF ouvre la marche à Bordeaux et en Ile de France L’Organisation mondiale de la santé préconise la marche comme activité physique régulière, source de santé et bien-être. En partenariat avec Keolis et l’Agence d’urbanisme de Bordeaux métropole Aquitaine, le Forum Vies Mobiles, institut de recherche sur la mobilité créé par SNCF, a mené une expérimentation dans le centre de Bordeaux visant à encourager ceux qui utilisent les transports publics pour de courtes distances à passer à la marche, notamment à l’occasion d’une correspondance. Le dispositif d’information des usagers du tramway, proposant plusieurs cheminements, des indications sur les temps de parcours et des aides à l’orientation, a séduit. Un usager concerné sur cinq a testé le dispositif et dans 90% des cas, il souhaitait recommencer ! Au-delà de des bénéfices à l’échelle individuelle (gain de temps en cas d’attente du tramway et bien-être), le dispositif a montré que la marche était une réponse pertinente aux enjeux des transporteurs et des collectivités locales en termes de saturation des réseaux de transports collectifs dans les centres urbains. Même objectif, autre initiative : la SNCF, associé à Withings, a proposé aux franciliens de participer à un challenge afin de les encourager à pratiquer la marche. Le challenge a mobilisé plus de 7 000 participants qui ont parcouru 1 million de kilomètres et brûlé 275 millions de calories. L’effet incitatif induit par le challenge a fonctionné puisque les participants déclarent qu’ils ont marché plus que d’habitude pendant la durée du challenge et qu’ils sont désormais prêts à marcher davantage. – Projet du Forum Vies Mobiles – Tom Dubois – tom.dubois@sncf.fr – Joelle Tournebize – joelle.tournebize@sncf.frRégion Nord-Pas de Calais
Le Nord Pas de Calais Picardie : à fond la forme ! La Région Nord-Pas de Calais (désormais Nord Pas de Calais Picardie) a organisé en 2015 une journée de sensibilisation et de pédagogie auprès de tous ses agents à l’occasion de la Semaine de la forme. De nombreuses activités étaient proposées : la mise à disposition de professionnels pour établir des diagnostics sur l’état de forme des collaborateurs et de leur activité physique ; des démonstrations d’activités et de matériels simples et nouveaux pour lutter contre la sédentarité, au travail, sur le trajet domicile travail, ailleurs ; une présentation d’activités sportives, culturels, créatives, et techniques de relaxation et de gestion du stress, dont certains portées sur le lieu de travail par diverses organisations, et pour finir, la présentation des facilités offertes par l’employeur, via le comité des oeuvres sociales ou le Centre national d’action sociale. 300 personnes ont pu, au fil de cette journée, prendre part aux présentations et démonstrations. – SylvieDepraetere – sylvie.depraetere@nordpasdecalaispicardie.frDépartement de la Gironde
Gironde : SPIRAL, la méthode qui rend « coresponsables » ! Le Département de la Gironde a adopté la méthode SPIRAL, méthode de concertation centrée sur le bien-être, où chacun prend sa part de responsabilité en vue d’un changement collectif. Elle invite des groupes d’acteurs (habitants, entrepreneurs, commerçants, agents territoriaux, jeunes, retraités, etc.) à se poser trois questions : Qu’est-ce qui fait pour moi le bien-être sur mon territoire ? Qu’est-ce que le mal-être au contraire ? Et qu’est-ce que je suis prêt à faire pour contribuer au bien-être collectif ? En 2015, le Conseil départemental a formé 1000 « SPIRAL » en France dont 500 sur le territoire girondin. Dès les premiers mois de l’année 2016, la Gironde reste fortement mobilisée sur la démarche SPIRAL avec une nouvelle formation de 30 facilitateurs girondins. Début février, le Département a accueilli le séminaire international du réseau Together, réseau qui regroupe les territoires de coresponsabilité, autour du projet Co-ACTE. Il s’agit d’un projet européen dans le cadre du programme « Europe for citizens ». Co-ACTE (construire la COresponsabilité avec les Acteurs et les Citoyens des Territoires Européens) vise à faire remonter de la part des citoyens des propositions pour faciliter la coresponsabilité pour le bien-être de tous sur les territoires. Par ailleurs, une expérimentation SPIRAL auprès des publics bénéficiaires du RSA vient d’être initiée sur le territoire des Hauts de Garonne (Gironde). Une plateforme multi-acteurs est en cours de constitution, associant l’ensemble des personnes concernées (bénéficiaires, travailleurs sociaux, élus, structures relais…). Pour finir, la Mission Agenda 21 du Département de la Gironde accompagnera 3 territoires sélectionnés pour le déploiment de la méthode SPIRAL en lien avec les Agenda 21 locaux, tout en conservant la dynamique territoriale avec l’ensemble des acteurs et des territoires de coresponsabilité girondins et les liens avec les réseaux national et international. – Pour en savoir plus. – Sébastien Kieff – s.keiff@gironde.frConseil départemental de la Nièvre
Le Département de la Nièvre expérimente le télétravail Acté dans la partie relative à l’exemplarité de son Agenda 21, le Conseil départemental de la Nièvre a mis en place une expérimentation de télétravail dans ses services en 2014-2015. Piloté par la DRH, un groupe de travail transversal, associant également les syndicats, a planché sur le dispositif : les critères d’éligibilité, la détermination des emplois exclus du dispositif, les modalités, une charte et des protocoles individuels de télétravail, des critères d’évaluation… Deux séquences d’évaluation ont été conduites pendant la période d’expérimentation. 21 agents de toutes les catégories, de plusieurs filières et métiers, ont contribué à ce projet en télétravaillant à domicile, sur des sites du conseil départemental ou en télécentres. Les télétravailleurs sont majoritairement des femmes entre 40 et 54 ans, provenant de 4 pôles sur les 5 constitutifs de l’organigramme des services de la collectivité, répartis sur 3 filières (administrative, technique et médico-sociale). Ils utilisent à 90 % un véhicule motorisé pour aller travailler et parcourent en moyenne 75 km/j soit 1 h 15 de trajet. Les économies financières pour l’agent et le gain de temps de déplacement sont au rendez-vous. Une plus grande autonomie, une meilleure efficacité, de la sérénité, moins de fatigue sont constatées, alors que ce n’était pas attendu. Le passage au télétravail n’impacte pas les dépenses de la collectivité, les supérieurs hiérarchiques des agents télétravailleurs n’ont pas jugé nécessaire de faire évoluer l’organisation de leur service et sont tous favorables à la pérennisation du dispositif. A l’issue de cette expérimentation, le Département a décidé en 2016 de pérenniser cette forme d’organisation du travail et de l’ouvrir à d’autres candidats. – Pour en savoir plus – Céline Dellasudda – celine.dellasudda@nievre.frCommune d’Ayen
Ayen : une gendarmerie réhabilitée en logements adaptés pour le bien être de la population âgée Suite à la fermeture de la gendarmerie, la commune d’Ayen a décidé de lancer un projet de réhabilitation de 10 appartements pour personnes âgées ou handicapées autonomes qui a vu le jour en 2012. Le Conseil départemental de la Corrèze, très volontaire sur les dispositifs d’aide et de soutien aux personnes âgées, pilote ce dossier, en partenariat avec la collectivité, initié à l’époque dans le cadre du pole d’excellence rurale. Ces 10 appartements sont aujourd’hui tous loués. Ils sont, ainsi que les espaces de vie commune, gérés par la mutualité française limousine. Une animatrice de vie sociale accompagne plusieurs projets avec les résidents de cette structure qui se veut aussi intergénérationnelle avec 11 appartements loués à des familles plus classiques. Cette entité permet à de nombreuses personnes âgées ne pouvant plus rester a leurs domiciles de disposer de logements adaptés dans un bourg disposant de tous les services de soins (docteur, pharmacie, dentiste, infirmières, kinésithérapeute) et de continuer à vivre sur un bassin de vie qu’elles connaissent et où elles ont de nombreuses attaches. – Jérôme Perdrix – jerome.perdrix@laposte.netL’association ADAL
ADAL : marcher améliore la santé L’association ADAL déploie sur l’ensemble du territoire national le « programme D-marche© » (www.D-marche.fr) qui a pour objectif d’inciter chacun à augmenter durablement sa quantité de pas quotidienne. La marche, tout comme la bicyclette ou les transports en commun, est plébiscitée, par exemple, dans les plans de mobilité (obligatoire pour les entreprises de plus de 100 salariés) qui définissent une stratégie de long terme pour contribuer à la diminution des émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports et à faire évoluer les comportements du personnel de l’entreprise vers les éco-déplacements et la mobilité « verte ». Le programme D-marche© permet à chacun d’autodéterminer sa quantité d’activité physique au quotidien et de rester motivé pour la maintenir ou l’améliorer. De manière complémentaire aux pratiques sportives existantes, mais potentiellement excluantes, la marche est un outil de santé à part entière accessible, source de plaisir, social, utile, gratuit… et surtout pour tout le monde (retraités, salariés, jeunes, publics à pathologie…) ! Ce programme est soutenu par différents Ministères, l’INPES, la CNAV et les CARSAT, les fédérations AGIRC-ARRCO, la Mutualité Française, les ARS, le réseau Sport Santé Bien Être… – Pour en savoir plus – Olivier Dailly – olivier.dailly@adal.frL’association française des Entreprises pour l’Environnement
Epe : un guide pour construire un Dialogue avec les parties prenantes en santé/environnement L’association française des Entreprises pour l’Environnement publiera fin mars un guide sur le dialogue avec les parties prenantes en santé/environnement. Ce guide est le résultat de trois ans d’échanges entre les membres d’EpE et des experts. Il sera présenté à la plénière d’ouverture de Produrable, à la Conférence des Présidents « Le dialogue parties prenantes dans le monde réel », le 30 mars prochain. Dans un monde où tout est connecté et où chacun a accès à une grande quantité d’informations, interagir avec ses parties prenantes internes et externes devient incontournable et constitue un moyen fiable pour construire des références communes. Au sein de l’entreprise, les évolutions technologiques sont continuelles. Leur première raison d’être est la performance économique, parfois aussi la performance énergétique et écologique. Les impacts environnementaux de l’innovation sont pourtant souvent complexes à anticiper, et parfois leur déploiement se heurte à des réticences ou craintes de conséquences négatives sur l’environnement. Cet antagonisme potentiel peut être appréhendé dans le dialogue avec les parties prenantes. – Anabelle Prin-Cojan – aprincojan@epe-asso.orgComité 21 en action
Parution de la Note 21 « Bien-être et développement durable : de la mesure à l’action » Bien-être et développement durable se rapprochent indéniablement, dans la méthode de définition d’abord, dans les thèmes d’actions ensuite. Qu’il s’agisse de Happy planet index ou de la batterie de nouveaux indicateurs de richesse issus de la loi Eva Sas en avril 2015, les indicateurs alternatifs de mesure de la richesse couvrent à la fois les dimensions du bien-être et les dimensions environnementales. Bien-être et développement durable sont désormais indissociables l’un de l’autre, et indissociables des aspects économiques de la performance des entreprises ou de la santé économique d’un territoire. L’objectif du bien-être s’est avéré mobilisateur et a stimulé la participation dans plusieurs démarches Agenda 21 ou de RSE. Et ce d’autant que certaines conditions du bien-être individuel et collectif, révélées à travers les démarches participatives, sont communes aux préoccupations prises en charge par le développement durable : la consommation responsable, le cadre de vie et la qualité de l’environnement, la cohésion sociale ou encore la participation et l’action citoyennes. Le bien-être est donc une finalité de plus en plus marquée pour les Agenda 21 locaux. Cette Note 21 vise à rapprocher deux notions qui ont pour vocation à devenir la finalité des politiques publiques, nationales comme locales, à travers de nombreux retours d’expériences. Publication en mars 2016. – Laurie Ayouaz – ayouaz@comite21.orgPour aller plus loin
Le monde économique mobilisé pour réaliser les ODD A l’occasion du Forum économique de Davos en janvier dernier, la Global Commission on business and sustainable developement a été lancée. Cette commission, réunissant des représentants des entreprises, des syndicats et de la société civile, a pour mission de repérer « les avantages économiques significatifs pour les entreprises qui s’impliquent dans la réduction de la pauvreté et dans le développement durable », notamment en contribuant à réaliser les Objectifs de développement durable-ODD d’ici 2030. La Commission travaillera les prochaines années sur la manière d’articuler et de quantifier les arguments économiques pour les entreprises qui s’engagent dans la mise en oeuvre des 17 ODD, dont : les opportunités économiques significatives, à travers les nouveaux marchés ; les opportunités d’investissement et les innovations ; les risques pour la performance et la stabilité, en cas d’échec ; la nécessité de travailler avec les gouvernements, les organisations internationales et la société civile afin de construire un futur de croissance durable et de création d’emplois. La fondation des Nations unies, le WBCSD, l’Institut du développement d’outre-mer, et la B team soutiennent ce projet et aideront à mobiliser la communauté du secteur privé pour atteindre les ODD d’ici 2030. La loi de santé promulguée : garantir un accès aux soins équitable Le dernier rapport 2015 de la DRESS (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) sur l’état de santé de la population en France montre que les Français sont globalement en meilleure santé que leurs voisins européens. Mais ils sont aussi confrontés à trois défis majeurs pour leur santé : l’allongement de la durée de la vie ; la progression des maladies chroniques, et la persistance des inégalités de santé. La loi de santé doit répondre à ces défis et s’articule autour de trois axes : le renforcement de la prévention, la réorganisation autour des soins de proximité à partir du médecin généraliste, et le développement des droits des patients. La loi, qui prévoit notamment la généralisation du tiers payant, a été promulguée le 26 janvier 2016. Les premiers textes seront publiés d’ici trois semaines : le décret et l’arrêté relatifs au comité national du pacte territoire santé, les cahiers des charges pour la formation des usagers et l’expérimentation de leur accompagnement des patients. Le décret créant un numéro national unique de garde sera, lui aussi, publié très rapidement. – Pour en savoir plus – Télécharger la loi Développer la qualité de vie au travail par le dialogue social La récente loi Rebsamen, puis le 3ème Plan Santé au Travail (PST3) 2016-2020 adopté en décembre dernier, ont réaffirmé l’importance stratégique du dialogue social pour développer la qualité de vie au travail, renforcer l’engagement des salariés et accroître la performance des entreprises. Le dialogue social sur le bien-être au travail constitue un moyen privilégié pour prendre en compte les réalités concrètes du travail, afin de réussir les transformations engagées par les entreprises et répondre aux défis de leur environnement. Le 3ème Plan Santé au Travail, feuille de route du gouvernement en matière de santé au travail, marque un infléchissement majeur en faveur d’une politique de prévention qui anticipe les risques professionnels et garantisse la bonne santé des salariés plutôt que de s’en tenir à une vision exclusivement réparatrice. Il prend aussi pleinement en compte la qualité de vie au travail. Etude « La Vie Happy – changer les comportements pour changer le monde » En matière de développement durable, la question du changement de comportement est à la fois cruciale et nécessaire. Les français sont conscients de la situation et savent qu’il faut agir maintenant mais le discours rationnel ou catastrophique ne suffit pas à déclencher, chez la majorité des citoyens-consommateurs, ce changement de comportement. Comment alors changer d’approche et « embarquer » le plus grand nombre ? Comment déclencher le passage à l’acte ? L’optimisme serait-il une des clés ? L’étude « La Vie Happy » propose des éléments de compréhension et surtout des pistes d’actions pour accélérer la transition vers des modes de vie plus durables. De nombreux exemples concrets d’initiatives innovantes et des interviews d’experts issus de domaines variés (psychologie positive, médecine/santé, monde de l’entreprise et de la prospective, monde associatif, média, sociologie/anthropologie …) illustrent l’étude. – L’étude est réalisée par Mes Courses pour la Planète en partenariat avec l’ADEME, IKEA et l’Institut de liaisons et d’études de industries de consommation – Prodimarques. 71 pages. – Télécharger l’étude La Fabrique Spinoza lance l’Indicateur Trimestriel du Bonheur des Français La Fabrique Spinoza, Think-Tank du bonheur citoyen, lance un outil inédit de mesure subjectif et solide pour décortiquer les clés du bonheur et le replacer au coeur du débat public en regard de l’indice du PIB publié par l’INSEE. L’ITBF sera le seul indicateur à publication trimestrielle sur le bonheur citoyen, et pourra ainsi replacer fréquemment le bonheur au coeur de nos débats de société. La Fabrique a choisi de créer un indicateur solide avec l’Institut Think à partir de plus de 45 critères subjectifs proposés à un panel représentatif de plus de 1 000 Français. Prendre en compte des indicateurs qualitatifs permet en effet d’aborder une dimension non saisie par les indicateurs actuels à prédominance objective. Les trois grands étages qui bâtissent l’indicateur : environnement perçu, fonctionnement de l’individu, et bonheur exprimé. – Publication de l’ITBF le 29 avril 2016. – Pour en savoir plus Baromètre 2015 : Bonne santé et bien-être pour les salariés des Pays de la Loire ! Selon l’édition 2015 du baromètre santé et bien-être réalisé par Malakoff Médéric auprès des salariés ligériens, 92% d’entre eux estiment qu’il fait bon vivre dans la région. Cette attractivité est appuyée par une très bonne hygiène de vie. 68 % des personnes interrogées pratiquent une activité régulière, et la proportion des fumeurs a perdu 12 points en 5 ans. Cette étude démontre une fois de plus que la santé et le bien-être impactent significativement la performance des entreprises. Le sentiment de reconnaissance par exemple induit un impact positif sur l’engagement des salariés. En effet, parmi les salariés qui ont le sentiment d’être reconnus par leur hiérarchie, 92 % cherchent systématiquement à améliorer leur façon de travailler (7 points de plus que la moyenne nationale). Il en va de même pour l’impact positif d’une bonne hygiène de vie : les salariés qui pratiquent un ou plusieurs sports au moins une fois par semaine sont 18 % moins nombreux à avoir pris au moins un arrêt maladie. – Pour savoir plus 4ème Baromètre des Enjeux RSE 2016 sur Santé au travail et RSE Pour la 4ème année consécutive, Produrable, l’Orse et Malakoff Mederic proposent de suivre l’évolution de la place de la RSE dans les organisations et d’identifier leurs enjeux RSE en 2016. Cette année, le baromètre explore les liens entre Santé et RSE, performance des entreprises et bien-être des salariés. Les résultats de cette étude seront présentés au salon Produrable, les 30 et 31 mars 2016. En répondant à l’étude, vous recevrez un Pass d’accès gratuit à Produrable, le rendez-vous des professionnels pour la RSE et le Développement durable, les 30 & 31 mars 2016. – Participez à l’étude – En savoir plus sur le Baromètre 2015