Parmi les adhérents du Comité 21, l’exemple de Air France, Caractère, CASDEN, Eco-Emballages, ISOVER et Total pour engager une démarche d’éco-conception, des Caisses d’Epargne, Des Enjeux et Des Hommes, Orange France, Euromed Management et WWF France pour informer et former ses cibles, de GDF SUEZ et La Poste pour proposer des offres durables, de Monoprix et CARE pour construire des filières responsables, de l’Aquitaine, du Finistère et de la Ville de Besançon pour développer une démarche de marketing territorial. Des exemples à retouver juste après l’édito de Catherine Decaux, la nouvelle directrice générale du Comité 21 sur le thème « 2012, année des transitions » Le N°118 d’Infos 21 Spécial Marketing Durable de Mars 2011 reste disponible à la suite …
2012, année des transitions
Je suis très heureuse de m’adresser à vous pour la première fois, à l’occasion de cette info 21 de rentrée consacrée au marketing durable. Il me permet de vous remercier pour votre intérêt démontré par un lectorat croissant. Le Comité 21 s’efforce jour après jour d’être un catalyseur du développement durable et contribue par cette lettre à faire connaître les initiatives variées, exemplaires qui témoignent de la volonté de nos adhérents d’agir en responsables.
Je suis très honorée de rejoindre ce grand réseau qui veut conjuguer prospérité avec progrès social et respect de l’environnement. Le Conseil d’administration et l’équipe du Comité 21 ont à coeur de contribuer à faire évoluer les modèles. Ce défi sera gagné lorsque le développement durable ne sera plus considéré comme élitiste ou contraignant mais bien intégré totalement tant au niveau global qu’au niveau local.
2012 est une année particulièrement riche sur les scènes nationale et internationale. Sur fond de crise économique et financière dont on n’aperçoit pas l’issue, la période a été marquée par les élections présidentielles puis législatives et concernant le développement durable, par la Conférence environnementale au niveau national et la Conférence des Nations Unies Rio+20 au plan international. Ces deux dernières conférences ont abouti pour la première à une feuille de route pour une transition écologique et pour la deuxième à une Déclaration finale au titre onirique « Le futur que nous voulons ». Plus que des aboutissements ces événements inaugurent de nouvelles étapes, de nouveaux chantiers pour les mois à venir. Plus près de nous, ceux qui agissent sur les territoires et dans les entreprises ou dans les organisations sont toujours plus nombreux à rechercher de la cohérence entre les actes et les annonces : comment communiquer sans en dire trop ou trop peu et sans tromper ceux à qui sont destinées les informations ?
Lors de l’Université d’été de la communication pour le développement durable qui eut lieu à Bordeaux en août dernier, les différents acteurs de la communication ont pointé la nécessité de faire encore évoluer les modèles existants. Pour y parvenir, la mise en oeuvre de la coproduction est de plus en plus recherchée, car construire ensemble évite les malentendus, favorise la transparence. La réussite de l’exercice est loin d’être évidente et suppose une confiance réciproque, la connaissance de chacune des parties représentées et l’intérêt pour un partage réel. Le coproduction bouscule, interroge. Pourtant, de cette situation instable peuvent émerger des solutions durables et des idées solides. Dans un climat de méfiance, elle peut être un moyen de rétablir le lien. Fort de ses 5 ans d’existence, l’Observatoire du marketing et de la communication responsable s’est livré à une analyse des études menées depuis un an sur le développement durable, la consommation et la communication responsables. Il met en évidence l’exigence des consommateurs vis-à-vis d’une plus grande transparence et sincérité des propos permettant d’en finir avec les dérapages de verdissement dans la communication. Et en cette période difficile et anxiogène, le citoyen-consommateur a besoin qu’on lui prouve que le développement durable n’est pas forcément triste ou contraignant, grâce à une communication efficace et honnête le rendant désirable.
Ainsi le marketing durable n’est-il pas une utopie. Il est le trait d’union entre une production et une consommation plus responsables qui prennent en compte les impacts sociaux et environnementaux. Il témoigne que donner envie est compatible avec messages sincères et informations utiles. Les consommateurs le disent clairement : ils n’ont plus confiance dans les promesses de toute sorte qui fleurissent sur les emballages. Il est donc indispensable de poursuivre l’évolution de ce processus à l’instar des initiatives exemplaires dont cette Info 21 se fait l’écho.
Je vous souhaite une bonne lecture en espérant qu’elle sera source d’inspiration et d’optimisme dans ces temps que nous devons collectivement ré-enchanter.
Catherine Decaux, directrice générale – decaux@comite21.org
ENGAGER UNE DEMARCHE D’ECO-CONCEPTION
Air France
Air France réduit son empreinte environnementale avec des casques audio réutilisables
Caractère
L’écoconception, de l’intention à la réalité chez Caractère
CASDEN
La CASDEN dématérialise ses relevés de points
Eco-Emballages
Eco-emballages partage les bonnes pratiques de réduction d’emballages
ISOVER
Un film pour décrire les laines minérales G3 d’ISOVER
Total
Le programme Total Ecosolutions, des solutions ecoperformantes
INFORMER ET FORMER SES CIBLES
Caisses d’Epargne
Pour une meilleure compréhension des mécanismes bancaire
Des Enjeux et Des Hommes
Des Enjeux et des Hommes accompagne les équipes en marketing responsable
Orange France
Le Cours des parents par Orange France
Euromed Management
Euromed Management forme des manageurs responsables
WWF France
Une formation marketing durable pour l’Institut du WWF France
PROPOSER DES OFFRES DURABLES
GDF SUEZ
GDF SUEZ engagé dans une démarche de marketing durable
La Poste
Recyclage des papiers de bureau par La Poste
CONSTRUIRE DES FILIERES RESPONSABLES
Monoprix
Monoprix cultive sa différence via les partenariats agricoles
CARE
CARE s’engage pour favoriser l’entreprenariat local au Bangladesh
DEVELOPPER UNE DEMARCHE DE MARKETING TERRITORIAL
Aquitaine
Nouvelle campagne « La région Aquitaine invente l’avenir »
Finistère
Le Conseil général du Finistère se positionne auprès de ses habitants
Besançon
La Bisontine, l’eau 100% durable
N° 118 Mars 2011
Entreprises, associations, collectivités, que font-elles pour un Marketing durable ? Dans cette synthèse réalisée par le Comité 21, le réseau des acteurs du développement durable :- Basse-Normandie : recyclage et insertion en vis-à-vis
- Air France : zoom sur la valeur étendue
- Bouygues : Club construction durable
- Orange : affichage écologique pour téléphones portables
- SFR : éco-consommation et téléphonie mobile solidaire
- Veolia : perception de la collecte de déchets par les habitants
- Groupe La Poste : marketing et investissement responsable
- PSA Peugeot Citroën repense son offre de mobilité
- Saint-Gobain Isover garantit des produits responsables
- SNCF : réinventer l’expérience client grâce à l’écomobilité
- SITA France : Calculateur GES et facture dématérialisée
- Carnets de vacances en famille éco-conçus
- Coca-Cola : engagement pour des événements plus responsables
- Eco-Emballages : Encourager le geste de tri des entreprises
- EcoFolio : campagne multisupport sur le tri des papiers
- IDEAL Connaissances optimise sa communication
- WWF : entre communication et partenariats responsables
- Engager et piloter une stratégie de marketing responsable
- Cycle de conférences sur le marketing durable
- Evaluer les impacts environnementaux des opérations de communication
- Mesurer les émissions carbone des productions audiovisuelles
Marketing durable ?
«Traiter de ce sujet est symbolique. Pendant longtemps, l’opposition entre ceux qui défendent la mise en oeuvre d’une démarche durable dans toutes les activités humaines et les marketeurs, défendeurs d’une augmentation de la consommation, était une évidence. Chacun considérait être porteur de plaisir, de qualité de vie… Chacun considérait qu’il fallait choisir son camp entre une responsabilité fondée sur des principes de sobriété peu séduisants pour la plupart des gens, et un monde où le pouvoir d’achat est la liberté absolue, où posséder rassure. Peut-on « prospérer sans croître » comme le proposait Bettina Laville à la 7ème Université de la communication pour le développement durable, quelques mois après par Tim Jackson, et plus récemment par Nicolas Hulot ? C’est un réel enjeu de société. J’aime évidemment à croire que c’est possible avec l’engagement de tous. C’est même pour le Comité 21, une approche exemplaire de notre méthode. Les premiers groupes de travail montés en partenariat avec l’ESCP Europe, et animés par Karine Viel, réunissaient surtout des responsables développement durable. Au fur et à mesure sont arrivés les responsables marketing et autres décisionnaires de la consommation… Et cela se ressent très bien dans le guide méthodologique que nous publions. Aucun sujet n’a été oublié. La vision est globale et définie avec la contribution de tous, en concertation / co-construction. La consommation durable n’est pas simplement une question de choix entre tel ou tel produit. Ce n’est pas non plus seulement une question d’affichage environnemental et social. C’est une question de réelle appropriation des enjeux et des impacts de leur consommation par les consommateurs eux-mêmes. Un marketing plus durable n’est pas uniquement raisonnable, il est aussi créatif, innovant, attractif. Ce n’est pas ringard de penser qu’un produit quel qu’il soit peut avoir une seconde vie, aussi bien un ordinateur qu’un vêtement pour enfant. Ce n’est pas surprenant qu’une chaussure fabriquée et distribuée dans une démarche de développement durable puisse être tendance. Eco-conception, augmentation de la durée de vie des produits, boucles locales, communication responsable, implication des parties prenantes, responsabilité sociale dans la production et la distribution, affichage environnemental … Beaucoup a été fait en quelques mois. Bien sûr, j’aurais aimé ajouter taxe carbone à cette liste ! Mais ne nous méprenons pas ! Ce n’est que le début d’un grand chantier pour nous tous. Nous sommes tous impliqués et responsables, et en capacité d’agir. Mais évidemment, nous n’éviterons pas une certaine rupture avec les années d’excès qui fondent encore une culture de la consommation irresponsable … Laissez vous inspirer par les réussites de nos membres décrites dans ce numéro spécial d’Infos 21. Lisez et faites lire le guide méthodologique du marketing responsable du Comité 21 (sortie avril 2011)» ! Gilles Berhault, président du Comité 21 ENGAGER UNE DEMARCHE D’ECO-CONCEPTIONBasse-Normandie : recyclage et insertion en vis-à-vis
En 2010, la région Basse-Normandie a donné une seconde vie à ses bâches publicitaires obsolètes et imprimées sur PVC, pour les associer à un nouvel usage en les recyclant dans une gamme de bagagerie, afin d’offrir un cadeau unique « logotypé » région Basse-Normandie. C’est plus de 100 m² de bâches qui ont ainsi été collectés. Après avoir ôté les oeillets métalliques, nettoyé et trié les parties non PVC, l’entreprise d’insertion, Vis-à-Vis Insertion, retenue par la Région, a confectionné des objets uniques avec un réel parti pris esthétique, en évitant le plus possible les chutes. 32 sacs à main, 33 valisettes, 32 sacs cabas, 32 besaces, mais aussi 15 trousses, 10 portes monnaies et 10 portes clés ont ainsi été conçus par des salariés en CDD insertion. La valorisation des salariés est immédiate et encouragée par le libre cours à la création personnelle. En redonnant l’envie d’apprendre et d’évoluer dans leur parcours professionnel, l’entreprise Vis-à-Vis Insertion offre la possibilité à ces personnes de réintégrer le monde du travail. L’atelier est attaché à une mixité de salariés et de publics et y associe un travail d’éducation à l’écocitoyenneté. – Nadine Tournaille – n.tournaille@crbn.frAir France : zoom sur la valeur étendue
Air France applique les principes de l’éco-conception pour optimiser la performance environnementale de ses produits et services. L’entreprise prend ainsi en considération l’impact environnemental et social de ses produits de leur conception jusqu’à leur fin de vie à l’aide d’outils d’arbitrage comme l’analyse de cycle de vie : c’est le concept de la valeur étendue. Air France cherche ainsi à créer de la valeur environnementale mais également sociale à travers son offre en favorisant l’emploi des salariés handicapés avec son réseau de fournisseurs. En remplaçant le process de nettoyage à sec des couvertures voyageur par un lavage à l’eau, l’entreprise a pu réduire son impact environnemental et les risques d’intolérance pour les passagers, tout en créant de la valeur sociale par le choix d’une entreprise du secteur adaptée disposant également d’équipements d’une grande performance environnementale. Air France propose également des produits responsables à bord, en essayant d’améliorer leur qualité lorsque cela est possible. Pour illustration, le nouveau fauteuil court-courrier d’Air France a été développé en coopération avec des ergonomes. Il offre un meilleur confort d’assise qui permet de s’affranchir de la fonctionnalité d’inclinaison et d’alléger le fauteuil de 4,9 kg. Cette réduction du poids permet de réduire la consommation de carburant et ainsi diminuer de 5 200 tonnes les émissions annuelles de CO2. – Dorothea Dupond-Ziob – dodupondziob@airfrance.frINFORMER ET IMPLIQUER LES CLIENTS ET LES PARTENAIRES
Bouygues : Club construction durable
Le Club construction durable est une initiative lancée en janvier 2010 par Bouygues Construction pour faire progresser les thématiques du développement durable dans son secteur d’activités tant pour la construction neuve que pour la rénovation. La construction durable, qui consiste à mettre en oeuvre les projets les plus performants sur le plan environnemental et qualité d’usage, constitue un axe de développement et de recherche stratégique pour Bouygues Construction. En 2010, 53% de la prise de commande mondiale de l’entreprise a été constituée de bâtiments sous labellisation ou certification environnementale. Le Club construction durable réunit des clients et partenaires de l’entreprise et entend être à leur écoute pour imaginer avec eux les solutions innovantes en matière de construction durable. Les axes de travail portent sur la performance énergétique et les énergies renouvelables, les bâtiments « bas carbone », les matériaux à faible impact environnemental, l’implication des occupants, l’optimisation de l’exploitation ou encore l’inscription des bâtiments dans un urbanisme durable. Les échanges au sein du Club sont organisés autour de quatre clubs thématiques pilotés par des spécialistes du domaine au sein de l’entreprise : logement social, bureaux, campus universitaires et énergies renouvelables. Plusieurs rencontres sont organisées dans l’année, avec l’intervention de personnalités qualifiées et un temps de débat. Le contenu des débats, les présentations et retours d’expérience ainsi qu’une documentation détaillée sont mis à disposition des membres sur une plateforme collaborative accessible sur internet. – Pascale Agottani – P.AGOTTANI@bouygues-construction.comOrange : affichage écologique pour téléphones portables
Mis en place fin 2008 et généralisé en 2009, l’affichage multicritères Orange comporte cinq indicateurs : limitation du CO2, efficacité énergétique, préservation des ressources, recyclabilité, conception éco-responsable dont limitation des substances dangereuses. Chaque critère est positionné sur une échelle graduée et accompagné d’une note globale. Ces informations sont disponibles dans les boutiques ainsi que sur le site internet d’Orange. Pour mettre en place ce dispositif, Orange s’est associé à deux partenaires : le WWF-France et Bio intelligence service, expert dans le domaine de la performance environnementale des produits. Cette initiative a permis de définir une approche sectorielle sur l’affichage environnemental. En effet, dans le cadre de la signature d’une charte d’engagement en juillet 2010 entre le ministère du Développement durable et la Fédération française des télécoms, Orange et SFR se sont engagés à faire converger dès 2010 leurs initiatives en matière d’affichage environnemental (modalités d’évaluation et indicateurs pris en compte). Bouygues Telecom s’est pour sa part engagé à déployer l’affichage environnemental une fois ces travaux d’harmonisation effectués. Alain Liberge – alain.liberge@orange-ftgroup.comSFR: éco-consommation et téléphonie mobile solidaire
Dans le cadre de sa politique environnementale, SFR s’est engagé à maîtriser les impacts environnementaux de ses activités et à permettre à ses clients de devenir des éco-consommateurs en réduisant leur empreinte écologique avec : les nouvelles formules Eco-avantage qui permettent aux clients possédant déjà un mobile de bénéficier d’une réduction sur leur forfait mensuel ; un nouveau dispositif de collecte des mobiles usagés plus incitatif, le mobile étant repris contre un bon d’achat pouvant aller jusqu’à 200 ¤, en fonction de sa valeur ; un affichage de l’empreinte environnementale des mobiles ; l’éco-conception de la nouvelle neufbox EVOLUTION, dont l’empreinte carbone a été considérablement réduite, de 55 à 36 kg eqCO2 et dont la consommation énergétique a diminué de près de 40 %, grâce notamment à l’ajout de boutons Eco, Wifi et On/Off. SFR s’attache également à développer de nouveaux services à valeur environnementale ajoutée qui font partie de sa politique d’innovation pour les entreprises ou le grand public (Cloud computing, optimisation des transports, e-education, etc.). C’est dans cette logique que l’entreprise a signée en 2010, sous l’égide de la Fédération française des télécoms, une charte d’engagement volontaire pour le développement durable avec le ministère du Développement durable. Dans le cadre de son engagement citoyen, le mobile étant devenu un bien qui garantit le lien social, facilite les démarches administratives, la recherche d’emploi ou de logement, SFR et Emmaüs Défi ont lancé en 2010 un programme expérimental de téléphonie solidaire. Ce dispositif permet d’ores et déjà à près de 500 personnes en difficulté (orientées entre autres par des travailleurs sociaux de la ville de Paris) de bénéficier d’un accès à une carte prépayée et à des recharges à tarif solidaire ainsi que d’un accompagnement pédagogique sur les bons usages du téléphone et l’information pour maîtriser leur budget de téléphonie mobile. – François-Xavier Morvan -francois-xavier.morvan@sfr.com et Valérie Prat – valerie.prat@sfr.comVeolia : perception de la collecte de déchets par les habitants
Veolia Propreté accompagne les collectivités dans la mise en place de la tarification incitative. Ce procédé, basé sur une gestion éco-responsable des déchets ménagers où chacun paye ce qu’il jette, encourage l’utilisation responsable du service de collecte et de traitement des déchets ménagers et améliore les performances de valorisation. Conçue par Veolia Propreté pour ses clients qui s’engagent dans une tarification incitative, l’offre de service FARE (Foyers acteurs de la responsabilité éco-citoyenne) répond au besoin d’évaluer la perception du nouveau service de collecte par les habitants, dans ses modalités de fonctionnement, dans les nouvelles pratiques de tri, et dans la bonne compréhension des messages de communication. Des « foyers-témoins » sont choisis sur la base du volontariat et interrogés périodiquement lors des phases-clés de la mise en ½uvre de la tarification incitative. L’offre FARE comprend une méthodologie complète et les outils opérationnels associés. Elle s’appuie sur le savoir-faire de Veolia Propreté, qui accompagne depuis plus de dix ans de nombreuses collectivités qui mettent en ½uvre la tarification incitative. La collectivité dispose ainsi d’un accompagnement efficace pour obtenir un baromètre permanent de la satisfaction de ses habitants. Elle peut ainsi identifier des axes de progrès et valoriser ses efforts de démocratie participative. Jean-Christophe Delalande – jean-christophe.delalande@veolia-proprete.frPROPOSER DES OFFRES DURABLES
Groupe La Poste : marketing et investissement responsable
En 2010, le Groupe La Poste a déployé sa démarche de marketing responsable ainsi que son dispositif de formation. L’objectif est d’intégrer les préoccupations liées à la RSE dans les procès marketing afin d’améliorer les performances des offres du Groupe et de contribuer à la promotion de la consommation responsable. Cette démarche s’appuie sur un outil d’aide à la décision reposant sur un référentiel d’une centaine de questions pour évaluer et suivre les performances des offres et réaliser leur carte d’identité sous l’angle développement durable. Elle permet d’acquérir les bons réflexes et d’intégrer ces critères tout au long du procès marketing. Elle s’appuie sur les échanges et la collaboration notamment entre les filières achats, marketing, forces de ventes, communication, RSE mais aussi entre les différents métiers du Groupe. La Banque Postale a quant à elle déployé en juin 2009 un dispositif de prise en compte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) pour la conception de ses produits et services : la « Checklist ESG. Conçu par ses équipes, cet outil décline les cinq valeurs fondatrices de la banque (accessibilité, responsabilité, performance, différence et cohésion) en 19 critères fondamentaux. Elle permet ainsi de s’assurer que les produits et services respectent ces valeurs et intègrent les notions ESG de leur conception à leur distribution et l’accompagnement client. Fin 2010, l’ensemble des responsables produits de la Banque ont été formés à la démarche et 75% des produits et services lancés depuis juin 2009 ont été passés au crible de cette Check-list ESG. – Laure Mandarin – laure.mandaron@laposte.frPSA Peugeot Citroën repense son offre de mobilité
Mu by Peugeot est un service de location de voitures, vélos, scooters, véhicules utilitaires et accessoires. Il a été pensé pour répondre à un besoin ponctuel pour des déplacements aussi bien urbains qu’occasionnels (vacances, déménagement, etc.). Le site propose ainsi des accessoires liés à la voiture tels que des coffres de toit, des sièges auto pour bébé ou encore des rehausseurs. Des véhicules de remplacement sont également disponibles : vélo à assistance électrique, scooters. Comprenant le besoin de mobilité de ses clients, qui s’attachent moins à l’objet en tant que tel, Peugeot rompt, par son offre Mu, avec la production classique de véhicules en masse. En 2010, à l’occasion de son bicentenaire, le slogan « pour que l’automobile reste toujours un plaisir », devient « Motion & Emotion », introduisant la dimension de mobilité à celle historique de plaisir. – Patrice Henry – patricehenry.duchene@mpsa.comSaint-Gobain Isover garantit des produits responsables
En avril 2010, Saint-Gobain Isover a inauguré l’usine de Chemillé (Maine-et-Loire). Concentré d’innovations dans une démarche avancée de développement durable, sa situation permet de réduire les distances d’acheminement des marchandises et sa proximité de la voie ferrée l’incite, à terme, à privilégier le transport ferroviaire. Certifiée ISO 14001, sa conception selon la démarche HQE comprend le tri et la valorisation des déchets, le choix des techniques les moins bruyantes, l’installation de systèmes anti-pollution et un dispositif de limitation des consommations d’eau et d’énergie (moins 25% vis-à-vis des standards actuels). L’usine compte également un bâtiment « Bureaux Clean », certifié CARE : 4® (Compagny Actions for the Reduction of Energy by 4). Concernant son activité, la production est organisée selon le principe Lean manufacturing avec le développement de la polyvalence et de la poly-compétence des opérateurs. Enfin, les produits d’isolation fabriqués comportent trois garanties – performance, environnement et santé – s’appuyant chacune sur des certifications émanant d’organismes indépendants qui font autorité (Marquage CE, ACERMI, FDE&S, M1, EUCEB, etc.). La nouvelle gamme de laines minérales utilisées, qui s’appelle G3, est la plus efficace du marché. Ces laines, écologiques et recyclables, sont élaborées à plus de 95% à partir de matériaux recyclables à vie et avec un taux de compression le plus élevé parmi les isolants, elles font économiser jusqu’à 200 fois plus d’énergie que celles utilisées à les produire. La santé est également préservée par la qualité de l’air intérieur qui anticipe les seuils d’émission de composés organiques volatils (COV) les plus exigeants, tels que ceux proposés par le protocole AFSSET. – Marie Combarieu – marie.combarieu@saint-gobain.comSNCF : réinventer l’expérience client grâce à l’écomobilité
La mobilité durable éveille chaque jour des attentes un peu plus fortes. La SNCF a la conviction que c’est en développant une offre adaptée que l’on peut aider à structurer cette demande encore diffuse pour se déplacer autrement. Comment ? En articulant différents modes de transport complémentaires au train, en enrichissant la gamme de services autour du train et dans les gares, avec un double objectif : faciliter et fluidifier la mobilité des clients et proposer une offre alternative attractive au modèle traditionnel de déplacement en véhicule individuel à énergie fossile. Vélo, auto-partage, co-voiturage, offre intégrée associant ces modes doux ou collectifs sur un territoire. La même logique pour les marchandises vise à offrir un transport plus écologique de bout en bout : triporteur électrique pour la livraison du dernier kilomètre, logistique urbaine multimodale combinant le rail, la route et le fluvial… Un peu partout sur tout le territoire sont proposés des dispositifs innovants visant à populariser ces nouveaux usages et à en valider le modèle économique. – Florence Cousin – florence.cousin@sncf.frSITA France : Calculateur GES et facture dématérialisée
SITA, filiale propreté du groupe Suez Environnement, s’est récemment engagée dans deux actions de marketing responsable. La première est le développement d’un outil permettant d’évaluer les émissions de gaz à effet de serre (GES) émises et évitées liées aux prestations de déchets qu’elle réalise pour ses clients. Ce calculateur GES prend en compte l’ensemble des étapes – de la collecte au traitement final – sur la totalité des flux concernés. Le bilan GES final permet ainsi d’identifier les postes les plus émetteurs (qu’il s’agisse d’un flux de déchet ou d’une étape) et les axes de progrès associés. Il peut également comparer deux scénarios de gestion des déchets et permet de choisir le scénario le plus pertinent économiquement et environnementalement. La seconde initiative est la mise en place pour la RATP (et en cours de finalisation pour l’enseigne Carrefour) d’une facturation dématérialisée répondant à une demande émergente des clients de SITA, et qui devrait se renforcer à l’avenir. Cette dématérialisation permet de réduire la consommation de papier – et donc la production de déchets – ainsi que la consommation d’énergie liée à l’émission et au traitement de factures papier. Elle engendre également un gain de temps et une réduction des coûts d’émission, d’envoi et de traitement des factures. – Chloé Mingant – Chloe.MINGANT@sita.frDEVELOPPER UNE COMMUNICATION RESPONSABLE
Carnets de vacances en famille éco-conçus
En partenariat avec l’ADEME, le ministère de l’Ecologie, du développement durable, des transports et du logement, et avec notamment le soutien de l’Assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie qui relaye l’information auprès de son réseau de conseillers tourisme, le Carnet de Vacances en famille pour une planète durable se pérennise. Lancé en novembre 2009 par Elka éditions – spécialisé dans la sensibilisation au développement durable – sur le périmètre du Pays du Mont Blanc, ce média ludo-éducatif gratuit et grand public dédié au développement durable et au tourisme responsable, s’est élargi à toutes les Alpes pour sa troisième édition hiver 2010-2011. Ce carnet de 64 pages a pour objectif d’informer et de sensibiliser un large public aux richesses du territoire et aux enjeux du tourisme responsable. Distribué gratuitement aux touristes sur tout le massif des Alpes à 150 000 exemplaires dans de nombreux points de diffusion (offices de tourisme, associations et lieux de protection de la nature, écomusées, Parcs naturels, etc.), ce livret est éco-conçu grâce au recours d’un imprimeur local et éco-responsable (Imprim’vert, certifié ISO 14001, FSC et PEFC). L’initiative a été récompensée en 2010 par un Trophée du tourisme responsable Voyages SNCF, organisé en partenariat avec le Comité 21, dans la catégorie sensibilisation-information responsable, et sa déclinaison à la région PACA est à l’étude. – Jean-Jacques Fasquel – jj.fasquel@gmail.comCoca-Cola : pour des événements plus responsables
Coca Cola, lors des Eurockéennes de Belfort, a incité les festivaliers au recyclage des emballages vides : pour dix bouteilles en plastique collectées, une boisson leur était offerte. Par ailleurs, l’entreprise a élaboré un guide des événements qui définit la politique de Coca Cola France pour la gestion : des campagnes d’échantillonnage, des partenariats sur des événements internes ou externes, de l’expérientiel marketing en rappelant que chaque responsable d’événement est garant de son bon respect. En termes d’éco-conception, la bouteille de 50 cl en plastique PET a été allégée de presque 20 % en dix ans ; la boîte acier de 33 cl pèse aujourd’hui 25,4 grammes, soit un gain de 9 % en dix ans. La réduction du poids du couvercle de 0,28 gramme permetttrait, par exemple, une économie annuelle de 380 tonnes d’aluminium en France. L’entreprise a également monté l’opération « Faire des merveilles avec votre bouteille », relayée dans 144 magasins Carrefour en 2009. En offrant un T-shirt fabriqué à partir de bouteilles recyclées, l’enjeu était ainsi de sensibiliser les consommateurs sur le cycle du recyclage et de soutenir le tri sélectif. – A. Rolland – arolland@cokecce.comEco-Emballages : Encourager le geste de tri des entreprises
Eco-Emballages propose à ses entreprises adhérentes de développer un discours pédagogique sur les bénéfices environnementaux du recyclage de leurs emballages. L’objectif est de sensibiliser le consommateur aux bons gestes, motiver le tri au quotidien en expliquant les bénéfices avérés du recyclage et soutenir les marques dans leur démarche en matière de responsabilité environnementale. Directement adressés aux consommateurs, ces messages sont réalisés en cohérence avec l’univers de la marque concernée. Ils abordent trois thématiques : la préservation des ressources naturelles, les économies d’énergie ou la deuxième vie des emballages recyclés. Ainsi, les efforts de réduction des emballages réalisés par les industriels sont mis en avant et la cosignature des messages permet de rassurer les consommateurs. L’ensemble des supports de communication peut être concerné par ces partenariats et notamment Internet, média privilégié pour éclairer et mobiliser le consommateur. Grâce à l’espace disponible sur les sites de certaines marques, des contenus plus complets y sont développés de manière ludique et les discours sont parfois accompagnés d’illustrations et d’animations. En mettant le trieur, premier maillon dans la chaîne du tri et du recyclage, au centre du dispositif, ces messages co-signés confortent les consommateurs et permettent d’atteindre les moins impliqués d’entre eux. Depuis 2006, près d’une quarantaine de messages on-pack ont été réalisés avec des marques de grande consommation, soit plus de 400 millions d’emballages porteurs d’une incitation au geste de tri. – Segolene De Portal – Segolene.DEPORTAL@ecoemballages.fr*photo : Encart présent sur les bouteilles d’Oasis Thé 1,5L
EcoFolio : campagne multisupport sur le tri des papiers
EcoFolio, l’éco-organisme qui organise, finance et accompagne la collecte, le tri et le recyclage des papiers, a lancé sa première campagne nationale pour remettre les papiers au coeur de la collecte sélective. Au programme de cette mobilisation : trois événements à la radio, dans la presse et sur le terrain. Depuis le 7 février, Eco-Folio a lancé une campagne radio sur les ondes de France Info et de RTL pour sensibiliser les auditeurs des matinales au geste de tri, avec un message simple pour un geste simple en faveur de l’environnement (les spots sont disponibles à l’écoute sur le site Internet d’EcoFolio). Avec le Syndicat de la presse-magazine (SPM), l’éco-organisme a également initié une campagne nationale de publicité dans la presse-magazine permettant à chaque émetteur de papiers de participer volontairement à la pérennité de la ressource. Plus de 50 magazines – parmi lesquels L’Express, Elle, Télé Star, Géo – offrent ainsi une page dédiée à la sensibilisation des lecteurs. Enfin, EcoFolio va à la rencontre des collectivités locales (élus, responsables techniques, professionnels des déchets et du recyclage) en organisant sept forums régionaux de février à mai 2011. Ces rendez-vous sont l’occasion de présenter aux acteurs locaux la filière, ses enjeux ainsi que les pistes d’amélioration pour faire progresser le geste de tri et remettre les papiers au coeur de la collecte sélective. – Mickaël Martin – mmartin@ecofolio.frIDEAL Connaissances optimise sa communication
IDEAL Connaissances organise des formations, colloques et événements principalement pour et en partenariat avec les collectivités locales et les organismes publics. Pour chaque manifestation (de 100 à 5 000 participants selon les projets), l’objectif est d’optimiser la communication du réseau auprès de ses partenaires et futurs auditeurs. Depuis trois ans, IDEAL Connaissances s’engage dans la pratique d’un marketing responsable, principalement initié par les atouts technologiques du web et à ce jour, trois actions majeures sont mises en oeuvre. Après l’impression de toutes ses brochures événementielles sur papier recyclé ou issus de forêts durables, c’est la réduction à la source qui est maintenant visée. Le réseau a ainsi choisi – au-delà d’une impression par un professionnel labellisé Imprim’Vert – de recentrer sa communication sur le coeur de cible et de limiter les émissions de gaz à effet de serre de leur transport avec des routages postaux locaux uniquement. La démarche responsable s’est également accélérée avec le passage en 2010 aux inscriptions « tout en ligne » et la création d’espaces Internet pour le suivi des partenaires intégrant un système d’e-invitation. Enfin, IDEAL a misé sur l’innovation technique du format « webconférence » et propose depuis 2011 plus de 700 heures de conférences directement accessibles, limitant ainsi les déplacements engendrés par ce type de formation. – Sophie Noël – s.noel@idealconnaissances.comWWF : entre communication et partenariats responsables
Le 1er janvier 2010, la direction de la communication du WWF a mis en place un bilan environnemental de toutes ses publications internes, hors Panda Magazine. L’évaluation en émission d’équivalent CO2 est indiquée sur la 4ème de couverture des documents distribués. Cette démarche permet de sensibiliser les fournisseurs de l’association (imprimeurs et agences conseil en édition) à la problématique de l’édition responsable. En janvier 2011, une nouvelle étape a été franchie avec l’intégration de critères d’évaluation de la commission d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre (GES) des outils de communication on-line. La première étape en cours étant une migration vers un hébergeur utilisant des énergies renouvelables et une politique de sobriété énergétique (Green hosting). En complément de cette politique, WWF-France déploie des partenariats produits consistant à développer des produits-partage qui, non seulement apportent une ressource financière aux programmes de conservation et d’éducation à l’environnement, mais encore permettent de promouvoir et de soutenir des offres éco-responsables. Ces produits constituent ainsi un levier d’action pertinent pour faire évoluer le marché vers de meilleures pratiques environnementales. En effet, les produits concernés doivent satisfaire un certain nombre de critères environnementaux définis par les experts du WWF. Enfin, la quarantaine de partenariats entreprises qui existe aujourd’hui (dans l’alimentaire, le textile, l’entretien ménager, le jouet, etc.) permet à l’ONG de communiquer auprès du plus grand nombre sur les enjeux environnementaux majeurs et les éco-gestes. – Jacques-Olivier Barthes – jobarthes@wwf.fr et Muriel Kopelianskis – mkopelianskis@wwf.frCONNAITRE LES OUTILS D’INFORMATION ET DE SENSIBILISATION
Engager et piloter une stratégie de marketing responsable
Le groupe Les Echos et le cabinet des Enjeux et des Hommes ont réalisé une étude visant à appréhender l’impact du développement durable et de la RSE sur le business model de l’entreprise, identifier les leviers permettant de mettre en place une stratégie de marketing responsable et dynamiser l’innovation de l’entreprise par des pratiques responsables. Cette étude présente les enjeux du marketing durable : nouveaux défis, pression des parties prenantes, moyen de relancer et de faire vivre une marque durablement. Dans un deuxième temps, le document propose des axes de mise en oeuvre d’un marketing plus responsable avant d’aborder onze études de cas. Botanic, Bouygues Immobilier, Findus France, Innocent, InterfaceFlor, Isover, La Poste, Lu, Steelcase, Whirpool et Yves Rocher ont ainsi été interrogés. Des enseignements opérationnels ont ainsi pu être dégagés de ces entretiens : mode d’emploi pour réaliser un marketing mix responsable, formation des marketeurs aux nouveaux outils et repères en matière de RSE, mise en place de transversalité en interne et en externe. A commander auprès de I. Pouzioux – ipouzioux@eurostaf.fr – Agnès Rambaud – agnes.rambaud-paquin@desenjeuxetdeshommes.comCycle de conférences sur le marketing durable
Le 8 mars prochain, Ernst & Young organisera, en partenariat avec l’ESCP Europe, le Comité 21 et Extended value, la première édition des nouvelles rencontres Green Ocean dans ses locaux. Organisé autour d’experts du développement durable, ce nouveau cycle de conférences est destiné aux responsables innovation, marketing et communication. L’esprit de ces rencontres est d’allier des expériences B-to-B et B-to-C mais aussi de proposer des bonnes pratiques de grands groupes aussi bien que de PME dans un esprit d’échanges et de co-construction. La première édition intitulée Comprendre les attentes pour anticiper le marché sera l’occasion de présenter les résultats de l’étude d’Ernst & Young Consommer en 2020. Il s’agira également de comprendre les attentes des clients vis-à-vis de leur banque avec HSBC, de mesurer les attentes en matière de responsabilité sociétale internes et externes d’une entreprise comme Air France et enfin de proposer des innovations pour faire évoluer les attentes du marché avec l’exemple de l’entreprise de transport et logistique Deret. L’inscription est gratuite et le nombre de places limité à 100 par événement. – Guillaume Carrere – guillaume.carrere@fr.ey.comImpacts environnementaux des opérations de communication
PricewaterhouseCoopers développe, pour l’Association des agences conseils en communication (AACC) et douze autres partenaires dont l’ADEME, un nouvel outil d’évaluation des impacts environnementaux couvrant à la fois les campagnes de publicité et de communication : télévision, radio, presse, affichage, internet, marketing direct (courrier et e-mailing), événementiel instore et outstore (tournées). Le logiciel intitulé Cycle2 permettra de quantifier les impacts environnementaux des campagnes selon quatre critères : consommation d’énergie, consommation d’eau, changement climatique et production de déchets. L’outil a été pensé dans un esprit de simplicité d’utilisation : des valeurs par défaut ont été choisies pour permettre une utilisation par un grand nombre de profils d’utilisateurs et les résultats sont présentés à travers des exemples de la vie courante. L’outil sera gratuit et libre d’accès. Son lancement est prévu pour le début d’année 2011. – Sylvain Lambert – Sylvain.lambert@fr.pwc.comEmissions carbone des productions audiovisuelles
Ecoprod a été initié sous la forme d’une démarche collective lancée en 2009 par l’ADEME, le Groupe Audiens, la Commission du Film d’Ile-de-France, la DIRECCTE Ile-de-France, France Télévisions, TF1. Son objectif est de sensibiliser et de mobiliser les professionnels de l’image aux enjeux du développement durable. Le 22 septembre 2010, Ecoprod a donc lancé un outil de mesure des émissions de carbone dédié aux productions cinématographiques et audiovisuelles : Carbon’Clap®. Ce calculateur en ligne, dérivé de l’outil Bilan Carbone® de l’ADEME, permet d’évaluer rapidement l’impact « gaz à effet de serre » des activités liées à l’image, en intégrant une approche et une terminologie propres aux métiers concernés. Le site propose également plusieurs fiches de bonnes pratiques sur des axes parlant aux professionnels du métier : bureau, décors, restauration, lumière/énergie, logistique, maquillage, moyens techniques, post-production. – Valérie Martin – valerie.martin@ademe.fr www.ecoprod.com