Selon les hypothèses les plus pessimistes, le niveau mondial des océans pourrait monter de 4 à 6 mètres d’ici à 2100 à cause du réchauffement.
De tels changements repousseraient un demi-milliard de personnes vers l’intérieur des terres, loin des côtes inondées. Des pays entiers comme les Pays-Bas, le Bangladesh et de nombreuses îles du Pacifique pourraient être rayés de la carte.
Le Figaro (édition du 25/03/2006) reprend une étude publiée dans le magazine américain SCience (édition du 17/03/2006)qui contredit la plupart des prévisions existantes, dont celle du dernier rapport de l’IPCC (groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat) qui n’envisage une élévation du niveau des eaux que d’un maximum de 90 centimètres sur les 100 prochaines années.
Le nouveau scénario est issu d’une analyse du climat de la dernière période interglaciaire, il y a environ 130 000 ans. La découverte de coraux datant de cette phase de réchauffement global montre avec peu de doute que le niveau des océans était alors 4 à 6 mètres au-dessus du niveau actuel. A partir de modèles climatiques informatiques appliqués au passé, les chercheurs ont calculé que la fonte des glaces du Groenland devait être responsable de la moitié de la montée du niveau des eaux. Le reste étant imputable en partie au dégel partiel de la calotte recouvrant l’ouest de l’Antarctique.
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© Le Figaro (25 mars 2006)- Cyrille Vanlerberghe – (Rubrique Sciences & Médecine)