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Une enquête réalisée par le site OWNI avec Guillaume Dasquié

Révélation : Areva au coeur du réacteur de Fukushima

Dès le mois de mai 2001, une procédure ouverte aux États-Unis condamnait l’utilisation du MOX, un combustible particulièrement dangereux, dans le réacteur 3 de Fukushima. Une centrale alimentée par Areva. Des experts de Greenpeace prévoyaient les risques… Et contrairement aux dénégations d’Areva de la semaine dernière, un nouveau transport de Mox entre la France et le Japon est confirmé pour la semaine du 4 avril.

Dès le mois de mai 2001, Greenpeace préconisait de renoncer à utiliser du MOX, un combustible nucléaire, dans les réacteurs de Fukushima, dans le cadre d’une procédure conduite aux États-Unis. Comme le montre des courriers adressés à l’Autorité de sûreté nucléaire américaine . En cause : la nature des installations de Fukushima (de type « BRW », réacteur à eau bouillante), la complexité de l’élaboration du produit et l’exigence attenante d’un contrôle méticuleux du processus de fabrication. Greenpeace écrivait alors: La sécurité des réacteurs nucléaires alimentés par le MOX est sérieusement compromise par deux éléments importants : les problèmes liés à sa conception et le contrôle qualité des pastilles de MOX, ainsi que les différences de comportement entre le plutonium et l’uranium au sein du réacteur. L’ONG s’appuyait sur une étude1 réalisée en 1999 par E. S. Lyman. Le chercheur analysait l’incidence du MOX sur le déclenchement d’accidents nucléaires au Japon. Et l’organisation de conclure sur l’accroissement du « risque d’un accident de fusion du cœur de réacteur » par le seul usage de ce combustible, dont « les propriétés physiques, qui sont différentes d’un réacteur ordinaire, alimenté en dioxyde d’uranium, affectent les performances thermiques et mécaniques des assemblages combustibles. » En particulier, le MOX est extrêmement réactif : il entre en fusion beaucoup plus rapidement que l’uranium enrichi. « Son point de fusion est plus faible », précise à OWNI Lauri Myllyvirta, en charge de l’énergie à Greenpeace International. Son rôle dans l’accident nucléaire actuel, en revanche, reste difficile à déterminer, poursuit la militante : L’état du combustible, l’étendue des dégâts, au sein du réacteur 3 restent peu clairs, en conséquence, définir s’il s’agit ou non d’un facteur de l’accident reste une question ouverte. Mais l’utilisation du combustible MOX a réduit les marges de sécurité et a rendu la situation beaucoup plus difficile à gérer pour les opérateurs, tout en augmentant quelque part les émanations radioactives. Dans la ligne de mire de Greenpeace, Areva, principal fournisseur de la centrale de Fukushima – et dont la filiale, Melox, détient 95% du marché du MOX. Areva approvisionne la centrale en uranium-235, comme le montre l’une des licences d’exportation attribuée par la Nuclear Regulatory Commission (NRC), chargée de la supervision des activités nucléaires. Mais elle l’alimente aussi en MOX depuis septembre 2010.. Pour Nathalie Bonnefoy, responsable de la communication de Melox, « le type de combustible utilisé n’est pas lié à la situation actuelle » de Fukushima. « En exploitation normale, avance-t-elle, les réacteurs au MOX ou à l’uranium enrichi ont les mêmes performances ». Quid de l’utilisation du MOX dans le cas d’une situation exceptionnelle comme celle du réacteur 3 de Fukushima ? « À ce stade, il n’y a aucun lien. » Une absence de lien toute relative pour Shaun Burnie, l’un des auteurs du rapport de Greenpeace de 2000, qui s’est confié à OWNI. Selon lui : Le MOX est la matière la plus dangereuse de la planète, toutes substances confondues, bien plus que l’uranium. Les enjeux financiers autour du MOX priment sur la connaissances de ses effets sur la santé publique. « Dans la demi-heure qui a suivi le tremblement de terre, toutes les personnes qui connaissent les affaires de Fukushima pouvaient se douter de ce qui allait arriver, c’était prévisible », affirme encore l’expert anglais, qui dénonce ces risques depuis plus de dix ans. En marge de la complexité du combustible, Greenpeace pointait également du doigt la faiblesse des normes qualité de Belgonucléaire, en charge, à la fin des années 1990, de l’assemblage du MOX, avant le recentrage de la production sur la filiale d’Areva : Ce que montre les preuves, c’est que Belgonucléaire n’a pas produit les assurances suffisantes que le combustible nucléaire MOX Fukushima-1-3 a été produit selon les plus hauts critères de qualité, et que dans l’éventualité d’un incident il resterait intact. Falsification des contrôles qualité En outre, on sait depuis 2002 que Tepco (Tokyo Electric Power Company), la compagnie électrique qui exploite la centrale de Fukushima, a falsifié les résultats des contrôles qualité menés sur certains de ses réacteurs. Deux ans plus tôt dans son rapport, Greenpeace suspectait aussi fortement Belgonucléaire de falsification. À l’époque, un scandale similaire éclatait, impliquant l’un des concurrents du fournisseur belge, la British Nuclear Fuels Limited (BNFL), et « forçant, écrivait alors Greenpeace, à repousser tous les projets MOX au Japon ». Et d’ajouter : « des preuves ont indiqué que les problèmes qui ont mené à la falsification des données du contrôle qualité du combustible MOX à la BNFL pouvaient avoir été rencontrés à Belgonucléaire. » Un rapport du Département à l’Énergie américain, daté de 2003, revient par ailleurs sur l’existence de falsifications, expliquant que « des fissures dans les structures qui maintiennent le combustible nucléaire en place dans le cœur des réacteurs des centrales Tepco » avaient été dissimulées. Cette révélation a entraîné la démission de nombreux cadres de Tepco, ainsi que la fermeture, pendant une année, de la centrale de Fukushima. Elle explique aussi la suspension de la livraison de MOX à Fukushima, entre 1999 et 2010. À l’époque du rapport de Greenpeace, près de 32 assemblages de combustible MOX réalisés par Belgonucléaire, étaient restés en attente de livraison. Ce n’est que le 18 septembre dernier que ces livraisons ont repris ; le réacteur 3 fonctionne à l’aide de ce combustible depuis octobre. Contacté par OWNI, le porte-parole d’Areva confirme l’implication de l’entreprise dans la centrale de Fukushima, indiquant que « le réacteur 3 fonctionnait avec 30% de MOX ». Instabilité à tous les étages Instabilité des réacteurs en présence de MOX, labilité des procédés de fabrication et falsifications de données : ces différents points étaient ainsi déjà répertoriés, dans des documents publics, dès le début des années 2000. À ces différentes alertes, il faut ajouter celle de l’Agence pour l’Énergie Atomique (AIEA), qui fait suite à un tremblement de terre survenu au Japon le 16 juillet 2007, qui a notamment affecté la centrale de Kashiwazaki-Kariwa, située à 250 kilomètres au nord de Tokyo et également gérée par Tepco. Dans un rapport sur la résistance des centrales japonaises au risques sismiques, l’AIEA préconisait alors, « pour toutes les centrales nucléaires », de faire preuve de « diligence dans l’architecture, la construction et les phases opérationnelles », afin que les problèmes liés aux séismes « soient minimisés ».

Enquête sur le transport dont Areva et la France ne préfèrent pas parler

Contrairement aux dénégations d’Areva de la semaine dernière, le transport de Mox entre la France et le Japon est confirmé pour la semaine du 4 avril affirme Greenpeace France.


Trois opérateurs japonais ont passé commande, pour trois sites : Tokyo Electric’s (TEPCo)
Pour le réacteur de Fukushima Daiichi n°3
32 assemblages.

Chubu Electric’s
Pour la centrale de Hamaoka 4
30 assemblages

Kansai Electric’s (KEPCO)
Pour la centrale de Takahama 3
20 assemblages

Ces assemblages représentent plus d’une tonne de plutonium . Les 82 assemblages transportés, contiendront en effet, 1198kg de plutonium. Cette commande a été fabriquée à Mélox courant 2010 et transportée à l’usine de la Hague en ce début d’année.

De Cherbourg au Japon une longue épopée

Les containers de combustibles sont transportés dans un premier temps par camion, sous escorte policière, le long des 18km de route qui séparent l’usine de La Hague du port de Cherbourg.


Transport via la route de MOX

Exemple de sortie de MOX de la Hague


Ils sont ensuite embarqués à bord de navires qui feront route vers le Japon. Pour le transport d’avril, deux navires ont été identifiés : le Pacific Egret et le Pacific Heron.


Le Pacific Heron


Ces bateaux cargo civils sont équipés, avant leur départ, d’armes réservées d’habitude à l’usage militaire.


Exercice militaire de l’équipage du Pacific Heron en mer d’Irlande



La France prend donc la responsabilité d’envoyer au Japon en ce moment même un combustible nucléaire en toute connaissance de cause. Les derniers convois de MOX depuis Cherbourg vers le Japon datent d’avril 2010, mars 2009, 2001 et 1999. Areva espère en organiser un par an dans les années à venir affirme Greenpeace.

 

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David Naulinhttp://cdurable.info
Journaliste de solutions écologiques et sociales en Occitanie.

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2 Commentaires

  1. Fukushima/2012: Contamination radioactive de la chaîne alimentaire planétaire
    En août 1945,
    alors que le Japon s’était militairement effondré, la mafia globaliste des prédateurs militaro-industriels initia la 3 ème guerre mondiale en détruisant les vies de centaines de milliers de civils Japonais en l’espace de quelques
    secondes. Les deux bombes atomiques, lâchées sur Hiroshima et Nagasaki,
    annonçaient une guerre totale et génocidaire à l’encontre de l’humanité entière avec la radioactivité comme arme de destruction massive. Le désastre nucléaire de Fukushima-Daiichi constitue une crise aiguë dans cet empoisonnement radioactif chronique de l’espèce humaine, et de toute la biosphère, qui perdure depuis 66 ans.

    Aujourd’hui, sept semaines après le tsunami du 11 mars 2011, la situation des réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi se dégrade
    inexorablement
    . Le 28 avril, TEPCO annonçait que la radioactivité
    ambiante était de l’ordre de 1220 millisievert/heure, ce qui correspond à quasiment 10
    millions de fois la dose radioactive artificielle admissible en France (1
    millisievert/année). TEPCO, réputé pour ses mensonges outranciers depuis le début de la crise, commence à préparer le monde entier à l’éventualité, plus que probable, de son incapacité à contrôler cette catastrophe nucléaire en 9 mois, ainsi que son carnet de route le stipulait. Certains réacteurs sont en fusion totale (et ce, depuis le premier jour), les fuites sont permanentes, les risques d’explosion sont plus que plausibles, etc, etc. Alors que les émissions d’isotopes de césium 137, de strontium 90, d’iode 131, de plutonium 239… contaminent en permanence l’atmosphère et l’océan, la presse Occidentale, aux ordres de la mafia globaliste, qualifie la situation de stable, ou d’ailleurs ne la qualifie plutôt pas, afin de ne pas paniquer les foules et surtout de ne pas courroucer le gang nucléaire. La situation est effectivement stable : la pollution radioactive de Fukushima pourrait durer de longues années à moins que de nouvelles explosions catastrophiques lui confèrent une tournure beaucoup plus abrupte. Le nord du Japon aurait déjà dû être évacué. A quand l’évacuation de Tokyo et de la totalité du Japon ?

    Aux USA, le plutonium 238 et le plutonium 239 sont apparus à partir du 18 mars : en Californie et à Hawaï, ils furent respectivement 43 fois et 11 fois plus élevés que le niveau maximal répertorié durant les 20 dernières années. En mars, l’eau de boisson de San
    Francisco contenait 181 fois la dose admissible d’iode 131. Le 4 avril, l’eau
    de pluie de Boise dans l’Idaho contenait 80 fois la dose admissible d’iode 131
    ainsi que du
    césium 137. En début avril, le taux de césium 137 dans les sols, près de Reno
    dans le Nevada, était 30 fois supérieur à la dose admissible. Egalement en
    avril, on a retrouvé
    dans de très nombreuses régions des USA
    , du césium 134, du strontium 89, du strontium 90 et même de l’américium et du curium. Tous ces isotopes radioactifs se
    sont également déposés en Europe et si on ne les trouve pas, c’est qu’on ne les
    cherche pas.

    Avant la fin de l’année 2011, tous les sols de la planète seront inexorablement
    contaminés par l’irradiation quotidienne et permanente des réacteurs de Fukushima. Il en sera de même pour les océans et les nappes phréatiques. C’est alors que les isotopes radioactifs de Fukushima vont entamer un long
    processus de bioaccumulation en remontant les divers échelons de la chaîne alimentaire. En 2012, la totalité de la chaîne alimentaire planétaire sera radioactive et donc hyper-toxique pour la santé humaine.

    Mais pas de panique ! L’alimentation humaine est déjà issue d’un environnement éminemment toxique et l’agriculture chimique moderne constitue, intrinsèquement, une arme
    de destruction massive de par sa capacité à produire, en masse, des aliments hautement empoisonnés. La mafia globaliste adore la diversité, surtout la nécro-diversité des stratégies d’empoisonnement de l’humanité et de la biosphère. La sainte
    trinité de leur théologie de l’annihilation se décline comme suit: Cancer, Mutation, Stérilité ou, selon la terminologie usitée dans les nombreux ouvrages du Professeur cancérologue – et lanceur d’alerte – Dominique Belpomme, des pathologies CMR, à savoir Cancérigènes, Mutagènes et Repro-toxiques.

    La troisième guerre mondiale nucléaire, lancée en 1945, s’est dotée de tout un arsenal d’armes génocidaires :

    Des réacteurs nucléaires. Ils sont au nombre de 1450 et leur finalité
    première n’est pas de produire de l’énergie “civile” mais bien plutôt de
    produire du plutonium à usage militaire. On sait pertinemment, depuis les années 70, que la filière nucléaire n’est pas rentable : elle consomme plus
    d’énergie qu’elle n’en produit et la facture n’inclut évidemment pas les centaines de milliards de dollars, ou d’euros, liés à la
    gestion des accidents et des pathologies permanentes qu’elle génère. La finalité primordiale des centrales nucléaires, dans le monde entier, est de
    produire du plutonium et de l’uranium appauvri à des fins de destruction
    humaine. (Nous renvoyons les lecteurs à un rapport de la CIA, récemment
    présenté sur le site de
    Next-up, qui met parfaitement en exergue les triangulations “au
    plutonium
    ” entre la France (EDF, Cogema/Areva, CEA), le Japon et les USA.
    Toutes les centrales nucléaires émettent en permanence de la radioactivité : en termes techniques, elles fuient. De nombreuses études le prouvent. Il n’est que d’étudier la carte des régions où le cancer du sein et le diabète prévalent aux USA : ces régions se situent toutes dans un rayon de 150 km autour d’une centrale nucléaire. Une telle étude comparative serait impossible en France pour la bonne raison qu’il n’existe pas de région qui ne soit pas sous les
    fuites (et donc sous la déflagration-détonation potentielle) d’une centrale
    nucléaire! La France est le pays le plus nucléarisé au monde grâce à une
    entente parfaite entre tous les gouvernements qui se sont succédés (de toutes couleurs politiques confondues) depuis 1956 et le gang nucléaire (EDF,
    Cogema/Areva, CEA).

    Des déchets radioactifs. Jusqu’en 1982, ce sont “officiellementquelque 100 000 tonnes environ qui furent plongées, dans des containers en béton, au plus profond des océans. Mais, en fait, pas si profondément dans la mesure où certains réapparurent, au gré du tsunami de 2006 en Indonésie, pour venir s’échouer sur les côtes de la Somalie, provoquant la mort rapide des pécheurs de ce pays. Quel est l’impact des déchets radioactifs sur la vie marine de la planète Terre ? Ni vu, ni connu. Depuis une trentaine d’années, les déchets radioactifs sont “retraités”: mais que l’on se rassure, les fonds de pension nucléaires n’ont pas été engloutis dans le plus grand hold-up financier de l’histoire humaine qui prévaut depuis 2008. Les déchets radioactifs jouissent d’une retraite prospère et paisible dans des ogives nucléaires (il en existe encore quelques dizaines de milliers dans l’air, dans les mers et sur terre), dans le combustible MOX (contenant 7 % de plutonium) des centrales nucléaires de France et du Japon; parfois, ils se baladent sur les routes de l’Europe et
    parfois même encore ils se prélassent dans des piscines sur les terrasses de
    certains réacteurs nucléaires. En attendant la Vague!

    Les bombes à “uranium appauvri. Elles sont qualifiées de “bombes sales des riches” par Paolo Scampa. Contrairement à ce que la sémantique pourrait laisser entendre, elles constituent des armes terrifiantes de destruction massive. L’opération “humanitaire” en Libye, orchestrée par l’OTAN et les USA –
    et dont la finalité est de voler le pétrole, l’or et les ressources financières du peuple Libyen (et de déstabiliser la zone) – a déjà lâché des milliers de bombes à uranium appauvri, dites de quatrième génération, sur le territoire Libyen. Les bombes à uranium appauvri ont été utilisées pour la première fois par Israël dans la guerre du Kippour (octobre 1973) contre l’Egypte. Elles furent ensuite utilisées au Liban, par Israël, et en ex-Yougoslavie, en Irak, en Afghanistan et en Libye par les USA et diverses “coalitions” Occidentales.
    Elles furent également utilisées par Israël à Gaza (enquête de l’association ACDN). Les bombes à uranium appauvri génèrent
    cancers, mutations et stérilités dans ces pays-mêmes ou chez les militaires
    participant aux opérations humanitaires. Ainsi, aux USA, une étude a porté sur 631 174 militaires vétérans de l’Irak : 87 590 souffrent de pathologies musculaires et osseuses, 73 154 souffrent de pathologies mentales, 67 743 souffrent de pathologies indéfinissables, 63 002 souffrent de pathologies gastro-intestina
    les, 61 524 souffrent de pathologies neuronales, etc, etc. Nous convions tous
    les promoteurs de l’atome civil et nucléaire à consulter les sites internet
    présentant des photos d’enfants difformes (et c’est un euphémisme) nés en Irak, en Afghanistan, à la suite des guerres humanitaires et
    libératrices, ou en Ukraine, à la suite de Tchernobyl. Les bombes à “uranium appauvri” libèrent des isotopes dont la demie-durée de vie est de 2,5 milliards d’années, c’est à dire qu’il en subsistera encore dans 24 milliards d’années.

    Association Kokopelli
    Oasis. 131 impasse des Palmiers
    30100 Alès – France
    Tél : 04 66 30 64 91