«Incontournable pour le développement de leur entreprise» c’est ce qui ressort de l’enquête réalisée à l’initiative de l’Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie, auprès d’une centaine d’entreprises ayant mis en place depuis plus de 6 mois une démarche RSE/DD : responsabilité sociétale d’entreprise/développement durable .
Cette enquête a été rendue publique à l’occasion des 8èmes rencontres nationales environnement et développement durable des CCI, qui ont eu lieu les 12 et 13 octobre derniers à Valence, en présence de Nelly Olin, ministre de l’Ecologie et du Développement durable et de Jean-François Bernardin, président de l’ACFCI.
Les PME/PMI interrogées par les CCI soulignent que cette démarche doit être menée d’une manière consentie, en fonction du temps et des ressources disponibles et en cohérence avec la profitabilité de l’entreprise.
Près de la moitié d’entre elles considèrent que la mise en œuvre de la démarche a généré des surcoûts en termes d’investissements et/ou de fonctionnement, même si elles ne sont pas en mesure de les évaluer.
Les bénéfices non financiers enregistrés par l’entreprise sont l’amélioration de la notoriété, le renforcement des liens avec ses partenaires, l’amélioration du climat social et l’optimisation de l’organisation.
L’origine de la démarche est majoritairement interne à l’entreprise (conviction du dirigeant) et non le résultat d’une pression externe (donneurs d’ordres, réglementation).
Enfin, dans la plupart des cas, la mise en place d’une démarche RSE a permis de mettre en cohérence des actions relatives à la gestion des déchets ou de l’énergie, à la mise en place de plans de prévention des risques, de plans de formation, ou de dispositifs de gestion des compétences.
La démarche se traduit par la désignation d’un référent RSE/DD, par la définition et la communication des valeurs de l’entreprise et, dans une moindre mesure, la mise en place d’indicateurs de suivi et de performances.