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Nouveaux Imaginaires 2024

Rendre irrésistible la bascule de l’économie extractive vers l’économie régénérative !

C'est l'objectif d'ici 2030 de la Convention des Entreprises pour le Climat (CEC)

62 entreprises imaginent, produisent, diffusent et financent les récits avec le mouvement de la Convention des Entreprises pour le Climat (CEC) qui place les entreprises au cœur de la redirection écologique. Leurs dirigeants réalisent un parcours pour repenser leurs modèles d’affaires dans le cadre des limites planétaires et accélérer la bascule culturelle vers l’économie régénérative.

Les entreprises participantes :

  • Médias : Bayard, Konbini, My Little Paris, So Good, Vert, Voxe
  • Régies publicitaires : France.TV Publicité, M6 Publicité
  • Agences conseil, créa et média : Extrême Agency, Havas Paris, Ipama, La Netscouade, Nikita, Marsatwork, l’agence Mieux, Moonlike, Nouvel Air Studio, Qwamplify, Shortlinks, OMG – Omnicom, Pixelis, Publicis, Syneido, The Good Company, The Oval Office, WPP (BCW, Landor et GroupM)
  • RP & Influence : Look Sharp, Sœurette Productions
  • Etudes marketing : Enov
  • Evénementiel : Auditoire, OorZone
  • Annonceurs : Bouygues Construction, Club Med, Groupe Bonduelle, Leroy Merlin, Maeva, OnlyLyon
  • Production de jeux vidéo, production audiovisuelle : La Jolie Prod’, Miam ! Animation, Mobile Film Festival, Netflix, Nightshift,  Oble TV, Séquences Clés Production, Ubisoft
  • Acteurs de l’éducation : AD Education, ESCP Business School, Narrativ
  • Culture : Le Centre International des Arts en Mouvements, la Cité européenne des scénaristes, Lunii
  • ESS : Coup de pousse, L’Arbre aux Étoiles, Mom’ârtre, Singa, Voisin Malin
Crédit photo : Naïade Plante

Retour sur la 1ère session de ce parcours, fin avril 2024 à l’Académie du Climat

Cette 1ère session avait pour objectif principal de poser le constat scientifique du dépassement des limites planétaires en lien avec nos modes de vie et les récits qui les façonnent. Il s‘agissait ensuite d’explorer le rôle et le pouvoir des récits dans la bascule culturelle nécessaire à un mode de vie soutenable.

Les 3 piliers pour une entreprise régénérative

Yamina Saheb, enseignante à PSIA et chercheuse à l’OFCE de Sciences Po Paris, autrice du volet III du rapport du GIEC et experte internationale des politiques d’atténuation du changement climatique, a partagé son constat sur l’état du climat à travers un graphe simplifié et humanisé. Elle a insisté sur la nécessité dune mobilisation collective pour parvenir à de nouvelles politiques et sur l’importance des mots dans nos récits. C’est d’ailleurs grâce à elle que, pour la première fois en 2022, le mot “sobriété “ est apparu dans le rapport du GIEC. La sobriété (un ensemble de mesures politiques et de pratiques du quotidien permettant d’éviter la demande en énergie, matériaux, sols, eau et toutes ressources naturelles tout en garantissant le bien-être de tous dans le respect des limites planétaires), a-t-elle rappelé, est notre seul scénario de survie possible.

Limites planétaires

Les participants ont assisté une conférence sur le progrès avec l’historien François Jarrige (maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Bourgogne, auteur de On arrête parfois le progrès). Ils ont aussi écouté le témoignage de la réfugiée syrienne Nadia Al Soleman (Présidente Singa Nantes) interviewée par Hanieh Hadizadeh (Présidente Singa Paris). Ils ont pris connaissance de l’état des écosystèmes avec les chercheurs Judith Pigneur (géologue), Charlène Descollonges (spécialiste des hydrosystèmes), Françoise Gaill (océanographe et biologiste marine), Philippe Grandcolas (biologiste spécialisé en biodiversité) et Alexandre Joly (ingénieur en énergie).

imaginer les futurs possibles et désirables

Les méthodes d’accompagnement et l’expérience tête, cœur, corps vécue par les dirigeants pendant le parcours CEC s’appuient sur des pratiques et méthodologies de référence

Ils ont pris encore davantage conscience de la responsabilité des récits avec David Colon, enseignant et chercheur à Sciences Po (Paris), spécialiste de l’histoire de la propagande des industries polluantes. Ils sont entrés dans les aspects très concrets de leurs métiers en explorant les récits dominants dans la fiction avec Yasmina Auburtin (Imagine 2050), la part du traitement des questions environnementales dans les médias avec Eva Morel (Quota Climat), l’évolution du marché de la communication avec Renaud Fossard (Communication et Démocratie).

Ils ont aussi écouté Florent Souillot (Responsable du numérique des Editions Gallimard – Flammarion, co-fondateur de l’association Lève les Yeux) sur les conséquences de l’usage excessif des écrans sur le développement cognitif. Ils ont enfin voyagé dans l’espace et le temps pour commencer à imaginer les futurs possibles et désirables avec Jean-Pierre Goux (écrivain, mathématicien, ingénieur, auteur notamment de La Révolution Bleue) et Mathieu Baudin (Directeur de L’Institut des Futurs Souhaitables).

Diffusion et démultiplication

Ils ont échangé en petits groupes (camps de base) pour explorer leurs réactions personnelles, intégrer leurs apprentissages, commencer à agir de manière plus consciente et alignée sur les impératifs écologiques et sociaux contemporains.

Les marches à franchir pour un impact “net positif »

Dates et thématiques des prochaines sessions 2024 :

  • 2e session (26 et 27 juin) : CHANGER DE CAP. Découvrir les récits nécessaires à un mode de vie soutenable, comprendre l’économie régénérative, projeter le rôle de son organisation dans la transformation de la société.
  • 3e session (17 et 18 septembre) : (RE)LIRE LE MONDE. S’inspirer du vivant et d’autres cultures pour redéfinir notre rapport au monde, découvrir de nouvelles boussoles pour repenser les modèles d’organisation, de gouvernance et de performance.
  • 4e session (5 et 6 novembre) : EXPÉRIMENTER EN COOPÉRATION. Découvrir la force mobilisatrice d’un travail en écosystème, l’émergence de nouveaux récits en coopération avec des créatifs et des entreprises alumnis d’autres CEC représentatives de différents secteurs, initier un livrable collectif en coopération.
  • 5e session (17 et 18 décembre) : SE METTRE EN COHÉRENCE. S’inspirer de nouveaux modèles de leadership régénératifs, approfondir sa feuille de route en pensant l’embarquement de ses parties prenantes en particulier internes.
  • 6e session (29 et 30 janvier 2025) : PRENDRE SON ENVOL. S’inspirer des travaux des autres participants, finaliser sa feuille de route, célébrer la fin du parcours, et présenter le  travail collectif.

Rapport CEC : Une grande bascule vers l’entreprise régénérative

Découvrez les rapports de fin de parcours de la CEC qui compilent les apprentissages, résultats et méthodologies développées au cours de plusieurs mois de travail.

Pourquoi s’engager dans un parcours CEC ?

L’association CEC

Créée en décembre 2020, la CEC est une association d’intérêt général dont la vocation est d’organiser des parcours de prise de conscience et de transformation pour décideurs économiques.

Cet intérêt général est incarné de plusieurs façons :

La Raison d’Être de l’Association :
“Rendre irrésistible la bascule d’une économie extractive
vers une économie régénérative d’ici 2030”
.

Le libre accès à un grand nombre de feuilles de route de transition écologique d’entreprises participantes produites par leurs dirigeants.

L’activité de plaidoyer de la CEC, à destination des mondes économique, politique et institutionnel, au service de la Raison d’Être et des efforts de transition des entreprises.

L’activité de l’Association CEC est résolument tournée vers l’action : équiper, informer, engager les décideurs économiques pour leur faire franchir le pas, avec leurs écosystèmes, de transformations systémiques.

Manifeste

Que se passerait-il si les décideurs économiques avaient et prenaient le temps de comprendre notre dette écologique aussi bien qu’ils maîtrisent leur compte d’exploitation ?

Que se passerait-il si l’on engageait l’intelligence collective de tous les secteurs de l’économie pour revoir l’ambition environnementale que chacun porte individuellement ?

Que se passerait-il si l’on donnait la priorité à l’invention d’un futur désirable et soutenable pour la prochaine décennie plus qu’à la recherche d’une rentabilité maximale pour le prochain trimestre ?

La vocation de la Convention des Entreprises pour le Climat (CEC) est de mettre en mouvement les décideuses et décideurs économiques pour répondre à ces trois questions. Elle les embarque pour un voyage de réconciliation de l’économie et du vivant. Elle parle leur langage : celui des faits, des chiffres, des perspectives. Recrutés pour leur sincérité, nous leur proposons de vivre une traversée originale et inédite qui a pour vocation de les voir arriver à quai avec l’énergie de l’action et de la réinvention.

En mobilisant tous les secteurs économiques et tous les territoires de l’Hexagone, nous souhaitons raconter ce que la France peut accomplir lorsque le foisonnement de ses énergies et de ses industries convergent vers un même but.

La CEC est née d’un constat : l’urgence nous impose de prendre le temps pour imaginer, concevoir et mettre en œuvre des solutions capables de résoudre la dissonance entre effondrement écologique et priorités économiques.

 

irrésistible

Dans l’imaginaire public, l’écologie peut vite devenir un clivage entre punitif et laissez-faire. Mais la réalité est complexe, le défi est immense et on ne fera trouver le “courage de la nuance” et la volonté de la réinvention au monde économique qu’en transformant l’impératif en désir, en récit qui embarque tout et tout le monde dans son sillage.

bascule

Un terme utilisé en août 2022 par le président de la République, lié au constat de la “fin de l’abondance”. Le notre, de constat, est celui de l’inadéquation entre RSE classique, petits pas, changements à la marge et danger du dépassement des limites planétaires. Les transformations ne pourront pas être timides… Et pour des entrepreneurs, c’est le plus souvent une bonne raison d’y aller !

économie extractive

Extraire, transformer, jeter, polluer, recommencer. Pas besoin de vous faire un dessin.

économie régénérative

Faite de modèles d’affaires allant au-delà de la réduction d’impact ou même du “net zero” pour viser la régénération des écosystèmes en s’appuyant sur des formes nouvelles et élargies de coopérations entre acteurs d’un même territoire. On vous en dit (beaucoup) plus ici.

avant 2030

Toutes les entreprises ne deviendront pas régénératives avant 2030. Ce que nous visons, c’est la norme culturelle. Changement de posture des décideurs économiques, changement de la définition du succès, redéfinition des priorités et des indicateurs de pilotage… ça, d’ici 2030, c’est possible.

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Cyrille Souche
Cyrille Souchehttp://cdurable.info
Directeur de la Publication Cdurable.info depuis 2005. Cdurable.info a eu 18 ans en 2023 ... L'occasion d'un nouveau départ vers un webmedia coopératif d'intérêt collectif pour recenser et partager les solutions utiles et durables pour agir et coopérer avec le vivant ...

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