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Réduction de la population mondiale : faire face à l’inévitable

par J.Kenneth Smail traduit de World Watch

Si l’on regarde au-delà des inquiétudes à court terme qui ont empoisonné les débats sur la population au niveau politique, il apparaît de plus en plus clairement que la viabilité de la civilisation à long terme nécessitera non seulement une stabilisation du nombre d’êtres humains, comme on l’a estimé, sur les 50 prochaines années, mais également une réduction colossale à la fois de la population et de la consommation.

ARTICLE AU FORMAT PDF Réduction de la population mondiale : faire face à l’inévitable / 167.5 ko La tension grandissante entre deux tendances apparemment irréconciliables est devenue de plus en plus visible ces 50 dernières années. D’un côté, les projections démographiques modérées à conservatrices indiquent que le nombre d’habitants sur la planète atteindra, presque avec certitude, 9 milliards, peut-être plus, d’ici le milieu du 21ème siècle. De l’autre, des estimations scientifiques prudentes et de plus en plus fiables laissent entendre que la capacité de charge de la terre à long terme, à un niveau de vie qui pourrait être défini comme allant de « adéquat » à « modérément confortable », selon les standards des pays développés, pourrait ne pas dépasser deux ou trois milliards. Cela pourrait être considérablement moins, particulièrement si le style de vie de référence (niveau de consommation) auquel les gens aspirent se rapproche de celui des Etats-Unis. En réaction à ce « dilemme malthusien » des temps modernes, il est grand temps de penser sérieusement au futur à moyen terme et d’envisager des alternatives qui vont plus loin que le simple ralentissement ou l’arrêt de la croissance démographique mondiale. L’espèce humaine doit développer, et rapidement mettre en application, des programmes bien conçus, clairement articulés, flexibles, équitables et coordonnés au niveau international, pour réduire la population humaine de façon significative sur les deux prochains siècles ou plus. Cet effort demandera probablement une réduction de la population mondiale d’au moins deux tiers à trois quarts, des 9 à 10 milliards d’individus prévus pour la seconde moitié du 21ème siècle à une « population optimale » future (à partir du 23ème siècle) ne dépassant pas les 2 à 3 milliards. Visiblement, un changement démographique de cette amplitude nécessitera une réorientation majeure de la pensée, des valeurs, des attentes et des modes de vie de l’humanité. Il n’y a pas de garanties quant au succès d’un tel programme. Mais si l’humanité échoue dans sa tentative, la nature imposera certainement une réalité encore plus dure. En tant qu’anthropologue physique et biologiste spécialisé dans l’évolution humaine, je crains que cette crise démographique et environnementale métastasant rapidement (bien qu’elle soit partiellement cachée) ne se révèle être la plus grande impasse évolutionnaire/écologique jamais rencontrée par notre espèce. Bien que la nécessité de réduire la population puisse prêter à controverse, elle peut être testée scientifiquement. Cette hypothèse peut être réfutée si on peut clairement montrer que les estimations actuelles de la population mondiale sur les prochaines centaines d’années n’excèderont pas les projections de plus en plus fiables des capacités terrestres maximales présentes et futures. Elle sera par contre confirmée si la taille de la population mondiale future continue de dépasser cette capacité maximale d’une marge importante. Et même si les estimations de capacité optimale de 2 ou 3 milliards se révèlent inexacte, disons d’un facteur de deux, il faudra quand même, pour arriver à une population maximale de 4 à 6 milliards, une réduction substantielle par rapport à la projection de 9 milliards ou plus pour le milieu du siècle.

En dessous des radars ?

Il est surprenant de constater le peu d’intérêt scientifique et public qu’a éveillé la mise en place de paramètres quantifiables, testables et acceptés socio-culturellement, propres à déterminer la capacité limite à long terme de la planète. Malheureusement, à quelques exceptions près, un grand nombre de chercheurs scientifiques, par ailleurs très qualifiés, et d’experts en politiques publiques ont plutôt rechigné à adopter une position claire et franche sur ce sujet profondément important. On peut se demander pourquoi – prudence inhérente, inquiétude à propos de leur réputation professionnelle, effets secondaires des structures de plus en plus spécialisées des institutions tant politiques que scientifiques, ou toutes autres raisons. Etant donné la nature et les ramifications globales du problème, la principale raison est peut-être simplement la « paralysie par l’échelle », ce sentiment débilitant d’impuissance collective et individuelle face à des problèmes dont la taille semble insurmontable. Les estimations sommaires de la capacité limite faite par le passé varient considérablement, allant de moins d’1 milliard à plus de 20 milliards. Et il est évident qu’il sera difficile d’apporter une réponse efficace à cette crise si les objectifs démographiques pour le futur continuent à être mal compris et mal exprimés. Il est cependant intéressant de noter que plusieurs chercheurs et organisations ont développé des positions plutôt bien pensées sur la population mondiale future optimale, ces estimations s’échelonnent de 1 à 3 milliards. J’espère que mon hypothèse est fausse et que les diverses théories démographiques plus optimistes avançant que la population mondiale commencera à se stabiliser et à décliner plus vite que prévu vont s’avérer exactes. Mais cet optimisme ne peut se justifier que si des données viennent les corroborer, c’est-à-dire uniquement si les « chiffres irréconciliables » mentionnés précédemment arrivent à tendre de manière plus convaincante vers une certaine congruence. Il est clair que les affirmations selon lesquelles la Terre pourrait être capable de supporter une population de 10, 15 ou même 20 milliards d’individus pour une durée indéterminée et à un niveau de vie supérieur au niveau actuel sont non seulement terriblement trompeuses mais aussi presque certainement fausses. En dépit de notre dépendance actuelle à une croissance économique continue et ininterrompue, l’humanité doit reconnaître que la capacité maximale de la Terre à des limites physiques, biologiques et écologiques finies. Et si l’on en juge par les inquiétudes grandissantes sur le maintient de la qualité, de la stabilité et/ou de la durabilité de l’atmosphère, de l’eau, des forêts, des terres agricoles, des zones de pêche et de bien d’autres choses encore sur la planète, il y a peu de doutes quant au fait que beaucoup de ces limites seront bientôt atteintes, si elles n’ont pas déjà été dépassées. Dans la mesure où les dégâts causés par une reproduction humaine excessive et la surconsommation, dont les effets s’amplifient mutuellement, pourraient provoquer une pénurie irréversible de certaines ressources, et puisqu’il n’y a qu’une planète pour se livrer à cette expérience, il serait préférable pour notre espèce de choisir la prudence, adoptant à chaque fois que cela est possible une attitude réfléchie et responsable. Il est peut être temps que les preuves sur le sujet, que l’on a longtemps demandées aux soi-disant pessimistes néo-malthusiens, soient fournies par les « optimistes de la corne d’abondance ». Laissons-les répondre : quelles preuves avons-nous que la Terre puisse supporter, sans dégâts irréparables, encore deux siècles ou plus de présence humaine, pendant lesquels la population mondiale et la consommation par tête excéderont toujours davantage sa capacité limite optimale (durable) ? Dans tous les cas, une fois établi un cadre de référence « quantifiable et falsifiable », il est temps d’affirmer que la rhétorique actuelle sur la réduction de la croissance ou même la stabilisation de la population, est clairement insuffisante. Les données empiriques et une logique implacable laissent entendre que notre position par défaut pour les deux ou trois siècles à venir devrait être de chercher une réduction significative du nombre d’êtres humains.

Reconnaître notre dilemme

Est-il naïf d’espérer que lorsqu’un nombre important de chercheurs préoccupés commenceront à considérer sérieusement cette réduction, il deviendra plus facile pour les scientifiques, les écologistes, les politiciens, les économistes, les moralistes et les autres citoyens du monde inquiets de parler ouvertement du besoin critique pour l’humanité d’une stabilisation et d’une réduction de la population ? Ils devraient au moins ne pas avoir le sentiment de commettre un suicide politique, professionnel ou moral en abordant ces problèmes. Le temps est de plus en plus précieux, et notre marge de manœuvre pour prendre des mesures efficaces pourrait se réduire rapidement – en admettant qu’il ne soit pas trop tard. Jusqu’à preuve du contraire, j’affirmerai donc qu’une croissance démographique insuffisamment ralentie devrait être considérée comme la caractéristique la plus importante dans un paysage physique, écologique, bio-culturel et socio-politique complexe (et synergique). Réguler la population humaine, et faire face aux nombreux problèmes qui seront engendrés par son inévitable rétrécissement, devrait être une priorité du dilemme moderne, et en tant que telle, elle devrait être traitée beaucoup plus sérieusement et rapidement qu’elle ne l’a été jusqu’à présent. Il y a plus d’un demi-siècle, à l’aube de l’ère nucléaire, Albert Einstein avait suggéré que nous aurions besoin d’une nouvelle façon de penser pour que l’humanité survive. Même si l’explosion de la population n’est pas aussi brusque et spectaculaire qu’une explosion nucléaire, ses conséquences finales pourraient être tout aussi réelles (et tout aussi dévastatrices) que le scénario d’hiver nucléaire envisagé au début des années 1980. Une réduction à grande échelle de la population mondiale sur les deux ou trois siècles prochains apparaît inévitable. Le problème majeur semble être de savoir si ce processus s’accomplira sous un contrôle humain conscient et (espérons-le) de manière relativement bénigne, ou si cela s’avérera être imprévisible, chaotique et (peut-être) catastrophique. Nous devons commencer à penser différemment à ce problème mondial d’une importance capitale, pour que les inquiétudes prescientes et légitimes d’Einstein sur la survie de l’espèce humaine et de la civilisation au 21ème siècle, et d’après, soient abordées aussi rapidement, pleinement et humainement que possible. «Ne me parlez pas de pénurie. Mon monde est vaste et a plus qu’assez – pour un nombre limité. Il n’y a pénurie de rien, à part de volonté et sagesse ; mais il y a un surplus de gens.» Garrett Hardin (1975)

 

Ken Smail est professeur au département d’anthropologie du Kenyon College, et l’auteur de plusieurs articles et essais sur la population parus dans Population and Environment, Politics and the Life Sciences, et d’autres journaux. Cet essai est dédié à la mémoire de Kenneth Boulding et de Garrett Hardin.

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9 Commentaires

  1. Réduction de la population mondiale : faire face à l’inévitable
    Bonjour,
    Vous avez parfaitement raison de mettre la question de la population au coeur de la reflexion en matière d’écologie, j’essaye aussi de le faire dans le cadre d’un blog (www.economiedurable.over-blog.com) mais c’est très difficile. beaucoup de personnes même dans la mouvance écologiste pensent que la question est taboue et vous prêtent les pires intentions meurtrières. Pourtant au cour de l’histoire de l’homme les effectifs ont le plus souvent été de quelques millions d’individus. Même à l’époque de Jésus Christ (2000 ans c’est une goutte d’eau à léchelle de l’histoire de l’espèce humaine) nous n’étions pas plus de 250 millions. Presque 7 milliards, bientôt entre 9 et 10, c’est une situation intenable. Il faut militer pour que nous nous reproduisions un peu moins faute de quoi, la régulation sera beaucoup plus douloureuse, guerres, famines, destruction de la biosphère. Je suis toujours surpris de voir que beaucoup de gens confondent humanisme et plus d’hommes.
    Pour les risques que nous font courir une croissance exponentielle de la population voir le lien hypertexte Qu’est ce donc qu’une exponentielle ?

    • Réduction de la population mondiale : faire face à l’inévitable
      Bonjour, ne pensez-vous pas que la terre qui s’est débrouillée sans nous durant des million d’années, ne porte pas en elle l’information necéssaire pour régler elle même ce PB? sans doute à notre détriment,nous sommes part trop imbut de notre petite personne.Soyons humbles. Que cela ne nous empêche pas de nous conduire raisonablement, bien entendu.
      Ayons confiance! Qu’avons nous réelement contrôlé de notre destinée?
      Christian

  2. Surpopulation mondiale. On fait quoi ?
    Terre Sacrée recueille votre avis sur sos-planete@terresacree.org et nous le publierons sur cette page http://terresacree.org/surpopulationmondiale.htm, s’il est pertinent.

    Merci à tous de participer à ce débat vital.


    Population Mondiale : quand les humains se marchent dessus Il est temps d’AGIR

    Le nombre d’individus ne cesse d’accroître et les scientifiques estiment que le cap des 7 milliards d’êtres humains sera atteint en 2012-2013 ; autrement dire ‘demain’. Il serait temps de se pencher sur le problème de surpopulation avant qu’il ne soit trop tard…

    Récapitulatif de l’histoire de la croissance démographique :

    – 10 000 ans avant JC, la population était estimée entre 1 et 10 millions d’individus.

    – En 1804, elle avait atteint le cap de 1 milliard de personnes.
    – En 1930, elle était de 2,07 milliards.
    – En 1970, elle passait à 3,690 milliards.
    – En 2005, la population mondiale était de 6,5 milliards.
    – Si les choses continuent comme cela, on estime la population mondiale en 2050 à 9,075 milliards.

    Réflexion au sujet de l’évolution de la croissance démographique mondiale

    C’est au siècle dernier que l’avancée dans le domaine de la science a permis la création des moyens de contraception. Et en même temps que la maîtrise des naissances, l’avancée de la médecine permettait une mortalité infantile moins importante ainsi que le rallongement de l’espérance de vie. Tout comme il fût le cas en matière d’environnement et d’écologie, il serait idiot et dangereux d’attendre que tout aille mal et qu’il soit trop tard pour réagir et commencer à penser aux solutions envisageables en matière de démographie mondiale.

    Déjà plus de 6 milliards d’êtres humains qui ne parviennent pas à vivre ensemble sur la même planète, qu’en sera t’il lorsqu’il n’y aura plus suffisamment de place et de ressources naturelles pour tout le monde?
    Avant qu’il ne soit trop tard, il est de notre devoir d’AGIR !

    Esquisses de solutions envisageables:

    – Contrôle réel des naissances partout dans le monde

    – Généralisation mondiale de l’accès aux moyens de contraception (et ce malgré le religion… pas facile… )

    – Campagnes mondiales d’information sur le sujet

    – Mise en place d’organisation internationale de la démographie mondiale (organe indépendant et neutre)
    http://citizenjournalism.blogs.

    2 rapports Meadows, celui de 1972 et celui de 2002 dont vous pouvez trouver les résumé ici : http://www.societal.org/docs/cdr1.htm et http://www.societal.org/docs/cdr2.htm

    La seule solution pour sauver la planète (et « nous » sauver par la même occasion), passe par une réduction drastique de la population : volontaire ou involontaire.

    • Surpopulation mondiale. On fait quoi ?
      Une solution qui n’a pas été proposée par les différents intervenants me parait étre la conquéte spatiale et la colonisation d’autre planétes. Certes en 2010 ceci peut paraitre utopique , mais dans d’ici quelques décénies , qui sait? Le tout en de nous en donner les moyens… Il est du devoir du citoyen terrien de convaincre nos dirigeants d’agir en ce sens.

  3. Réduction de la population mondiale : faire face à l’inévitable
    Je ne comprend pas comment ce phenomene n est pas encore expose a l opinion publique de facon plus communicative on parle de vivre plus longtemps et on faits tout pour a mon avis ce n est qu une question d argent tous ces dirigeants montent un chateau d allumette et on a toujours dits qu il ne fallait pas trop jouer avec le feu

  4. L’equation du nénuphar
    La terre, la vie qu’elle abrite, l’évolution du vivant et de l’intelligence qui s’y déploie a t-elle une importance vis à vis de l’univers? Ce qui s’y déroule est il sacré, dirigé, voire unique, ou ne procède que de processus naturels qui peuvent se dérouler simultanément en des milliards de lieux différents dans cet univers gigantesque et dans un «océan» de temps de milliards d’années.

    La vie telle que nous la connaissons peut disparaître d’un jour à l’autre comme les dinosaures ont disparus…
    les catastrophes de taille cosmique sont légion. La nature donne et reprend. Peut être quand l’expérience s’emballe, corrige t elle les choses ?

    Si nous disparaissons demain, pour cause de guerre nucléaire, d’épuisement de ressources, de destruction de notre propre écosystème, cela n’a d’importance que pour nous mêmes, pas pour la « nature ». En quelques millions d’années la vie reprendra ses droits, de nouvelles espèces naîtrons, et la nature recommencera
    comme elle l’a déjà fait, et produira peut être un autre être conscient d’exister et d’un niveau de conscience peut être supérieur.

    L’être humain, à l’échelle de l’espèce se comporte comme n’importe quelle espèce animale, il occupe et s’étend dans sa niche écologique, tant que les ressources de cette niche le permettent, sans contrôle, sans conscience (Et même si une conscience émerge, celle-ci n’a pas le pouvoir de corriger l’emballement de l’espèce qui est très loin d’avoir atteint ce niveau de conscience dans sa très grande majorité) si ce n’est que la «niche écologique» humaine recouvre pratiquement l’intégralité de la planète, du fond des océans et des déserts jusqu’au plus hautes montagnes, des forets vierges aux déserts glacés.

    L’être humain est devenu le premier prédateur de la planète, rien ne peut l’arrêter, ni le climat, ni les
    catastrophes, ni le plus virulent des virus … il déjoue chaque attaque, son intelligence est des plus aiguisée et progresse de manière géométrique, sauf si celle-ci est étouffée par ses croyances, peut être d’ailleurs, que la
    montée de l’obscurantisme religieux – forme suprême de l’idiotie – est une forme de défense de la nature, qui pourra alors mieux éliminer le prédateur incontrôlable qu’est devenu l’être humain. Il consomme son environnement comme un nuage de sauterelles consomme un champ de céréales, sans aucun contrôle ni prévision, si ce n’est qu’il n’y a pas d’autres champs à proximité …

    La seule chose qui puisse l’arrêter c’est lui même ou une catastrophe à une échelle suffisamment forte pour que celui-ci ne trouve pas de parade assez vite, comme un grand astéroïde qu’il ne pourrait dévier ou une forte variation du rayonnement solaire qu’il n’aurait pas le temps de prévoir, ou encore une « supernova » à moins de quelques dizaines d’années lumière d’ici, en fait, soit des catastrophes de taille cosmique ou encore plus prosaïquement s’il succombe à ses croyances religieuses les plus absurdes et retombe dans une
    forme de moyen âge obscurantiste, qui le rendra incapable de se défendre ….

    Nous trouvons « naturel» de manger, boire, nous chauffer, nous déplacer, construire, etc .. de nous « servir» dans la nature: Animaux, matières premières, végétation … , et nous nous offusquons à l’échelle des individus, des « injustices », que des populations (quelque soit leur nombre, leur vitesse de reproduction, et les ressources locales disponibles) puissent avoir faim, soif, ne puissent se loger, ne sont pas « aidées », sans vouloir – bizarrement – faire de relation de cause à effet avec leur comportement et leur nombre. Pourtant, la
    «dure réalité» de la vie n’est pas une vue de l’esprit, et nos ancêtres (pas si lointains) ont connus les famines, la soif, les maladies, le froid ou la chaleur mortelle …

    La relative aisance qu’une partie des humains expérimente depuis quelques décennies, n’est pas « un droit », n’est pas «juste» ou « injuste », elle n’est due qu’à leur qualités inventives et leur plus rapide évolution mentale et sociale allant de pair avec leur progressif éloignement de leur dépendance aux « croyances» et superstitions.

    Aucune entité divine, n’est jamais venue au secours ou sauver une population dans la difficulté, quelle que soit cette difficulté (au contraire, elle n’est supposée envoyer que des calamités, qualifiées d’épreuves ou tragédie, et les plus actifs et inventifs des humains ont fait leur cette maxime: aide toi, le ciel t’aidera.

    La nature, et par la même, cet univers, de toutes les manières dont on l’analyse ne connaît pas plus « la justice» ou le « droit à », ou encore le « mérite à », la nature est mue par les moteurs de la compétition, de la nécessité, de l’évolution, de l’énergie, de l’équilibre, du plus adapté, du plus fort, du plus adroit … et n’a que faire du « droit à » boire, manger, se loger, se chauffer, se guérir, de retraite, etc …

    Il ne sert à rien de se lamenter ( ni d’aider, car c’est suicidaire à terme) sur ses malheurs ou les malheurs de populations si celles-ci ne savent pas se prendre en main, sont assez stupides pour se multiplier sans frein ( et quémander ensuite de l’aide) alors que les ressources naturelles locales ne peuvent supporter en aucun cas leur nombre et veulent absolument ignorer et nier les contraintes naturelles au nom de «traditions» religieuses ( qui n’ont rien de respectable) ou d’une idéologie, ou de « droits » supposés …

    L’humanité dans son ensemble se trouve aujourd’hui lancée et entraînée dans un processus des plus stupide et suicidaire pour l’ensemble de l’espèce, que pourtant la « conscience» d’exister devrait lui éviter, et cette course s’appelle: Surpopulation.

    Les ravages de la surpopulation qui entraîne famine, pauvreté, raréfaction des ressources, pollution, etc … Sur le terreau de la pauvreté se développe un second type de danger suicidaire pour l’humanité: les obscurantismes religieux qui conduisent à nier le réel, violent les évidences naturelles, et œuvrent dans un seul sens: supprimer la raison et l’intelligence libre.

    l’explosion démographique et ce qui en découle,
    conduisent à un constat des plus négatifs sur l’avenir de cette planète et de ses habitants. Qu’il y ait 10 ou 15 Milliards d’être humains sur cette planète ( qui ne pourra alors les supporter que sur une très courte durée) Le résultat, à plus ou moins brève échéance sera: Game Over pour la planète et l’humanité.

    Alors, l’être humain aujourd’hui, est il dans le cadre d’une expérience qui s’emballe sans contrôle, ou confronté à un examen de passage sans garantie de succès ..(avec de toute facon guerre d’ici peu) Ou encore n’est ce que l’un des milliards de processus simultanés qui ont lieu dans l’univers et que au plan global, cela n’a strictement aucune importance spécifique, ici et maintenant !

    La seule chose que l’on puisse dire est que les religions d’une part , par leur inconscience absolue (islam essentiellement) et la diffusion de progrès médicaux (dans des populations primitives et se reproduisant par tradition à grande échelle) détruisant des équilibres anciens ( en supprimant en grande partie la mortalité )sont les deux ennemis de la planete et de son équilibre ( les bon sentiments sont ici suicidaires pour l’espèce)

    Quelle solution? c’est peut être choquant pour des esprits « bien pensants », mais voici quelques pistes:
    Des épidémies sans vaccin, par exemple, pas d’aide aux populations dont la population explose ans controle , combat drastique contre les dogmes religieux aussi stupides que débiles, réduction drastique de l’aide médicale aux pays dont la population explose ( et qui sont en général les plus pauvres et qui détruisent rapidement leur environnement, et il sont les plus pauvres parcequ’ils n’ont jamais voulu évoluer… édicter des lois tres strcites, comme la chine l’a faite sur les naissances, quitte a sauter une ou deux générations

    sans ce genre de réflexions et d’actions, les bons sentiments et l’humanisme ( uniquement occidental en général) nous mèneront à la guerre globale, et la il sera trop tard!

  5. Réduction de la population mondiale : faire face à l’inévitable
    le monde est actuellement en crise écologique où l’on explique à chaque individu de faire des efforts pour protéger notre environnement

    certains pays verbalisent leurs habitants pour non respect des règles créées pour faire face à la protection de notre planète

    la surpopulation est vraiment le fléau actuel, sachant que l’on ne va pas tuer les individus vivants aujourd’hui, que l’espérance de vie se rallonge, ne serait-il pas plus opportun de maîtriser les naissances.

    prenons l’exemple d’une pièce de 20m2 environ où l’on installe confortablement 3 personnes, à ce même endroit vous augmentez le nombre à 10 ce qui fait au total 13 personnes.

    croyiez-vous que l’air y sera respirable? que les personnes se supporteraient longtemps? ….

    c’est le problème aujourd’hui de notre planète qui n’a pas grossit , qui a gardé le même volume , mais qui est passée de 2 milliards d’habitants à 7 milliards aujourd’hui.

    nos ressources s’appauvrissent …si tous les gouvernements se mettaient d’accord sur un projet commun de stopper les naissances pendant quelques années de façon à revivre plus sainement, tous les problèmes de l’humanité disparaîtraient la population vieillirait, certes mais paisiblement, plus riche car la tranche aujourd’hui féconde 20-40 ans, s’occuperait d’elle et ce dans tous les pays du monde et jusqu’à retrouver une harmonie avec l’espace l’environnemnt l’air les besoins matériaux.

    les efforts demandés à chacun, dérisoire pour protéger l’environnement ne servent à rien si l’on ne prend pas le problème à la source

    dommage …la terre est belle riche propre….

  6. Réduction de la population mondiale : faire face à l’inévitable
    Bonjour
    A 80ans je suis horrifie de l etat dans laquelle les humains vont leguer la planete a nos enfants!L irresponsabilite et la cupidite de la race humaine nous a mene ou nous sommes.Une planete surpeublee(on commence a s entre tuer dans les ecoles)archi poluee.On n ose pas dire la verite.Les catastrophes ont presque toute une raion evidente SUPOPULATION,mais on cache et on donne des remedes ridicules(taxe carbone sur les petits pots d echappement!)Oui il faut reguler les naissances,et supprimer les primes sur le nombre.Mais helas cela ne depend pas d un pays mais du monde entier.Certains vont dire c est aller trop loin,helas non on est deja alle trop loin dans la destruction programmee de la race humaine desertification,pollution,deboisement,tous la meme raison SURPOPULATION .Une guerre?C etait le remede dans le temps,mais de nos jours cela n est plus concevable.La solution pass helas par l asagissement de la race humaine…Cela releve de l utopie!!!

  7. Réduction de la population mondiale : faire face à l’inévitable
    en plus des religieux n’oublions pas les hommes politiques,c’est important d’etre à la tete d’un pays de plusieurs centaine de millions d’individus d’ou la démagogie de politiques natalistes! nous avons tous les moyens scientifiques de réguler les naissances pacifiquement! Pourquoi les écologistes ne parlent ils pas de la surpopulation lors de débats télévisés ou autres? Vive l’humanitaire business qui contribue à la surpopulation et aux guerres locales; l’exemple de la somalie :dans les reportages que voit on :des femmes jeunes ayant + de 10enfants en bas age , des viellards et tous ces jeunes hommes armés de kalachnikov ,tous attendent l’arrivée des ONG pourquoi travailler? en France on favorise la polygamie pourquoi travailler il y a les services sociaux ..enfin tout et n’importe quoi!! C’EST DEJA TROP TARD !!!!