Dans l'actualité :

Les 11 principes de l’entreprise régénérative pour aller vers des impacts positifs nets pour le vivant

Régénérer, c’est pour l’entreprise s’engager vers la génération d’impacts...

Pollution de l’air et nuisances sonores empoisonnent encore la vie des citadins européens

La pollution urbaine reste une menace environnementale majeure pour...

Rapport « Planète vivante 2006 » du WWF

Biodiversité et consommation, un nouvel équilibre à trouver

Les écosystèmes naturels de la planète se dégradent à un rythme encore jamais atteint dans l’histoire de l’humanité. En trente ans, les animaux vertébrés ont vu chuter leur population de près d’un tiers. La faute à qui ? A une partie de l’humanité qui vit au dessus de ses moyens par rapport aux ressources naturelles disponibles de la planète. Les Français ne font pas exception, loin s’en faut : si tous les habitants du monde vivaient comme nous, il faudrait la capacité biologique de trois planètes pour satisfaire la demande.

Le dernier rapport « Planète vivante » du WWF publié aujourd’hui montre que la planète est en perte régulière de biodiversité : – 31 % d’espèces de vertébrés terrestres, – 28 % d’eau douce, – 27 % d’espèces marines. L’empreinte écologique – indicateur environnemental qui mesure l’impact des activités humaines sur l’environnement – dépasse d’environ 25% la capacité biologique de la terre contre 21% dans le précédent rapport daté de 2004. L’humanité consomme donc trop et hypothèque les ressources naturelles des générations futures. Au rythme actuel, il faudrait l’équivalent biologique de deux planètes en 2050 pour satisfaire à la demande mondiale si nous ne changeons pas nos modes de consommation et de développement. Les Etats-Unis et l’Europe consomment à l’excès des ressources naturelles qu’ils n’ont pas. En effet, un habitant de la planète devrait utiliser au maximum 1,8 hectare « global » (évaluation moyenne par habitant de la superficie disponible biologiquement productive) compte tenu des capacités de régénération des ressources naturelles. Or, un Américain utilise 9,6 ha ; un Français 5,6 ha. Nous sommes donc débiteurs par rapport à tous ceux qui exploitent moins de 1,8 ha comme c’est le cas d’un Indien, d’un Vietnamien, d’un Péruvien ou d’un Soudanais. Selon Bernard Cressens, Directeur des Programmes WWF-France, « l’empreinte écologique de la France compte parmi les douze plus mauvaises sur les 147 pays référencés. C’est notre consommation énergétique (énergie fossile et nucléaire) qui pèse le plus lourdement dans notre empreinte ( + de 50%). »Pour le WWF, il est encore temps de faire des choix cruciaux. Le rapport Planète Vivante 2006 propose un scénario de sortie de crise d’ici 2050 permettant à la fois un développement durable et une restauration progressive de la biocapacité. « Nous vivons au dessus de nos moyens et ce sont les choix que chacun de nous fera aujourd’hui qui détermineront les possibilités des générations qui nous suivront » James P.Leap, Directeur général WWF-International.

 

A lire

Comment mieux parler d’écologie ? Ce que nous dit la recherche

"Parler d’écologie, c’est bien. Être écouté, c’est mieux". Dans...

Comment mobiliser la société grâce au prisme de l’imaginaire ?

« Les récits qui nous paralysent sont ceux qui...

170 actions pour lutter contre le changement climatique

Parce que "nos actions pour sauver la planète ne...

Newsletter

spot_img

Sur Cdurable

La nature développe l’empathie, un pilier indispensable pour bâtir une société bienveillante et harmonieuse

"L'empathie doit devenir un des piliers de l'éducation pour...

Veganuary 2025 : c’est le mois de janvier pour tester le véganisme

Depuis sa création en 2014, Veganuary a inspiré et...

AMULETTE : des jeux d’imagination éducatifs pour les enfants de 3 à 10 ans

Amulette sort pour Noël un nouveau kit "Si j'étais...
Cyrille Souche
Cyrille Souchehttps://cdurable.info
Directeur de la Publication Cdurable.info depuis 2005. Cdurable.info a eu 18 ans en 2023 ... L'occasion d'un nouveau départ vers un webmedia coopératif d'intérêt collectif pour recenser et partager les solutions utiles et durables pour agir et coopérer avec le vivant ...

COOP’TER soutient des coopérations territoriales dont les modèles économiques répondent aux enjeux de transition sociale et environnementale

COOP’TER est un programme qui soutient des coopérations économiques territoriales fondées sur des modèles économiques répondant aux enjeux de transition sociale et environnementale. Son...

Les 11 principes de l’entreprise régénérative pour aller vers des impacts positifs nets pour le vivant

Régénérer, c’est pour l’entreprise s’engager vers la génération d’impacts positifs nets pour les écosystèmes et la société. Concrètement, comment une entreprise peut-elle contribuer à...

Pollution de l’air et nuisances sonores empoisonnent encore la vie des citadins européens

La pollution urbaine reste une menace environnementale majeure pour la santé dans l’UE, alerte la Cour des comptes européenne dans son rapport. Les villes...