Fondé par 3 couples aux qualifications complémentaires, l’association Projet Esperanto quitte ce soir la France pour un Tour de l’Atlantique nord en voilier. L’objectif de cette démarche menée avec l’aide du WWF France et d’associations locales, est de sensibiliser par l’image les jeunes de 8 à 10 ans aux problèmes environnementaux liés aux ressources en eau.
Un partenariat avec les écoles locales
Au programme de ce voyage : la réalisation de 5 courts métrages avec 5 écoles de continents différents. Ainsi, dans les prochaines semaines les écoles d’Hillion (Côtes d’Armor, France), d’Essaouira (Maroc), de Joal Fadiouth (Sénégal), de Cayenne (Guyane) et de Guadeloupe tourneront, l’une après l’autre, un chapitre du conte écrit par l’équipe de Projet Esperanto : Les Aventures d’Esperanto. « Esperanto vit dans une île où toutes les eaux du monde prennent leur source. La source légendaire est aujourd’hui malade, le petit Esperanto est donc désigné par la déesse Akvo pour aller à la rencontre des enfants du monde afin de découvrir la cause de ce drame … » explique Cécile Ruiz, Réalisatrice de Projet Esperanto. Le conte traite d’un problème écologique propre à chacune des étapes : l’important développement des algues vertes (France), le manque d’eau (Maroc), la disparition des mangroves (Sénégal), l’orpaillage et l’utilisation du mercure (Guyane), ainsi que la destruction du corail (Guadeloupe). L’intérêt de ces courts-métrages est leur utilisation postérieure non seulement par les écoles partenaires des différents pays, qui ensuite les proposeront aux écoles de la région, mais aussi par le réseau partenaire de l’Ecole à l’Hôpital. De plus, les films seront remis à tous les enseignants qui en feront la demande sur le site. L’équipe de Projet Esperanto mettra aussi à leur disposition un Kit pédagogique directement téléchargeable sur le site web, qui comprendra : le conte complet, des fiches d’informations sur les pays visités, des fiches pratiques pour effectuer des expériences en classe, et enfin un planisphère vierge à remplir au fur et à mesure de l’aventure. Plus de 10 000 enfants, parents et enseignants pourront suivre toute l’aventure grâce à la plate-forme web communautaire. Ainsi, une vraie interaction pourra s’établir entre les différents réseaux d’élèves : échanges entre les enfants de tous pays et avec l’équipe de Projet Esperanto via des messages et des vidéos.Une action commune avec les acteurs associatifs locaux
En parallèle, un documentaire viendra compléter la démarche de sensibilisation en étudiant le regard que portent les protagonistes des 5 courts métrages, sur les problèmes écologiques de leurs pays respectifs : rencontres avec différents acteurs locaux grâce aux associations partenaires, enquêtes et analyse des solutions… Dans chaque étape, ces associations locales participent à plusieurs niveaux au Projet Esperanto : Eaux&Rivières de Bretagne (France), l’A.D.A.M et le collectif Attadamoun (Maroc), WWF Sénégal (Sénégal), WWF Guyane et Sepanguy (Guyane), les associations Kap Natirel et Terre d’Avenir (Guadeloupe). Ces acteurs locaux ont non seulement participé au choix des problématiques locales par l’équipe, mais ils accompagnent aussi les instituteurs locaux dans leurs exercices pédagogiques de sensibilisation.Un bateau 100% écologique pour un projet 100% durable
Et pour que la réalité soit conforme au message véhiculé, l’équipe de Projet Esperanto ralliera les 5 étapes de son périple au rythme du souffle naturel de la planète : le vent ! En effet, l’équipe de Projet Esperanto a fait le choix de voyager sur un voilier, moyen de transport le plus respectueux de l’environnement, doté des équipements les plus écologiques : panneaux solaires, éoliennes, outils de limitation de la consommation en eau, et produits d’entretien écologiques pour limiter l’impact des rejets. Séduits à leur tour par ce projet international aux valeurs fortes Yann Arthus Bertrand, Nicolas Vannier, Catherine Chabaud, et Jean-Luc Van den Heede ont décidé de le soutenir !