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Bio Fuel Systems lance le déploiement industriel de sa technologie

Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2

Convertir le CO2 en pétrole grâce aux micro-algues, une application inspirée de la nature !

A l’heure où l’empreinte écologique des sociétés modernes a largement dépassé les capacités de régénération de la planète, la percée technologique de Bio Fuel Systems (BFS) apparaît comme une solution de premier plan pour éliminer les rejets industriels de CO2 dans l’atmosphère, lutter contre le réchauffement climatique et limiter notre dépendance vis à vis des réserves de pétrole. L’énergie solaire comme source principale d’énergie, la photosynthèse et les champs électromagnétiques associés aux propriétés organiques du phytoplancton (micro-algues marines) permettent de convertir le CO2, issu des émissions industrielles, en une biomasse puis en un pétrole artificiel similaire au pétrole fossile, sans soufre et sans métaux lourds, en quelque sorte un « pétrole propre ».


Article du 11 janvier 2011
mis à jour le 29 mars 2011

Après 5 années de recherche menées en coopération étroite avec les universités d’Alicante et de Valence, BFS a mis au point le premier « procédé de conversion énergétique accélérée » qui permet de transformer les rejets excessifs de CO2 en un pétrole de qualité. Ce système repose sur les effets conjugués de la photosynthèse, de l’énergie lumineuse et des propriétés organiques du phytoplancton, mobilisé comme puissant catalyseur, pour obtenir un carburant comparable au pétrole fossile et offrant les mêmes possibilités de produits dérivés (plastiques, polymères…).

La culture intensive de phytoplancton s’opère dans des photobioréacteurs verticaux à partir de souches sélectionnées pour leur teneur en lipides et cela sans prélèvement sur la biodiversité.

Sur 1 hectare et selon un scénario de rentabilité optimale, une usine-type BFS de dépollution/valorisation est ainsi capable d’absorber 12 000 tonnes de CO2 par an et d’assurer une production continue et
annuelle d’environ 5 500 barils de pétrole
, voire 0,45 Mégawatts d’électricité (le CO2 capté peut être transformé en électricité grâce à des turbines ou des Moteurs de Combustion Internes). Au cours du
processus de transformation, de multiples coproduits et sous-produits à forte valeur ajoutée, tels les acides gras essentiels (type oméga 3 ou 6…), peuvent par ailleurs être extraits du gisement de biomasse obtenu, assurant ainsi la rentabilité d’une installation-type.

Pour produire 1 baril de pétrole, BFS absorbe 2.168 kg de CO2 et neutralise définitivement 937 Kg de C02 après combustion. Ainsi, en prenant en compte l’ensemble du cycle de production de l’énergie consommée, à distance parcourue égale (100 km) et à puissance égale (135 chevaux), une voiture fonctionnant avec le pétrole BFS est la seule à avoir un bilan carbone négatif (- 48 kg de CO2), largement
devant la voiture roulant grâce au pétrole fossile (+ 19 kg de Co2) ou encore la voiture électrique alimentée à l’énergie nucléaire (+0,3 kg de co2).

De l’amont à l’aval du procédé de conversion, BFS marque une avancée majeure en termes de capacité de dépollution, de rendements à l’hectare et de bilan carbone, dépassant largement les limites environnementales, économiques et sociétales des biocarburants de 1ère et de 2ème génération à base de matières premières agricoles.

La production en continu du pétrole BFS à un coût moindre, la qualité du combustible obtenu, son caractère propre, inépuisable et économiquement viable, offrent une véritable réponse à la raréfaction des hydrocarbures ainsi qu’une alternative durable à la dépendance vis à vis des importations de pétrole et de gaz.

Vue aérienne de la 1ère usine pilote BFS à Alicante
Vue aérienne de la 1ère usine pilote BFS à Alicante

L’usine pilote BFS d’Alicante, dont la première phase de construction au pied de la cimenterie Cemex (3ème cimentier mondial) est opérationnelle depuis janvier 2011. Deux autres usines sont déjà signées : sur l’île de Madère au Portugal et à Venise en Italie.

Le procédé biotechnologique

Baril Blue Petroleum BFS
Baril Blue Petroleum BFS

Le procédé de synthèse breveté et développé par BFS s’inspire du processus naturel à l’origine de la formation du pétrole d’origine fossile. Il utilise des éléments comme l’énergie solaire (comme source principale d’énergie), la photosynthèse et les champs électromagnétiques associés aux propriétés organiques du phytoplancton (micro-algues marines) pour convertir le CO2 issu des émissions industrielles, en une biomasse puis en un pétrole artificiel similaire au pétrole fossile, sans soufre et sans métaux lourds, en quelque sorte un pétrole propre.
La culture intensive des micro-algues et l’absorption massive du CO2 s’opère en milieu fermé et dans des photobioréacteurs verticaux pour une optimisation des surfaces d’implantation, un meilleur contrôle des propriétés physico-chimiques du milieu d’élevage et une rentabilité optimale.

Les échangeurs Phytoplanctons et cyanobactéries

Les échangeurs Phytoplanctons et cyanobactéries
Les échangeurs Phytoplanctons et cyanobactéries

Le phytoplancton et les cyanobactéries sont des organismes vivants unicellulaires microscopiques, ancêtres de toutes formes de vie animale et végétale, et à l’origine du pétrole qui s’est formé à partir de leur décomposition. Ce sont des organismes « autotrophes », qui utilisent pour leur croissance un processus photosynthétique semblable à celui des plantes. Ce sont d’authentiques usines biochimiques en miniature, capables de réguler le CO2.

Le phytoplancton marin est responsable de plus de la moitié de la fixation totale du CO2 sur notre planète. Le rendement de ces micro-algues est nettement supérieur à celui des plantes terrestres. En effet, certains de ces micro-organismes unicellulaires se divisent par mitose toutes les 24 heures et se multiplient à l’identique sans autre apport que la cellule d’origine, de la lumière, de l´eau et du CO2. Les équipes de recherche biologique BFS travaillent à partir de souches de phytoplancton à haute teneur en lipides, sélectionnées parmi plus de 30.000 espèces répertoriées, sans manipulation artificielle et sans prélèvement sur la biodiversité.

La concentration cellulaire normale de ces micro-organismes dans l’eau de mer est de l’ordre de 100 à 300 cellules par millilitre. En milieu d’élevage, BFS atteint dans ses bioréacteurs une croissance exponentielle des micro-algues avec des concentrations de 500 millions à 1 milliard de cellules par millilitre ; une avancée technologique qui permet à BFS d’obtenir une biomasse à haut dosage énergétique puis, par extraction thermochimique, un pétrole artificiel de qualité élevée !

La captation du CO2

Le CO2 est le principal élément du cycle du carbone. Il intervient dans les échanges de carbone entre les êtres vivants, l’atmosphère et les éléments photosynthétiques. La technologie BFS vise à capturer le CO2rejeté par les industries en installant ses implantations à proximité. Le processus de traitement du CO2 permet de passer d’un carbone gazeux capturé (CO2) à un carbone organique (1 kg de biomasse dispose de 52% de carbone) pour arriver à un carbone minéral avec 65% de carbone et produire en toute fin un hydrocarbure avec 85% de carbone ; garantissant dès l’origine un pétrole BFS pleinement utilisable dans un moteur à combustion.
Enfin, la production journalière BFS élimine 938 kg de CO2 issu des émissions anthropiques par baril produit et convertit 2.168 kg de Co2 par baril.

Des photobioréacteurs profilés pour une rentabilité optimum

Des photobioréacteurs profilés pour une rentabilité optimum
Des photobioréacteurs profilés pour une rentabilité optimum

La culture intensive des micro-organismes s’opère en milieu fermé dans des photobioréacteurs verticaux de 8 mètres de haut pour optimiser les surfaces d’implantation au sol et la productivité à l’hectare. Les photobioréacteurs BFS offrent une large surface de réception à l’énergie lumineuse afin d’assurer la fixation des photons et la production de biomasse en continu, avec un rapport m²/m3 optimisé. Ils ont été pensés pour être également « autonettoyants ». Le confinement du milieu d’élevage, assuré par le maintien constant d’une « pression positive », assure qu’aucun élément extérieur pathogène ou contaminant ne peut pénétrer le milieu de culture ni en altérer sa productivité.

La mise en structure cellulaire des tubes des photobioréacteurs facilite la photosynthèse.

Un pétrole « propre » en 48h !

Un substitut au pétrole produit en moins de 48 heures
Un substitut au pétrole produit en moins de 48 heures

Un pétrole similaire au pétrole d’origine fossile
A la différence des biocarburants produits à partir de matières premières agricoles qui ne peuvent être utilisés qu’à hauteur de 5 voire 10% dans les moteurs, le pétrole issu de la technologie BFS est un excellent substitut au pétrole d’origine fossile. Il en présente les mêmes caractéristiques en matière de densité énergétique avec un pouvoir calorifique élevé, prouvé et certifié, de 9.700 kcal/kg*. Une fois raffiné, il peut donc être utilisé sans aucune adaptation particulière dans les moteurs. Ses coûts de raffinage sont par ailleurs moindres car exempts de souffre et de produits secondaires toxiques. A l’instar de son cousin d’origine fossile, le pétrole BFS peut également servir à fabriquer des plastiques, des solvants, des résines synthétiques, des détergents ou des engrais.
*rapports Intertek et SGS

Un substitut au pétrole produit en moins de 48 heures
Elaboré à partir des émissions de CO2 des industries dites polluantes telles les cimenteries, les déchetteries, les centrales thermiques ou encore les raffineries, le pétrole BFS est produit directement sur place ou, selon les options retenues, sur un site distant de transformation.

Alors que le pétrole d’origine fossile a nécessité des millions d’années pour se former à la suite d’un long et complexe processus de sédimentation, 48h suffisent à produire le pétrole BFS. Il faut en effet près de 24h pour obtenir le gisement de biomasse et autant pour en extraire le pétrole par voie thermochimique. Les installations BFS fonctionnent 24h/24 pour permettre l’absorption massive du CO2 et assurer une production en continu du pétrole.

Les coproduits et sous-produits innovants

Un potentiel d’extraction à forte valeur ajoutée
Le gisement de biomasse obtenu au cours du processus de conversion du CO2 en pétrole offre un potentiel d’extraction de multiples coproduits et sous-produits à forte valeur ajoutée. Parmi ceux-ci, on retrouve notamment la spiruline, connue pour ses propriétés détoxicantes, pour stimuler le système immunitaire et faire baisser le taux de cholestérol ; le silicium, utilisé dans la fabrication des modules solaires photovoltaïques ; le charbon actif qui, de par sa capacité d’absorption, trouve ses applications dans les systèmes de filtration d’air ; les omégas 3 et 6 qui se révèlent être de véritables partenaires de notre santé au quotidien, …

Les omégas, des partenaires essentiels de notre santé
Les omégas, des partenaires essentiels de notre santé

Les omégas, des partenaires essentiels de notre santé
Le gisement de biomasse obtenu au cours du processus de conversion contient 3% d’omégas 3. Généralement extraits des noix, du soja, du colza mais encore des poissons « gras » tels, par exemple, le saumon ou l’anchois, les omégas 3 sont essentiels au bon fonctionnement des systèmes nerveux, cardiovasculaire, oculaire, cutané, pileux et reproductif.

Ces dernières années, ces acides gras polyinsaturés se sont imposés comme des partenaires essentiels de notre santé au quotidien, d’autant plus que l’organisme humain est incapable de les produire. Des compléments alimentaires à la prévention de certains cancers en passant par la lutte contre la maladie d’Alzheimer, le marché des omégas 3 et 6 est en plein essor. Il attire de très nombreux acteurs, parmi lesquels les industries agroalimentaire, pharmaceutique et cosmétique.

Un bilan carbone négatif

TABLEAU COMPARATIF D’ÉMISSION ET D´ABSORPTION DE CO2
D´UNE VOITURE DE 135 CV (100 KW) SUR UN PARCOURS DE 100 KM
AVEC DIFFÉRENTS COMBUSTIBLES.

TABLEAU COMPARATIF D’ÉMISSION ET D´ABSORPTION DE CO2  D´UNE VOITURE DE 135 CV (100 KW) SUR UN PARCOURS DE 100 KM AVEC DIFFÉRENTS COMBUSTIBLES
TABLEAU COMPARATIF D’ÉMISSION ET D´ABSORPTION DE CO2 D´UNE VOITURE DE 135 CV (100 KW) SUR UN PARCOURS DE 100 KM AVEC DIFFÉRENTS COMBUSTIBLES

Tous les calculs nécessaires à l’établissement de ce tableau comparatif ont été réalisés à partir de données scientifiques publiées par des universités et des organismes publics :

  • Carburant fossile – les émissions de CO2 ont été calculées pour la combustion du carburant sans prendre en compte l’extraction, le transport et le raffinage.
  • Biodiesel – tous les éléments ont été pris en compte dans les calculs : CO2 émis pendant la plantation,la récolte, la fabrication et la combustion.
  • Véhicules électriques – le véhicule ne rejette pas d’émissions de CO2 par combustion, mais du CO2 a été émis à l’occasion de la construction et de l’exploitation des équipements de production d’électricité
  • Pétrole BFS – il élimine du CO2 au cours de la photosynthèse par fixation biochimique.

Les émissions dues à la combustion ont été prises en compte.

Sur un cycle complet, de l’absorption du CO2 à la combustion du pétrole BFS obtenu à la suite du processus de transformation, le carburant BFS présente un bilan carbone négatif.

L’analyse des rejets de CO2 en fonction des sources de carburants effectuée sur la base d’un véhicule de 135 cv et parcourant une distance de 100 km présente + 19 kg de CO2 rejeté pour un carburant pétrolier d’origine fossile et + 25,4 kg pour le plus vertueux des biodiésels issu de la transformation du soja. Quant à l’électricité issue du nucléaire pouvant alimenter le même moteur, avec un rejet très faible de +0,3 kg de CO2 justifié par sa production amont (+0,5kg pour l’éolien quand le photovoltaïque est à +4kg) elle reste très au delà des – 48 kg de CO2 rejeté pour le carburant BFS.

L’empreinte positive sans concurrence du carburant BFS s’explique par le fait que le CO2 rejeté par le véhicule se trouve très inférieur à la quantité de CO2 absorbée par BFS pour produire le pétrole consommé sur les 100 kms.

Le pétrole BFS satisfait donc aux exigences de la directive européenne sur les énergies renouvelables qui fixe l’objectif de 20% d’EnR dans le secteur des transports d’ici 2020 sous réserve du respect de certains critères de durabilité, dont la réduction des émissions de gaz à effet de serre d’au moins 35% par rapport aux équivalents fossiles.

Enfin comme toute entreprise « environnementale » les usines BFS sont en production vertueuse, reconditionnant leurs propres rejets de Co2 dans leur cycle de production et prélevant sur leur production leurs besoins énergétiques.

L’usine pilote BFS d’Alicante en Espagne
L’usine pilote BFS d’Alicante en Espagne

Des atouts environnementaux

Les avantages de la technologie BFS et de son pétrole artificiel sont incontestables :

– Un pétrole propre sans soufre, ni métaux lourds donc plus facilement biodégradable que le pétrole d’origine fossile… et consommateur d’importantes quantités de Co2 pour sa fabrication.

– une superficie de production réduite (avantageux) favorisant une installation proche des usines à dépolluer (économique),

– Une consommation économique en eau qui requiert 0,1 litre d’eau pour produire 1 litre de pétrole quand il faut 1000 litres d’eau d’arrosage pour obtenir un litre de diester à base de colza ou de tournesol,

– une production de biomasse sans prélèvement sur la biodiversité, sans manipulation artificielle et riche de composants pour l’alimentation humaine et animale,

– des usines vertueuses qui recyclent leurs rejets et prélèvent les besoins énergétiques sur leur production.

Les médias en parlent

France 2 : reportage diffusé dans le 20h de David Pujadas le lundi 28 mars 2011 :

Pétrole avec des algues

– Rouler aux algues, un pari fou ? un sujet réalisé par Greenpod :

– Yann Arthus-Bertrand avait consacré en 2010 dans Vu du Ciel un sujet sur la fin du pétrole et à une autre alternative à base d’algues développée aux Etats-Unis :

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43 Commentaires

  1. Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2
    Impressionnant !

    Quel est le coût de revient pour un équivalent baril ?

    Ce système permet-il d’extraire le CO2 diffus dans l’atmosphère (par exemple dans une grande ville), ou doit-il être « branché » à une source d’émission de CO2 de type industriel ?

    • Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2
      Oui bien sur un bilan négatif. Mais alors il devient quoi le carbone qui disparait ?

      Au secours Lavoisier, ils ont cassé les lois de la chimie !

      Autant un bilan nul, j’accepte d’y croire autant pour obtenir un bilan négatif on a additionné des pommes et des bananes dans l’équation pour l’obtenir.

      • Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2
        Mais le bilan positif ne te choque pas 🙂

        « Un bilan positif ! Et il viens d’où le carbone qui apparait ? »

        🙂

        Le bilan est négatif car la voiture émet moins de CO2, qu’il n’en a fallu pour créer le pétrole utilisé.

        La lois de conservation n’a aucun rapport on est pas dans une expérience en circuit fermer.

      • Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2
        Un bilan carbone négatif signifie simplement que tout le carbone absorbé n’est pas relaché dans l’atmosphère après combustion du produit. En bref Lavoisier va très bien mais une partie du CO2 absorbé reste sous une forme qui ne brule pas.

      • Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2
        Pas forcément.
        Le carbone est capturé par le phytoplancton (qui se développe) duquel on extrait de l’huile. Mais tout le phytoplancton n’est pas converti en huile : (carbone dans huile) < (carbone capté) Si on compare le CO2 rejeté après combustion (c'est à dire l'huile produite) au CO2 capté, on arrive bien à un bilan négatif. L'écart, il est dans ce qui reste du phytoplancton après en avoir extrait l'huile. Et la question est donc : qu'advient-il de ce déchet ? Si on peut le bruler comme un végétal, alors ce n'est pas perdu : tout le CO2 capté retourne dans l'atmosphère mais on a profité de l'énergie par combustion de l'huile et par combustion du phytoplancton "déhuilé".

        • Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2
          « qu’advient-il de ce déchet ? »
          Tout réside dans le fait qu’une fois les omégas extraits ce qui reste est loin d’être un déchet ! C’est cette biomasse qui est transformée par procédés thermochimiques en pétrole.

      • Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2
        Ne vous alarmez pas Lavoisier ne se retournera pas dans sa tombe par notre faute ! Comme le souligne lipki et suivant, d’autres produits entrent en compte dans le bilan. Le carbone qui « disparait » se retrouve dans les coproduits de notre technologie comme les omégas et d’autres produits qui peuvent d’ores et déjà être utilisés par l’industrie chimique, le bâtiment…

    • Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2
      Nos usines sont économiquement viables grâce à la valorisation de nos coproduits. Mais nous ne pouvons pas avancer de chiffres pour le futur car les prix des omégas, du pétrole et de la tonne de CO2 vont bien sûr évoluer.
      A nous ensuite de toujours adapter notre technologie pour qu’elle demeure rentable.
      Ensuite, la concentration du CO2 atmosphérique est de 0.039% en volume, bien trop faible pour pouvoir obtenir le rendement maximum que permettent nos installations. C’est pour cette raison que nous optons pour l’utilisation d’un CO2 de fumées, déjà concentré.

      • Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2
        Est-ce que le rendement global est largement supérieur à 1, en clair une telle installation pourrait-elle produire suffisamment de pétrole pour s’auto-alimenter et fournir une quantité non négligeable de carburant à commercialiser? Car rien n’est précisé sur la quantité d’énergie nécessaire à la transformation de la biomasse issue des photobioréacteurs en pétrole.

        • Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2
          Si une telle usine de photobioréacteurs s’auto-alimente et c’est ce qui devrait être le cas à terme, on sait que la production mondiale de barils en 2010 avoisine les 90 millions de barils par an. Une usine BFS produisant 5500 Barils à l’année, il faudrait plus de 16300 usines pour couvrir la demande mondiale de pétrole. Ceci paraît énorme mais ça ne représente que 16300 hectares bien moins que les sols dévastés du Canada!
          Et quand on sait que plus de 17000 plateformes pétrolières seraient à l’abandon, nous pouvons tout à fait penser que le nouveau carburant peut d’embler prendre le pas sur le fossile!

        • Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2
          La production mondiale en 2010 était de 90 millions de barils par jour en avril. La quantité de biocarburant produite par une usine BFS est de 5500 barils par an soit 15 barils par jour. Pour arriver à satisfaire la demande journalière en pétroledans le monde, il faudrait 6 millions d’usines de photobioréacteurs d’un hectare. Même si la moitié de la demande était compensée par 3 millions d’usines cela reste utopique de penser que ce processus résoudra le manque à venir de pétrole fossile. Mais pourquoi pas penser que chacun puisse avoir son propre photobioréacteur où que les villes ensoleillées les intègrent dans leur paysage…

          • Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2
            le problème avec les solution miracle, c’est qu’on s’aperçoit souvent au bout de quelques années que le miracle n’a pas lieux, qu’on nous a pris pour des jambons! on l’a vu avec les bio-carburant qui sont une catastrophe écologique et sociale, et encore un peu plus avec le nucléaire!
            ça à l’air chouette sur le papier, mais j’espère qu’avant que tous les industriels ne s’engouffre dans cette solution pour s’acheter une image plus verte, on aura droit à de vraies contre-expertises produites en toute indépendance pour déterminer quels sont les points négatifs de cette technologies et quels sont les conséquences sur la santé, l’environnement ect…

          • tibo
            Cette technologie ne nous rendra pas indépendant

            énergétiquement des pays exportateurs de pétrole , elle le

            peut néanmoins si elle est combiné à la technologie

            créatrice de bio-carburant grâce à la bio-masse …

            Appliqué aujourd’hui en France ces 2 technologies pourrait

            nous rendre auto-suffisant et même exportateur de pétrole

            d’ici 2020/2025 !!!

  2. Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2
    Le plus intéressant à savoir dans ce procédé, outre tous les aspects positifs cités dans cet article, est le prix de revient. Si sa production coûte plus chère que l’extraction et le raffinage du pétrole minéral, il y a fort peu de chance qu’on fasse le plein de nos bagnoles avec ce pétrole avant longtemps.

    • Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2
      La rentabilité du procédé était un présupposé pour notre entreprise. Notre volonté est donc de faire un pétrole concurrentiel au pétrole fossile et cela passe évidemment par la valorisation des co-produits de notre technologie.

  3. Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2
    Intéressant, mais comme Hervé, on aurait aimé une analyse critique!

    Pour ce qui est du négatif, et pour répondre à tuba70, inutile de penser à des applications « diffuses », le principe est justement de se brancher sur une source de CO2 (et en matière de source de CO2, les cimenteries, c’est ce qu’on fait de mieux).

    Par rapport au bilan négatif évoqué par Pock, on peut supposer qu’ils font leur calcul en soustrayant le carbone « fixé » mais non brûlé, sous forme de charbon actif et d’omégas (mais ça peut être plus malhonnête que ça…).

    En tous cas, je n’ai pas de mal à penser que ça reste une très bonne techno (malgré le ton très publicitaire du communiqué de presse). Et en tous cas, bien meilleure que cette plaie que sont les « agro-carburants » (verts de (très) loin, mais bien noirs quand on se rapproche et qu’on considère tous les effets).
    Et malgré le fait qu’une grosse source de carbonne est indispensable, je pense qu’en équipant toutes les grosses industries productrices de CO2 (cimenteries, aciéries, centrales au charbon (sic), etc), on est déjà bien gagnant.

  4. Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2
    L’idée est intéressante mais la capture de CO2 correspondante est epsillon par rapport au total des émissions.
    Une usine-type BFS de dépollution/valorisation est ainsi capable d’absorber 12 000 tonnes de CO2 par an. Sur la base d’un véhicule de 135cV tel que pris en exemple et d’une moyenne annuelle de 20000km/an cela équivaut à l’absorption de CO2 émis par 3158 véhicules fonctionnant avec du pétrole fossile. Des efforts considérables restent à faire !!!
    S’agissant des Oméga 3.
    « Les omégas, des partenaires essentiels de notre santé Le gisement de biomasse obtenu au cours du processus de conversion contient 3% d’omégas 3. Généralement extraits des noix, du soja, du colza mais encore des poissons « gras » tels, par exemple, le saumon ou l’anchois, les omégas 3 sont essentiels au bon fonctionnement des systèmes nerveux, cardiovasculaire, oculaire, cutané, pileux et reproductif. »

    => Il vaut quand même mieux cultiver du lin dont l’huile extraite des graines contient 45-70% d’Oméga 3:
    La composition en acides gras des triglycérides de l’huile de lin est la suivante:

    * acide α-linolénique: 45 – 70%
    * acide linoléique : 12 – 24%
    * acide oléique: 10 – 21 %
    * acides gras saturés : 6 – 18%

    • Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2
      Il y a trois principaux omégas 3, ALA (α-linolénique celui du lin), DHA et EPA. Une fois ingéré, il n’y a que très peu de réactions chimiques qui conduisent d’un oméga à un autre dans notre corps. Or les trois types d’omégas sont importants dans notre nutrition. Nos algues ne sécrètent pas de ALA. La culture du lin apporte donc un autre type d’oméga que celui que nous proposons.

      • Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2
        Je ne comprends pas bien votre propos … Pour être bien clair, quels sont les oméga3 que l’on peut extraire de ce « pétrole » artificiel, ceci ayant une importance capitale après la cinquantaine, lorsque les enzymes (dont delta 6 désaturase) commencent à faiblir …

  5. Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2
    En réalité cette techno n’est pas si nouvelle que cela, il ne sont pas les premiers à essayer d’utiliser un bio-réacteur pour produire des biocarburants de troisième génération.

    Ce qui me parait peut-être réellement novateur, c’est d’utiliser du phytoplancton et des cyanobactéries, alors qu’autant que je sache (mais je ne suis pas un expert) la majorité des bio-réacteurs utilisent des algues.

    Ce sont des solutions dont on sait qu’elles ont un potentiel très intéressant, mais qui pour autant posent quand même de très gros défis techniques : C’est le soleil qui apporte l’énergie nécessaire à la production d’hydrocarbure, et obtenir un rendement de photosynthèse élevé pour maximiser cette production n’est pas si facile.

    Peut-être est-ce là leur percée avec un meilleur rendement que les solutions algues, mais on n’en sait rien après avoir lu cette présentation. De toute façon, même si le rendement est excellent, il faut beaucoup, beaucoup d’ensoleillement, et de très grand surfaces pour produire des quantités importante de biocarburant, ce n’est pas un miracle qui s’affranchit de la physique.

    Et d’ailleurs la présentation n’est pas très rassurante au sujet du rendement.

    Moi je comprends surtout qu’ils produisent pas mal de sous-produits autre que du biocarburant, qu’on peut valoriser comme ils l’expliquent, et où on peut même tricher comme ils le font en les retirant du bilan carbone pour ne calculer celui-ci que sur le carburant qui va être brûlé, ce qui permet d’arriver à un bilan négatif car une partie du CO2 reste capturé dans ces sous-produits. Mais ça a forcément pour conséquence aussi que le rendement de la production de pétrole est grevée par la production de ces sous-produits, qui d’ailleurs seront pour une part dégradés un jour ou un autre, regénérant quand même du CO2.

  6. Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2
    Le 17/02/11 11:53, hubertleboutet@free.fr a écrit :

    Monsieur,

    Agé de 87 ans, j’ai passé ma vie à calculer le champ électro-magnétique
    des électrons accélérés, à « pondre » des accélérateurs de plus en plus
    originaux, dont l’accélérateur d’Orsay et la série de la radiothérapie et
    autres petites plaisanteries. J’ai arrêté en l’an 2000. Depuis j’ai essayé
    de comprendre où seraient les difficultés pour l’humanité pour assurer sa
    nourriture et son mode de vie dans l’avenir à 50 ans. En général c’était un
    sujet dont personne ne se préoccupait. Cela le devient mais en paroles
    seulement. Dans mes conclusions entre autres, il y avait la nécessité
    impérieuse d’avoir quelqu’un, chimiste ou biologiste ou même fantaisiste
    qui invente un procédé utilisable de synthèse des hydrocarbones : c’est la
    seule façon de résoudre le remplacement des systèmes de stockage de
    l’énergie. Il n’y en a pas d’autres. J’ai entendu en coup de vent, sur
    quelques secondes, votre information sur la radio et c’est la 1ère fois que
    j’entends quelqu’un parler de la synthèse des hydrocarbures. J’aimerais
    d’ailleurs un peu plus de détail sur le fonctionnement de la synthèse des
    éliminations de l’oxygène dans le CO2 et l’élimination de l’hydrogène.
    Comment se payent ces réactions? Vous dites, si j’ai bien compris que le
    rendement de cette réaction est près de 50 fois plus grand pour la
    photosynthèse des hydrocarbones que pour la photosynthèse des hydrates de
    carbone. C’est là un point absolument crucial, à partir duquel on n’engage
    ou on ne peut pas encore engager l’avenir lointain.Si vous aviez
    l’obligeance de me tenir au courant des détails de ce point délicat et des
    résultats expérimentaux au fur et à mesure qu’ils se présentent, je vous en
    saurais beaucoup de gré.
    Recevez mes félicitations et mes souhaits de réussite.
    Dans l’attente de votre réponse, veuillez croire à mes sentiments
    distingués.
    Hubert Leboutet

  7. Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2
    L’idée est original et semble efficace,

    cependant je me pose des questions sur l’industrialisation possible de cette solution; questions à l’intention de BFS s’ils sont encore actif sur cette page.

    – Quelle contrepartie l' »entreprise polluante » demande en échange? Connaissant les grands groupes industriels il est peu probable qu’ils acceptent de donner gratuitement même leurs rejets pour que l’usine d’à côté fasse du profit, et ce même si ça a un impact bénéfique pour l’environnement.
    La question est donc, comment aller vous chiffrer un produit qui n’avait jusque là aucune valeur? D’autant plus que ce « prix du CO2 » aura un impact et sur le prix final, donc le consommateur et sur votre capacité à investir dans de nouvelles installations.
    Va-t-on vraiment vers une entreprise payant une taxe carbone, et donc essuyant des pertes monétaires pour leur pollution, à une entreprise vendant sa pollution et donc générant un profit sur celle-ci?

    – Ne craignez-vous pas un effet rebond pervers? En effet puisque l’entreprise polluante recycle ces émissions de carbone, elle risque de mettre en suspend tous ces programmes de réduction des émissions. Et donc par là même freiner les programmes anti-pollutions, déjà précaires, entraînant donc au final un ralentissement de la réduction des émissions de CO2. De même les usagers de la route risquent également de freiner voir abandonner la rationalisation, encore balbutiante, de l’utilisation de la voiture. Prenant l’hypothèse selon laquelle au bout de X années, une voiture rejette 30% de moins de CO2 dû à l’utilisation d’un mélange de pétrole fossile/bio (vu qu’il est difficilement envisageable que 100% des consommations de pétrole soient d’origine végétale) et que les usagers utilisent deux fois plus leur voiture. Nous arrivons à une augmentation globale de 40% des émissions carbone. [ceci est plus une réflexion générale qu’une question appelant une réponse de votre part]

    – Quel risque vos micro-organismes présentent-ils en cas de fuite ou rupture d’un des tubes?
    La loi de Murphy, aussi empirique soit-elle (démontrable probabilistiquement bien que non calculable), dit que si une défaillance est possible dans un système alors le système finira inévitablement par faillir. Ainsi comme une fuite ou une rupture est possible ça arrivera peut-être dans un an, peut-être dans 5, 10, 20 ou jamais avant fermeture des sites, impossible à dire mais bon à prévoir.
    Donc quelles conséquences aurait la libération de ces micro-organismes dans une rivière, ou une nappe phréatique?

    Au delà de ces questionnements, je trouve l’idée brillante, et quelque part rassurante.

    Merci à vous.

    Léo

    • Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2
      Bonjour,

      Les entreprises qui utilisent la technologie BFS ont une contrepartie financière qui est générée par la réduction de leurs émissions carbone. En effet, une entreprise soumise aux quotas et qui réduit ses émissions de CO2 crée un revenu par les mécanismes de la finance carbone. A cela s’ajoutent les revenus générés par la vente du blue pétrole et autres sous-produits issus de la technologie BFS.

      Enfin sachez simplement que la microalgue que nous utilisons comme souche, est présente naturellement dans le milieu marin français : elle n’a subi aucune modification génétique.

  8. Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2
    Bonjour,

    Apparemment, vous avez mis au point le procédé parfait, félicitations.

    Cette découverte, si elle tient ses promesses, est une révolution qui va réellement changer la face du monde scientifique, économique, écologique, géopolitique.

    Devant l’ampleur des conséquences potentielles, comment cela se fait-il que la découverte ne fasses pas plus de bruit ?

    Où en est-on du procédé d’industrialisation ? Des usines vont-elles pousser aux quatre coins de la planète ? Où en est-on, à quand peut-on s’attendre de disposer de Blue Petroleum pour les industriels, les particuliers ? Quelles sont les étapes nécessaires avant la distribution à grande échelle ?

    • Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2
      Bonjour,

      BFS en Espagne et son entité commerciale en France (BFS France) mettent tout en œuvre pour accélérer les choses et faire en sorte que le projet prenne de l’ampleur, en sollicitant les différentes parties prenantes pour ce projet.

      Mais comme chacun sait, les choses prennent parfois du temps à se mettre en place.

      Bien sûr nous espérons que nos projets se développeront le plus rapidement possible.

      Bien cordialement.

  9. Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2
    Bonjour,

    J’espère que cette technologie sera très vite développer pour alimenter ma voiture en france.

    En regardant les cylindres sur la vidéo je me demandais si le fait de mettre un miroir au milieu m’augmenterais pas la luminosité perçu par les algues et ainsi augmenter la vitesse de production.

    Avez vous fait des tests en changeant les quantités de lumières perçu pour voir si cela influe sur le développement de l’algue ?

    Ps Si vous ouvrez un fond d’investissement je suis preneur même si mes moyens sont dérisoire. mais cela fois x contributeur nous pourrions peut être financer une usine en france plus vite.

  10. Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2
    Bonsoir franchement j étais pessimiste pour l avenir de notre société mais cette nouvelle technologie me parait miraculaire surtout du coté de la dépoluttion j aimerais savoir si dans le cas ou on on n aurai développé assez d usine d algue pour s auto suffire es ce que les usine pourrai dépollué sans avoir de déchet en brulant le pétrole par exemple et gardez un bilan négatif type central de purification d aire mais révolutionnaire si un investisseur prenait le monopole mondiale il deviendrai émir bill gate écolo

  11. Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2
    Bonjour,

    Si j’ai bien compris le Co2 contenu dans l’atmosphère est en quantité faible, donc insuffisante pour la production de ce Bio Fuel.

    Il faut donc un apport important de CO2. Comme vous le dites les usines sont rattachés aux rejets des autres industries. Et donc dépendantes de ces même rejets.

    Ma question est donc:
    Est ce viable à long terme ? La courbe de production n’est elle pas liée à celle des energies fossibles (pétrole, charbon, nucléaire etc…) nécessaire pour l’apport de CO2 ?

    Bonne journée

    • Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2
      Bonjour,

      Le technologie telle qu’elle est mise en œuvre aujourd’hui s’appuie en effet sur les rejets de l’industrie. Il est en effet bien moins onéreux de récupérer ce CO2 que de chercher à concentrer le CO2 de l’air ambiant.
      Cependant, on pourrait tout à fait concevoir cette éventualité.

      D’autre part il faut savoir que de nombreuses industries auront beaucoup de mal à fonctionner uniquement grâce à l’électricité vu leurs contraintes techniques (ex températures qu’elles doivent atteindre dans leur four possible seulement grâce à une flamme). Et si nous prenons l’exemple des cimenteries, la réaction chimique de fabrication du ciment dégage du CO2 qui représente environ 60% des émissions.

      Enfin il y a chaque année des émissions de CO2 de plusieurs dizaines de milliards de tonnes quand les projets de réduction de CO2 se chiffrent en centaines de milliers de tonnes. En bref, il y a encore certainement de nombreuses années de dégagement de CO2 par les cheminées de nos industries. Pourquoi ne pas en profiter alors pour réutiliser plusieurs fois le carbone fossile ?

      Bien cordialement.

    • Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2
      Bonjour,
      Je pense que vous avez la réponse dans votre question :

      « Est ce viable a long terme? La courbe de production n’est elle pas liée à celle des energies fossibles ( PETROLE , charbon, nucléaire etc…) nécessaire pour l’apport de CO2 ? »

      Je ne pense pas qu’une usine pourra subvenir a ces propres besoins energetiques, encore qu’il faudrait pour cela connaitre le pouvoir calorifique du petrole tiré de cette algue.
      Mais les sources « naturelles » de CO2 sont nombreuses : déchetteries, batiments ERP…

      Il existe déjà des systèmes d’extraction ou centrale de traitement d’air sur ces constructions (pour extraction de gaz ou ventilation de confort).

      On peut imaginer d’y associer un systeme de compression et de déshumidification.

      Ca y est, je divague, désolé 😉

  12. Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2
    Bonjour,

    Est-il possible d’envisager une production industrielle de pétrole à grande échelle par cette technique ?

    D’autre part, l’eau utilisée par ce procédé est-elle traitée, s’agit-il d’eau douce ou peut-on utiliser de l’eau salée ?

  13. Comment ça pousse ?
    Je ne crois pas que les algues se contentent d’eau et de CO2 pour pousser. Comme toutes les plantes, il leur faut des nutriments dont les principaux ne sont autre que l’azote,le phosphore et le potassium. Leur milieu de culture doit en contenir une quantité non négligeable afin d’assurer leur croissance rapide. Quand on sait que les mines de phosphates seront bientôt épuisées…
    Vous ne dites rien sur les procédés de transformation de ces algues en pétrole. Procédés uniquement physique ou bien faut-il ajouter quelques molécules chimiques pour accélérer le processus ?
    Quand au bilan carbone négatif, je ressens quelques doutes, mais n’étant pas experte… Tout ce que je sais c’est que vous récupérez du CO2 dégagé par des usines, l’idée est excellente, mais ce CO2 capturé ne se retrouve t-il pas, lors de la combustion du pétrole, dans l’atmosphère ? Pour moi, une molécule de CO2 capturée, puis transformée pour ensuite être réinjectée dans l’air finit par redonner une molécule, ce qui fait malgré tout un bilan divisé par deux par rapport à l’utilisation de pétrole conventionnel. Voilà qui n’est pas négligeable, mais insuffisant pour réduire l’effet de serre!!!

  14. Fermentalg lance l’exploitation industrielle de microalgues
    La société Fermentalg, spécialiste des microalgues, vient de réunir près de 15 M€ avec le soutien d’OSEO pour développer un projet d’industrialisation en partenariat avec des industriels et des centres de recherche de premier plan (Rhodia, Lactalis, Pierre Guerin, Sanders, CEA, CNRS, INSA, ITERG).

    Il s’agit du premier projet européen de cette envergure dédié aux microalgues hétérotrophes, c’est-à-dire nécessitant peu ou pas de lumière pour leur développement et affichant donc un niveau de rendement 50 à 100 fois supérieur aux cultures traditionnelles.

    Ce projet va entraîner la division par 10 des coûts de production de la biomasse issue des microalgues d’ici à 5 ans, permettant dans un premier temps de produire des molécules d’intérêt à destination de la santé ou de l’agroalimentaire (via la production d’Omega 3) et à terme à destination des biocarburants.

    • Fermentalg lance l’exploitation industrielle de microalgues
      Répondre à ce message
      Comment ça pousse ?
      22 mai 2011, par Vanda
      Je ne crois pas que les algues se contentent d’eau et de CO2 pour pousser. Comme toutes les plantes, il leur faut des nutriments dont les principaux ne sont autre que l’azote,le phosphore et le potassium. Leur milieu de culture doit en contenir une quantité non négligeable afin d’assurer leur croissance rapide. Quand on sait que les mines de phosphates seront bientôt épuisées…
      Vous ne dites rien sur les procédés de transformation de ces algues en pétrole. Procédés uniquement physique ou bien faut-il ajouter quelques molécules chimiques pour accélérer le processus ? Nous avons trouvé le moyen le plus simple et le plus écologique d’obtenir des nutrimenents . L’humus issus de toilettes fertilisantes (site merci lombrics .com répond parfaitement à cette recherche B Fontvieille

      • Fermentalg lance l’exploitation industrielle de microalgues
        Bonjour Puis obtenir en réponse des informations sur la culture des algues et des nutriments nécessaires . En effet l’humus issue de la transformation des déjections animales s’avère être un super engrais utilisable directement par les racines des plantes Encore faut il savoir quelles sont les conditions de cette culture ?

  15. Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2
    Je trouve ce procèdé complètement farfelu. L’on récupère le co2 produit par des activités polluantes provenant du pétrole ou du charbon entre autres. Mais comment fera t’on quand il n’y aura plus de pétrole ni de charbon. Il faut aussi du phosphore et les mines de phosphate seront épuisées dans trente ans. L’on va vers la fin d’une extension intense de l’humanité et tout ralentira et retombera comme avant, saufque cete activité aura épuisée beaucoup de ressources

  16. TFE sur le pétrole bleu de BFS
    J’écris actuellement un travail de fin d’études sur le processus de fabrication du pétrole bleu par BFS. Le but est d’analyser cela sous plusieurs points de vue : technique, économique et politique.

    En lisant cet article sur ce sujet, j’ai pu remarquer que vous annonciez un besoin de « 0,1 litre d’eau pour
    produire 1 litre de pétrole ».

    Cette information m’étonne, puisqu’un baril de pétrole de 159 litres (soit 141,31kg) contient environ 15 à 21 kg d’atomes d’hydrogène. Ces atomes d’hydrogène peuvent provenir essentiellement de deux molécules : l’eau ou
    le di-hydrogène. Ce dernier n’existant pas à l’état naturel, il semble plus probable que l’origine en soit l’eau, d’autant plus qu’Alicante est située près de la mer. Seulement voilà : les 15 à 21kg d’atomes d’hydrogènes
    peuvent être obtenus à partir de 140 à 190 litres d’eau pure (ou 144 à 196 litres d’eau de mer). Par litre de pétrole, cela représente donc 0,88 à 1,19 litres d’eau pure (0,90 à 1,23 litres d’eau de mer). Pour rester concis, je ne vous développe pas les calculs. Si vous le désirez, je peux vous les envoyer.

    Vous comprenez que je reste étonné face à la différence entre ces 0,88 à 1,19 litres et les 0,1 litres litres que vous annoncez. La question que je me pose est donc : d’où détenez-vous cette information ? Je n’ai pas pu l’obtenir de BFS, ni directement, ni par leurs sites internet.

    Dans l’attente de votre réponse, je vous remercie pour le temps que vous avez consacré à la lecture de ce message.

    Bien à vous,

    Nicolas Pirson
    Etudiant à la Louvain School of Management (UCL, Belgique)

    • TFE sur le pétrole bleu de BFS
      Bonjour,

      Je sais que ce message date d’il y a déjà un petit moment mais je tente quand même.
      Je réalise un TPE (en année de 1ère scientifique) sur les biocarburant. Vous dites que vous avez des chiffres en plus, je ne sais pas si vous les avez toujours, mais, serait-il possible de les avoir?

      En attendant votre réponse
      Fiona