Dans l'actualité :

Un guide interactif et visuel pour plonger dans les nouveaux standards BCorp

Alors que la crise climatique s’aggrave et que les...

Le dividende territorial : un outil de la responsabilité territoriale des entreprises

Et si les entreprises redistribuaient une partie de leurs...

Un Livre Blanc pour accompagner les RH dans le défi des compétences face à la transition écologique

Face à l’accélération des dérèglements climatiques, la question n’est...

Oser dire que le développement durable est un acte économique !


La demande faite au monde de la construction au XXème siècle a été de construire vite, beaucoup et pour pas cher. Nous pouvons estimer sans hésitation que les professionnels ont su répondre à cette sollicitation… Pas certaine de cela !
Car si nous sommes capables de prendre un crédit sur 20 à 30 ans, nous devons donc être capable de projeter les coûts de notre bâti sur la même période ! Aujourd’hui, nous devons construire mieux et tenir compte du « pas cher » sur le long terme !

Les chocs pétroliers des années 70 nous ont fait réaliser que si les logements étaient effectivement plus spacieux et confortables, c’était au prix d’une utilisation très importante d’énergie pour le chauffage. On a donc commencé la ‘chasse au gaspi’ en développant la mise en place d’isolation dans les combles et dans les murs, de fenêtres avec des vitrages isolants et en introduisant la ventilation mécanique : les bâtiments actuels sont devenus en moyenne deux fois plus performants que ceux que l’on construisait il y a 30 ans.

Mais, depuis, deux données d’importance sont venues transformer cette première prise de conscience en véritable défi environnemental à tenir par le secteur de la construction :

– certaines ressources naturelles s’épuisent dangereusement. Avec des réserves qui fondent comme neige au soleil, on annonce un pétrole qui pourra aisément osciller entre 100 et 200 $ le baril dans les années à venir ;

– le réchauffement climatique fait peser des dangers réels sur la planète…

Pourtant nous savons que réduire nos émissions de gaz à effet de serre permettra de limiter les risques encourus par l’homme et son environnement. Une exigence : l’équilibre en carbone de la Planète suppose de diviser par 4 nos émissions.

En France, les bâtiments publics et privés sont, par le CO2 qu’ils émettent, la deuxième source de pollution atmosphérique, juste derrière les transports (le CO2 est le principal gaz à effet de serre). 30 millions de logements mal chauffés et mal isolés rejettent chaque année dans l’atmosphère 100 millions de tonnes de CO2, en progression de plus de 15% depuis 1990.

Le secteur du bâtiment représente 46% de la consommation d’énergie en France, devant les transports et l’industrie ; il devient prioritaire de se fixer des objectifs ambitieux en matière de maîtrise de la consommation énergétique dans ce secteur.

Le bâtiment est un énorme gisement potentiel d’économies d’énergie : la consommation d’énergie en France pour le chauffage atteint en moyenne 180 à 200 kWh/m2/an, alors qu’on sait construire aujourd’hui à 20 kWh/m2/an ! La nouvelle réglementation thermique 2005 fixe à environ 85 kWh/m2/an la consommation de chauffage des logements neufs. Le potentiel est encore plus énorme dans le parc des bâtiments anciens qu’il va falloir réhabiliter du point de vue énergétique.

L’enjeu est de taille car les dépenses énergétiques des ménages explosent : 9.5% de leur revenu en milieu rural, 6% en milieu urbain. La réduction énergétique devient une priorité qui ne doit pas être seulement l’apanage d’une minorité d’écologistes branchés mais être accessible à l’ensemble de la collectivité… Une préoccupation grandissante qui se trouve partagée par de plus en plus de personnes à la recherche d’une meilleure qualité de vie. Avec l’envolée du prix des énergies et la fin de l’ère du pétrole bon marché, c’est une évidence économique et sociale que de réduire notre facture énergétique.

UN LABEL NATIONAL POUR PLUS DE LISIBILITE

Face à l’émergence de nombreuses initiatives régionales motivantes, la création d’un référentiel unique est nécessaire pour donner une meilleure visibilité au grand public et à l’ensemble des professionnels grâce à un label uniforme fédéré sous une marque identifiable et reconnue. Ce standard unique est également important pour que la formation soit efficace dans les métiers de la construction.

Pour ce faire il est nécessaire de …

Rédactrice en chef: Anne IMBERT / Contactez la rédaction de batiweb

A lire

Qui, pour parler au nom de la nature, intervenir dans le débat public et donner des leçons de démocratie ? 

À l'occasion de l'Assemblée générale 2025 de France Nature...

Pourquoi l’ESG dérange ? Anatomie d’un retournement stratégique

Porté par une vague de scepticisme venue d’outre-Atlantique, l’ESG...

Retraite : cette bascule émotionnelle dont personne ne parle (ou si peu)

On la présente comme une délivrance. Un aboutissement mérité...

Comment mesurer son impact vers une économie à visée régénérative ?

L’Impact Tank, premier think-tank dédié à l’économie à impact...

Newsletter

spot_img

Sur Cdurable

Un guide interactif et visuel pour plonger dans les nouveaux standards BCorp

Alors que la crise climatique s’aggrave et que les inégalités sociales se creusent, la nécessité d’un changement systémique s’impose. C’est pourquoi B Lab a...

Le dividende territorial : un outil de la responsabilité territoriale des entreprises

Et si les entreprises redistribuaient une partie de leurs bénéfices pour le bien commun de leur territoire d’ancrage ? C’est ce que propose Eric...

Un Livre Blanc pour accompagner les RH dans le défi des compétences face à la transition écologique

Face à l’accélération des dérèglements climatiques, la question n’est plus de savoir si les entreprises doivent se transformer, mais comment. Au-delà des aspects techniques...