L’Afrique de l’Ouest a bien évolué depuis des années, mais une chose importante a été évitée ou du moins laissée pour plus tard …
Consciente de ce qu’elle peut apporter à son peuple, l’Afrique de l’ouest reste cependant toujours aussi pauvre du point de vue alimentaire ou écologique, bases fondamentales de son équilibre.
Des milliards de dollars ou d’euros ont pourtant été injectés sur notre continent, mais dans des domaines qui n’étaient pas toujours prioritaires.
Nous saluons le travail d’éducation des populations initié par les différents gouvernants dans la sous régions. Nous sommes favorable a l’éducation de masse, car nous avons grand besoin de personnes qui sachent ce qu’elles doivent faire, quand et comment il faut le faire.
L’Afrique regorge de cerveaux, de créativité, d’initiative rurale et communautaire. Il est important de savoir et de comprendre pour mieux agir.
Mais plusieurs questions restent sans réponse :
1. pourquoi depuis l’indépendance des pays sous développés, n’a-t-on pas pu voir naître de projets d’auto alimentations ou d’aménagement des barrages d’irriguation pour lancer une agriculture alimentaire (vivrière) ?
2. pourquoi devons-nous cultiver du coton pendant que nos greniers sont vides ?
3. pourquoi aujourd’hui en 2008 sommes-nous encore confortés à un problème de nourriture ?
4. depuis quand a commencé l’importation du riz et autres aliments de base vers l’Afrique de l’Ouest en particulier ?
5. quel résultat pourrions-nous obtenir si nous mettions en avant l’agriculture vivrière sur le marché international ?
L’agriculture pour nous, la nouvelle génération, doit permettre d’atteindre une auto suffisance alimentaire pour nos communautés rurales et pour le bien des populations locales. L’alimentation est un sujet d’actualité en Afrique, comme dans le Monde. De nos jours, ce sont des milliers d’Africains qui meurent encore de faim ou de soif.
Pour faire face à ces grandes inquiétudes pour notre avenir, nous devons suivre la politique du Sénégal en matière d’agriculture.