Dans l'actualité :

Secrétaire au service d’une économie régénérative : réinventer les métiers pour transformer le monde

Et si les métiers dits “de l’ombre” devenaient des...

Un guide interactif et visuel pour plonger dans les nouveaux standards BCorp

Alors que la crise climatique s’aggrave et que les...

Le dividende territorial : un outil de la responsabilité territoriale des entreprises

Et si les entreprises redistribuaient une partie de leurs...

Le réchauffement climatique freinera la croissance et accélérera l’inflation

Le changement climatique, « conséquence de l’activité humaine aux effets les plus dévastateurs jamais connus sur l’économie », devrait ralentir la croissance mondiale et accélérer l’inflation, avertit la banque Morgan Stanley dans une étude publiée jeudi 4 octobre.

Si « aucune action décisive n’est prise pour limiter le réchauffement climatique » rapidement, l’environnement économique sera propice à une « stagflation », c’est-à-dire une stagnation de la croissance combinée à de l’inflation, estime la banque.

La hausse des prix concernera d’abord l’alimentation, l’eau et les impôts liés au carbone. Le caractère aléatoire des événements climatiques accentuera les incertitudes et se traduira par une hausse des primes de risque, qui nuira aux investissements.

Les pays seront diversement affectés par le changement climatique, en fonction des secteurs qui dominent leur économie, les plus vulnérables étant « l’agriculture, le tourisme, les loisirs, le foncier, et tous les secteurs qui utilisent beaucoup de main-d’oeuvre », juge Morgan Stanley. Les grands pays sont moins sensibles aux retombées économiques du réchauffement car ils disposent d’une plus grande diversité géologique et écologique que les plus petits pays.

Le rôle des politiques publiques est donc crucial pour mettre fin aux utilisations énergétiques inefficaces, selon la banque. « Inventer de nouvelles techniques qui réduisent les émissions de CO2 et développer les technologies existantes sont au coeur des efforts pour contenir le réchauffement climatique », souligne Morgan Stanley.

Pour la banque, des crédits de recherche doivent être accordés aux petites entreprises innovantes qui développent des énergies alternatives. A l’avenir, celles-ci devraient bénéficier aussi d’économies d’échelle et de l’augmentation des prix des biens dont le bilan carbone est mauvais.

A lire

Qui, pour parler au nom de la nature, intervenir dans le débat public et donner des leçons de démocratie ? 

À l'occasion de l'Assemblée générale 2025 de France Nature...

Pourquoi l’ESG dérange ? Anatomie d’un retournement stratégique

Porté par une vague de scepticisme venue d’outre-Atlantique, l’ESG...

Retraite : cette bascule émotionnelle dont personne ne parle (ou si peu)

On la présente comme une délivrance. Un aboutissement mérité...

Newsletter

spot_img

Sur Cdurable

Secrétaire au service d’une économie régénérative : réinventer les métiers pour transformer le monde

Et si les métiers dits “de l’ombre” devenaient des leviers de transformation écologique et sociale ? À l’heure où l’économie linéaire montre ses limites...

Un guide interactif et visuel pour plonger dans les nouveaux standards BCorp

Alors que la crise climatique s’aggrave et que les inégalités sociales se creusent, la nécessité d’un changement systémique s’impose. C’est pourquoi B Lab a...

Le dividende territorial : un outil de la responsabilité territoriale des entreprises

Et si les entreprises redistribuaient une partie de leurs bénéfices pour le bien commun de leur territoire d’ancrage ? C’est ce que propose Eric...