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FORMATION | HABITAT DURABLE

Le premier chantier-formation de rénovation Econologique !

L’AFPA présente la maison E : Economique et Ecologique

Grenelle de l’Environnement, développement durable, économie d’énergie, ces expressions font désormais partie des préoccupations majeures des Français. Et, s’il est un secteur qui s’avère particulièrement concerné, c’est celui du bâtiment et notamment celui de la rénovation du parc de logements et maisons individuelles existants. Aujourd’hui, de vrais besoins s’expriment, avec à la clé, pour les particuliers comme pour les bailleurs, des économies conséquentes grâce à l’utilisation d’énergies renouvelables, à la gestion des ressources, à l’utilisation de matériaux peu coûteux et sains. Et pour les professionnels, de nombreuses créations d’emplois. C’est pourquoi, l’AFPA (Association pour la Formation Professionnelle des Adultes) a souhaité renforcer son implication auprès des professionnels du bâtiment, en les accompagnant dans le développement de compétences aptes à répondre aux nouvelles exigences du secteur et de la profession. Une démarche qui se traduit par la création de la « maison E », une rénovation type en termes d’amélioration des performances énergétiques et de réduction de la facture énergétique d’une maison individuelle.

Rénovation et économies d’énergie : enjeux de développement durable et préoccupation majeure des français

Diagnostic de la performance énergétique
Diagnostic de la performance énergétique
Economies d’énergies et écologie comptent désormais parmi les tous premiers impératifs en cohérence avec le Grenelle de l’Environnement, qui reprend trois objectifs que l’Union européenne s’est fixé à l’horizon 2020 : réduire de 20% la consommation d’énergie, diminuer de 20% les émissions de gaz à effet de serre et porter à 20% la part des énergies renouvelables. Ces thématiques figurent, bien sûr, également au premier rang des préoccupations des Français, qui de plus en plus cherchent à diminuer leur facture énergétique, notamment au sein de leur logement. Chauffage, eau chaude sanitaire, ventilation, climatisation, équipements électriques, éclairage …, autant d’éléments qui consomment de l’énergie (et génèrent du CO2) et sur lesquels chacun peut influer, via des gestes quotidiens ou par le choix de matériels performants, écologiques et économiques (favorisé par les pouvoirs publics qui ont mis en place un système de déduction d’impôt sur le revenu dont tout contribuable peut profiter) De fait, le secteur du bâtiment figure en toute logique au rang des acteurs clés en termes de développement durable, puisqu’il consomme 40% des ressources naturelles, est responsable de 25% des émissions de gaz à ef fet de serre et génère 40% des déchets. Si l’éco-construction est de plus en plus encouragée en France, le défi qui se pose aujourd’hui au secteur du bâtiment est celui de la rénovation du parc de logements existants. Un défi d’autant plus stratégique que, sur les 31 millions de logements que l’on dénombre actuellement en France, 20 millions devraient être rénovés d’ici 2050, ce qui représente plus de 500 milliards d’euros de travaux, soit 5 années pleines du chiffre d’affaires du bâtiment. A titre de comparaison, si le secteur de la construction de la maison neuve (qui pour l’essentiel intègre les notions de Développement durable) représente 183 000 mises en chantiers en 2007, le parc des maisons individuelles existantes s’élève lui à 13,7 millions de logements qui, pour l’immense majorité, a besoin d’être réhabilité (source CEQUAMI).

La maison E : le premier chantier-formation d’une rénovation idéale

Vue générale de la maison E chantier-formation
Vue générale de la maison E chantier-formation
L’AFPA lance la maison E, « E » comme « Economique » et « Ecologique » : un chantier-formation de rénovation « Econologique » qui se veut un exemple de travaux qui pourraient être réalisés par les bailleurs privés, les bailleurs sociaux et les propriétaires de maisons individuelles. Cette réhabilitation complète d’un pavillon à Choisy le Roi (94) sur deux niveaux, de près de 85 m2, dotée d’un jardinet et appartenant à l’OPAC du Val de Marne sera réalisée de juillet à l’automne 2008 par 45 stagiaires de l’AFPA, formés aux techniques actuelles d’éco-construction : plancher chauffant, chaudière à condensation, régulation du chauffage, solaire thermique, systèmes de récupération et d’économie d’eau, régulation de l’énergie électrique, éclairage naturel, ventilation, etc …. Tous les corps de métier enseignés à l’AFPA seront représentés du maçon au carreleur, du peintre en bâtiment au plaquiste, du menuisier à l’électricien en passant par le chauffagiste et le couvreur. Une fois le chantier terminé, cette maison sera proposée en logement social au sein du parc HLM de l’Opac du Val de Marne : une façon de plus pour l’AFPA de contribuer à sa mission de service public visant l’insertion.
Classification énergétique
Classification énergétique
Le but de l’AFPA est de faire de ce logement aux multiples contraintes (mauvaise isolation, présence d’amiante, profil très énergivore et orientation nord) une véritable maison modèle en termes d ‘économies d’énergie et de bien-être de ses futurs occupants en passant d’une classification proche du niveau G (consommation supérieure à 400 kwh/m2/an) à un niveau B (soit une performance énergétique entre de 86 kwh/m2 par an) grâce à des choix de travaux et d’équipements adaptés : > En faisant des choix techniques et économiques en cohérence avec le logement social et en adaptant le chantier aux exigences de la démarche HQE ; > En utilisant des produits performants, qui of frent un bon rapport qualité/prix, qui consomment peu d’énergie, qui sont durables, sains et innovants ; > En diminuant les nuisances sur le chantier, notamment en matière de déchets générés ; > En privilégiant la qualité de vie, plus particulièrement en termes de confort hygrométrique, visuel et acoustique. Le coût des travaux est estimé à 33 200 euros avec un retour sur investissement estimé à 14 ans permettant de passer d’une facture énergétique (chauf fage, eau chaude, sanitaire) de 1241 euros / an à 550 euros / an. Rappelons pour mémoire que le panier moyen de la rénovation énergétique est de 26 000 euros amortissable sur une période allant de 10 à 15 ans. Tout au long du projet, de juillet à l’automne, la maison E dévoilera régulièrement ses secrets sur un site internet dédié, www.maisone.fr. Ainsi l’internaute pourra y suivre l’avancée des travaux, s’informer sur les formations aux métiers du bâtiment, réaliser le diagnostic de performance énergétique de sa propre maison (DPE) au travers notamment de films vidéos traités sur un ton décalé et volontairement impertinent, mais aussi d’outil pratique mis à sa disposition. sitemaison_E.jpg L’AFPA : un acteur essentiel pour le bâtiment Afin d’apporter des réponses pertinentes à cette problématique énergétique, le développement de nouvelles compétences techniques dans les métiers du BTP se révèle indispensable, en particulier dans les trois champs professionnels que sont la qualité environnementale, la performance énergétique et l’écoconstruction. Avec 120 centres de formation, 124 formations qualifiantes, plus de 40 000 stagiaires formés chaque année et 1 200 formateurs spécialisés, l’AFPA est reconnue comme un acteur central sur le marché de l’emploi dans le secteur du bâtiment, intervenant notamment dans les domaines des équipements techniques (génie climatique, génie électrique, énergies renouvelables), du gros oeuvre et du second oeuvre (finitions). Dans ce contexte, l’AFPA a mis en place une offre spécifique qui comprend de nouvelles formations dédiées aux énergies renouvelables ou encore à la démarche HQE (Haute Qualité Environnementale) dont le catalogue complet sortira en septembre. Ils s’engagent aux côtés de l’AFPA Parce qu’il est aujourd’hui nécessaire de pouvoir faire appel à des professionnels formés aux exigences du développement durable et parce que les chantiers expérimentaux comme la Maison E leur permettent de mettre en commun leurs savoir-faire, la Fédération Française du Bâtiment, Promodul, l’Opac du Val de Marne et la Région Ile-de-France sont partenaires de la Maison E.

 

– Contact : Amine Moussaoui
Tel : 06 99 81 59 04

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1 COMMENTAIRE

  1. Le premier chantier-formation de rénovation Econologique !
    Excellente initiative… j’espère que le projet sera suivi et documenté, par exemple avec un site internet qui permette de comprendre tous les choix écologiques et économiques, de suivre les travaux au jour le jour, etc…

    Faire ce qu’on dit, c’est bien, mais si en plus en en profite pour dire ce qu’on fait, c’est nettement mieux.

    Par contre, je reste dubitatif sur le retour sur investissement annoncé: tant qu’on annoncera des retours sur investissements supérieurs à 10 ans (14 ans dans le cas présent), je pense que le concept de maison écologique ne décollera pas pour les particuliers… c’est beaucoup trop long et représente un investissement initial trop important. Je rappelle que la durée moyenne de détention d’un bien en France est de 7 ans. Il faut absolument réduire le cout des ces aménagements si on veut que le marché décole… et si possible pas avec des artifices foireux genre avantages fiscaux.. il faut que la rentabilité soit bien réelle pour convaincre.

    D’un autre coté, quand on voit les prix auxquels sont vendus certains équipements « écologiques », on se dit qu’il ne devrait pas être difficile de faire mieux au niveau bénéfice/prix… On a quand même bien l’impression que , parce que c’est à la mode et soutenu par des mesure fiscales, certains professionnels (installateurs/revendeurs ou fabricants) en profitent pour se gaver outrageusement! Il suffit de voir les prix demandés pour les systèmes de récupération d’eau de pluie, par exemple, ou pour la réalisation de puits canadiens… c’est du grand n’importe quoi! Ce sont des installations relativement simples (un peu moins simples qu’il n’y parait au premier abord quand on fait les choses sérieusement, mais quand même, c’est pas de la haute technologie). ça ne devrait presque rien coûter… et on essaye de nous faire rêver avec des rentabilités annoncées (toujours optimistes, c’est du commerce) d’une quinzaines d’années? n’importe quoi!