Ce qui fait qu’une région, une ville, un quartier bouge ou non, c’est très souvent et seulement au départ la présence d’une ou plusieurs personnes, pas plus, qui ont un jour entrepris un projet, entraînant les autres dans leur sillage. Des pionniers, il y en a certes peu, mais partout : le Plan ESSE a vocation à les mettre en situation d’agir avec l’énorme encouragement de savoir que d’autres, nombreux entreprennent la même chose ailleurs. « Les solutions sont là, à portée de main et changeraient nos vies au delà de toutes espérances. Elles dépendent uniquement de nous, de notre volonté à reprendre l’initiative au lieu de subir. Le plan ESSE vous propose un dispositif intégré permettant à chacun de mettre la main à la pâte localement en vue de réaliser collectivement un objectif global : étendre le champ de l’économie sociale et solidaire, auquel nous ajoutons l’exigence écologique (ESSE), de manière significative dans un délai raisonnable, en rapport avec les urgences. Basé sur des savoirs faire bien connus du monde associatif et ouvert à de multiples possibilités, ce projet fédérateur par essence permettra à chacun de continuer d’œuvrer selon sa propre sensibilité tout en faisant cause commune sur l’essentiel : faire reculer le mur de l’argent. L’objectif est ambitieux, certes, mais à peine à hauteur des enjeux. »
Dans notre tréfond, sommes-nous suffisamment conscients de l’enjeu énorme auquel nous sommes collectivement confrontés, probablement le plus grave qu’ait connu l’humanité. Si rien ne change radicalement dans nos manières d’exister, le risque c’est l’inhabitabilité de la planète et notre propre disparition d’ici un à deux siècles, peut-être moins en cas d’emballement de l’effet de serre et des bouleversements climatiques qui s’en suivront. Or, il n’en tiendrait qu’à nous de faire cesser cette menace puisque ce sont nos modes de vie, conditionnés par une consommation outrancière, qui sont en cause. Décision qui serait d’autant plus raisonnable que toutes les études confirment que, globalement, nous ne tirons même pas de satisfaction authentique de cette gabegie. Au delà de nos propres difficultés à modifier nos habitudes, le problème est que nous n’avons pas la liberté d’en changer, bien qu’il s’agisse de nos propres choix de vie. Nous vivons dans la dépendance d’un modèle économique qui, pour perdurer envers et contre tout, nous fait le chantage à la croissance, au chômage, à la terrible crise de 1929 … ”There is no alternatives” selon Mme Thatcher. L’alternative existe, bien qu’encore marginale : l’économie sociale et solidaire possède les vertus qu’il faut pour assurer, progressivement et en douceur, la relève de notre système économique injuste et destructeur. En ces temps de doutes sur fond de crise financière pour le moins déroutante, faire découvrir au plus grand nombre cette réalité prometteuse et créer les conditions de son développement à grande échelle nous semble être une opportunité à saisir et, secret espoir… peut être un préalable à une prise de conscience populaire qu’un autre monde est effectivement possible. Les solutions sont là, à portée de main et changeraient nos vies au delà de toutes espérances. Elles dépendent uniquement de nous, de notre volonté à reprendre l’initiative au lieu de subir. Le plan ESSE vous propose un dispositif intégré permettant à chacun de mettre la main à la pâte localement en vue de réaliser collectivement un objectif global : étendre le champ de l’économie sociale et solidaire, auquel nous ajoutons l’exigence écologique (ESSE), de manière significative dans un délai raisonnable, en rapport avec les urgences. Basé sur des savoirs faire bien connus du monde associatif et ouvert à de multiples possibilités, ce projet fédérateur par essence permettra à chacun de continuer d’œuvrer selon sa propre sensibilité tout en faisant cause commune sur l’essentiel : faire reculer le mur de l’argent. L’objectif est ambitieux, certes, mais à peine à hauteur des enjeux. Ce qui fait qu’une région, une ville, un quartier bouge ou non, c’est très souvent et seulement au départ la présence d’une ou plusieurs personnes, pas plus, qui ont un jour entrepris un projet, entraînant les autres dans leur sillage. Des pionniers, il y en a certes peu, mais partout : le Plan ESSE a vocation à les mettre en situation d’agir avec l’énorme encouragement de savoir que d’autres, nombreux entreprennent la même chose ailleurs. Le maillage serré du territoire national par des lieux où l’on poursuit localement les mêmes objectifs globaux, où chaque association peut créer de nouveaux points d’ancrages ou simplement augmenter localement son influence est une force qui galvanisera les énergies. Le Plan ESSE est une infrastructure de développement ouverte à toutes productions de biens et/ou d’offre de services pourvus qu’ils répondent à des besoins humains en respectant l’environnement. Sporadiques parce que pionnières, répondant souvent à des besoins nouveaux peu ou pas perçus ailleurs, beaucoup de réalisations exemplaires sont reproductibles partout, pourvu que le terrain soit fertilisé … Ce sera le rôle de la Maison, de son animateur (trice) et de l’association porteuse.SYNTHESE
Le Plan ESSE, une initiative de l’association l’âge de faire. Présentation résumée La sortie durable des crises écologiques, sociale et financière, toutes liées à la répartition injuste des richesses et à notre niveau de consommation excessif, passe inéluctablement par un changement profond de nos pratiques économiques et de nos modes de vie. Face à la domination aveugle, insolente et irresponsable de l’argent, en toute logique et priorité, le changement de modèle économique est le passage obligé. Sans être la solution à tout et sans délirer sur les possibilités à court terme de mettre à mal le grand capital et les multinationales, l’économie sociale et solidaire qui doit aujourd’hui intégrer l’écologie à ses valeurs (ESSE), a vocation à participer largement à cette mutation. Créer les conditions d’une évolution ambitieuse et significative de son emprise (passer en 20 ans des quelque 8 % actuel du PIB à 35 %), tel est la raison d’être du Plan ESSE. Le projet est ambitieux, certes, mais étonnamment simple, eu égard aux enjeux et aux changements que l’on est en droit d’en attendre. De manière résumée, on distingue 3 axes d’actions complémentaires et coordonnées : – 1) Localement, à l’échelle d’un territoire restreint, (le canton par exemple, qui est à taille humaine), attachée à un lieu, la Maison de l’ESSE, des citoyens motivés et des associations ouvertes à la mutualisation, créent un emploi salarié3 qualifié4. Avec lui, ils vont progressivement établir un environnement propice à un fort développement d’initiatives citoyennes, d’activités économiques et autres, en privilégiant les urgences écologiques, sociales et humanitaires, ainsi que l’émancipation et l’épanouissement humain. La relocalisation des productions et des échanges sera toujours au cœur des préoccupations. Ce modèle économique bienfaisant souffrant principalement de n’être pas assez connu, il conviendra d’abord de relayer localement la campagne permanente d’éducation populaire à l’ESSE lancée par ailleurs au niveau national, tâche grandement facilitée par la mise à disposition d’outils adéquats d’emploi facile. – 2) Au niveau national, le Plan ESSE favorise l’essaimage en mettant à disposition des acteurs de terrain :- Un mensuel national très grand public à fort tirage initial (300 000 ex.), diffusé localement à petit prix (0.20€) par un réseau de coopérateurs2 (sur le modèle de l’âge de faire qui a fait ses preuves : 1700 personnes ont contribué à son succès). Un numéro zéro est en chantier et doit sortir au printemps 2012.
- Un portail Internet local propre à chaque territoire, lui aussi pensé pour devenir très populaire en répondant d’abord aux attentes de la population en matière d’informations et de services. Il intégrera bien sûr un contenu informatif, contributif et interactif sur les possibilités d’implication de chacun dans le développement local de l’ESSE. Un prototype est en chantier pour être testé au printemps 2012.
- Des visuels beaux et pertinents (logo, flyers, banderoles, fond de stand… pour donner de la visibilité et faciliter l’essaimage des valeurs de l’ESSE au sein de la population.
- D’autres outils sont prévus et d’autres à inventer pour compléter la caisse commune à toutes les Maisons.
- Dix personnes suffisent à initier le projet sur un territoire.
- Il faudra 10 000 coopérateurs pour lancer le mensuel, cela fait en moyenne 3 personnes par canton.
- Le financement : de l’ordre de 3000 € par mois seront nécessaire au fonctionnement de chaque Maison. Après une période de démarrage aidée (subvention, un an ?), le temps de faire connaître et de donner l’envie du lieu aux habitants, il est prévu un financement local, autonome pour le fonctionnement des Maisons et plusieurs sources sont envisagées : contributions citoyennes (petits dons à partir de 5 €/mois) mais aussi des ressources directes générées par la rémunération des actions de relocalisation et de soutien à la création d’activités économiques. L’économie solidaire est aussi avantageuse économiquement pour les consommateurs.
- Une formation est prévue pour les animatrices et animateurs.
plan-ESSE par lagartua – En faisant un don sur le site Internet ou par chèque afin d’aider à la couverture des premières dépenses.
Contact
L’âge de faire – La treille – 04290 – SALIGNAC. – Tél. 04 92 61 60 28 – leplan_esse@lagedefaire.org – www.le-plan-esse.orgPOURQUOI ?
CHANGER L’ECONOMIE POUR SAUVER LA PLANETE Pour faire face à la crise environnementale, aux inégalités et au délitement du lien social dans un monde gouverné par l’argent, ce sont en toute logique les mauvaises pratiques de l’économie qu’il faut changer en priorité. Et les alternatives existent, mais les conditions de leur développement à grande échelle ne sont pas réunies. Bien que responsables de la plupart des maux qui minent les sociétés humaines et déstabilisent climat et écosystèmes, menaçant même à terme la survie de l’humanité, les tenants du modèle économique dominant s’opposent efficacement à tout changement qui pourrait nuire à leurs intérêts. Leur mainmise sur les grands médias entretient sciemment le statu quo. Or ce qui s’impose, c’est la réduction de la consommation outrancière et donc du productivisme, la source de leurs profits. Inéluctable, cette décroissance se développe déjà et de la pire des manières, en creusant encore l’écart entre riches et pauvres. Peut-être plus grave, en détournant notre énergie libidinale pour « rendre les cerveaux disponibles» au consumérisme, les experts en marketing détruisent en nous ce qui participe au tissage des liens sociaux. A terme, la menace serait la généralisation des comportements dépressifs et la violence gratuite. « Moins de biens, plus de liens » Ce slogan est de toute évidence le passage obligé de sortie de crise, l’issue de secours. Il devrait inspirer notre nouvelle philosophie, mais en l’état, il est impraticable à grande échelle sous peine de débâcle boursière : nous subissons impuissants le chantage à la croissance, au chômage, au retour de la terrible crise de 1929. Nous ne sommes plus libres de choisir notre avenir. En faut-il plus pour nous décider à changer en adoptant progressivement d’autres pratiques économiques ? Où la production de nos besoins revisités, relocalisée autant que possible, ne dépendrait plus de spéculateurs insatiables, égoïstes et inconséquents mais d’entreprises, de coopératives, de mutuelles à taille humaine, attachées au territoire, d’épargnants solidaires, d’associations œuvrant dans l’intérêt général. Où les relations entre producteurs et consommateurs seraient à nouveau basées sur la confiance. De par le monde, des milliers d’initiatives existent déjà et interrogent nos relations à l’argent, au travail, à l’alimentation et à la consommation, aux déplacements, à l’habitat…. Elles ont vocation à être reproduites partout mais, comme le regrette Claude Alphandéry, «l’économie sociale et solidaire consiste en un certain nombre d’initiatives dispersées, que l’opinion considère comme des actions ponctuelles, fragmentées et d’ordre microéconomique, donc marginales; elle n’en voit ni le lien ni le pouvoir réformateur». Sans être la solution à tout et sans délirer sur les possibilités à court terme de mettre à mal le grand capital et les multinationales, un fort développement de l’économie sociale, solidaire et écologique (ESSE), par exemple un passage progressif des quelque 8 % actuels du PIB à 35 % en 20 ans, serait déjà une révolution. Elle ne pourrait qu’influencer positivement le reste de l’économie et la société toute entière en changeant progressivement les mentalités. Tous en ont besoin sans qu’aucun n’ait les moyens de la créer seul Pour réaliser progressivement cet objectif, il est proposé de mettre en place collectivement une infrastructure nationale de développement de l’ESSE dont tous les projets alternatifs ont besoin pour étendre leur influence, sans qu’aucun n’ait les moyens de la créer seul. Il est ainsi offert à chaque citoyen, la possibilité de participer localement et à sa façon à la reprise en bonnes mains de l’économie et aux associations, dans leur grande diversité et en toute indépendance, de défendre une cause commune essentielle. Pour un futur désirable Au lieu d’assister impuissants au délitement de nos sociétés et à la destruction de l’environnement, il nous est encore possible de construire une économie au service de l’humain dans le respect de la nature, de retrouver l’espérance et l’enthousiasme indispensables pour inventer ensemble un futur désirable.LE FINANCEMENT
Le prix de la non-dépendance De l’ordre de 3000 € par mois seront nécessaire au fonctionnement de chaque Maison. Tous les responsables d’association savent ce que coûtent en temps et reniements les aléas de la dépendance financière… Après une période de démarrage aidée (subvention, un an ?), le temps de faire connaître et de donner l’envie du lieu aux habitants, il est prévu un financement autonome pour le fonctionnement des Maisons et plusieurs sources sont envisagées. – Les contributions citoyennes (petits dons à partir de 5 €/mois). Cela pour rester dans l’esprit du projet, reprendre du pouvoir sur notre économie. Un abattement fiscal permet de récupérer 66 % de ces contributions. – Comme le projet va fortement inciter à la relocalisation de l’économie dont les acteurs économiques vont tirer bénéfice, il sera négocié des ristournes pour les détenteurs de la carte ESSE (soutien de la Maison locale). – Au cours du temps, les entreprises qui auront bénéficié des services de la Maison pour se lancer rétribueront le service par le versement dans la durée d’un petit pourcentage de leur chiffre d’affaire. – Des ressources seront aussi tirées à l’occasion des rencontres festives ou autres qui seront multipliées dans le cadre de la mission d’éducation populaire des Maisons. Autant de possibilités qui amènent à penser que le prix de la non-dépendance pourrait progressivement se transformer en avantages pour les donateurs.LE CALENDRIER
Il dépendra de la réactivité des forces vives susceptibles de participer et de l’obtention de financements. Mais le lancement et ce qu’il faut pour donner de la visibilité au projet peuvent ne pas être très coûteux. Ce qui est possible, c’est la sortie du numéro zéro du journal à l’automne ainsi que la réalisation du prototype du site Internet local. Le recrutement des 10.000 coopérateurs permettra le lancement du journal dont le numéro 1 pourrait sortir à l’automne 2012 et permettre la mise en marche du réseau avec les premiers volontaires …LES RESULTATS ATTENDUS
En favorisant la découverte, Le Plan ESSE vise à valoriser les structures existantes de l’économie sociale, solidaire et écologique, à encourager localement la création de nouvelles entreprises sur ces valeurs, à mettre à disposition du public des outils et lieux d’émancipation tout en recréant du lien social. Plus précisément, seront au programme : – Relocaliser tout ce qui peut l’être sera une priorité. – Faire connaitre au grand public l’ESSE et ses avantages. – Donner de la visibilité à ce qui existe localement et nationalement : Nef, Terres de liens, France Active, Enercoop, Amap, Scop, Adie, CAE, Sol, Cigales, Castors … Tous ces organismes pourront bénéficier d’une antenne locale qui les fera découvrir au-delà des cercles de convaincus. – Offrir aux associations nationales ou régionales environnementales, humanitaires, citoyennes et autres… l’opportunité de se développer en bénéficiant d’un point d’ancrage local, et en participant à la vie de la Maison. – Favoriser la création de services et d’emplois partagés entre associations, pour palier au manque de financements. – Réveiller le potentiel de compétences et d’aptitudes à entreprendre, mais aussi de générosité, de bénévolat, d’esprit d’entraide … qui sommeille au sein de la population. – Encourager, soutenir, relancer des projets qui risqueraient d’en rester au stade de l’idée. – Favoriser la reproduction de réalisations exemplaires, qui demeurent pour l’instant sporadiques parce que pionnières. – Favoriser les reprises en coopérative par leurs salariés, des PME dirigées par des Papy boomer en âge de passer la main. – Faire connaître les locaux, terrains, matériels disponibles ou à partager. – Faciliter le débat public sur les choix importants concernant les citoyens. – Participer au développement de lieux d’expression culturelle en lien avec les associations d’éducation populaire, les réseaux citoyens, les intermittents du spectacle …LE COMITE DE PARRAINAGE
Il est vivement souhaité que le comité de parrainage soit représentatif de la diversité du monde associatif, au delà des structures de l’ESS. Comme il est dit par ailleurs, le Plan ESSE a besoin de tous pour réussir et tous ont besoin du plan ESSE pour exister partout et étendre leur influence. Et tous ont le même besoin de faire reculer les lobbies et le mur de l’argent pour trouver une issue favorable et durable à leurs actions. – en cours de constitution : télécharger la liste des parrainages et soutiens de Janvier 2012 Claude Alphandéry (Economiste et soutien très actif au développement de l’ESS Jean-Marc Borello, (président Groupe SOS) Alain Bougrain Dubourg, (président LPO) Alain Desjardins (Peuples et Cultures) Jean-Baptiste de Foucault (Inspecteur général des Finances, présid.Démocratie et spiritualité) Jean Gadrey (économiste, prof. émérite à l’université de Lille. Véronique Gallais (fondatrice Action consommation) Albert Jacquart (polytechnicien et humaniste) Martine Laplante (président les Amis de la terre) François Marty (président Le Chênelet) Gus Massiah (Ingénieur et économiste, militant altermondialiste) Dominique Méda (sociologue, directrice de recherches au Centre d’études de l’emploi) Danièle Mitterrand (présidente fondation France libertés Edgard Morin (sociologue et philosophe) Maria Nowak (fondatrice de l’Adie) Jean-Marie Pelt (président de l’Institut européen d’écologie) Jean-Marie Perrier (président Acceuil paysan) Jean-Claude Pierre (porte parole Cohérence) Pierre Rabhi (paysan, philosophe humaniste) Patrick Viveret (philosophe et essayiste altermondialiste) Jacky Blanc (président du Directoire de la Nef) …..L’ALLIESSE
Les associations sont invitées à faire cause commune sur la résolution d’un problème fondamental, tout en continuant à agir chacunes selon leur propre sensibilité en toute indépendance. La condition primordiale : faire alliance Les chiffres peuvent impressionner mais le projet n’est pas si compliqué, il ne fait appel qu’à des pratiques connues du monde associatif. La première difficulté est de faire connaître le projet, assez rapidement et sans gros budgets, aux personnes susceptibles de le porter. Pour cela, le préalable menant à la réussite est la création d’une alliance nationale, l’ALLIESSE*, groupement informel d’associations de toutes dimensions et de sensibilités diverses, humanitaire, environnementale, caritative, citoyenne ; les structures de l’ESS, la presse alternative, les syndicats ?… qui ont actuellement en commun de se heurter dans leurs démarches au même mur de l’argent. Il ne sera demandé aux organisations participant à ce groupement informel ni temps ni argent, mais seulement de relayer avec enthousiasme l’appel à participer auprès de leurs adhérents, clients, lecteurs… Au-delà du besoin de champ large pour recruter les forces vives nécessaires, ce projet fédérateur est aussi une opportunité à saisir d’amener le monde relativement cloisonné des associations à faire cause commune sur la résolution d’un problème fondamental, tout en continuant à œuvrer chacune selon leur propre sensibilité. Premiers soutiens associatifs au Plan ESSE Action Consommation l’Adie Agir ici pour l’environnement Alter éco Les Amis de la Terre Artisans du monde Chênelet Colibris le Mouvement Enercoop France liberté Frères des Hommes Garrigue & les Cigales Le Groupe SOS Les Jardins de Cocagne Le Labo de l’ESS LPO (ligue protection des oiseaux) Minga La Nef Oxfam France Ritimo Solidarité laïque Survival Reporterre (Blog Hervé Kempf) Ufisc …..LES PILIERS DE L’ESSE
développement durable ou ESSE fort bien
Expliquer ce qu’est le développement durable ou ESSE c’est bien. Mais il faut
être pragmatique, utile à ceux qui ayant compris veulent créer des activités générant des emplois pérennes.
C’est mon cas. depuis que je m’y suis attelé je passe mon temps à
téléphoner ici ou là à me rendre à des rendez-vous ici et là sans que rien
de concret n’aboutisse.
Pourquoi ne pas réunir en un même endroit les différents acteurs intervenants ? Pourquoi ne pas créer sous quelque forme juridique que ce soit dans chaque région, mieux dans chaque département, une structure qui aide à rédiger les dossiers administratifs, juridiques et
comptables dont le coût serait payé, car il n’y a rien de gratuit, après
que le créateur ait pu percevoir ses prêts, des subventions, des aides
remboursables, etc… un contrat serait bien sûr établi.
Voilà j’en suis certain des sujets à traiter, le temps c’est de l’argent …
Bien à vous
développement durable ou ESSE fort bien
je pense à ce genre de projets où les réseaux sociaux aurait leur importance dans la diffusion.Je pense que la contribution pourrait aller jusqu’a 5 % de ses revenus. Bcp de personnes pourraient être intéréssées parce que cela peut permettre en moins de 5 ans de réduire le chômage de 10 à 5%. Généralisable au monde entier, les patrons ne pourront plus faire de chantage…les emplois administratifs se chiffreraient à 30 par département et pourraient gérer cent à 150 projets par an ou plus. Le capital remboursé assorti de 5% vont permettre de développer d’autres projets. Des entreprises de service communes aux autres transport nettoyage crèche maçonnerie ect contribution au systeme 5 % voir plus parce que avantages sociaux possibles, achats groupés, ristournes adhérents ect
Le Plan ESSE pour une Economie Sociale Solidaire et Ecologique
émaüs… les colibris…..la décroissance… amopie… la démosophie…les villes en transition….. chacun pour soi et dieu pour tous…. plein de très bonnes choses… plein de divisions (pour mieux régner)… quand vous penserez à vous réunir…. le monde changera quand vous changerez vos comportements…. quand nous changerons nos comportements…..
Patrick Doudin
Le Plan ESSE pour une Economie Sociale Solidaire et Ecologique
Bonjour,
intéressant sur le fond mais je ne vois pas l’intérêt de créer encore une nouvelle structure…
Il existe déjà le dispositif des PILES en région PACA et de nombreux autres en régions, très efficaces et déjà opérationnels ;
il y a le Labo ESS http://www.lelabo-ess.org qui déjà rassemble beaucoup d’acteurs, ils sont déjà très actifs, voir : http://pouruneautreeconomie.fr/.
Les Colibris font déjà un travail semblable depuis plusieurs années au niveau local, et avec des résultats : http://www.colibris-lemouvement.org/
Une alliance ne se décrète pas ! Et, après des recherches, je ne vois aucune des associations ni aucune des personnes citées ici, parler ce « plan ESSE » et encore moins le promouvoir ! Pourquoi ?
Tout cela me laisse très perplexe et ressemble plus à une initiative isolée qui veut récupérer à son compte les énergies qui oeuvrent déjà, avec efficacité, ici et là. Méfiance donc…